Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : le DRDR propose aux agriculteurs de diversifier les cultures

    SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : le DRDR propose aux agriculteurs de diversifier les cultures

    Louga, 3 mai (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Louga (nord), Daouda Hane, a proposé aux agriculteurs de cette région de pratiquer la culture du mil en vue de la diversification des filières agricoles.

    ‘’La culture du mil serait, peut-être, un secours pour la région, pour la campagne agricole 2024-2025’’, a-t-il dit en relevant que seuls l’arachide et le niébé sont cultivés à une large échelle dans cette partie du pays.

    M. Hane s’entretenait avec des journalistes à l’occasion d’une réunion d’évaluation de la campagne agricole 2023-2024 et de préparation de la prochaine.

    La pratique d’un nombre important de cultures en alternance a l’avantage d’entraver la prolifération des insectes, selon M. Hane.

    ‘’C’est mieux que d’engager, chaque année, des unités de traitement incapables de vous débarrasser de ces insectes ravageurs’’, a-t-il expliqué.

    La distribution des intrants agricoles s’est bien déroulée pour la campagne 2023-2024, selon le DRDR de Louga.

    ‘’L’année dernière, il y avait des quantités suffisantes [d’intrants agricoles], qui ont permis aux producteurs de faire une bonne campagne et une bonne production’’, a dit Daouda Hane.

    En 2023, la région de Louga a augmenté sa production de niébé, qui a atteint 300 tonnes, selon le DRDR.

    Les récoltes d’arachide ont également aussi, a-t-il dit, précisant que 425 tonnes avaient été produites.

    DS/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION- FÊTE DU TRAVAIL / A Dahra, le SELS réclame l’éradication des abris provisoires

    SENEGAL-EDUCATION- FÊTE DU TRAVAIL / A Dahra, le SELS réclame l’éradication des abris provisoires

    Linguère, 1er mai ( APS) – La section Dahra Djoloff du Syndicat des enseignants libres a réclamé, mercredi, par la voix de son secrétaire général, Doudou Gning, l’éradication des abris provisoires et l’érection du district pédagogique de la commune en Inspection de l’éducation et de la formation (IEF).
     »La section SELS de Dahra Djoloff, dans le département de Linguère, réclame l’éradication des abris provisoires et l’érection du district pédagogique de la commune en IEF », a déclaré Doudou Gning, mercredi, à l’occasion de la célébration de la fête internationale du Travail.
    Il a signalé que  »les abris provisoires plombent les enseignements-apprentissages surtout au niveau des écoles élémentaires ». Ces abris sont nombreux dans l’espace communal, ainsi que dans les zones pédagogiques polarisées, a t-il déploré.
    Le responsable syndical a également insisté sur  »la nécessité » d’ériger le district pédagogique de Dahra en Inspection de l’Éducation et de la Formation.
    « Plusieurs raisons telles que le boom démographique de la ville, le poids numérique des acteurs de l’éducation, l’ efficience des sessions de formation au profit des enseignants justifient cet appel pressant au nouveau régime », a-t-il expliqué.
     »Les enseignants invitent le gouvernement à revoir le statut des décisionnaires qui vivent dans la misère après la retraite », a- t- il ajouté.
     La section SELS de Dahra a organisé une randonnée pédestre, partie de l’entrée à la sortie de la ville sur la route nationale. Cette marche, qui s’est déroulée sur une distance de 2 kilomètres en aller et retour, a été  encadrée par la gendarmerie nationale, en compagnie des sapeurs-pompiers et des autorités médicales de la commune.
     A l’issue de cette randonnée pédestre, les enseignants ont remis un mémorandum au sous préfet de Sagatta Djoloff, Bocar Coulibaly, qui a magnifié « cette belle démarche des enseignants », les invitant à  »faire preuve de patience ».
    Il s’est engagé « à transmettre le mémorandum aux autorités administratives hiérarchiques notamment le gouverneur de la région de Louga ».
    ND/DS/OID/SMD
  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Campagne agricole: plaidoyer pour la mise en place des semences et de l’engrais

    SENEGAL-AGRICULTURE  / Campagne agricole: plaidoyer pour la mise en place des semences et de l’engrais

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / PROMOVILLES va réaliser plusieurs infrastructures sociales de base à Dahra Djolof ( élu local)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / PROMOVILLES va réaliser plusieurs infrastructures sociales de base à Dahra Djolof ( élu local)

  • SENEGAL-SOCIETE-PREPARATIFS / « Opérations Tabaski » : le gouverneur de Louga insiste sur le respect des directives

    SENEGAL-SOCIETE-PREPARATIFS / « Opérations Tabaski » : le gouverneur de Louga insiste sur le respect des directives

    Louga, 30 avr (APS) – Le gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, compte sur le respect des directives émises par les plus hautes autorités pour un bon déroulement des opérations d’achat et de vente de moutons pour la Tabaski.

    Dans cette perspective, le gouverneur de Louga a invité, lundi, les acteurs concernés, autorités locales et organisations d’éleveurs, à faire le nécessaire pour respecter les directives des plus hautes autorités, afin de garantir le bon déroulement des opérations de la fête de la Tabaski 2024.

    « Nous avons demandé aux uns et aux autres de faire le nécessaire pour respecter les directives des autorités supérieures, à travers la circulaire du Premier ministre et du ministre de l’Elevage, pour garantir une bonne organisation de la Tabaski avec tous les acteurs, notamment les organisations d’éleveurs, le chef de service régional de l’élevage et son équipe », a-t-elle déclaré.

    Ndèye Nguénar Mbodj s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) spécial consacré aux préparatifs de la Tabaski.

    Au cours de ce CRD, elle a passé en revue la circulaire du Premier ministre et du ministre de l’Élevage, « une batterie de mesures à suivre à la lettre pour garantir une bonne organisation de l’opération Tabaski 2024 ».

    Les principales mesures énoncées dans la circulaire et applicables du 19 avril au 02 août 2024 incluent l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, ainsi que l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski.

    Il y a aussi l’autorisation de la présence, à bord de chaque camion, de trois bergers chargés de la surveillance des animaux transportés.

    « L’année dernière, tout s’est bien passé parce que nous n’avons pas eu de difficultés majeures par à rapport à l’organisation des différentes opérations liées à la Tabaski », a déclaré Ndèye Nguénar Mbodj.

    « Au niveau de la sécurité, il n’y a pas eu de difficultés majeures, de même que concernant « l’éclairage des sites de vente des moutons de Tabaski » et « la vente des moutons » proprement dite, a-t-elle dit.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment adressé une circulaire aux ministres et aux acteurs concernés par les opérations d’achat et de vente de moutons pour la Tabaski, dans le but d’assurer « une préparation adéquate » de cette fête.

    Cette directive, basée sur les instructions du président de la République, « vise à garantir une organisation optimale de cet événement majeur, notamment en répondant à la forte demande en moutons sur le marché ».

    « Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a décidé de mettre en place des mesures spécifiques, allant de la mobilisation de l’offre nationale à l’importation en provenance des pays voisins tels que le Mali et la Mauritanie », peut-on lire dans ce document.

    « Ces mesures visent à créer un environnement favorable pour les opérateurs nationaux et étrangers, en assurant la sécurité aux frontières, le long des axes de transport, ainsi que dans les zones d’attente et les points de vente », ajoute la même source.

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Louga : les autorités invitées à œuvrer pour « la réussite totale » de la deuxième phase du projet KOICA Santé

    SENEGAL-SANTE / Louga : les autorités invitées à œuvrer pour « la réussite totale » de la deuxième phase du projet KOICA Santé

    Louga, 26 avr (APS) – La directrice du bureau régional de l’ONG Plan International à Louga, Fatou Kiné Ndiaye, a invité, vendredi, les autorités administratives, locales et sanitaires de la région à œuvrer à faire de la deuxième phase du projet de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) axé sur la santé maternelle « une réussite totale ».

    « Le lancement de la troisième phase du projet KOICA santé dépendra de la réussite de cette deuxième. Donc, il faut que tous les acteurs travaillent sans relâche pour que cette deuxième phrase soit une réussite totale pour prétendre à une troisième phase », a-t-elle dit, à l’issue de la revue annuelle de ce projet dénommé  « Better Maternal Health », piloté à Louga par la KOICA.
     »Tous les acteurs doivent œuvrer sans relâche pour que la deuxième phase du projet KOICA soit une réussite totale dans les trois communes bénéficiaires », a-t-elle insisté.
    D’une durée de trois ans, le projet KOICA-Santé est financé par l’Agence coréenne de coopération internationale. Il intervient dans les districts sanitaires de trois communes du département de Louga :  Sakal, Keur Momar Sarr et Koki.
    La directrice du bureau régional de Plan international a indiqué que la deuxième phase du projet vise à appuyer la lutte pour une réduction de la mortalité maternelle dans les différentes communes ciblées.
    Pour atteindre cet objectif, a-t-elle indiqué, « le projet s’est basé sur trois résultats, à savoir l’amélioration de la qualité des interventions à travers la formation des agents de santé, la disposition d’équipements modernes, l’accessibilité aux structures et soins de santé avec la dotation d’ambulances et la sensibilisation des populations sur les offres du projet ».
    « À cet effet, il y a un accord de partenariat avec les radios communautaires et les organisations communautaires de base pour une meilleure sensibilisation et implication des communautés sur les avantages qu’offre le projet KOICA Santé », a-t-elle signalé.
    DS/AB/BK
  • SENEGAL-EDUCATION / Le SAEMSS prône un cadre de concertation pour l’apurement des accords signés avec les enseignants

    SENEGAL-EDUCATION / Le SAEMSS prône un cadre de concertation pour l’apurement des accords signés avec les enseignants

    Louga, 21 avril (APS) – Le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), El Hadj Malick Youm, a plaidé, dimanche, à Louga, pour la création, par le nouveau gouvernement, d’un cadre de concertation en vue de ‘’discuter de l’apurement du passif social’’ relativement conclus avec les syndicats d’enseignants.

    ‘’Notre cahier de charge, aujourd’hui, est de faire comprendre aux nouvelles autorités qu’il est nécessaire qu’on puisse créer un cadre pour nous permettre de discuter des questions de l’heure, qui tournent autour de l’apurement du passif social, pour que l’Etat puisse procéder à l’apurement des accords signés avec les syndicats d’enseignants’’, a-t-il déclaré.

    Il a lancé cet appel à l’issue d’une assemblée générale du SAMSS, à Kébémer, dans le cadre de la tournée que ce syndicat a entreprise dans le ressort de l’inspection d’académie (IA) de Louga.

    Elhadji Malick Youm a rappelé que ‘’les accords signés avec l’Etat portent nécessairement sur la lancinante question de la situation des décisionnaires qui doit être dépassée’’.

    Ils ont aussi trait aux ‘’questions relatives à l’environnement scolaire, qui est devenu un problème sur lequel nous devons travailler pour créer un cadre favorable à de meilleures performances scolaires, mais également revisiter les programmes scolaires, les améliorer et créer un cadre permettant d’aller vers une école de la réussite’’.

    ‘’C’est pourquoi nous avons fait le tour pour partager avec les camarades ce que nous appelons le Pacte pour la transformation de l’éducation et la formation, qui est un document produit par le SAEMSS, sous le nom de Rapport diagnostic, faisant un diagnostic sans complaisance du système éducatif sénégalais’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ‘’ce document apporte une réponse très claire par rapport à tous les secteurs, et surtout, à tous les sous-secteurs de l’éducation qui est d’une importance capitale pour le développement de notre pays’’.

    ‘’C’est pourquoi nous pensons que cette assemblée générale a servi à prendre les avis de nos camarades à la base parce que, en tant que syndicat, nous allons prendre ces avis-là pour savoir comment réorienter le système éducatif’’, a-t-il fait valoir.

    Il indique que le SAEMSS espère que, ‘’dans les jours à venir, le nouveau ministre de l’Education [Moustapha Guirassy] ne manquera pas de nous convier à la table de concertation, pour qu’on puisse discuter des questions de l’éducation’’.

    Il s’agira aussi de ‘’trouver les meilleures orientations pour qu’on puisse retrouver cette école qui doit faire l’objet d’une refondation pour prendre en charge tous les besoins des populations’’, a-t-il dit.

    DS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Louga : des instructions données pour un bon déroulement du Gamou de Keur Sokhna Mame Astou Malick Sy

    SENEGAL-RELIGION / Louga : des instructions données pour un bon déroulement du Gamou de Keur Sokhna Mame Astou Malick Sy

    Louga, 19 avr (APS) – La préfète du département de Louga, Maude Manga, a exhorté vendredi, tous les chefs de services, à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer le bon déroulement du Gamou de Keur Sokhna Mame Astou Malick Sy, prévu le 4 mai prochain dans la commune de Louga.

    ‘’Nous exhortons tous les chefs de services concernés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement de ce grand événement religieux, qui est prévu le 4 mai prochain dans la ville de Louga’’, a-t-elle déclaré lors d’une réunion du comité départemental de développement (CDD) consacré à cet événement religieux.

    ‘’Si la sécurité est assuré et qu’il y ait de l’eau en suffisance, les pèlerins musulmans pourront effectuer leur pèlerinage dans d’excellentes conditions’’, a-t-elle assuré, insistant sur la nécessité de déployer un très bon dispositif sécuritaire.

    Concernant l’approvisionnement en eau, elle a invité la Sen’ Eau et la brigade des puits et forages à faire preuve de diligence pour permettre aux organisateurs du Gamou d’avoir des bâches à eau en quantité suffisante durant toute la durée de cet événement religieux.

    Elle a expliqué que l’organisation de ce CDD à  temps, vise à permettre à chacun des services d’avoir le nécessaire pour mettre en œuvre les recommandations issues de cette rencontre.

     »Nous allons au terme de cette réunion préparatoire faire un circulaire que nous allons adresser à tous les chefs de service présents, pour leurs rappeler leurs engagements pris ici pour un bon déroulement de ce Gamou, qui fait partie des grands événements religieux de Louga’’, a-t-elle fait valoir.

    Le Gamou de Keur Sokhna Mame Astou Malick Sy, est un événement religieux organisé en hommage à Mame Sokhna Astou Malick Sy, fille d’El hadji Malick Sy et de Sokhna Rokhaya Ndiaye (1860- 1933).

     Née à St Louis, le 27 juillet 1887, elle était une femme vertueuse, pieuse et pleine de vertus morales et sociales.

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    Louga, 18 avr (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Louga (nord) est confrontée à une difficulté majeure liée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires dans l’élémentaire et le moyen secondaire et la formation professionnelle et technique,  a-t-on appris de source académique, jeudi.

     »Chaque programme a ses problèmes qui lui sont spécifiques, mais la difficulté qui traverse tous ces programmes, c’est le faible accès dans les structures préscolaires et scolaires, aussi bien pour le moyen que pour la formation professionnelle et technique  », a dit l’inspectrice d’académie (IA) de Louga, Penda Bâ Wone.

    Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la Revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation et de la formation de la région de Louga.

      »Nous avons un faible taux de préscolarisation et de scolarisation au niveau de l’élémentaire. Le taux d’accès est faible dans le moyen secondaire générale comme dans celui de la formation professionnelle et technique », a-t-elle déploré.

     »Au niveau de la région de Louga, il y a des efforts à faire pour que les enfants soient inscrits à l’école et qu’ils y restent », a-t-elle expliqué.

     »C’est, pour nous, un grand défi et la priorité majeure que nous avons inscrit dans notre projet académique, est de voir comment trouver des solutions à ces problèmes qui rongent Louga, figurant  parmi les cinq académies les moins scolarisées du Sénégal », a-t-elle encore souligné.

    A ces difficultés, selon elle,  s’ajoutent « un ratio d’enseignants jugé très faible et un nombre d’inspecteurs très minime par à la demande ».

    Elle a rappelé que le rôle majeur des inspecteurs est de s’occuper du contrôle, d’accompagner et d’encadrer les enseignants du moyen secondaire dans leurs pratiques professionnelles pour qu’ils puissent booster les performances des élèves.

    Penda Bâ Wone a avancé que  »si le ratio d’enseignants est faible nécessairement le niveau d’encadrement sera aussi faible, et ça va se ressentir au niveau des performances dans nos écoles ».

     »C’est pourquoi, nous voulons que le nombre d’inspecteurs soit revu à la hausse pour qu’on puisse ensemble résoudre ce problème de l’académie de Louga », a-t-elle lancé.

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Louga : les nouvelles autorités invitées à prendre en charge le traitement des personnes souffrant d’hémophilie

    SENEGAL-SANTE / Louga : les nouvelles autorités invitées à prendre en charge le traitement des personnes souffrant d’hémophilie

    Louga, 17 avr (APS) – Serigne Modou Diop, le président de l’Association sénégalaise des hémophiles, a invité, mercredi, à Louga (nord), les nouvelles autorités étatiques à prendre en charge le traitement des personnes souffrant d’hémophilie, une maladie dont le traitement est coûteux.

    ‘’Nous profitons de cette journée pour inviter les nouvelles autorités étatiques à prendre en charge le traitement des personnes souffrant d’hémophilie, une maladie très dangereuse, dont le traitement est très dispendieux et à faciliter l’accès aux soins de santé des hémophiles », a-t-il lancé à l’occasion de la célébration de journée mondiale de l’hémophilie.

    Aujourd’hui, a-t-il révélé,  »sans l’appui de la fédération mondiale d’hémophile, aucun patient ne pourrait acheter ses médicaments parce que le prix d’un médicament d’un hémophile varie entre 300 et 500 mille FCFA ».

    Il a relevé que l’hémophilie est une maladie rare, incurable et très dangereuse que beaucoup de Sénégalais ne connaissent pas.

     »La personne souffrant d’hémophilie à des difficultés pour arrêter ses saignements car les +facteurs 8 ou 9+ sont en déficit dans son organisme », a-t-il expliqué, appelant à mener des activités de sensibilisation contre cette maladie.

    Dans cette perspective, il a insisté sur la nécessité de sensibiliser les  populations contre cette maladie héréditaire qui se transmet de génération en génération, notamment chez les jeunes.

    Il a précisé que  »la maladie a atteint plus d’hommes que de femmes, bien que ces dernières soient les  porteuses ».

     »Nous considérons que cette journée est une occasion pour sensibiliser les gens qui ne connaissent pas cette maladie mais aussi de faire en sorte que toutes les actions envisagées puissent être concrétisées », a-t-il encore souligné,  se réjouissant de la découverte d’un nouveau traitement très efficace contre les saignements.

    DS/AB/ASB