Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    Louga, 14 fév (APS) – Le président de l’Association nationale des auto-écoles du Sénégal (ANAES), Baïdy Ndiaye, a appelé, vendredi, les autorités à rendre obligatoire la formation dans les auto-écoles pour les candidats à l’examen du permis de conduire.

    « Tout ce que nous exigeons des autorités, c’est de rendre obligatoire le passage en auto-école avant l’examen du permis. Tant que cette mesure n’est pas appliquée, l’Etat ne peut pas exiger des auto-écoles les résultats qu’il attend en matière de sécurité routière », a-t-il déclaré.

    Baidy Ndiaye s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière, une initiative qui s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition des ‘’72 heures de l’auto-école ».

    Il estime que « l’application stricte de cette mesure est une condition essentielle pour améliorer la sécurité routière ».

    Il a déploré « le fait que de nombreux candidats obtiennent leur permis sans formation préalable, compromettant ainsi la qualité de leur apprentissage ».

    Il a insisté sur « l’importance d’identifier aussi bien les formateurs que les apprenants afin d’assurer une formation adéquate des conducteurs ».

    Le président de l’ANAES a également souligné « la nécessité de mettre en œuvre la loi encadrant la formation dans les auto-écoles ».

    « Une fois appliquée, elle permettra aux auto-écoles d’assurer pleinement la préparation des candidats qui seront ensuite présentés à l’examen. Cela facilitera l’évaluation de la qualité de notre formation et l’attribution des responsabilités en cas de lacune », a-t-il expliqué.

    Il appelle « l’Etat à renforcer ses efforts en matière de sécurité routière en s’appuyant davantage sur les auto-écoles ».

    Le vice-président de l’ANAES, Pape Malick Sané, a abondé dans le même sens en marge de cet atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière et budgétaire, organisé autour du thème ‘’L’auto-école au cœur de la sécurité routière’’.

    « Si un individu ne maîtrise pas les règles de conduite avant de prendre la route, il lui est pratiquement impossible de circuler en toute sécurité », a-t-il déclaré.

    Il soutient qu’il est impossible d’envisager une véritable sécurité routière sans une formation solide des conducteurs ». Il estime d’ailleurs que « le déficit de formation constitue l’une des principales causes des accidents de la route ».

    Il a ainsi plaidé pour « un accompagnement plus soutenu des auto-écoles par l’Etat, notamment à travers l’amélioration des moyens, du matériel et de la logistique, afin de renforcer la formation des conducteurs ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    Louga, 14 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Balla Moussa Fofana, a conduit, vendredi, la délégation qui a représenté le gouvernement au magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    Il a exprimé sa gratitude envers les autorités religieuses pour leur accueil et leur accompagnement dans l’organisation du Magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    « Je voudrais remercier l’ensemble des guides religieux qui nous ont accueillis aujourd’hui, en particulier Serigne Moustapha, le khalife de Serigne Bassirou Mbacké, et Serigne Khalid Macké +Borom Darou+. Nous leur sommes reconnaissants pour leur hospitalité et leur assistance », a-t-il déclaré.

    Moussa Bala Fofana s’exprimait à l’issue de la visite d’une délégation gouvernementale à Darou Mouhty.

    Cette délégation est composée du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et du ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Alioune Dione.

    Balla Moussa Fofana a également souligné que « le dispositif mis en place pour le bon déroulement du Magal fonctionne efficacement, assurant ainsi une organisation fluide des activités ».

    « Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a accompagnés afin que l’ensemble des engagements pris jusqu’à présent soient réalisés. Nous prions pour que la journée se déroule dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

    « Jusqu’ici, tout se passe très bien et, inchallah, nous espérons que cela va continuer ainsi », a-t-il ajouté.

    Le magal de Darou Mouhty, célébré ce jeudi, commémore les retrouvailles en 1902 entre Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, et son frère cadet, Mame Thierno Birahim Mbacké, après sept années d’exil au Gabon.

    Chaque année, des milliers de pèlerins convergent vers le mausolée de Mame Thierno Birahim pour lui rendre hommage et exprimer leur ferveur religieuse.

    DS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    Louga, 13 fév (APS) – La capacité de production d’eau est passée de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour à Darou Mouhty, grâce au remplacement des pompes des forages F5 et F2, en perspective du Magal de cette cité religieuse de la région de Louga (nord) a annoncé, mercredi, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Khamade Ndiaye.

    “Nous avons remplacé la pompe de 22 kilos du forage F5, ainsi que celle du forage F2. Grâce à ces interventions, nous avons pu augmenter la production d’eau, passant de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour,” a-t-il déclaré.

    Khamade Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite qu’il effectuait à Darou Mouhty, pour évaluer l’avancement des travaux effectués en perspective du Magal de cette cité religieuse prévue vendredi.

    Il a souligné que ‘’l’OFOR a également rétabli le système de stockage habituel et mis en place une flotte de 10 à 12 camions citernes pour assurer l’approvisionnement en eau’’.

    ‘’Comme vous pouvez le voir, les camions sont déjà sur place et prêts à être déployés pour renforcer la distribution d’eau là où ce sera nécessaire,” a-t-il ajouté.

    Selon Khamade Ndiaye, ‘’cette amélioration permettra de mieux répondre à la forte demande en eau durant le Magal’’.

    Le personnel de l’OFOR de Louga et de Touba sera mobilisé pour des interventions d’urgence, a-t-il ajouté.

    Le directeur général a également insisté sur ‘’l’importance de ces travaux pour anticiper les besoins des populations’’.

    ‘’Nous savons que la demande en eau sera très forte pendant cet événement. Grâce aux nouvelles pompes et aux mesures prises, nous mettons tout en œuvre pour éviter les perturbations’’, a-t-il dit.

    En réponse aux besoins identifiés, il a fait savoir que ‘’l’État du Sénégal a prévu une extension du réseau hydrique de trois kilomètres et la construction d’un château d’eau de 300 m³ en 2025, accompagnée de l’installation d’un groupe électrogène de 60 KVA pour sécuriser la distribution’’.

    ‘’Nous avons identifié certaines insuffisances, notamment au niveau du forage F4 où un château d’eau manque. C’est pourquoi un réservoir de 300 m³ sera construit en 2025, avec un groupe électrogène de 60 KVA pour garantir la continuité du service,” a précisé le directeur général de l’OFOR.

    DS/ASB/SBS/ABB

  • SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    Louga, 12 fév (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ, a exhorté, mercredi, les acteurs du secteur à s’approprier le code de l’aquaculture, dont il a souligné l’importance dans la structuration et la crédibilisation de la filière.

    « Ce code est un outil essentiel pour organiser et encadrer l’aquaculture au Sénégal. J’invite tous les acteurs du secteur à le connaître, à l’appliquer et à en faire un levier de développement. Une activité bien réglementée attire des investisseurs, crée des emplois et renforce la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur le 15 avril 2022, Samba Kâ a insisté sur « la nécessité pour les professionnels d’en maîtriser les dispositions ».

    « L’Agence nationale de l’aquaculture existe depuis 2011, après avoir succédé à l’Agence de promotion de l’aquaculture (2006-2011). Pourtant, le code n’a été promulgué qu’en 2022, ce qui a longtemps freiné la reconnaissance et le développement du secteur », a-t-il expliqué.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM), logé au ministère de la Pêche et de l’Environnement.

    « Elle vise à vulgariser le code auprès des acteurs à travers les régions du pays. Après Fatick, Louga accueille cette phase avant Saint-Louis, dans un processus qui couvrira sept régions dans un premier temps », a ajouté M. Kâ.

    Il a souligné que la mise en place du code de l’aquaculture vise à structurer le secteur, à attirer des investissements et à renforcer la crédibilité de l’activité.

    « Un investisseur sérieux, national ou international, exige d’abord un cadre réglementaire clair. Ce code joue le même rôle qu’un code de la route : il fixe les règles, garantit la transparence et assure la viabilité de l’activité », a-t-il indiqué.

    Le président de l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA), Mouhamed Lamine Ndiaye, a salué ce qu’il considère comme une « avancée ».

    « Ce code était une demande forte des professionnels. Il nous permet d’exercer notre métier dans un cadre organisé et reconnu, et d’accéder plus facilement à des partenaires », a-t-il déclaré, appelant à « une large diffusion du texte auprès des acteurs ».

    L’atelier de Louga a réuni divers représentants du secteur, dont l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA) et l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole du Sénégal (ANAFAS) ainsi que les services techniques concernés.

    DS/ADL/BK

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    Dakar, 10 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, se rend cet après-midi à Darou Mouhty pour présenter ses condoléances à la suite du décès du khalife de cette cité religieuse, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, rappelé à Dieu, samedi, à l’âge de 92 ans, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    A Darou Mouhty, Malick Ndiaye devrait rencontrer la famille du défunt et les dignitaires religieux de cette ville du département de Kébémer  située à 28 kilomètres de Touba.

    Le communiqué évoque un déplacement symbolique marquant la reconnaissance de l’État envers la contribution du khalife à la préservation des enseignements de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit Borom Darou.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang avait été intronisé en 2020 en tant que cinquième khalife de la cité religieuse, en remplacement de son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, il a exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et s’est distingué par son engagement dans la transmission du savoir religieux.

    La visite du président de l’Assemblée nationale intervient alors que de nombreuses personnalités politiques et religieuses sont attendues dans les prochains jours à Darou Mouhty pour rendre hommage au défunt khalife.

    DS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    Dahra, 11 fév (APS) – L’Inspecteur d’académie de Louga, Siaka Goudiaby, a cité les mariages précoces et la transhumance parmi les facteurs entravant le maintien des filles à l’école.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie de lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’école de base à l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye de Dahra.

    « Cette manifestation a été un grand moment de mobilisation et d’échanges pour améliorer les performances scolaires, mais elle souligne également l’urgence de renforcer la sensibilisation  sur les pratiques qui entravent l’accès à l’éducation des filles et leur maintien à l’école, telles que les mariages précoces et la transhumance », a dit M. Goudiaby

    Le thème de cette année porte sur « Consolidation des valeurs civiques, l’école, les forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    « Ces pratiques privent de nombreuses jeunes filles de leurs droits fondamentaux et nuisent à leur avenir », a-t-il poursuivi, en faisant allusion aux mariages précoces et à la transhumance.

    Siaka Goudiaby a aussi appelé à une « action concertée de la part des autorités éducatives ».

    Il estime que  »pour bâtir une école de qualité et garantir que chaque fille puisse poursuivre sa scolarité, il faut une synergie d’actions entre tous les acteurs de la communauté éducative ».

    L’adjoint au gouverneur de Louga en charge du développement, Pape Leyti Mar, a salué « l’implication de l’ensemble des partenaires autour de l’Inspection d’académie dans la lutte contre les obstacles à l’accès à l’éducation ».

     L’autorité administrative a appelé les acteurs de l’école à « s’approprier le thème de cette édition afin de forger des citoyens responsables et engagés dans le rayonnement du Sénégal ».

    La cérémonie a également été l’occasion de célébrer Bara Mbengue, Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant, en service dans cette circonscription.

    DS/SMD/OID

  • SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    Louga, 9 Fév (APS) – Le khalife de Darou Mouhty, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, est décédé, samedi, à l’âge de 92 ans, appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang est décédé à Darou Mouhty, à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer.

    Il avait été intronisé, en 2020, cinquième khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit « Borom Darou », succédant ainsi à son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, village fondé par Mame Thierno Birahim Mbacké, il a passé deux décennies à Darou Mouhty avant d’y assumer d’importantes responsabilités religieuses.

    Grand érudit, il a notamment exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et a contribué, par ses écrits, à perpétuer l’héritage de son père.

    Darou Mouhty est une ville religieuse mouride située à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer, au cœur de la région de Louga.

    DS/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    Louga, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, dit tabler sur la livraison, en juin 2025, du centre de formation aux métiers des peaux et cuirs en construction à Louga (nord), dont il trouve le chantier « très avancé ».

    « Nous avons constaté [que le chantier correspondant] était très avancé et espérons sa livraison en juin. L’entreprise de construction est en train de se battre pour nous livrer ce chantier dans les délais », a-t-il déclaré.

    M. Sarré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a fait cette déclaration à des journalistes, jeudi, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée au centre de formation artisanale et mécanique (CFAM) et au centre de formation professionnelle (CFP) de Louga.

    Il a dit avoir constaté « le dynamisme du personnel et la qualité des équipements » de ces deux centres, qui font face à « une forte demande dépassant les capacités d’accueil actuelles » des structures concernées.

    « Le seul problème, c’est justement la capacité d’accueillir la demande qui est très forte », a-t-il estimé.

    Face à cette situation, il a souligné « l’impératif de démarrer immédiatement les apprentissages dès la fin des travaux [du] chantier » du centre dédié aux métiers des peaux et cuirs.

    Selon lui, « l’achèvement rapide de ce centre représente un levier stratégique pour renforcer la formation professionnelle dans la région de Louga ».

    Il a expliqué que « cette infrastructure permettra non seulement de répondre à la demande croissante de formation, mais également d’accélérer l’insertion des jeunes sur le marché du travail, véritable moteur de développement économique ».

    Le ministre de la Formation professionnelle a insisté sur « l’importance de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal et l’insertion des jeunes ».

    « Les Sénégalais comprennent que la formation professionnelle est certainement la voie obligée pour non seulement changer le visage de notre pays, le développer, mais pour rapidement insérer socialement nos jeunes », a-t-il dit.

    Dans cette dynamique, il a rappelé l’ambition du gouvernement de construire « 38 nouveaux centres de formation à travers le pays, dont deux déjà en cours dans la région de Louga, afin de répondre à la demande croissante ».

    « Nous allons continuer à explorer l’extension des centres qui existent déjà, les équiper, et faire en sorte que les jeunes puissent trouver des moyens d’être formés », a-t-il ajouté.

    M. Sarre a fait part de sa « gratitude envers l’administration territoriale pour son soutien lors de ces visites ».

    « Partout où on est passé, les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets nous ont bien accueillis et nous ont véritablement facilité les visites », a-t-il ajouté.

    DS/BK/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    Louga, 7 fév (APS) – Le lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant 2025, Bara Mbengue, se démarque par son dévouement et son sa rigueur, qualités qui font de lui « un enseignant exceptionnel », a déclaré la principale du collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga au sein duquel il exerce comme professeur de lettres, d’histoire de géographie.

    Bara Mbengue « a bien mérité ce sacre. Il s’est battu corps et âme pour cet établissement. Il aime son métier et incarne les valeurs recherchées chez un enseignant : la discipline, la ponctualité, l’amour du travail bien fait et la disponibilité », a déclaré Aïda Faye Mbaye.

    La principale du CEM Louga commune a fait part de sa satisfaction relative au sacre de Bara Mbengue, estimant que la récompense qu’il vient d’obtenir « honore non seulement l’établissement » qu’elle dirige, « mais aussi toute la communauté éducative de Louga ».

    « Ce prix consacre un enseignant exceptionnel, dont le dévouement et la rigueur ont fait la différence », a-t-elle dit, avant d’inviter l’ensemble du corps enseignant à s’inspirer du lauréat qu’elle considère comme un modèle, convaincue que « seul le travail paie ».

    « C’est un enseignant modèle pour tous les élèves, car il incarne les valeurs recherchées : transmettre un savoir tout en inculquant des principes à la nouvelle génération », a ajouté Aïda Faye Mbaye.

    Elle a également remercié le président de la République, estimant que le Grand Prix du chef de l’Etat est une distinction qui « met à l’honneur tous les enseignants du Sénégal ».

    Bara Mbengue a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec « une note exceptionnelle de 98,5/100 ».

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors d’une cérémonie de remise de cette distinction, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement.

    Il y avait aussi des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Bara Mbengue a remporté le Grand Prix du Chef de l’État pour l’enseignant, édition 2023, avec une note de 98, 5 sur 100.

    Outre le chèque d’un montant de 20 millions de francs CFA qui lui a été remis pour le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, M. Mbengue a été élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion par le président de la République.

    DS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    Louga, 6 fév (APS) – La Loterie nationale sénégalaise (LONASE) a inauguré, jeudi, son siège à Louga, une étape déterminante dans sa stratégie de modernisation et de renforcement de sa présence régionale.

    ‘’Cet événement marque une étape clé dans notre engagement à renforcer notre présence régionale et à offrir les conditions de travail optimales à nos équipes tout en améliorant la qualité du service à nos clients et partenaires’’, a déclaré le directeur général de la LONASE, Toussaint Manga.

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de plusieurs autorités administratives, dont l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Papa Leity Mar, et de l’adjoint au maire de la ville de Louga, Mor Sylla.

    Toussaint Manga a indiqué que ‘’l’inauguration de ce nouveau local s’inscrit dans la dynamique de modernisation » du réseau de la LONASE visant à  »rapprocher » ses services des populations et à optimiser l’expérience de ses partenaires.

     

    DS/OID/ABB