Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Le transport de passagers à l’aide de tricycles interdit à Linguère

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Le transport de passagers à l’aide de tricycles interdit à Linguère

    Louga, 30 mai (APS) – Le transport de passagers à l’aide des tricycles appelés « thiak-thiak » est désormais interdit dans les villes de Dahra et Linguère (nord), a appris l’APS de la compagnie de gendarmerie locale.

    Le capitaine de ladite compagnie, Leyla Camara, a annoncé cette mesure à la fin d’une opération de sécurisation des personnes et des biens menée par les forces de sécurité.

    « C’est une décision visant à réguler la circulation des tricycles communément appelés ‘thiak-thiak’, pour inciter les conducteurs à respecter la législation en vigueur, à prévenir les accidents et à protéger la vie des usagers de la route », a-t-elle déclaré à des journalistes en soulignant « l’importance cruciale de cette mesure ».

    « Il est impératif que les conducteurs de tricycles se conforment à la réglementation en vigueur afin de prévenir les accidents et de protéger la vie des usagers de la route », a insisté Leyla Camara.

    Elle a évoqué « la nécessité d’appliquer à la lettre cette mesure dont le but est d’inciter les conducteurs de tricycles à respecter la législation en vigueur » et d’éviter les nombreux accidents de la circulation.

    Le commandant de la brigade de gendarmerie de Dahra, Moustapha Mbaye, a assuré ses collègues de son soutien à cette initiative.

    « Les conducteurs de tricycles doivent se limiter au transport de marchandises pour respecter les normes réglementaires énoncées dans leurs documents administratifs », a-t-il dit.

    Des usagers de ces moyens de transport ont fait part de leur opposition à cette décision.

    Seyni Gadio Ndiaye, président d’une association de conducteurs de tricycles à Dahra, argue que cette mesure compromet leurs moyens de subsistance.

    « Nous avons investi énormément dans ce secteur pour lutter contre le chômage et promouvoir le développement économique de notre ville », a-t-il fait valoir.

    Malgré les critiques, les forces de défense et de sécurité disent être déterminées à faire respecter les directives gouvernementales en matière de sécurité routière.

    « Cette opération de sécurisation routière vise à répondre aux nombreux cas d’accidents souvent mortels et à appliquer rigoureusement les directives de la tutelle », a dit le capitaine de la compagnie de gendarmerie de Linguère.

    Les tricycles se retrouvaient très souvent en concurrence avec d’autres moyens de transport tels que les motos Jakarta, les charrettes et les taxis, une situation se traduisant par un désordre jugé considérable dans les villes de Linguère et de Dahra, avec un risque accru d’accidents.

    ND/DS/BK/ESF

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Louga : un projet italien mise sur les collectivités territoriales pour impulser le développement communautaire

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Louga : un projet italien mise sur les collectivités territoriales pour impulser le développement communautaire

    Louga, 30 mai (APS) – L’Agence italienne de coopération pour le développement, par le bais d’un projet de développement qu’elle met en œuvre au Sénégal, ambitionne d’ériger des ponts entre les communes et les régions bénéficiaires, afin de créer des opportunités d’emploi.

    Dénommé « Réseaux au travail : chemins en commune pour les jeunes et les femmes au Sénégal », ce projet vise à terme le bien-être communautaire.

    Au cœur de cette initiative « réside une vision ambitieuse : catalyser le développement durable, mobiliser les communautés locales et façonner des opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes », a expliqué Claudia Re, une responsable du projet.

    Elle s’entretenait avec des journalistes, mercredi, à l’ouverture d’un séminaire multi-acteurs à Louga (nord), dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet incarnant « une alliance robuste entre le Sénégal et les régions du Piémont et de la Sardaigne », en Italie.

    « Cinq partenariats territoriaux entre des communes sénégalaises et des régions d’Italie, tels des maillons d’une chaîne d’innovation sociale, unissent leurs forces de Louga à Turin, de Thiès à Cuneo, de Coubalan à Asti, de Ronkh à Carmagnole, et de PiKine-Est à la région de Sardaigne », a-t-elle expliqué.

    Claudia Re estime que ces alliances « transcendent les frontières géographiques pour forger un avenir durable parce que le projet Réseaux au travail a tracé des voies vers une coopération institutionnelle sans précédent, sous l’égide d’une gouvernance novatrice ».

    « Avec un financement de 1,7 million d’euros (1 milliard 115 millions de francs CFA), le projet Réseaux au travail, dont la durée est de trente-six mois, s’enracine solidement dans le tissu même du développement régional », a-t-elle ajouté.

    Il offre ainsi aux « acteur clés », les collectivités territoriales et les organisations de la société civile, « une plateforme pour converger vers un but partagé : bâtir des liens entre les régions, dynamiser l’emploi et favoriser le bien-être communautaire », a précisé Claudia Re.

    Selon Mme Re, l’engagement financier de l’Agence italienne de coopération pour le développement, « complété par des contributions de la fondation […] San Paolo, témoigne de l’ampleur et de la pertinence de cette initiative ».

    « Aujourd’hui, au cours de ces deux jours d’échanges intenses, l’horizon s’agrandit parce qu’un appel à projets novateurs ouvre la voie à 10 nouvelles alliances territoriales pour adopter cette vision commune », a-t-elle signalé.

    Claudia Re salue « les opportunités de collaboration entre les communes sénégalaises et les régions italiennes », qu’offre ce projet « en plein essor », avec « sept nouveaux partenariats en Piémont et trois en Sardaigne, deux régions italiennes ».

    « En fin de compte, a conclu Claudia Re, ce projet transcende les frontières géographiques et politiques parce qu’il établit des liens solides entre les communautés et offre un modèle inspirant de coopération internationale pour les générations à venir. »

    DS/BK/ESF 

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Potou : les producteurs d’oignon souhaitent une régulation du marché

    SENEGAL-AGRICULTURE / Potou : les producteurs d’oignon souhaitent une régulation du marché

    Louga, 29 mai (APS) – Les producteurs d’oignon, dans la région de Louga (nord-ouest), attendent des pouvoirs publics des mesures de régulation du marché pour un meilleur écoulement de leur production dont une partie est en voie de pourrissement, a indiqué leur porte-parole.

    S’entretenant avec des journalistes, mercredi, Khadim Diop a lancé un cri d’alarme, en appelant à « une intervention urgente » de l’État pour sauver la production d’oignon menacée de pourrissement faute de pouvoir être écoulée sur le marché.

    « La demande des producteurs d’oignon est claire : une action immédiate de régulation du marché pour contrer les pratiques déloyales des grands acteurs de l’agro-business, qui dictent les prix et nuisent aux petits producteurs, pour sauver la production d’oignon menacée de pourrissement faute de pouvoir être écoulée sur le marché », a-t-il déclaré, à l’issue d’une visite au centre de stockage de Potou.

    « Après des mois de labeur intense, nous sommes contraints de stocker nos récoltes, faute de trouver des acheteurs sur le marché, alors que cette situation économique précaire se répercute également sur les travailleurs agricoles, dont les salaires dépendent directement de la vente des récoltes », a-t-il dit.

    Khadim Diop a expliqué que les producteurs ne peuvent rémunérer leurs ouvriers que s’ils parviennent à écouler leurs produits.

    « Chaque année, nous produisons des quantités considérables d’oignon, mais nous sommes confrontés au même problème récurrent : l’absence d’infrastructures adéquates pour le stockage et la commercialisation », a insisté le porte-parole de la plateforme des producteurs d’oignon de Potou.

    Il a demandé au nouveau ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, de se déplacer à Potou et de « se pencher sur la situation critique qui y prévaut parce que depuis un certain temps, des rumeurs circulent selon lesquelles l’offre d’oignon sur le marché ne serait pas suffisante pour répondre à la demande pendant la période de la Tabaski », la grande fête musulmane devant être célébrée en mi-juin prochain.

    Il dit réfuter « catégoriquement » ces rumeurs, assurant que « les producteurs sont pleinement capables d’assurer un approvisionnement adéquat du marché jusqu’après le grand magal de Touba », prévu en fin août prochain.

    S’agissant des prix de vente actuel de l’oignon, M. Diop considère qu’ils sont « déprimants » et consacrent « une chute drastique » par rapport aux prix habituellement pratiqués.

    « Nous vendions nos oignons à un prix bien plus élevé auparavant », affirme le porte-parole de la plateforme des producteurs de Potou, avant d’ajouter : « C’est pourquoi nous avons vraiment besoin d’un soutien et d’un suivi de la part de l’État pour qu’on puisse écouler notre production et trouver une solution durable à cette crise de l’oignon à Potou ».

    Marie Sow, productrice et membre de la société coopérative de Potou, a déclaré que cette crise « affecte non seulement les producteurs mais également toute la région, mettant en lumière un besoin urgent d’intervention gouvernementale ».

    « Il est temps que l’État prenne des mesures concrètes pour soutenir les producteurs, construise des installations de stockage modernes et régule le marché afin d’assurer une juste rémunération pour notre travail », a-t-elle plaidé.

    Mme Sow, parlant au nom des producteurs de Potou, a lancé « un appel pressant aux autorités », en leur demandant d’entreprendre « une action immédiate pour sauver leur production et garantir [la] survie économique » du secteur.

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-FORMATION-EMPLOI / Couture, restauration, coiffure : des kits d’équipements offerts à 44 jeunes filles du CFP de Louga

    SENEGAL-FORMATION-EMPLOI / Couture, restauration, coiffure : des kits d’équipements offerts à 44 jeunes filles du CFP de Louga

    Louga, 29 mai (APS) – Quarante-quatre jeunes filles formées au Centre de formation professionnelle (CFP) de Gouyar Sarr ont reçu mardi des kits complets utilisés dans la couture, la restauration et la coiffure, a constaté l’APS.
    « Aujourd’hui, nous franchissons une étape importante en dotant chacune des quarante-quatre filles formées d’un kit complet dans les filières de la couture, de la restauration et de la coiffure afin de leur permettre de démarrer leurs activités », a expliqué la directrice du bureau régional de l’ONG Plan international, Fatou Kiné Ndiaye, lors de la remise des kits. 

     « Les filles formées en couture ont reçu une machine à coudre piqueuse, un fer à repasser, une équerre mètre, une règle équerre, un perroquet, deux paires de ciseaux, un cône de fil de grand modèle et un cône de fil de petit modèle », a-t-elle détaillé. 

    Elle indique que  »les filles formées en restauration ont reçu une cuisinière à gaz, une balance électronique, un saladier en pyrex, une planche en plastique, un fouet professionnel, une spatule en bois, un moule à cake et un moule à génoise ».

     »Quant aux jeunes femmes formées en coiffure, elles ont reçu une valisette de petit modèle, une brosse à brushing, un trousseau de peignes, un sèche-main électrique, un poste de coiffage, des pinces croco et des pinceaux », a-t-elle poursuivi.

    Fatou Kiné Ndiaye félicite et invite les jeunes filles formées à  »persévérer ». elle appelle « les autorités locales et administratives à soutenir cette démarche ».

    Elle a indiqué que « le coût total de ce projet initié par Plan international s’élève à environ 24 millions de francs CFA, couvrant les frais de formation et l’acquisition de l’équipement nécessaire ».

    « Cette formation, qui offre une opportunité tangible d’autonomisation, vise les jeunes femmes en raison de leur vulnérabilité et de leurs besoins  mais aussi parce que leur autonomisation profite à toute la famille et contribue à l’épanouissement de la société », a encore souligné Mme Ndiaye.

    L’adjoint au préfet du département de Louga, Cheikhou Seydi, a appelé les autres ONG présentes dans cette circonscription administrative à suivre l’exemple de Plan international en participant activement à l’éradication du chômage des jeunes.

    Il a salué cette belle initiative de l’ONG consistant à former et à équiper les jeunes femmes. De telles actions devraient être du ressort de l’Etat, a-t-il estimé.

    « Si Plan international mène de telles actions, nous ne pouvons que nous en réjouir. Je tiens à exprimer notre gratitude envers cette ONG au nom de l’État du Sénégal, pour ses initiatives visant à former les jeunes femmes », a-t-il conclu.

    DS/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Linguère : le lycée ex-CEM1 de Dahra récompense ses trente-cinq meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION / Linguère : le lycée ex-CEM1 de Dahra récompense ses trente-cinq meilleurs élèves

    Linguère, 26 mai (APS) – Le lycée ex-CEM1 de Dahra (nord-ouest) a honoré ses 35 meilleurs élèves, distingués pour leurs brillantes performances académiques, avec des moyennes au premier trimestre comprises entre 16 et 19 sur 20, a indiqué, samedi, son proviseur Mansour Fall.

    ‘’L’excellence récompensée et l’engagement honoré. Lors d’une cérémonie empreinte de solennité et de fierté, le lycée ex-CEM1 de Dahra a honoré 35 élèves d’exception, distingués pour leurs brillantes performances académiques, avec des moyennes oscillant entre 16 et 19 sur 20 lors au premier trimestre », a-t-il déclaré.

    Le proviseur Mansour Fall s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une cérémonie marquée par des activités culturelles du gouvernement scolaire du lycée.

    ‘’Dans un geste de reconnaissance et d’encouragement, l’administration du lycée, en partenariat avec une ONG espagnole, a offert des vélos aux quinze premiers lauréats, symbolisant à la fois leur succès et leur mobilité vers de nouveaux horizons’’, a-t-il expliqué.

    En plus des élèves, les membres du corps enseignant et des autorités locales ont également été distingués.
    ‘’La gratitude ne s’arrête pas là parce que les enseignants, les surveillants et les autorités locales, indispensables piliers de l’éducation, ont également été honorés par des diplômes de reconnaissance, soulignant ainsi leur dévouement sans faille envers la jeunesse et l’éducation’’, a signalé M. Fall.

    Dans une ambiance festive, les activités culturelles du gouvernement scolaire ont révélé le talent et la créativité des pensionnaires du lycée ex-CEM1 de Dahra Djoloff.

    Entre danses folkloriques envoûtantes et mises en scène captivantes des différents clubs d’animation scolaires, cette journée a été une célébration vibrante de la culture et de la communauté éducative.
    Le proviseur, Mansour Fall, n’a, toutefois, pas manqué de souligner ‘’les défis à relever pour améliorer les conditions d’études des élèves du lycée’’.


    ‘’Notre école, perchée à l’extrême ouest de Dahra, lutte pour chaque ressource, de l’eau potable à une connexion Internet stable’’, a-t-il relevé devant un auditoire attentif, réunissant élèves, parents, et autorités locales.

    Il a en outre insisté sur ‘’le fait que le lycée souffre d’un déficit de salles de classe, au nombre de vingt-cinq où, parfois, trois élèves se partagent un seul table-banc’’, tandis que le problème de déconnexion à Internet limite le potentiel de la salle multimédia fruit d’une initiative gouvernementale.

    Malgré ces obstacles, les efforts collectifs permettent aux pensionnaires du lycée et à leur encadrement de toujours viser l’excellence.


    ND/DS/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Linguère : lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhé

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Linguère : lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhé

    Louga, 24 mai (APS) – La Compagnie sahélienne d’entreprise (CSE) et ses partenaires du Conseil des volontaires communautaires pour le développement au Sahel (CVCS) ont procédé, vendredi, au lancement officiel travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhé, longue de quarante kilomètres, a constaté l’APS.

    « Cette rencontre, tenue à Dahra, a été bien plus qu’un simple événement protocolaire parce qu’elle nous a servie de tribune pour sensibiliser les communautés locales à l’importance de favoriser les ressources locales dans ce projet ambitieux », a souligné le directeur des travaux de la CSE, Ousseynou Camara.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue du lancement officiel des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhé, longue de quarante kilomètres.

    Ousseynou Camara a souligné que  »ce programme reposait sur quatre piliers fondamentaux : l’environnement, le volet social, la sensibilisation et les impacts socio-économiques du projet ».

    « Le contrat, supervisé par l’Ageroute chargée de manière générale de la mise en œuvre de tous les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien de route, s’étalera sur une période de vingt mois », a-t-il précisé.

    Il a profité de cette occasion pour « exhorter les populations riveraines, qui sont les premières bénéficiaires à la coopération, à la vigilance et au strict respect du code de la route ainsi que des mesures spécifiques de sécurité pendant la phase de construction ».

    Le directeur technique du CVCS chargé du volet de la sensibilisation, Madiaw kandji, a salué « la démarche participative de la CSE », avant d’inviter « les populations bénéficiaires de la route à s’approprier du projet de développement d’infrastructures routières ».

    Pour y parvenir, il a promis d’organiser des causeries dans les villages au bord de cette route afin de mieux sensibiliser les populations, sur l’environnement, l’accueil des personnes étrangères et la nécessité de faire preuve de prudence sur la route en chantier ».

    « Ce projet vise à améliorer le niveau de service des infrastructures routières, à interconnecter et faciliter l’accessibilité des localités rurales, mais également à désenclaver le département de Linguère, réputé pour son économie pastorale », a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Dahra Djoloff : un enfant fauché mortellement par un véhicule  »wopouyaha »

    SENEGAL-DIVERS / Dahra Djoloff : un enfant fauché mortellement par un véhicule  »wopouyaha »

    Linguère, 23 mai (APS) – Un véhicule « wopouyaha » (laisse le s’en aller en pulaar) a fauché mortellement un enfant de trois ans, jeudi après-midi, à Loumbal, un quartier de Dahra Djoloff, a appris l’APS de source sécuritaire.

    La victime traversait une piste latéritique pour se rendre dans une boutique du quartier lorsqu’elle a été violemment heurtée par le véhicule, qui roulait à vive allure sur cette route en chantier.

    Son conducteur a rapidement évacué l’enfant vers le centre de santé de Dahra Djoloff. Tous les efforts des médecins pour le sauver se sont cependant avérés vains, la victime ayant fini par succomber à ses blessures peu après son admission dans cette structure sanitaire.

    Le Dr Abdou Ndiaye, médecin-chef du district sanitaire de Dahra Djoloff, a confirmé le décès de l’enfant.

    Le conducteur du véhicule a été immédiatement placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

    L’accident, survenu aux environs de 14 heures, a plongé les populations du quartier dans l’effroi et la consternation. 

    ND/DS/ASG

  • SENEGAL-DIVERS / Louga : un conducteur de moto  »Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

    SENEGAL-DIVERS / Louga : un conducteur de moto  »Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

    Louga, 22 mai (APS) – Des barres de fer à béton échappées d’un camion en stationnement ont tué un conducteur de moto  »Jakarta », mercredi, à Louga (nord), a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’accident s’est produit vers 11 heures 45, non loin de  »Keur Thierno Mountaga Tall », la résidence du khalife général de la famille Omarienne, précise la même source.

    Le conducteur de la moto a été tué sur le coup.

    La dépouille mortelle a été acheminée à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga par les sapeurs-pompiers pour les procédures d’usage.

    Cette tragédie s’ajoute à une série d’accidents survenus récemment à Louga et porte à trois le bilan total des victimes. Le premier accident a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une course-poursuite impliquant deux conducteurs de motos  »Jakarta ».

    DS/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Remboursement du crédit agricole : des jeunes CNCR plaident pour le réajustement de la contribution de l’État

    SENEGAL-AGRICULTURE / Remboursement du crédit agricole : des jeunes CNCR plaident pour le réajustement de la contribution de l’État

    Louga, 21 mai (APS) – Le président des jeunes du collège du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Alioune Badara Diongue, a souligné la nécessité de réajuster les parts De l’État et des agriculteurs dans le remboursement du crédit agricole.

    ‘’L’État s’acquitte de 5 % du taux de remboursement du crédit agricole, alors que les agriculteurs supportent 7,5 %. Maintenant, nous voulons une inversion des parts, afin que l’État prenne en charge les 7,5 % au lieu des 5 %’’, a-t-il déclaré.

    Alioune Badara Diongue s’adressait à des journalistes, à l’issue d’une journée de concertation des jeunes du village de Niouroukhléne (nord) portant sur la révision de la loi agro-sylvio-pastorale et halieutique. Il a indiqué que ‘’cette journée de concertation a été l’occasion pour les jeunes du village de discuter de diverses questions relatives à la révision de la loi agro-sylvopastorale’’.

    Selon lui, ‘’l’objectif de ces discussions est d’informer les jeunes de l’existence et du contenu de la loi, de discuter de leur place dans ce cadre législatif, et de trouver des moyens pour qu’ils soient intégrés en tant qu’acteurs à part entière, et non simplement comme main-d’œuvre ou support ».

    Alioune Badara Diongue a également souligné ‘’l’importance d’intégrer pleinement les acteurs de la pêche dans ce processus, une demande qui fait partie des doléances pour la révision de la loi’’.

    Dans cette dynamique, le président des jeunes du collège du CNCR a salué ‘’l’instruction du président de la République, lors du Conseil des ministres, demandant au ministre de l’Agriculture de prendre des mesures pour la révision et la réactualisation de cette loi ».

    ‘’Nous, collèges du CNCR, en collaboration avec d’autres organisations paysannes telles que l’ECOSES, que je coordonne, ainsi que le Conseil national de la jeunesse du Sénégal, avons engagé des discussions à la base pour recueillir les avis des jeunes’’, a-t-il expliqué.

    M. Diongue a en outre évoqué ‘’la nécessité de prendre en compte les préoccupations des femmes, notamment en ce qui concerne l’accès à la terre’’.

    ‘’Il est légitime que les femmes soient prises au sérieux dans toutes les discussions concernant le financement, l’accès aux intrants agricoles, le foncier et l’eau’’, a-t-il fait valoir.
    Les jeunes du collège du CNCR ont également souligné ‘’l’importance de poursuivre les discussions sur des questions telles que l’assurance agricole, le foncier et la maîtrise de l’eau’’ et a exprimé leur ‘’satisfaction de voir des jeunes de différentes régions se mobiliser pour ces enjeux’’.

    DS/ABB/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Louga : l’association  »Askanou Kébé » s’engage à contribuer au développement de Kébémer

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Louga : l’association  »Askanou Kébé » s’engage à contribuer au développement de Kébémer

    Louga, 21 mai (APS) –  L’association  »Askanou Kébé » s’engage à contribuer au développement du département de Kébémer en travaillant en collaboration avec les autorités locales et en plaidant pour des investissements dans les infrastructures, l’emploi des jeunes et la santé publique, a déclaré Moussa Kémal Kébé, un de ses membres.

     »Cette journée est une occasion pour les membres de la famille Kébé-Kébé, dont les ancêtres ont fondé Kébémer, de se réunir, d’échanger et de partager des synergies »,  a précisé le premier vice-président de l’association  »Askanou Kébé », Moustapha Kébé.

    S’exprimant lundi lors de la célébration de la journée annuelle d’ »Askanou Kébé », Moussa Kébé a indiqué que son association vise, à moyen et long terme, à construire  »la Maison Askanou Kébé », soulignant l’ »importance » de celle-ci pour  »la consolidation des activités de l’association et du développement communautaire ».

    Il a salué  »l’implication des membres de la diaspora et de l’association Askanou Kébé dans la collecte de fonds et de matériel pour soutenir le système de santé local ».

     »Notre association organise plusieurs actions telles que les dons de sang, en collaboration avec l’hôpital régional de Louga pour aider à pallier le déficit de sang dans la région, en sensibilisant la population à l’importance du don de sang », a-t-il fait remarquer.

    A ce propos, il a appelé  »les autorités à renforcer les infrastructures sanitaires dans le département pour mieux répondre aux besoins de la population ».

    Par ailleurs, il a relevé  »les initiatives de l’association Askanou Kébé pour collecter des fonds en vue de construire une maison communautaire qui servira de centre d’activités sociales, éducatives et socioéconomiques pour la communauté ».

    Il a souligné  »le rôle de cette maison dans le renforcement de la solidarité et du développement de la communauté de Kébémer ».

    En ce qui concerne le rôle politique de l’association, Moustapha Kémal Kébé a précisé que  »bien que l’association soit apolitique, ses membres sont encouragés à s’impliquer dans des initiatives politiques et socioéconomiques visant le développement de la ville ».

    DS/ASB/ASG