Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Linguère : un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Linguère : un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

     Linguère, 22 juin ( APS) – Un minicar a mortellement fauché un enfant âgé d’une dizaine d’années, à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof, a-t-on appris samedi du sous préfet de l’arrondissement de Sagatta, Bocar Coulibaly.

     »Le drame s’est produit ce matin vers 8 heures, au moment où un minicar roulant à une vitesse excessive, a heurté, sur la route, la victime qui accompagnait sa mère au marché local », a expliqué M. Coulibaly. 

    Le véhicule, en provenance de Matam pour rallier Dakar, roulait à une vitesse excessive, lorsqu’il a heurté mortellement l’enfant, rapportent des témoins. 

    Sous le choc de la violence de l’accident, les populations de Sagatta ont manifesté leur colère en occupant momentanément la route, précisément à l’endroit où ce drame est survenu, pour réclamer des ralentisseurs, sur ce tronçon routier, renseigne l’autorité administrative ajoutant que  »le chauffeur du minicar, a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra, pour les besoins de l’enquête ouverte ».

    Le corps de la victime a été transporté par le sapeurs pompiers à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof.

    DS/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Linguère: 3588 candidats inscrits au CFEE et à l’entrée à sixième

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Linguère: 3588 candidats inscrits au CFEE et à l’entrée à sixième

    Linguère,  21 juin (APS) – Le département de Linguère (Nord) enregistre 3588 candidats au concours d’entrée en sixième et à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a t-on appris de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation, Mamadou Aliou Diallo.

    « Au total, 3 588 candidats dont  2 229 filles vont subir les épreuves du concours d’entrée en sixième et du CFEE pour 2024 contre 3 233 en 2023, soit une hausse de 355 inscrits », a-t-il déclaré à l’APS.

    Les candidats seront répartis dans 24 centres d’examen sur le territoire départemental.

    L’inspecteur a assuré que toutes les dispositions utiles sont prises pour un bon déroulement des examens à l’issue d’un comité départemental de développement (CDD).

    La phase de l’administration des épreuves de la session 2024 du CFEE et du concours d’entrée en sixième nécessite la mobilisation de 432 surveillants dévoués dans le travail, a-t-il fait savoir.

    Pour la sécurisation des épreuves, de leur enlèvement à leur acheminement vers le niveau déconcentré, un dispositif efficace a été mis en place par l’IEF pour assurer ces opérations, a assuré l’IEF.

    Le préfet du département a réquisitionné trois véhicules, en plus des deux dont dispose l’IEF pour une meilleure coordination des centres d’examen avec une priorité accordée aux zones les plus éloignées du département de Linguère, a ajouté l’inspecteur Diallo.

    ND/DS/ADL/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Louga: mise en place de 50% des semences d’arachide (SDDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Louga: mise en place de 50% des semences d’arachide (SDDR)

    Louga, 14 mai (APS) – Le taux de mise en place des semences d’arachide est de 50% sur un quota de de 1153 tonnes alloué cette année au département de Louga, a indiqué vendredi, le chef de service départemental du développement rural (SDDR), Mouhamadou Makhtar Mbaye.

    « Pour la campagne agricole 2024-2025, les préparatifs pour l’utilisation des intrants agricoles progressent bien dans le département de Louga. Actuellement, nous sommes à 50 % de la mise en place pour l’arachide », a-t-il déclaré, précisant qu’un quota de 1153 tonnes de semences d’arachide a été alloué au département de Louga pour la campagne agricole à venir.

    Mouhamadou Makhtar Mbaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un comité de développement départemental consacré à la présentation du bilan de la campagne agricole 2023-2024 et la préparation de celle 2024-2025.

    En ce qui concerne la campagne agricole 2024-2025, il a indiqué que « les préparatifs se déroulaient bien ».

    Dans cette perspective, il a souligné « les mesures prises par le gouvernement, en particulier par le ministère de l’Agriculture, pour garantir une distribution équitable des ressources, notamment en favorisant les véritables producteurs et en réservant des quotas spécifiques aux femmes et aux coopératives fonctionnelles ».

    Mouhamadou Makhtar Mbaye a évoqué « la mise en place de mesures de suivi strictes, telles que la distribution de convocations aux commissions locales et aux chefs de quartier, afin d’identifier et de soutenir efficacement les véritables acteurs du secteur agricole dans la région ».

    « Cette présentation a permis de dresser un bilan positif de la campagne agricole précédente tout en mettant en avant les perspectives prometteuses pour l’avenir de l’agriculture dans le département de Louga », a-t-il dit.

    Le chef de service départemental du développement rural de Louga a insisté sur « les initiatives phares entreprises dans le secteur de l’agriculture au sein du département. 

    Il a notamment évoqué la mise en place de zones agricoles stratégiques, visant à optimiser la production et la distribution dans toute la région, rappelant « l’importance de l’hivernage et des facteurs de production dans le succès de la campagne agricole précédente ».

    M. Mbaye a également mis en avant « les efforts déployés par l’État en matière de contrôle phytosanitaire, avec le soutien de la direction de la protection des végétaux qui a fourni du matériel essentiel, dont 7 atomiseurs et 35 pulvérisateurs répartis dans tout le département ».

    Par exemple, a-t-il rappelé, le département de Louga a reçu son premier don de 11 unités de matériels agricoles pour le programme Intermaq notamment des tracteurs, des offsets, une récolteuse de pommes de terres, un pivot de 10 hectares etc.

       »Au total, on peut donc dire que l’État du Sénégal a contribué un montant global  1.605.736.000  sur la subvention des semences, de l’engrais et du programme Intermaq pour le département de Louga », a-t-il ajouté.

    « Dans l’ensemble, la campagne agricole dans le département de Louga semble bien engagée, avec des perspectives encourageantes pour l’avenir de l’agriculture locale », a-t-il fait valoir.

    « Le Service départemental du développement rural (SDDR) disposait également d’équipements, dont un atomiseur et quatre pulvérisateurs, pour répondre aux besoins des agriculteurs de la commune de Louga », a rappelé le chef de service.

    Mouhamadou Makhtar Mbaye a exprimé « sa satisfaction quant au déroulement calme de la campagne agricole précédente », saluant « l’engagement soutenu de l’État du Sénégal dans le secteur, notamment à travers des programmes comme Intermaq, qui ont permis d’apporter un soutien crucial aux agriculteurs locaux ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Louga : du matériel pour la rénovation du service d’accueil et d’urgence du centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye

    SENEGAL-SANTE / Louga : du matériel pour la rénovation du service d’accueil et d’urgence du centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye

    Louga, 14 mai (APS) – Le président du collectif des Lougatois pour l’entraide et la solidarité (CLES), Abdou Coumba Diop, a réceptionné, jeudi, un lot de matériels d’une valeur de 12 millions FCFA, destiné à parachever les travaux du nouveau service d’accueil et d’urgence (SAU) du centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye de Louga.

    « Nous venons de réceptionner un lot de matériel, comprenant des climatiseurs et un kit solaire, d’une valeur de 12 millions FCFA », a-t-il déclaré à des journaliste, à l’issue de la cérémonie.

    Abdou Coumba Diop a souligné que « le coût global de la rénovation du service d’urgence est estimé à 117 millions FCFA, incluant l’acquisition d’une machine de dialyse d’une valeur de plus de 10 millions FCFA ».

    Il a remercié  »toutes les populations de Louga qui ont participé à la rénovation du service d’accueil et d’urgence de cet établissement sanitaire (…) ».

    S’inspirant du défunt dignitaire Djily Mbaye, qui avait construit avec ses propres moyens le centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye, le CLES  »a mobilisé les ressources nécessaires pour achever ces travaux », a-t-il poursuivi.

    Les travaux de rénovation du centre SAU étant achevés, une cérémonie de nettoyage et de remise des clés au président du Conseil départemental, Amadou Mberry Sylla, est prévue ce samedi, a-t-il dit, avant de rappeler que « ce dernier avait autorisé le début des travaux ».

    Il a indiqué que le nouveau service d’accueil et d’urgence du centre hospitalier Amadou Sakhir Mbaye, doté de 83 lits, dispose désormais de salles climatisées.I

    DS/OD

     

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Linguère : 119.298 moutons acheminés vers Dakar et d’autres régions, à la date du 13 juin

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Linguère : 119.298 moutons acheminés vers Dakar et d’autres régions, à la date du 13 juin

    Linguère, 14 juin (APS) – Le nombre de moutons convoyés du département de Linguère (nord-ouest) vers Dakar et d’autres régions du Sénégal s’élevait jeudi 13 juin à 119.298, dans le cadre de l’approvisionnement des ménages pour la Tabaski, a-t-on appris du chef du service départemental de l’élevage et des productions animales, Sonar Ngom.

    L’Aïd el-Adha ou Tabaski, également appelée ‘’Fête du mouton’’, sera célébrée lundi 17 juin, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire.

    ‘’À la date du 13 juin 2024, veille du dernier marché de bétail de la commune de Linguère avant la Tabaski, le département avait enregistré 119.298 sorties de moutons’’, a déclaré M. Ngom.

    Il s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à la fin d’une visite des points de vente de moutons du département de Linguère, l’une des zones d’élevage les plus importantes du pays.

    Sonar Ngom rappelle que le département de Linguère ‘’se distingue comme l’une des principales sources d’approvisionnement en moutons pour Dakar et d’autres régions du Sénégal’’.

    Il est revenu en détail sur la répartition des moutons convoyés de ce département.

    Quelque 63.000 moutons ont été acheminés vers Dakar, 9.666 vers Thiès (ouest),  28.000 vers Diourbel, 3.321 vers Kaolack (centre), 4.317 vers Louga (nord), 1.114 vers Kolda (sud) et 2.787 vers la Gambie, selon M. Ngom.

    Il dit être satisfait du niveau d’approvisionnement du département de Linguère en moutons.

    ‘’Nous sommes dans une situation vraiment très satisfaisante […] Nous avons constaté que les foirails et les marchés hebdomadaires appelés ‘louma’ sont bien fournis en moutons’’, a dit le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales.

    Il assure qu’‘’il n’y aura pas de pénurie de moutons à Linguère’’. ‘’Cette année, les points de vente sont abondamment approvisionnés en moutons. Il y en a pour toutes les bourses.’’

    Le département de Linguère a reçu 100 tonnes d’aliments destinés à l’alimentation du bétail, selon Sonar Ngom : 60 tonnes pour les éleveurs de Dahra, et 60 tonnes pour ceux de la commune de Linguère.

    ND/DS/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Appel à une  »mobilisation accrue » pour l’élimination du travail des enfants d’ici 2025

    SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Appel à une  »mobilisation accrue » pour l’élimination du travail des enfants d’ici 2025

    Louga, 12 juin (APS) – L’élimination du travail des enfants sous toutes ses formes d’ici 2025, conformément à la cible 8.7 des Objectifs de développement durable (ODD), nécessite  »une mobilisation accrue » de tous les acteurs sur toute l’étendue du territoire, a estimé, mercredi, la coordonnatrice de la Cellule de lutte contre le travail des enfants du ministère du Travail, Mame Coumba Thiaw.

    « La cible 8.7 des Objectifs de développement durable (ODD) qui vise à interdire et éliminer le travail des enfants sous toutes ses formes d’ici 2025, nécessite une mobilisation accrue, de tous les acteurs, afin de mettre fin à ce fléau sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les zones les plus marquées », a-t-elle déclaré.

    Mme Thiaw s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’une cérémonie commémorant à Louga, la Journée mondiale contre le travail des enfants.

    « Cette année, le thème choisi +Respectons nos engagements, mettons fin au travail des enfants+ souligne l’urgence de respecter les engagements internationaux, notamment ceux liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD) », a-t-elle ajouté, rappelant que la « lutte contre le travail des enfants reste un défi majeur au Sénégal ».

    D’où, selon elle,  »la nécessité de faire de cette journée une occasion précieuse pour informer et sensibiliser le public sur les enjeux du travail des enfants ».

    Elle a expliqué que le travail des enfants, un phénomène qui persiste en grande partie à cause de la pauvreté, est exercé dans circonstances qui nuisent à la santé et compromettent l’ éducation de ces derniers.

    L’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale, Pape Biram Nicolas Ndiaye, a indiqué qu’à Louga,  »la zone maraîchère des Niayes et la commune de Keur Momar Sarr sont marquées par une forte présence d’enfants travailleurs, surtout en période de cueillette ».

     »Ces enfants souvent en âge scolaire, sont nombreux à délaisser les bancs de l’école pour rejoindre les champs », a-t-il déploré, signalant également  » une présence massive d’enfants dans des ateliers de mécanique et de menuiserie ».

    M. Ndiaye a souligné que cette mesure (cible 8.7 des ODD) pour accompagner et corriger cette situation existe mais nécessite l’implication de tous, de chaque acteur à son niveau, dans la lutte contre le travail des enfants. 

    « La lutte contre le travail des enfants est une bataille permanente et chacun doit jouer son rôle pour éradiquer ce fléau et garantir un avenir meilleur aux enfants du Sénégal », a-t-il lancé.

    La cible 8.7 des ODD appelle à prendre des mesures immédiates et efficaces pour supprimer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite des êtres humains, interdire et éliminer le travail des enfants sous toutes ses formes, y compris le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, autant d’étapes essentielles à la réalisation de l’objectif d’un travail décent pour tous, du plein emploi productif et d’une croissance économique soutenue et partagée.

    DS/AB/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : A2F de Louga bat le Jaaraf de Dakar et se qualifie pour la finale

    SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : A2F de Louga bat le Jaaraf de Dakar et se qualifie pour la finale

    Louga, 12 juin (APS) – L’Académie les férus du foot (A2F) s’est qualifiée, mercredi, pour la finale de la Coupe du Sénégal en battant le Jaraaf de Dakar aux tirs au but (5-3) au stade Alboury Ndiaye de Louga.

    A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité, 0-0.

    Cette victoire est historique pour A2F, pensionnaire de la division régionale, qui atteint ainsi la finale de la Coupe du Sénégal pour la première fois.

    Le match s’est disputé sous une ambiance électrique grâce à la forte présence des supporters lougatois.

    Lors de la séance de tirs au but, le gardien de l’équipe locale, Madiaye Mbengue, s’est illustré en arrêtant le quatrième tir de l’ASC Jaraaf. Son coéquipier, Papa Ndiaye, a marqué le but victorieux, scellant ainsi le sort du match.

    Le stade Alboury Ndiaye était plein à craquer, témoignant de l’engouement des supporters de Louga pour cet événement sportif.

    Les deux équipes ont livré un duel acharné, mais c’est finalement A2F qui a décroché son ticket pour la finale après un match nul vierge (0-0) et une séance de tirs au but palpitante.

    DS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : 22 acteurs économiques sélectionnés pour des formations spécialisées dans l’agroalimentaire

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : 22 acteurs économiques sélectionnés pour des formations spécialisées dans l’agroalimentaire

    Louga, 12 juin (APS) – Vingt-deux acteurs économiques de la région de Louga (nord) vont bénéficier de formations spécialisées dans l’agroalimentaire,  a annoncé mercredi, le président de la  Chambre de commerce de Louga, Cheikh Sène.

    « Dans le cadre de la phase de mise en œuvre du projet d’appui à la professionnalisation et à la compétitivité des unités économiques dans le domaine de la transformation agroalimentaire, 22 acteurs économiques sont soigneusement sélectionnés pour bénéficier de formations spécialisées », a-t-il déclaré.

    Cheikh Sène s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de lancement de la deuxième phase du projet d’appui à la professionnalisation et à la compétitivité des unités économiques du territoire, spécialisées dans la transformation agroalimentaire.

    « En outre, a-t-il ajouté, 99 groupements, principalement composés de femmes déterminées, recevront une formation en transformation des produits céréaliers, valorisation du lait local, et mise en marché des fruits et légumes. 

    Dans cette nouvelle phase, il a souligné que « l’accent serait mis sur la consolidation des acquis, avec une attention particulière portée à l’amélioration du plateau technique de la plateforme, et sur la commercialisation, avec la mise en place de deux kiosques répondant aux normes et l’organisation d’une foire économique locale, véritable vitrine du dynamisme entrepreneurial de la région ».

    Le président de la Chambre de commerce a précisé que « le coût global de la deuxième phase de ce projet, largement financé par la GIZ, est estimé à 35 millions de francs CFA ».

    « Cette initiative, portée par la GIZ dans le cadre du programme ambitieux « Réussir au Sénégal », constitue un jalon significatif dans l’ascension économique de la région », a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que « la première phase, amorcée en 2022, avait accompagné avec succès 25 unités économiques et plus de 100 femmes opérant dans le secteur ».

    « La capitalisation des résultats, marquée par des sessions de formation ciblées et la création d’une plateforme technique mutualisée au sein de la Maison de développement locale, a tracé la voie vers une professionnalisation accrue et une durabilité renforcée », a-t-il affirmé.

    Dans cette dynamique, Cheikh Sène a souligné l’importance de l’intégration d’un laboratoire de pointe pour garantir le respect des normes en matière d’hygiène, de qualité et de préservation environnementale.

    De plus, l’élaboration d’un manuel de gestion vise à pérenniser les compétences du personnel et à ancrer l’initiative dans la durabilité, a-t-il ajouté.

    Il a également fait part de la réflexion en cours sur la création d’un fonds de financement en partenariat avec la GIZ, visant à compléter les soutiens existants, tels que le fonds d’appui à l’industrialisation et au commerce récemment évoqué par les autorités étatiques.

    « Bien que le montant de ce fonds reste à définir, l’engagement des institutions financières, telles que la Banque Atlantique, promet un soutien solide dans la concrétisation de cette ambition », a-t-il déclaré.

    Cheikh Sène a souligné que « le cœur de ce projet réside dans la volonté de stimuler l’emploi des jeunes, une aspiration partagée tant par les acteurs locaux que par les partenaires internationaux ».

    Il a insisté sur le fait que dans le cadre du programme  »Réussir au Sénégal »,  »il est impératif que la jeunesse sénégalaise trouve sa place dans le développement économique du pays, une mission à laquelle chacun est résolument engagé ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE- / Tabaski : les moutons disponibles à des prix abordables à Louga (acteur)

    SENEGAL-SOCIETE- / Tabaski : les moutons disponibles à des prix abordables à Louga (acteur)

    Louga, 11 juin (APS) – Le président des foirails de Louga, Samba Ka, a rassuré mardi, les consommateurs quant à la disponibilité des moutons sur les marchés avec des prix abordables à quelques jours de la célébration de la fête de Tabaski.

    « Les moutons sont disponibles et ne sont pas chers », a-t-il a confié à l’APS. Il a souligné que « les prix varient entre 50 000 et 500 000 FCFA, ce qui rend les moutons de Tabaski abordables pour une large gamme de budgets ».

    Samba Ka a expliqué qu’il est possible de se procurer un bélier à un prix de 50 000 FCFA. Cependant, il a souligné que les moutons élevés pendant deux ans par leurs propriétaires coûtent plus chers.

    « Si vous avez 50 000 FCFA et souhaitez acheter un mouton que le propriétaire a élevé pendant deux ans, il est évident que le prix sera plus élevé, car son propriétaire essaiera de le vendre à 150 000 ou 200 000 FCFA », a-t-il précisé.

    Selon l’imam Abdou Lahad Ndiaye, « les moutons disponibles sur le marché varient en termes de prix en fonction de leur origine et de leur mode d’élevage.

    « Certes, les moutons sont différents. Ceux élevés pendant une année ne peuvent pas être vendus à moins de 150 000 FCFA, mais il y a des moutons apportés par les Maures dont les prix varient entre 60 000 et 150 000 FCFA », a expliqué l’imam.

    Le coût de l’élevage justifie les prix

    « Un mouton consomme au moins 2 000 FCFA par jour », a rappelé le président des foirails de Louga, ce qui, selon lui, « explique pourquoi certains moutons peuvent être plus chers ».

    « C’est normal que les prix soient plus élevés pour les moutons qui ont été bien nourris et soignés pendant une longue période », a-t-il dit.

    Une offre abondante sur le marché

    Samba Ka a exprimé son optimisme quant à l’approvisionnement du marché. « J’ai espoir que le marché sera très bien approvisionné parce qu’il y a déjà beaucoup de moutons disponibles sur le marché », a-t-il déclaré.

     »Je suis vraiment rassuré lorsque je suis passé par la station Oil Lybia, j’ai vu les Maures venant de Mauritanie apporter beaucoup de moutons », a confirmé l’imam Abdou Lahad Ndiaye.

    L’importance de l’intention religieuse

    Pour l’imam Ndiaye, l’essentiel est de pratiquer sa religion. « Tout dépend de la poche du client, mais on ne doit pas oublier que l’essentiel est juste d’avoir un mouton à tuer pour pratiquer sa religion. Le prix importe peu, car les actes ne valent que selon les intentions », a-t-il souligné.

    « En somme, cette année, les consommateurs sénégalais peuvent s’attendre à trouver des moutons de Tabaski à des prix variés, adaptés à différents budgets, tout en maintenant l’essentiel de la tradition religieuse », a-t-il conclu.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-MISS MATH / Louga honore ses  »Miss Math et Sciences »

    SENEGAL-EDUCATION-MISS MATH / Louga honore ses  »Miss Math et Sciences »

    Louga, 10 mai (APS) – Les six lauréates du concours régional  »Miss Mathématique-Miss Sciences » ont été primées, ce lundi, lors d’une cérémonie de récompense organisée par l’Inspection d’académie (IA) de Louga.

    Les lauréates viennent des départements de la région : Louga, Linguère et Kébémer.

    Dans le procès-verbal de délibération du concours régional Miss Mathématiques-Miss Sciences, il est précisé que les Miss Sciences départementales (niveau seconde S) sont :

    • Daba Niang du Lycée Ex-CEM Alboury Ndiaye de Linguère
    • Soda Marème Sarr du Lycée Keur Momar Sarr de Louga
    • Ndèye Marième Sow du Lycée Guéoul de Kébémer.

    Pour les Miss Mathématiques départementales (niveau quatrième), les lauréates sont :

    • Sokhna Maimouna Niane du LEP Léon Gontran Damas de Louga
    • Salémata Ba du CEM Dahara Commune de Linguère
    • Mame Seye Seck du CEM Darou Mouhty de Kébémer.

    Les Miss régionales, issues des classes de 2nd S et 4ème, sont :

    • Daba Niang du Lycée Ex-CEM Alboury Ndiaye de Linguère
    • Sokhna Maimouna Niane du LEP Léon Gontran Damas de Louga.

    La marraine de la cérémonie, Mané Seck, enseignante chercheuse en physique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a exprimé ses impressions.

    « Je remercie l’Inspection d’Académie de Louga de m’avoir choisie comme marraine de la 14e édition de cette cérémonie de récompense des lauréates Miss Math et Sciences. C’était une belle cérémonie, et je profite de cette occasion pour encourager les filles à aimer davantage les sciences. Je les exhorte à faire preuve de courage et d’abnégation pour réussir dans les filières scientifiques, » a-t-elle déclaré.

    Elle a également demandé aux parents  »d’encourager leurs filles à persévérer dans les études ».

    ‘Si j’ai pu embrasser la filière scientifique et tenir le cap, c’est grâce à mon défunt père, qui m’a toujours encouragée à poursuivre mes études jusqu’à obtenir mon doctorat et devenir professeur d’université. Je me suis battue pour honorer sa mémoire », a-t-elle confié.

    Sokhna Maimouna Niane, Miss Math de la région de Louga, a exprimé « sa satisfaction envers ses professeurs et ses parents ».

    Elle dit « vouloir devenir Miss nationale » et rêve de devenir  »pilote pour contribuer au développement du pays ». « Je suis séduite par les avions et je souhaite participer au développement du pays », a-t-elle déclaré.

    Sokhna Maimouna Niane a également invité ses camarades à  »se concentrer davantage sur les études et à exceller dans les matières scientifiques ».

    Cette cérémonie met en lumière le potentiel et l’engagement des jeunes filles dans les filières scientifiques, montrant qu’elles peuvent aussi briller et contribuer significativement au développement scientifique et technologique du pays.

    DS/OID/ASB