Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : les forces vives de la nation invitées à se saisir de la question de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : les forces vives de la nation invitées à se saisir de la question de l’émigration irrégulière

    Louga, 6 nov (APS) – L’ancien directeur de la société nationale de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Khatab Sylla, a appelé toutes les forces vives de la nation, à se saisir de « la question urgente » de l’émigration irrégulière pour apporter  »la meilleure réponse ».

    ‘’Il faut que toutes les forces vives de la nation se saisissent de cette question urgente afin d’en apporter la meilleure réponse parce que  la situation est vraiment alarmante’’, a-t-il lancé dimanche à Louga (nord), lors de l’assemblée générale du mouvement Valeurs dont il est le coordonnateur national.

    Oumar Boun Khatab Sylla a profité  de cette rencontre pour évoquer  »la lancinante question de l’immigration irrégulière qui frappe de plein fouet notre pays », avec  son lot  »de dommages’’.

     »C’est une situation très triste, inquiétante et alarmante qui interpelle tout être humain. Alors, il faut que toutes les forces vives de la nation se saisissent de cette question », a t-il plaidé, non sans reconnaitre que  »’l’Etat a fait beaucoup d’efforts dans plusieurs secteurs notamment dans l’emploi des jeunes (…) avec ce que nous sommes en train de voir, c’est comme si nous étions dans une situation surréaliste ».

    Selon lui, « la problématique de l’émigration irrégulière persiste parce que tout simplement on ne s’est pas bien posé la question pour réfléchir sur des mesures durables ».

    Il a insisté sur « la nécessité d’une réflexion profonde sur la question de l’émigration irrégulière pour que les mesures à prendre ou les solutions qui doivent urgemment apportées, soient efficaces’’.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Louga : le nouveau gouverneur installé dans ses fonctions

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Louga : le nouveau gouverneur installé dans ses fonctions

    Louga, 31 oct (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a installé, mardi, Ndèye Nguénar Mbodj, dans ses nouvelles fonctions de gouverneur de la région de Louga, a constaté l’APS.

    Mme Mbodji, précédemment préfète du département de Louga, remplace à ce poste El Hadj Bouya Amar, nommé gouverneur de la région de Kaffrine (centre), en remplacement de William Manel, promu au poste de directeur général de l’administration territoriale (DGAT).

    Le ministre de l’Intérieur a magnifié le ‘’brillant parcours académique ‘’du nouveau gouverneur de Louga. Il a aussi loué les résultats dont est crédité Ndèye Nguénar Mbodj dans les différents postes qu’elle a eu à occuper. Il estime que ‘’sa nomination sonne comme une consécration qui récompense le travail accompli dans la région de Louga’’.

    Il a félicité « le gouverneur sortant, El Hadj Bouya Amar, qui a su insuffler, depuis sa nomination en 2019 à la tête de cette région, une dynamique d’ensemble qui lui a permis de poser les jalons solides pour la transformation de cette administration régionale ».           

    Il a souligné que « son expérience et son style de management ont été déterminants dans ses rapports avec la communauté, les groupes socio-professionnels et le pilotage des projets de l’Etat ».

    « Monsieur le gouverneur, au cours de votre séjour dans la région, vous avez semé les graines d’une administration en phase avec les exigences de développement et la mutabilité », a-t-il ajouté.

    « Je peux d’ores et déjà vous dire en vous rassurant que vous passez le flambeau entre des mains expertes, celles d’une dame brave et compétente qui connaît bien la région de Louga, je veux nommer Mme Ndèye Nguénar Mbodj, précédemment préfète du département de Louga », a-t-il fait valoir.

    Le gouverneur sortant, El Hadj Bouya Amar, déclare avoir ‘’travaillé’’ avec sa remplaçante sur ‘’tous les dossiers majeurs de la région’’. Il dit dès lors bien connaître ‘’ses immenses qualités, son engagement, sa compétence et sa rigueur dans le travail ».

    Il a témoigné toute sa gratitude au président de la République pour la confiance placée en lui depuis le 12 mai 20219, en le nommant à la tête de la région de Louga jusqu’à ce jour. Il a ajouté que le chef de l’Etat a bien voulu encore lui renouveler sa confiance en le ‘’nommant depuis le 4 octobre 2023, et pour la troisième fois consécutive, nouveau gouverneur de la région de Kaffrine ».

    « C’est pourquoi, Monsieur le ministre, je vous prie de bien vouloir lui transmettre ma loyauté indéfectible et ma loyauté sans faille à la hauteur de mes capacités pour encore servir l’Etat sous sa pleine conduite », a-t-il dit.

    A son tour, le nouveau gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, a exprimé « sa sincère gratitude à monsieur le président de la République pour sa confiance renouvelée’’ en la nommant à la tête de ‘’cette stratégique région caractérisée par la bravoure du Djolof, l’intelligence du Cayor et la prospérité du Walo ».

    « Je mesure à sa juste valeur la confiance qui m’a été renouvelée au regard des nombreux défis qui m’attendent pour le développement de cette partie du pays que vous venez tout à l’heure de rappeler », a-t-elle dit.

    Elle assure que ‘’tous les efforts seront réunis pour répondre aux attentes des autorités supérieures, à celles des populations et participer à la mise en œuvre du PSE [Plan Sénégal émergent], de son plan d’actions prioritaires et de tous les projets et programmes en cours de réalisation », a-t-elle assuré.

    « Je voudrais rassurer le comité régional de développement composé d’hommes et de femmes très dynamiques que le suivi de ces projets et programmes se fera dans la continuité à l’image du travail remarquable que vous avez réalisé sous la coordination et l’impulsion du très compétent gouverneur El Hadj Bouya Amar ».

    DS/ASG/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Gestion institutionnelle : pour une appropriation des standards de qualité par les organisations de femmes de Louga et Saint-Louis

    SENEGAL-SOCIETE / Gestion institutionnelle : pour une appropriation des standards de qualité par les organisations de femmes de Louga et Saint-Louis

    Louga, 28 oct (APS) – Ndèye Fatou Dionne, responsable régionale de Louga en appui aux axes d’intervention du projet ‘’Voix et leadership des femmes au Sénégal’’ (VLF-Sénégal), a exprimé samedi le souhait de voir les organisations de la société civile de femmes des régions de Louga et Saint-Louis s’approprier les standards de qualité dans la gestion programmatique et institutionnelle de leurs structures respectives.

    ‘’Le projet Voix et leadership des femmes au Sénégal est un projet qui vise l’exercice appuyé des droits des femmes. Mais, par rapport à cette activité, nous espérons qu’après cette rencontre, les organisations de la société civile de femmes vont s’approprier les standards de qualité dans la gestion programmatique et institutionnelle de leurs structures’’, a-t-elle déclaré.

    Ndèye Fatou Dionne s’entretenait, samedi, avec des journalistes à l’issue d’un atelier de formation dans le cadre du Programme de diffusion et d’intégration de performance institutionnelle et programmatique des OSC/F au sein de la société civile et des autres acteurs clés.

    Elle estime qu’il est possible désormais de dire que cette appropriation a commencé, car les femmes se sont engagées à vulgariser les outils.

    Elle estime que ces outils sont ‘’très innovants pour l’accompagnement et le développement institutionnel et organisationnel des OSC/F’’. Elle a rappelé que ‘’les standards de qualité ont été élaborés et validés après plusieurs rencontres avec les OSC/F partenaires et non partenaires, les institutions d’appui aux organisations de femmes et le ministère de la Femme’’.

    La 2èm vice-présidente du conseil départemental de Kébémer, Bineta Kébé Seye, considère que ‘’cette rencontre a été très importante’’. Selon elle, elle a non seulement ‘’permis aux femmes de se retrouver pour discuter sur les questions liées à leur bien-être, mais surtout sur des standards de qualité qui sont indispensables pour une meilleure gestion de leurs organisations’’.

    ‘’Le conseil départemental va appuyer les organisations de femmes de Kébémer, surtout dans la mise en place d’un réseau des femmes qui va leur permettre d’avoir un cadre de rencontre et d’échanges pour élaborer des projets et nouer des partenariats avec l’Etat et les ONG’’, a-t-elle assuré.

    Le projet ‘’Voix et Leadership des femmes au Sénégal’’ (VLF-Sénégal) est mis en œuvre par le Centre canadien d’étude et de coopération internationale (CECI) et bénéficie de l’appui du gouvernement du Canada, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.

    DS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Louga : conclave sur le contenu du projet de loi d’orientation du secteur de la gestion des déchets

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Louga : conclave sur le contenu du projet de loi d’orientation du secteur de la gestion des déchets

    Louga, 28 oct (APS) – Une session de formation sur le contenu du projet de loi d’orientation sur la gestion des déchets et les activités de préparation de la mise en œuvre de la phase d’extension du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) a réuni autorités administratives et élus territoriaux de la région de Louga, notamment les maires, a constaté l’APS.

    Il consiste à ‘’échanger avec l’ensemble des acteurs, les autorités administratives, les maires, les services déconcentrés et les autres acteurs à la base sur le contenu du projet de loi et sur les activités de préparation de la mise en œuvre du PROMOGED dans le cadre de la phase d’extension (…)’’, a indiqué Yabsa Diop, expert en développement institutionnel au PROMOGED.

    L’objectif vise à ‘’recueillir leurs observations et suggestions’’, a-t-il dit aux journalistes, à l’issue d’un atelier régional de lancement de l’extension du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) et d’échanges sur les dispositions du projet et de la loi d’orientation.

    Il a souligné que ‘’le projet de loi présente beaucoup d’innovations’’, car étant ‘’un document unique qui permet de lutter contre l’éparpillement des textes constatés pour le secteur et de préciser les rôles et responsabilités des acteurs, mais également de mettre en place un financement performant basé sur la performance entre l’Etat et les communes’’.

    Selon lui, ‘’il est prévu également, sur le plan du financement, de créer de nouvelles ressources par la mise en place d’un mécanisme qui va permettre d’avoir une pluralité des sources de financement’’.

    Il explique qu’un ‘’diagnostic approfondi (…) montre que l’une des difficultés aujourd’hui se trouve au niveau du manque de coordination et de la prise en charge des acteurs par leurs rôles et responsabilités’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, ‘’le projet de loi va également permettre d’avoir une innovation de taille en ce qui concerne la reconnaissance d’un certain nombre d’acteurs, qui, aujourd’hui, sont très présents dans le secteur et qui jouent un rôle très important, notamment les acteurs à la base (…)’’.

    ‘’Ce défaut de prise en charge sera corrigé par le projet de loi, parce que l’objectif, c’est d’avoir un document consensuel qui a fait l’objet de discussions avec l’ensemble des acteurs’’, a-t-il ajouté.

    Il a rappelé qu’’’une approche participative et inclusive’’ a été privilégiée, laquelle a ‘’commencé d’abord par la mobilisation de plusieurs experts techniques et la rencontre avec des autorités et des élus territoriaux, pour recueillir leurs observations et leurs suggestions’’.

    DS/ADL/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Louga : Le quartier Médina Salam doté d’un réseau hydrique de près de 6 kilomètres

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Louga : Le quartier Médina Salam doté d’un réseau hydrique de près de 6 kilomètres

    Louga, 26 oct (APS) – Médina Salam, un quartier périphérique de la commune Louga, est désormais doté d’un réseau hydrique de près de 6 kilomètres pour faciliter l’accès à l’eau aux populations afin d’améliorer leurs conditions de vie, a annoncé, le président du Conseil départemental, Amadou Mberry Sylla.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes revenus à Médina Salam pour renforcer son réseau hydrique car nous l’avions déjà doté d’un réseau d’adduction d’eau de 5 kilomètres, plus les 500 mètres que nous venons d’en ajouter’’, a-t-il déclaré.

    Amadou Mberry Sylla procédait mercredi à la mise en service officielle d’une borne fontaine d’eau potable à Médina Salam dans le cadre de l’extension du réseau hydrique de ce quartier situé à la périphérie de Louga.

    Il a souligné que « des bornes fontaines ont été construites, mais également plusieurs branchements sociaux sont réalisés à Médina Salam par notre entremise et notre ferme volonté de faciliter l’accès à l’eau aux populations ».

    « Nous allons continuer à renforcer le réseau hydrique jusqu’à ce que tout le monde puisse accéder à l’eau facilement dans cette zone où la demande devient de plus en plus forte parce la population ne cesse de s’augmenter », a-t-il assuré.

    ‘’Notre devoir, en tant que président du conseil départemental, est de tout faire pour améliorer les conditions de vie des populations en leur facilitant l’accès à l’eau et à l’électricité partout où qu’elles puissent se trouver (…)’’, a-t-il fait valoir.

    Pape Ka, l’un des porte-paroles des habitants de Médina Salam, a, de son côté, déclaré que ‘’le président du conseil départemental, Amadou Mberry Sylla, vient de prouver encore son attachement au bien-être des habitants de médina Salam à travers la mise en service de la nouvelle borne fontaine d’eau potable’’.

    Il a magnifié ‘’les efforts qu’il ne cesse de consentir pour l’adduction d’eau potable à Médina Salam, sa disponibilité et son engagement à améliorer les conditions de vie de ses habitants ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-FORMATION-NUMERIQUE-ENJEUX / FORCE-N : près de 10.000 jeunes formés dans les métiers du numérique, en deux ans (recteur)

    SENEGAL-FORMATION-NUMERIQUE-ENJEUX / FORCE-N : près de 10.000 jeunes formés dans les métiers du numérique, en deux ans (recteur)

    Louga, 24 oct (APS)- L’université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex. UVS), dans le cadre de son programme de Formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N),  a formé quelque 10.000 jeunes dans les métiers relevant du numérique, a déclaré, mardi, Moussa Lo, recteur de cette institution d’enseignement supérieur.

    « Après deux ans de mise en œuvre du programme FORCE-N, ciblant 80.000 jeunes à l’horizon 2026,  nous avons déjà formé près de 10.000 jeunes dont 4 000 ont déjà été insérés dans le marché de l’emploi », s’est félicité l’universitaire.

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’un Comité régional de développement consacré aux missions, programmes, ainsi que le positionnement de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane dans les collectivités territoriales.

    Le programme FORCE-N lancé en 2022 avec la fondation Mastercard devrait constituer « une réponse aux besoins de compétences dans le domaine du numérique », selon ses initiateurs.

    Il est structuré autour des trois composantes notamment la formations aux certificats de compétences (FCC), l’accompagnement à l’insertion professionnelle et à l’entrepreneuriat dans le numérique.

    Le programme vise aussi à soutenir les lycées dans les régions dans l’atteinte de l’excellence en matière de formation aux sciences, en technologie, aux mathématiques et au numérique.

    « C’est un programme spécifique qui a comme principal défi l’employabilité », s’est encore réjoui le recteur de l’UNCHK, évoquant notamment d’une « composante (…) destinée à former des jeunes âgés de 18 à 35 ans dans les métiers du numérique ».

    Dans une perspective de développer l’entreprenariat numérique, Moussa Lo a aussi annoncé que l’institution universitaire qu’il dirige s’est engagée  à « accompagner les jeunes à travers la mise en place d’un fonds d’amorçage ».

    « Les résultats que nous avons sont satisfaisants dans l’ensemble », at-il fait valoir.

    Il a toutefois noté un « déficit important » dans la région de Louga, qui n’a présenté que  100 candidats parmi les 10 milles étudiants formés.

    « On pense qu’il y a un problème d’accessibilité à l’information, d’où la nécessité de mieux communiquer », a-t-il fait remarquer.

    DS/SMD/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Louga : décès d’un élève en classe de première S2 au lycée Malick Sall

    SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Louga : décès d’un élève en classe de première S2 au lycée Malick Sall

    Louga, 24 oct (APS) – Mamadou Moustapha Sène, élève en classe de première série S2 au lycée Malick Sall de Louga, est décédé après avoir fait un malaise lors d’un cours d’éducation physique et sportive (EPS), a-t-on appris, mardi, de l’administration dudit lycée.

    ‘’Le proviseur, le censeur, le personnel et les élèves du lycée Malick Sall de Louga vous font part du décès de Mamadou Moustapha Sène, élève en classe de première S2’’, lit-on sur un communiqué de cet établissement scolaire transmis à l’APS.

    Moustapha Sène est décédé  »suite à un malaise survenu durant le cours d’éducation physique, selon la même source. 

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION -INFRASTRUCTURES / Louga :  Amadou Ba inaugure le lycée d’enseignement général de Koki

    SENEGAL-EDUCATION -INFRASTRUCTURES / Louga : Amadou Ba inaugure le lycée d’enseignement général de Koki

    Louga, 23 oct (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a procédé, à l’inauguration du lycée d’enseignement général de la commune de Koki, (Louga), une infrastructure moderne dont le coût global est estimé à  plus de 500 millions de FCFA, a constaté l’APS.

    ‘’Il m’est particulièrement agréable de saisir l’opportunité que m’offre la tournée économique que j’effectue dans la région de Louga, pour procéder à l’inauguration, au nom du président de la République, du nouveau Lycée d’Enseignement général de Koki’’, a-t-il déclaré dimanche.

    Amadou  Ba a souligné que ‘’la construction et l’équipement de cette infrastructure de qualité répondent aux normes des nouveaux prototypes d’ouvrages scolaires et contribuent incontestablement à rehausser l’image de cette localité du Ndiambour, célèbre par son statut de foyer d’éducation et de formation’’.

    ‘’Ce programme de construction de nouveaux prototypes de lycées vise, entre autres, à offrir à tous les enfants du pays des possibilités équitables, en prenant en compte les disparités sociales et territoriales dans la répartition des personnels mais surtout des infrastructures et équipements scolaires’’, a-t-il expliqué.

    ‘’C’est dans cette optique que s’inscrit la réalisation de cet établissement d’un coût global de plus de 500 millions de francs, entièrement financé par l’État du Sénégal et qui dispose de toutes les commodités nécessaires au bon déroulement des enseignements, dans un cadre d’apprentissage propice à l’épanouissement et à la réussite’’, a-t-il poursuivi.

    Selon lui, ‘’en améliorant sensiblement les conditions de travail et d’apprentissage, cet investissement doit contribuer à relever sensiblement les seuils de performances de votre établissement’’.

    Il estime que cette cérémonie d’inauguration  »illustre, de fort belle manière, la vision du président de la République Macky Sall qui fait bénéficier » la commune  »d’un établissement moderne, fonctionnel, entièrement équipé, conformément à ses orientations déclinées dans le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la Transparence ».

    Amadou Ba se dit convaincu que ‘’la commune de Koki reste attachée au savoir, notamment islamique’’, rappelant que ‘’de cette localité sainte, sont sorties des générations d’érudits, formées à la bonne école, et qui ont ainsi permis à Koki de contribuer qualitativement à doter notre pays de ressources humaines compétentes’’.

    Le maire de la commune de Koki, Maïsa Sellé Ndiaye a, de son côté, déclaré que ‘’le président de la République vient de satisfaire une vieille doléance des populations » qui voulaient  »un lycée depuis longtemps (….) ».

     »Nos enfants allaient étudier dans les autres communes, mais grâce à la construction de ce lycée ils n’ont plus besoin d’aller nulle part car ils peuvent maintenant faire tout leur cursus scolaire dans la commune, ce qui est important pour la réussite de nos enfants à  l’école’’, a t-il salué.

    Il a magnifié  »les efforts consentis par le gouvernement de Macky Sall pour doter la commune de Koki d’un lycée moderne, une infrastructure dont le coût de construction est estimé plus de 500 millions FCFA’’.

    Il  a, par ailleurs, relevé les  difficultés auxquelles les populations de Koki sont confrontées notamment  »les problèmes liés à l’accès à l’eau qui demeure une problème sérieux à résoudre (….). Il a invité le PM à  »faire de son mieux pour doter la commune  de Koki d’un bon réseau hydrique’’.

    DS/OID

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES  / Le centre de santé de Sakal inauguré par le PM

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le centre de santé de Sakal inauguré par le PM

    Louga, 22 oct (APS) – Le Premier ministre, Amadou Bâ, a procédé, samedi, à l’inauguration du centre de santé de Sakal (nord-ouest), une infrastructure dont le coût de construction est estimé à un milliard 250 millions FCFA, a constaté l’APS.

    « Au total, ce bijou que nous venons de mettre à la disposition des populations a mobilisé un investissement de un milliard 250 millions, compte non tenu des équipements complémentaires qui seront mis en place dès cette semaine », a déclaré le chef du gouvernement lors de la cérémonie officielle d’inauguration de l’infrastructure.

    La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, assistait à cette cérémonie, de même que la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye, entre autres responsables.

    Le Premier ministre a rappelé que le centre de santé de Sakal, une commune du département de Louga, « polarise 13 postes de santé et constitue la structure de référence pour une population de plus de 100.000 habitants ».

    « Au sein de cette population, des cibles particulièrement vulnérables, dont des enfants et des femmes font l’objet d’une attention particulière, et c’est pourquoi de façon très réaliste, des services spécifiques tels que l’unité de la vaccination, la maternité, le laboratoire, l’ophtalmologie et la chirurgie dentaire ont été dotés d’équipement modernes », a-t-il relevé.

    Le centre de santé de Sakal « est également doté d’une ambulance médicalisée », sans compter qu’il a été « bâti avec une perspective d’extension pour l’adapter aux besoins évolutifs des communautés, avec notamment une réserve foncière très appréciable », a ajouté le PM.

    Au total, cette infrastructure « est un véritable joyau architectural, une magnifique réalisation technologique et surtout un précieux espace d’écoute, d’apaisement et de soin », a dit Amadou Ba, avant de féliciter la ministre de la Santé et de l’Action sociale, pour avoir mené ce projet à terme.

    Il lui a demandé de prendre, « dans la foulée », les dispositions idoines « pour d’une part assurer la pleine fonctionnalité de la structure, et d’autre part inviter le personnel à adopter un comportement exemplaire et à réserver à chaque utilisateur de la structure une bonne prise en charge ».

    Le maire de Sakal, Ousmane Dieng, a salué les efforts de l’Etat qui a offert à sa commune, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), ce « magnifique joyau doté de pas mal de services », ophtalmologie, odontologie, maternité, hospitalisation, ainsi qu’un pôle mère-enfant et un « centre ado ».

    « Toutes ces prestations offertes dans une commune rurale peuvent paraître inédites, et vont, à coup sûr, effacer le désert médical et nous hisser au rang des grands centres urbains pour l’offre de soins », s’est félicité l’édile de Sakal.

    « Toute la population de la commune de Sakal, les 133 villages et 25 hameaux et même au-delàs remercient le président Macky Sall et son gouvernement pour ce bijou car avant, il fallait rallier Louga ou Saint-Louis pour la prise en charge de beaucoup de pathologies », a-t-il déclaré.

    Selon le président du conseil départemental de Louga, Amadou Mberry Sylla, le centre de santé de Sakal « constitue un jalon important dans l’amélioration du bien-être des populations » bénéficiaires.

    Il a salué « les efforts consentis par l’Etat pour la construction de ce centre de santé qui va faciliter l’accessibilité des populations aux soins de santé de proximité et de qualité en moindre coût ».

    « Dans le cadre de la promotion du secteur sanitaire au niveau territorial, le conseil départemental a toujours accompagné l’Etat dans le pilotage, la construction, l’équipement et la dotation [des structures sanitaires] en personnel paramédical […] », a-t-il fait valoir.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Louga : des élus territoriaux formés sur les mécanismes de collecte de la fiscalité locale  

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Louga : des élus territoriaux formés sur les mécanismes de collecte de la fiscalité locale  

    Louga, 17 oct (APS) – Plusieurs élus territoriaux de la région de Louga ont été outillés mardi sur les mécanismes de la collecte de la fiscalité locale dans le cadre d’une session de formation initiée par le Forum civil, a constaté l’APS.

    ‘’Cet atelier initié par le Forum civil vise à accompagner les municipalités, les communes pour qu’elles aient des leviers solides pour une bonne harmonisation, une bonne politique de la fiscalité locale ou encore une meilleure mobilisation des ressources fiscales », a expliqué le coordonnateur de la section Louga du Forum civil, Mouhamed Gning.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue de cet atelier de renforcement de capacités destiné aux élus territoriaux des communes de Louga, Linguère et Kébémer.

     »On ne peut pas parler de la fiscalité sans l’implication des populations (…),  les premières personnes  à payer l’impôt », a-t-il dit, approuvant cette initiative  de  »renforcer  les commissions de collecte de la fiscalité locale des collectivités territoriales de la région de Louga pour qu’elles accompagnent l’Etat et les collectivités dans la collecte de la fiscalité locale ».

    « On s’est rendu compte, a-t-il relevé,  qu’il y a des entreprises qui sont redevables de la fiscalité locale, même si les premiers à payer l’impôt restent  les populations (…) ».

    M. Gning a appelé à une conscientisation des différents acteurs, des redevables,  sur les enjeux de  la collecte de la fiscalité locale et son intérêt.   »Une telle conscientisation va faciliter aux autorités étatiques et à l’administration cette collecte-là », a-t-il ajouté.

    « On peut espérer grâce à cette formation, des résultats positifs pour accompagner l’Etat dans la collecte de l’impôt. Aujourd’hui, la fiscalité fait partie des leviers clés sur lesquels il faut s’appuyer pour faire avancer les choses », a-t-il  encore soutenu.

    Le président de la commission de la fiscalité locale de la commune de Dahra, Saliou Guèye, a promis  que les bénéficiaires de cette formation vont démultiplier,  avec leurs collègues,  les connaissances apprises dans le cadre de cette formation.

     »Au retour dans nos collectivités territoriales respectives,  nous allons partager avec nos collègues nos connaissances,  pour qu’on puisse mobiliser davantage les ressources fiscales au niveau de nos localités’’, a-t-il ajouté, avant de magnifier à  sa juste valeur cet atelier de formation qui, selon lui,   »revêt une importance capitale pour les membres de commissions de la fiscalité ».

    DS/AB/ASB