Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-ELEVAGE / Alpha Ba satisfait du niveau d’approvisionnement du marché de Dahra Djolof en moutons  

    SENEGAL-ELEVAGE / Alpha Ba satisfait du niveau d’approvisionnement du marché de Dahra Djolof en moutons  

    Linguère, 10 mai (APS) – Le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Ba, a dit, dimanche, à Dahra Djolof (nord), être satisfait du niveau d’approvisionnement en moutons du marché aux bestiaux de cette commune.

    « Le marché hebdomadaire de Dahra Djolof est bien fourni en moutons en quantité suffisante et de qualité », a remarqué M. Ba lors d’une visite de ce marché aux bestiaux, l’un des plus importants du pays, à une semaine de la célébration de la Tabaski.

    Selon Saliou Guèye, le premier adjoint du maire de Dahra Djolof, il y a plus de moutons qu’il y en avait à la même période de l’année dernière dans cette commune située dans la région de Louga.

    « Les prix varient le plus souvent entre 75.000 et 200.000 francs CFA », a-t-il dit en estimant que ce sont des tarifs abordables « pour de nombreux acheteurs ».

    Alpha Ba, venu s’enquérir du niveau d’approvisionnement du marché en moutons pour la fête musulmane à célébrer lundi 17 juin, a rappelé que Dahra Djolof était une importante zone d’élevage.

    « Le foirail dominical de Dahra attire des éleveurs venant de tout le pays », a-t-il fait remarquer après avoir visité le marché en compagnie des autorités administratives et de représentants d’associations d’éleveurs.

    Le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a salué les investissements faits par la mairie en vue de la « réhabilitation » du marché.

    Il dit être satisfait des mesures de sécurité prises par la gendarmerie pour éviter le vol de bétail.

    Alpha Ba a annoncé, par ailleurs, « un programme ambitieux visant à moderniser les équipements de transformation des productions animales ».

    « L’objectif poursuivi est d’accroître la productivité du secteur de l’élevage, avec des systèmes de production durables et une bonne prévention des maladies animales », a-t-il dit.

    ND/DS/ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : 17 journalistes formés pour un traitement médiatique dynamique des questions migratoires

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : 17 journalistes formés pour un traitement médiatique dynamique des questions migratoires

    Louga, 9 mai (APS) – Trente journalistes de la région de Louga (nord) ont achevé, samedi, une formation intensive sur les questions migratoires, destinée à les rendre aptes à assurer un traitement médiatique dynamique de ces questions.

    « Cette initiative, lancée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) dans le cadre de son projet Information, formations, migration en Afrique de l’Ouest (INFORMA), vise à renforcer les compétences des journalistes locaux sur cette thématique cruciale », a déclaré Mohamed Kandji, journaliste et formateur du projet Informa.

    Il s’entretenant avec des journalistes à la fin de la formation d’une durée de deux jours. Celle-ci « vise à doter les professionnels de l’information des outils nécessaires pour mieux informer le public sur les dangers de l’émigration irrégulière, un phénomène complexe aux enjeux multiples, tant nationaux qu’internationaux ».

    « La région de Louga est une zone à forte migration, avec de nombreux jeunes cherchant des opportunités à l’étranger pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il fait remarquer.

    « Consciente des défis posés par l’émigration, notamment sous sa forme irrégulière, la FIJ a jugé nécessaire de soutenir les journalistes de la région pour un traitement plus dynamique et approfondi des questions migratoires », a-t-il expliqué.

    Il a souligné que « les formateurs ont mis l’accent sur les conséquences dévastatrices de l’émigration irrégulière, qui a coûté la vie à de nombreux jeunes tentant la traversée vers l’Europe ».

    « Les conséquences sont énormes. Nous voulons appuyer et outiller les journalistes pour un traitement plus dynamique de ces questions migratoires, afin de sensibiliser davantage et de prévenir ces drames humains », a dit M. Kandji.

    « Au terme de ces deux jours de formation, les attentes sont claires : les journalistes sont appelés à appliquer les connaissances acquises et à échanger continuellement sur les meilleures pratiques », précise-t-il.

    Il estime qu’ »un traitement médiatique dynamique des questions migratoires, associé à un engagement accru des autorités en matière de politiques migratoires, pourrait offrir aux jeunes de meilleures perspectives dans leur propre pays ou, s’ils souhaitent voyager, les inciter à le faire par des voies légales et sécurisées, évitant ainsi les tragédies en mer ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Linguère : inauguration d’une bergerie à Boulal et d’une laiterie à Dealy

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Linguère : inauguration d’une bergerie à Boulal et d’une laiterie à Dealy

    Louga, 7 juin (APS) – Le département de Linguère étrenne deux infrastructures majeures, avec l’inauguration d’une bergerie à Boulal et d’une laiterie à Dealy, financées par le Fonds Lives and Livelihoods (LLF) en partenariat avec le Projet de développement durable des exploitations pastorales du Sahel (PDEPS) et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    La cérémonie d’inauguration, jeudi, de la bergerie de Boulal a débuté par le dévoilement d’une plaque, suivi d’une visite guidée des installations.

    Une délégation du LLF, accompagnée des autorités administratives et politiques locales, a ensuite échangé avec les journalistes présents.

    Le maire de Boulal, Aboubacry Sow, a invité les habitants de sa commune à  »s’approprier cette nouvelle infrastructure, fruit d’un partenariat entre le Sénégal et le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), d’un coût total de 17 milliards 862 mille CFA ».

    « La bergerie, composée de vingt boxes, peut accueillir jusqu’à quatre mille moutons et comprend également un hangar et un magasin de stockage d’aliments pour le bétail », a-t-il souligné.

    Zahira Mar Zouki, responsable des relations pour le Moyen-Orient au LLF, a mis en avant « l’importance des investissements dans le secteur de l’élevage ».

    « La bergerie communale de Boulal va permettre d’aménager 130 unités pastorales, d’améliorer les ressources fourragères, l’accès aux intrants alimentaires, d’optimiser la chaîne de valeur des petits ruminants, et de créer des emplois pour les jeunes et les femmes, » a-t-il fait remarquer.

    Après Boulal, la délégation s’est rendue à Dealy, une commune située sur l’axe Dahra-Touba, pour inaugurer une laiterie, un outil crucial pour la valorisation de la production laitière.

    « La laiterie de Dealy a coûté 13 millions 789 mille CFA », déclaré  le coordonnateur national du projet de développement durable des exploitations pastorales du Sahel (PDEPS), Gérard Bèye

    Il a souligné que « la laiterie de Dealy est une usine de transformation industrielle du lait qui produit et commercialise divers produits laitiers à partir du lait de nos vaches locales, bien que la quantité reste encore insuffisante ».

    « Pour inverser cette tendance, nous devons créer notre propre race locale par le biais de l’amélioration génétique et de l’insémination artificielle, soutenues par une politique d’amélioration de la production laitière et d’entrepreneuriat fourrager, » a-t-il suggéré.

    ND/DS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Le Conseil national de la jeunesse souhaite « une réforme urgente » de ses textes

    SENEGAL-SOCIETE / Le Conseil national de la jeunesse souhaite « une réforme urgente » de ses textes

    Louga, 6 juin (APS) – Le Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJ) compte sur l’appui matériel et financier de l’État pour conduire « une réforme urgente » des textes le régissant et transformer cette entité en un organe « véritablement représentatif », a déclaré, jeudi, à Dakar, son président Ibrahima Sy.

    « Nous sollicitons un soutien financier et matériel des autorités et de l’État pour réformer les textes régissant le CNJ, afin d’établir un conseil digne de ce nom et plus représentatif pour mieux répondre aux préoccupations de la jeunesse sénégalaise », a-t-il dit.

    Ibrahima Sy s’entretenait avec des journalistes à l’issue à l’issue d’une rencontre inter-régionale de dissémination du diagnostic organisationnel et de partage du modèle de refondation du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS).

    Il a insisté sur « l’urgence de procéder à la reforme des textes régissant le CNJS et au renouvellement du Conseil le plus rapidement possible », le mandat du bureau actuel ayant expiré « depuis 2020 ».

    « Aujourd’hui, face à la nécessité de renouveler le Conseil, nous constatons que les textes actuels ne répondent plus aux attentes de la jeunesse », a-t-il fait remarquer.

    Il a rappelé que le CNJS « avait adressé une demande à la présidence depuis l’expiration du mandat des membres de son bureau en 2020, pour obtenir les ressources nécessaires à la reforme des textes le régissant et au renouvellement de son bureau ».

    « Il est crucial de disposer de nouvelles réglementations pour restructurer le CNJ et mieux répondre aux préoccupations des jeunes Sénégalais », a-t-il souligné.

    Dans un pays comme le Sénégal dont « 70 % de la population est constituée de jeunes et où 200.000 nouveaux demandeurs d’emploi arrivent chaque année sur le marché, l’enjeu de l’emploi est primordial », note-t-il.

    « Sans des actions concrètes en faveur de l’emploi, nous risquons de négliger les attentes légitimes de cette jeune population », a-t-il alerté.

    L’adjoint au préfet de Louga, Cheikhou Seydi, a salué la présence des présidents des conseils régionaux de la jeunesse de Louga, Matam, Saint-Louis et Dakar à cette rencontre du CNJS qui, dit-il, met en exergue l’engagement de l’État aux côtés des structures et associations de jeunesse.

    Le renouvellement des textes du Conseil national de la jeunesse « est inscrit dans la feuille de route du gouvernement », a-t-il assuré, estimant que « l’État a toujours œuvré en faveur de la jeunesse et a répondu positivement à leurs doléances ».

    « Nous attendons avec impatience les conclusions de ces réformes. Une fois finalisées, nous les transmettrons aux autorités compétentes pour mise en œuvre », a-t-il promis.

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IEF interdit le  »sabar » et le  »simb » dans les activités du gouvernement scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IEF interdit le  »sabar » et le  »simb » dans les activités du gouvernement scolaire

    Louga, 5 juin (APS) – L’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Louga a demandé aux chefs d’établissement de son ressort d’interdire le ‘’sabar’’ (à la fois instrument de percussion et danse) et le ‘’simb’’ (jeu du faux lion),  tout en  s’assurant que les chorégraphies des élèves soient décentes dans le cadre des activités du gouvernement scolaire.

    « Je demande aux chefs d’établissement d’interdire le sabar et le simb (faux lions), mais également de veiller à ce que les chorégraphies des élèves soient décentes dans les activités du gouvernement scolaire », indique-t-elle  dans un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, « l’IEF demande également aux chefs d’établissement de veiller à tout autre comportement jugé malsain ou de mauvaise mœurs ».

    L’IEF dit  »avoir visionné, à travers les réseaux sociaux, des vidéos montrant des élèves s’adonner, lors des activités du gouvernement scolaire, à des pratiques obscènes ».

    Devant une telle situation, l’IEF rappelle que « les activités du gouvernement scolaire jouent un rôle éducatif et permettent de développer le sens de responsabilité chez les élèves ».

    « Les élèves sont l’avenir de demain. Leur résultat et attitude doivent montrer la voie de la réussite pour le développement », fait valoir l’IEF.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / Une foire des opportunités à Louga pour catalyser l’employabilité des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / Une foire des opportunités à Louga pour catalyser l’employabilité des jeunes

    Louga, 4 juin (APS) — Une foire des opportunités d’emploi s’est tenue lundi à Louga (nord-ouest), en vue de contribuer « à catalyser l’employabilité des jeunes » de la région, indiquent les organisateurs de cette manifestation.

    La manifestation, qui a pris fin le même jour, « vise à catalyser l’employabilité des jeunes dans la région [dans un pays] où la jeunesse représente plus de 70% de la population », a déclaré Fara Ndiaye, coordinateur national du Réseau des champions pour la réussite (RCRS), organisateur de cet évènement.

    S’entretenant avec des journalistes en marge de l’ouverture officielle de la manifestation, il a souligné « l’importance cruciale de cette initiative pour l’avenir de la région », estimant qu’elle « se présente comme une réponse urgente aux défis persistants de l’emploi décent pour les jeunes et les femmes ».

    Les organisateurs ont profité de cette occasion pour présenter le projet « Tekki Sunu Suff », une initiative qui a démarré ses activités à Louga, après les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, lesquelles consistent à « doter les jeunes des outils nécessaires pour réussir dans leur propre terroir ».

    Fara Ndiaye a mis en exergue « les initiatives de ce projet porté par le Réseau des champions pour réussir au Sénégal (RCRS) et financé par la coopération allemande dans le cadre du programme « Réussir au Sénégal ».

    « Dans un paysage économique où les opportunités sont souvent éclipsées par les défis structurels, cette foire de l’emploi a rassemblé des jeunes avides de trouver des voies vers un avenir prometteur », a-t-il ajouté.

    Des structures de l’État telles que l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) et la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), de même que plusieurs entreprises ont été invitées à participer à cette foire, « car leur engagement est crucial dans la création d’emplois décents ».

    « Bien que l’État joue un rôle vital [en matière d’emploi], son action ne suffit pas », a souligné Fara Ndiaye, avant d’appeler à « un partenariat renforcé avec le secteur privé pour stimuler la croissance économique et favoriser la création d’emplois dans des secteurs clés tels que la santé et l’industrie ».

    La région de Louga, « une zone d’immigration majeure, fait face au défi de retenir ses jeunes talents », a fait observer Fara Ndiaye, plaidant en faveur de politiques pouvant « faciliter l’accès des jeunes à la terre et aux ressources de production ».

    Il a également encouragé « les jeunes à envisager l’entrepreneuriat comme un moyen de prospérer dans une région dotée d’un potentiel agro-industriel considérable ».

    « L’appel lancé à l’État du Sénégal est clair : accélérer l’industrialisation de la région de Louga pour créer des entreprises viables et compétitives, offrant ainsi des emplois décents et stimulant le développement de l’élevage et de l’agriculture », a-t-il dit.

    « Cette foire de l’emploi n’est pas seulement une plateforme de recrutement, mais un symbole d’espoir et de détermination pour une jeunesse sénégalaise résolue à forger son propre destin dans un monde en perpétuelle évolution », a-t-il fait valoir.

    DS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Linguère : un homme meurt dans un éboulement à la carrière de Gassane

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Linguère : un homme meurt dans un éboulement à la carrière de Gassane

    Linguère, 3 juin (APS) – Un homme d’une quarantaine d’années a perdu la vie dans un éboulement survenu dimanche à la carrière de la commune de Gassane, dans le département de Linguère (nord), a appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

     »L’accident est survenu lors d’une opération d’extraction », a indiqué à l’APS un professeur de lettres au lycée de Gassane, Abdou Yama Samb.

    Des témoins ont rapporté que des jeunes, munis de charrettes, se trouvaient à proximité des dunes de la carrière pour extraire du sable destiné à la construction.

    Pendant que certains ouvrier étaient à l’intérieur des excavations, il y en avait qui tentait de charger la charrette depuis l’extérieur à l’aide d’une pique et d’une pelle. Malheureusement, l’une des dunes s’est effondrée, ensevelissant l’homme.

    Les autres travailleurs ont immédiatement alerté les habitants du village de Darou Salam, mais l’ouvrier était déjà piégé sous les décombres.

    Malgré l’intervention rapide des brigades de gendarmerie et des sapeurs-pompiers de Linguère, il n’a pas survécu. Son corps sans vie a été récupéré et transporté à la morgue de l’hôpital Magatte Lo de Linguère pour les besoins de l’enquête.

    Ce drame a plongé la communauté de Darou Salam Diop dans une profonde consternation. Les autorités locales ont présenté leurs condoléances à la famille et aux proches de la victime. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

    ND/DS/ASB/OID 

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : appel à un engagement communautaire pour pérenniser la Journée nationale de nettoiement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : appel à un engagement communautaire pour pérenniser la Journée nationale de nettoiement

    Louga, 1er juin (APS) – Le secrétaire général du Gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, a appelé, samedi, à un engagement communautaire des populations de Louga pour assurer la pérennité de  la Journée nationale d’investissement humain dite journée « Set setal » en la transformant en une activité régulière, impliquant étroitement les collectivités locales et les populations.

    « Dans une démarche résolue en faveur de la propreté et de l’hygiène publiques, nous lançons un appel retentissant aux habitants de Louga pour s’engager activement dans une initiative collective d’assainissement », a-t-il déclaré.

    M. Lo s’entretenait avec des journalistes, lors du lancement dans la commune de Louga, de la journée nationale d’investissement humain. Il a incité « la population à répondre massivement à l’appel du Président de la République et du Premier ministre ».

    Selon lui, ces derniers ont demandé à chaque membre du gouvernement de se rendre dans sa localité et de se tenir aux côtés des citoyens pour lancer l’initiative « Setal Sunu rew » (rendre notre pays propre).

    Il a dit son souhait de  »faire de cette opération bien plus qu’un simple geste ponctuel, mais une entreprise que la population s’approprie véritablement ».

    Accompagné du préfet du département de Louga, Maude Manga, et de représentants des forces de défense et de sécurité, le secrétaire général du gouvernement a participé aux opérations de nettoyage à travers la commune de Louga.

    « Les déchets, la propreté, ce n’est pas uniquement une responsabilité gouvernementale. C’est d’abord une affaire personnelle », a-t-il rappelé. A cet égard, il a rappelé « le rituel des ablutions avant la prière » chez les musulmans.

    « Cela démontre l’importance accordée à la propreté par le Seigneur. On ne peut se prétendre croyant si la propreté n’est pas notre premier réflexe », a-t-il ajouté.

    Il a précisé que le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est clair : il s’agit d’abord d’inciter à l’appropriation de la propreté à tous les niveaux, du foyer à la ville.

    Ensuite, il faut assurer la pérennité de cette initiative en la transformant en une activité régulière, avec une fréquence mensuelle, impliquant étroitement les collectivités locales et les populations.

    En perspective de la fête de la Tabaski, il a souligné « les efforts déjà déployés pour nettoyer les espaces publics ». Il encourage aussi « à maintenir cette dynamique afin de garantir un environnement propre et sain pour tous les citoyens ».

    « Cette forte mobilisation témoigne d’un engagement ferme envers l’assainissement et la sensibilisation à l’importance de la propreté, ancré dans les valeurs communautaires et religieuses partagées », a-t-il fait valoir.

    DS/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Linguère : Malick Ndiaye appelle les populations à pérenniser les initiatives citoyennes de nettoiement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Linguère : Malick Ndiaye appelle les populations à pérenniser les initiatives citoyennes de nettoiement

    Linguère 1er juin (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, a invité, samedi, les populations du Djoloff à pérenniser les initiatives citoyennes de nettoiement  pour une meilleure gestion des ordures et la prévention des inondations.

    « La journée nationale de nettoiement, baptisée +setal sunu rew+, vise à impliquer chaque citoyen, sans distinction d’âge, d’origine ou de compétence, dans l’amélioration de son cadre de vie », a-t-il déclaré.

    M. Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue du lancement à Linguère  de la journée  de nettoiement marquant le démarrage de la campagne de prévention et de gestion des inondations en perspective de l’hivernage 2024.

    Le ministre estime que « cette journée placée sous le thème +Setal sunu rew+  marque le début d’une nouvelle ère de responsabilité citoyenne ».

    Il a salué  » la participation collective importante des populations pour transformer le paysage urbain et préserver l’environnement ».

    Accompagné du gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénard Mbodj, du préfet de Linguère, Modou Thiam, ainsi que des forces de défense et de sécurité, le ministre a parcouru plusieurs rues de la ville, où des volontaires armés de pelles, de râteaux et de brouettes ont entrepris le nettoyage des artères principales.

    Cette journée a vu la mobilisation de divers acteurs locaux, d’agents municipaux, des forces de défense et de sécurité, pour améliorer la qualité de vie et renforcer la citoyenneté.

    « C’est journée est une initiative, qui vise à renforcer la participation des populations locales, des autorités communales, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des services étatiques, dans la mise en œuvre des actions initiées par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en prévision de la saison des pluies », a-t-il expliqué.

    « Elle vise également, à promouvoir l’aménagement paysager des communes, des villes, des villages, des artères et axes routiers, et d’un système de gestion des déchets solides », a-t-il ajouté.

    Il a assuré que « des actions concrètes de nettoiement  et de curage de caniveaux seront posées afin d’encourager des liens au sein de la population en permettant à chaque habitant volontaire, quel que soit son âge, ses origines ou ses aptitudes à devenir acteur de sa collectivité ».

    Le ministre a lancé à cette occasion une campagne de sensibilisation sur l’éducation environnementale, visant à inculquer à chaque citoyen de Linguère la nécessité de préserver le  »précieux cadre de vie ».

    ND/DS/AB

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-COLLECTIVITES / Gestion des ressources naturelles et foncières : la région de Louga dotée d’une plateforme de dialogue multi-acteurs

    SENEGAL-GOUVERNANCE-COLLECTIVITES / Gestion des ressources naturelles et foncières : la région de Louga dotée d’une plateforme de dialogue multi-acteurs

    Louga, 30 mai (APS) – Une plateforme régionale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières a été mise sur pied à Louga (nord) en vue d’harmoniser les discussions des différents acteurs autour de la gestion des ressources naturelles, a appris l’APS de ses initiateurs.

    L’objectif de cette nouvelle plateforme, précisent-ils, est la recherche de consensus à travers un dialogue constructif et participatif, afin d’éviter les risques de conflits.

    ‘’La nouvelle structure, gérée techniquement par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (IPAR), va servir d’un cadre de dialogue et de concertation où tous les acteurs concernés peuvent contribuer à la gouvernance des ressources naturelles et financières’’, a indiqué Nicole Chaby Hary Monteil, chargée de l’animation et du suivi des plateformes de dialogue sur la gouvernance foncière à l’IPAR- Initiative Prospective agricole et rurale.

    Elle s’entretenait, jeudi, avec des journalistes à l’issue de l’assemblée générale constitutive de la plateforme régionale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de la région de Louga.


    ‘’La particularité de cette plateforme réside dans son caractère inclusif, regroupant l’ensemble des acteurs locaux, conscients que la gestion foncière et des ressources naturelles concerne l’ensemble de la société’’, a souligné Mme Monteil.

    Elle a notamment préconisé la ‘’concertation’’ face aux ‘’nombreux défis et conflits territoriaux causés par la gestion foncière et des ressources naturelles’’ au Sénégal.

    ‘’Sous l’autorité du gouvernement et avec la participation active du ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de l’Élevage, et du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux, la plateforme, gérée techniquement par IPAR, vise à harmoniser les discussions autour de la gestion des ressources naturelles’’, a précisé la spécialiste de la gouvernance foncière.

    Le coordonnateur du projet Riposte de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), colonel Ibra Sankoura Ndiaye, précise que la plateforme multi-acteurs réunit diverses parties prenantes, dont les collectivités territoriales, les autorités administratives, les services techniques, les opérateurs privés et les organisations de producteurs, les ONG et le secteur privé.

    ‘’Cette diversité témoigne de la nécessité d’une approche inclusive pour relever les défis environnementaux et territoriaux’’, a-t-il indiqué, soulignant ‘’l’importance de capitaliser sur les leçons du passé pour garantir la durabilité des nouvelles actions à entreprendre’’.

    ‘’Les mécanismes de concertation et d’engagement, soutenus par des dispositions contractuelles solides et un financement adéquat, visent à assurer une gestion proactive des conflits qui pourraient survenir de la gestion des ressources naturelles et à anticiper les défis émergents tels que l’intercommunalité’’, a fait valoir le colonel Ndiaye.


    DS/ABB/ASG