Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Louga affiche un taux de participation de 47% à 14 heures (Gouverneure)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Louga affiche un taux de participation de 47% à 14 heures (Gouverneure)

    Louga, 24 mars (APS) – La région de Louga (nord) a enregistré à 14 heures un taux  de participation de 47% à l’élection présidentielle de ce dimanche, a indiqué la gouverneure, Ndèye Nguénar Mbodj.

     »Nous avons un taux de participation de 47% à quatorze heures », a-t-elle déclaré, à l’issue d’une visite des centres de vote de la région de Louga, qui s’est achevée à l’école Ndiang Santhiaba Nord.

    Elle a souligné que  »c’est un taux assez correct », estimant que  »d’ici la fin du scrutin, nous pouvons atteindre la barre des 60% ».

     »Alors, on peut dire que les électeurs sont sortis en masse malgré la chaleur et le mois du ramadan », a-t-elle ajouté.

    Au total, 460 443  personnes sont inscrites sur les listes électorale pour le scrutin présidentiel de ce dimanche. Elles sont réparties dans 789 lieux de vote et 1 202 bureaux de vote.

    Le département de Louga compte 193 510 électeurs inscrits répartis dans 498 bureaux et 322 lieux de vote, selon le préfet de cette circonscription administrative, Maude Manga.

    Avec 58.060 inscrits, la commune de Louga abrite le plus grand nombre d’électeurs. Ils sont repartis dans 113 bureaux de vote aménagés dans 21 lieux de vote. Elle est suivie par l’arrondissement de Keur Momar Sarr qui compte 38.672 inscrits. Ces derniers se rendent aux urnes dans 118 bureaux de vote installés dans 95 lieux de vote.

    L’arrondissement de Sakal arrive en troisième position avec 36.024 inscrits répartis dans 76 lieux et 93 bureaux de vote. Vient ensuite en quatrième position l’arrondissement de Mbédiéne. Cet arrondissement cumule 30.387 inscrits répartis dans 71 lieux et 90 bureaux de vote.

    L’arrondissement de Koki, qui compte 30.367 inscrits répartis dans 59 lieux et 84 bureaux de vote, ferme la marche.

    DS/ASB/MTN

     

     

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Déroulement normal du vote dans un centre témoin de Louga

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Déroulement normal du vote dans un centre témoin de Louga

    Louga, 24 mars (APS) – Le vote se déroule normalement à l’école Ndiang Santhiaba Nord, un des trois centres témoins de la commune de Louga (nord) où 58.060  électeurs doivent accomplir leur devoir civique, ce dimanche.

    Le vote a démarré depuis 8 heures, dans tous les bureaux de vote de ce centre où les électeurs, en majorité des jeunes et des femmes, affluent en grand nombre. 

    Au total, 5857 électeurs répartis dans 12 bureaux de vote doivent s’acquitter de leur devoir civique  dans ce centre. 

    Toutes les dispositions nécessaires pour assurer un bon déroulement du scrutin présidentiel ont été prises.

    Le département de Louga compte 193 510 électeurs inscrits répartis dans 498 bureaux et 322 lieux de vote, selon le préfet de cette circonscription administrative, Maude Manga.

    Avec 58.060 inscrits, la commune de Louga abrite le plus grand nombre d’électeurs. Ils sont repartis dans 113 bureaux de vote aménagés dans 21 lieux de vote. Elle est suivie par l’arrondissement de Keur Momar Sarr qui compte 38.672 inscrits. Ces derniers se rendent aux urnes dans 118 bureaux de vote installés dans 95 lieux de vote.

    L’arrondissement de Sakal arrive en troisième position avec 36.024 inscrits répartis dans 76 lieux et 93 bureaux de vote. Vient ensuite en quatrième position l’arrondissement de Mbédiéne. Cet arrondissement cumule 30.387 inscrits répartis dans 71 lieux et 90 bureaux de vote.

    L’arrondissement de Koki, qui compte 30.367 inscrits répartis dans 59 lieux et 84 bureaux de vote, ferme la marche.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : mise en place d’une coopérative des femmes entrepreneurs transformatrices de l’économie informelle en milieu rural

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : mise en place d’une coopérative des femmes entrepreneurs transformatrices de l’économie informelle en milieu rural

    Louga, 22 mars (APS) – Les femmes entrepreneures transformatrices de l’économie informelle en milieu rural, en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT), ont mis en place, vendredi, à Louga une société de coopérative dénommée les femmes dynamiques « And liggey » de Louga, a indiqué, vendredi,  Fatima Christiane Ndiaye, spécialiste Genre, Égalité, Diversités et Inclusion du BIT.

    ‘’Nous sommes venus pour accompagner les femmes de Louga, qui ont mis en place un groupement informel de production et de commercialisation de produits avec leurs propres moyens, pour renforcer leurs capacités dans leur domaine de prédilection’ ’a-t-elle déclaré dans un entretien avec des journalistes à l’issue d’un atelier d’un atelier de mise en place de la Société coopérative des femmes entrepreneurs transformatrices de l’économie informelle en milieu rural.

    Elle a souligné qu »’au total, vingt-une femmes de la coopérative des femmes dynamiques And liggey ont tenu leur première assemblée générale constitutive pour élire le Conseil d’administration de leur société coopérative ». « Ces femmes, qui ont été renforcées sur la transformation des produits céréaliers et des détergents ainsi que sur la commercialisation de leurs produits, ont également travaillé, pendant quatre jours, sur un programme d’activités, qui porte sur le renforcement des activités économiques et des capacités, pour la première année de vie de leur coopérative »,  a-t-elle relevé.

    La présidente de la coopérative « And Liggey » de Louga, Adiara Fall,  a, de son côté, déclaré :  »On a commencé avec nos propres moyens, après que le Bureau international du travail est venu pour nous accompagner dans notre travail ». Elle a magnifié  »l’initiative de la BIT qui, non seulement, nous a encadré et appuyé pour qu’ puisse mettre en place notre Société coopérative, mais également ils nous ont capacité sur la transformation des produits céréaliers et des détergents ainsi que la commercialisation de leurs produits parce qu’on  faisait de l’eau de javel et du Madar, mais on ne maîtrisait pas le savon et les céréales ».

    « Ce renforcement de capacités est venu à son heure parce que nous sommes vingt-une femmes, dont certaines ont eu la chance de faire l’école, mais presque la moitié ne sont pas alphabétisées », a-t-elle fait valoir.

    DS/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-PREPARATIFS / Département de Louga : 193.510 électeurs attendus aux urnes dimanche

    SENEGAL-POLITIQUE-PREPARATIFS / Département de Louga : 193.510 électeurs attendus aux urnes dimanche

    Louga, 21 mars (APS) – Le département de Louga (nord-ouest) compte 193 510 électeurs inscrits et répartis dans 498 bureaux des 322 lieux de vote, a-t-on appris, du préfet de cette circonscription administrative, Maude Manga.

    « Au total, 193.510 électeurs sont, à ce jour, inscrits dans le fichier dans les seize communes que compte le département », a-t-elle déclaré, jeudi, à l’APS.

    Avec 58.060 inscrits, la commune Louga abrite le plus grand nombre d’électeurs repartis dans les 113 bureaux des 21 lieux de vote, suivie par l’arrondissement de Keur Momar Sarr qui cumule 38.672 inscrits repartis dans les 118 bureaux des 95 lieux de vote.

    « L’arrondissement de Sakal arrive en troisième position avec 36.024 inscrits repartis dans 76 lieux de vote et 93 bureaux de vote, ensuite elle est suivie l’arrondissement de Mbédiéne, qui se trouve en quatrième position, cumulant 30.387 inscrits repartis dans 71 lieux de vote et 90 bureaux de vote », a-t-elle ajouté.

    « L’arrondissement de Koki, qui compte 30.367 inscrits repartis dans 59 lieux de vote et 84 bureaux de vote, se trouve en  cinquième position », a-t-elle conclu.

    DS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Louga, Khalifa Sall promet de « renforcer » et  »fortifier » les « daaras

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Louga, Khalifa Sall promet de « renforcer » et  »fortifier » les « daaras

    Louga, 21 mars (APS) – Khalifa Sall, candidat de la coalition  »khalifa Président », a dit son ambition de renforcer les écoles coraniques pour en faire des vecteurs de la formation professionnelle, en vue de permettre à chaque pensionnaire de « daara » d’avoir un métier, s’il est élu à la magistrature suprême.

    « Notre ambition est de renforcer et de fortifier les daaras [écoles coraniques], mais surtout d’ouvrir les spectres de la formation pour qu’ils puissent, en plus de transmettre la religion, être des vecteurs de formation professionnelle pour que chaque talibé puisse avoir un métier », a-t-il indiqué dans une déclaration de presse, mercredi soir, à Louga (nord-ouest).

    Selon l’ancien maire de Dakar, « la région de Louga, le Ndiambour, se caractérise aussi par sa religiosité, l’enseignement du Coran et des autres connaissances islamiques qui font la particularité des daaras ».

    Aussi a-t-il insisté sur « la nécessité d’intégrer la formation professionnelle dans les écoles coraniques communément appelées daaras », pour donner aux pensionnaires des écoles coraniques l’opportunité d’embrasser différents métiers.

    Il s’agit e faire en sorte qu’ils deviennent des mécaniciens, menuisiers, maçons, etc., « au lieu de n’être que des oustazes, ils seront en même temps oustaze et autre chose », a-t-il ajouté.

    Khalifa Ababacar Sall, une fois élu président de la République, promet également de « voir avec la diaspora comment organiser la migration circulaire, qui sera un moment de transfert de compétences, pour que notre agriculture puisse devenir moderne et efficace ».

    Il a insisté sur le « grand rôle » que la diaspora est appelée à jouer » pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

    « Nous attendons de vous que vous veniez aussi par un fonds d’investissement investir dans ce pays parce que vous donnez plus de 1600 milliards FCFA, c’est-à-dire autant que les partenaires financiers du Sénégal », a-t-il lancé en s’adressant à la diaspora.

    « Venez transformer cela en savoir-faire et en investissements », a-t-il ajouté à leur endroit.

    DS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Louga : Idrissa Seck insiste sur « la nécessité de veiller sur la cohésion nationale »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Louga : Idrissa Seck insiste sur « la nécessité de veiller sur la cohésion nationale »

    Louga, 20 mars (APS) –  Le leader de la coalition « Idy 2024″, Idrissa Seck, candidat à la présidentielle du 24 mars, a appelé, mercredi, les autres leaders politiques et acteurs des médias à éviter tous les sujets de discorde qui touchent au communautarisme ou l’ethnicisme, en vue de  »veiller soigneusement sur la cohésion nationale ».

    « Je veux m’arrêter sur la cohésion nationale pour attirer l’attention de certains leaders et même de certains médias à veiller beaucoup plus soigneusement, à éviter tous les sujets de discorde nationale qui touchent au communautarisme ou à l’éthnicisme », a-t-il déclaré lors de son passage à Louga, dans le cadre de la campagne électorale.

     »Le Sénégal est un pays de paix, qui est béni, mais également qui n’a jamais de problèmes liés au communautarisme ou l’ethnicisme, alors nous devons l’éviter », a-t-il dit, ajoutant :  »Nous devons rester unis comme un seul et travailler ensemble pour développer notre pays. Alors, chacun doit considérer son prochain comme un membre de sa famille ».

    Dans cette dynamique, il a invité « tout le monde, notamment les leaders politiques et les acteurs des médias à ne pas perdre de vue la nécessité de veiller sur la cohésion sociale ». « Le sérère, le diola et le toucouleur n’ont jamais eu de problème, alors aucun leader n’a pas le droit de l’emmener au Sénégal », a-t-il fait valoir.

    « Notre priorité, si Dieu nous donne la victoire le 24 mars 2024, est de diminuer les difficultés auxquelles les populations sont confrontées, renforcer  la sécurité et la cohésion nationale », a-t-il dit.

    DS/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo insiste sur l’industrialisation du pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo insiste sur l’industrialisation du pays

    Louga, 20 mars (APS) – Le leader du mouvement Tekki et candidat à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, ambitionne de lancer l’industrialisation du pays, s’il est élu président de la République, en vue d’apporter des solutions à la question du chômage notamment.

    « Nous devons être dans la perspective de faire des usines parce que c’est la seule solution pour trouver du travail aux jeunes sénégalais », a-t-il déclaré à l’issue de la caravane qu’il a organisée mardi soir à Keur Serigne Louga, un quartier de la commune du même nom, dans le cadre de la campagne électorale.

    Selon Mamadou Lamine Diallo, « la région de Louga a beaucoup de potentialités notamment des ressources minières, qui ne sont pas encore exploitées, qui doivent nous permettre d’inverser la tendance parce que ses jeunes ne travaillent pas et vont dans la diaspora ».

    « On doit cesser de tromper les jeunes parce qu’on parle souvent d’auto-emploi, mais tout cela, c’est du mercurochrome sur une blessure, ça ne soigne pas la blessure », a-t-il dit.

    Pour régler les problèmes liés à l’emploi des jeunes, il a préconisé la création d’usines « dans toutes les régions du pays en prenant en compte le potentiel de chacune d’elles ».

    La coalition « Tekki 2024 » sait comment faire cela, assure son candidat à la présidentielle prévue ce dimanche, avant d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle les jeunes et leurs familles doivent nous faire confiance pour qu’on puisse prendre ce pays afin de lancer l’industrialisation et les usines ».

    Dans cette dynamique, il promet de « faire appel à la diaspora pour qu’on puisse ensemble voir comment travailler, afin qu’elle puisse apporter sa contribution dans l’industrialisation de notre pays ».

    Il prévoit également d’organiser des assises de la diaspora, de mettre en place une administration de la diaspora, en remplacement du ministère des Sénégalais de l’extérieur.

    Mamadou Lamine Diallo préconise par ailleurs la création de pôles régionaux de développement « pour une répartition plus équitable des ressources du pays ».

    Il a rendu « un vibrant rendre hommage » à l’ancien président Abdou Diouf (1981-2000), dont il a salué le rôle « dans l’amélioration du modèle démocratique sénégalais ».

    Il a rappelé que « le président Abdou Diouf est celui qui a fait l’ouverture démocratique, mais également c’est lui qui a accepté l’alternance [politique] en l’an 2000 ».

    « C’est très important pour que le modèle démocratique soit testé.  C’est lui qui l’a initié », a dit Mamadou Lamine Diallo.

    Selon le leader du mouvement Tekki, rendre hommage à Abdou Diouf, c’est aussi rappeler que « nous autres, on a l’impérieuse responsabilité de défendre ce modèle démocratique et de le perpétuer parce que le Sénégal en a besoin mais aussi l’Afrique en a besoin ».

    DS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Paiement des frais de visa : Mame Boye Diao promet d’appliquer « la réciprocité »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Paiement des frais de visa : Mame Boye Diao promet d’appliquer « la réciprocité »

    Louga, 17 mars (APS) – L’ancien directeur général de la Caisse des  dépôts et consignations, Mame Boye Diao, candidat de la coalition « Diao 2024 » a prôné, dimanche la réciprocité dans le paiement des frais de visa.

    ‘’Nous allons imposer la réciprocité dans le paiement des frais de visa. Nous pensons que ceux qui viennent au Sénégal ne paient des frais de visa’’, a-t-il déclaré à l’issue d’une visite effectuée de courtoisie à la famille du défunt dignitaire religieux Mame Cheikh Mbaye.

    « Si un pays tiers demande à ce qu’un fils de notre pays paie des frais de formalité, la réciprocité doit être appliquée », a-t-il insisté non sans rappeler la nécessité de prendre des mesures d’accompagnement des compatriotes de la diaspora en termes de facilitations administratives.

    Il a ainsi préconisé un rallongement de la durée de validité du passeport qui doit passer de  cinq à dix ans pour faciliter la gestion de la période de régularisation des papiers des compatriotes dans les pays d’accueil.

    Il dit « vouloir  créer des plateformes numériques  qui permettent de répondre à toutes les requêtes concernant la vie de l’immigré,  y compris la naissance de son enfant à tous les évènements nécessitant la délivrance d’un document officiel de l’État du Sénégal.

    Il prévoit également  »de mettre en place un guichet unique pouvant répondre aux attentes des migrants.

    DS/ADC/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE  / Boubacar Camara prône le changement de cap pour un développement économique et social

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE  / Boubacar Camara prône le changement de cap pour un développement économique et social

    Louga, 16 mars (APS) – L’ancien directeur général des Douanes, Boubacar Camara, candidat de la coalition « Kamah 2024 » prône le changement de cap pour permettre un développement économique et social, s’il sortait vainqueur de l’élection présidentielle.

    ‘’Nous voulons que le Sénégal change de cap parce que notre pays a pris une voie qui n’est pas propice au développement économique et social », a-t-il déclaré, samedi, à l’issue d’une visite chez des dignitaires religieux de la ville de Louga dans le cadre de sa campagne électorale.

    Boubacar Kama a souligné que « le cap qu’on a pris depuis 1960 n’est pas bon parce qu’il repose sur des moteurs de développement, à savoir l’endettement et la fiscalité » qui, selon lui, « sont mauvais ».

    « Avec l’endettement, vous avez l’inconvénient de devoir orienter les investissements vers des secteurs qui ne sont pas forcément porteurs de croissance inclusive, notamment vers les infrastructures, d’avoir des entreprises étrangères qui viennent prendre la part des entreprises privées et d’avoir des investissements à court terme et très peu d’emplois sont crées », a-t-il expliqué.

    « Il y a également des emplois qui disparaissent avec le projet, alors ils ne paient pas de taxes’’, a-t-il ajouté, avant de soutenir que  »c’est un chemin qui n’a jamais mené un pays vers le développement ».

    Selon lui, « le cap pris depuis 1960 n’a pas développé le Sénégal et ne peut pas développer notre pays, alors il faut changer de cap ».

    Dans cette dynamique, il prévoit « de transformer et améliorer la fiscalité, surtout la fiscalité de porte, en développant une transformation industrielle dans laquelle il y a de l’activité, et les gens paient sur la valeur ajoutée de l’activité ».

    « Le cap qu’il faut prendre maintenant c’est que tu pars de ce que tu as c’est-à-dire de tes ressources naturelles qui sont ta propriété tels que la Constitution le confirme, ça appartient au peuple »,  a-t-il indiqué.

    « Maintenant, tu structures tes financements à base de ça, tu as la facilité de faire travailler ton secteur privé qui paie des impôts, mais également tu fais travailler des jeunes, en vue de leur permettre d’avoir de l’emploi et des revenus pour épargner et investir », a-t-il ajouté en insistant sur le fait que c’était la meilleure manière de développer le pays.

    DS/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION -HYDRAULIQUE / Lancement des travaux d’un forage au Village d’enfants SOS de Louga

    SENEGAL-EDUCATION -HYDRAULIQUE / Lancement des travaux d’un forage au Village d’enfants SOS de Louga

    Louga, 15 mars (APS) – La directrice nationale du Village d’enfants SOS, Salima Gaye Diagne, et la représentante du directeur général d’Ecobank, Sokhna Nafissatou Touré, ont procédé, vendredi, au lancement des travaux d’un forage hydraulique au village d’enfants SOS de Louga, dont le coût est estimé à 20 millions de francs CFA, a constaté APS.

    ‘’Ce partenariat vise à mettre en œuvre un forage et des cultures maraîchères au sein du village d’enfants SOS, offrant ainsi une autonomie en eau et des économies substantielles pour la structure, mais également une opportunité d’emploi pour les jeunes de la communauté’’, a déclaré la directrice des opérations et de la technologie d’Ecobank, à l’issue de  la cérémonie de lancement des travaux du forage. Cette cérémonie a été précédée de la signature d’une convention de partenariat entre les deux entités.

    Mme Touré a souligné que la banque a investi 20 millions de francs CFA dans la construction de ce forage. ‘’Ce financement entre dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) » d’Ecobank, a-t-elle précisé.

    Elle juge que  »ce projet revêt une importance capitale pour garantir une prise en charge de qualité des enfants et des jeunes’’.

    La directrice nationale de SOS Village d’enfants, Salimata Gaye Diagne, souligne que ‘’les retombées sociales de ce projet sont significatives, notamment par la réduction substantielle des coûts liés à l’eau, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, la mise en place d’un périmètre maraîcher visant à renforcer la sécurité’’ alimentaire.

    Elle a magnifié ‘’le geste hautement symbolique d’Ecobank’’ qui, selon elle, ‘’va permettre  au Village d’Enfants SOS de Louga, dont la facture d’eau représente un fardeau financier considérable– près d’un million de francs CFA– de faire des économies, mais également d’enrôler d’autres enfants’’.

    ‘’Sur le plan éducatif, le projet offre également des opportunités uniques aux élèves du groupe scolaire de SOS villages d’enfants au Sénégal, en leur permettant de s’engager dans des activités pratiques en lien avec l’agriculture et l’environnement, enrichissant ainsi leur expérience éducative’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/SKS/ADL/ASG