Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-NAVETANES / Louga : le mouvement navétanes appelé à insister sur la sensibilisation des supporters

    SENEGAL-NAVETANES / Louga : le mouvement navétanes appelé à insister sur la sensibilisation des supporters

    Louga, 21 juil (APS) – L’adjointe au gouverneur de la région de Louga, Diégui Ngom Fall, a appelé, jeudi, le mouvement navétane à insister sur la sensibilisation des dirigeants des associations sportives et culturelles et de leurs supporters, ainsi que sur l’éducation à la citoyenneté pour éviter la violence dans les stades.

    « Il y a beaucoup de violence au niveau des stades, et là les acteurs ont beaucoup travaillé sur le thème. On leur a demandé de sensibiliser autant que possible, aussi bien les membres des ASC, mais également des supporters pour éviter véritablement la violence », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la concertation régionale sur les activités de « navétanes ».

    Elle a suggéré « aux acteurs du mouvement navétane d’insister sur l’éducation à la citoyenneté pour combattre la violence dans les stades ». « On peut former les dirigeants, mais également les supporters par rapport à cela », a-t-elle ajouté.

    Elle signale que ‘’cela fait partie des conclusions que  nous avons retenues, lors de la concertation régionale sur les activités navétanes’’. Elle a promis que ces conclusions seront transmises  au niveau central.

    A sa suite, le président de l’Organisme régional de coordination des activités de vacances (ORCAV), El Hadj Madior Diouf, a souligné que « tous les acteurs du mouvement navétanes (…) vont travailler à ce que les mouvements navétanes se modernisent et évitent la violence (…) « .

    Il estime que « le mouvement navétanes sortira de ces consultations grandi et modernisé ».

    Selon lui, « les conditions sont réunies, à travers nos partenaires étatiques et nous, en tant que structure régionale, pour travailler à ce que les ASC et les structures également au niveau de la base organisent des compétitions dans des délais raisonnables ».

    « Nous inviterons aussi les uns et les autres à ne pas déborder, surtout que cette année est une année pré-électorale, qui est également source de difficultés », a-t-il relevé.

    DS/ASG

  • SENEGAL-SPORT-NAVETANES / La région de Louga sera dotée de deux stades départementaux

    SENEGAL-SPORT-NAVETANES / La région de Louga sera dotée de deux stades départementaux

    Louga, 21 juil (APS) – La région de Louga sera dotée de deux stades départementaux, qui seront implantés à Linguère et Kébémer, a annoncé, jeudi, l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives, Diégui Ngom Fall.

    « Avec le projet de création de stades départementaux, on peut dire que la région de Louga va bénéficier de deux stades départementaux au niveau de Linguère et de Kébémer », a-t-elle déclaré.

    Elle s’entretenait avec la presse locale, à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la concertation régionale sur les navétanes. Cette rencontre a été organisée à la demande du gouverneur de la région de Louga, El Hadj Bouya Amar.

    Diégui Ngom Fall souligne que « le processus de création de stades départementaux dans la région est en cours ». L’Etat, selon elle, est en train de faire des efforts considérables en termes de modernisation et de construction d’infrastructures sportives ».

    « Il y a beaucoup de difficultés dans le mouvement navétanes, notamment le manque d’infrastructures, la violence mais également les problèmes liés à l’organisation de ce mouvement », a-t-elle relevé.

    Elle rappelle que « beaucoup de difficultés (…) ont été notées pour l’organisation de ces consultations nationales afin de discuter des atouts et des opportunités, mais également de la participation de ce mouvement navétane dans le développement économique et social de notre pays ».

    « Elles permettront également de pouvoir moderniser si possible la gestion de la gouvernance du mouvement navétane afin d’améliorer son processus de gestion », a souligné Diégui Ngom Fall.

    Le président de l’Organisme régional de coordination des activités de vacances (ORCAV), El Hadj Madior Gueye, a promis « de saisir les autorités de Kébémer pour l’octroi d’un terrain pouvant abriter leur stade départemental ».

    « Nous pensons également que  cette année-ci, le stade municipal de Kébémer, qui est en chantier, ouvrira ses portes avant la fin de la saison », a-t-il conclu.

    DS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : des opérateurs économiques informés des opportunités du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : des opérateurs économiques informés des opportunités du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO

    Louga, 19 juil (APS) – Des opérateurs économiques de la région de Louga (nord) ont été sensibilisés aux opportunités que leur offre le schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes à Louga pour vulgariser cet instrument et parler aux opérateurs économiques et aux entreprises, afin qu’ils puissent bénéficier de tous les avantages offerts par le schéma de libéralisation des échanges’’, a expliqué Ousmane Sanegui Loum, le coordonnateur adjoint du bureau régional de la CEDEAO au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    Il s’entretenait avec la presse locale à la fin d’une réunion de vulgarisation du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    ‘’Les opérateurs économiques et les entreprises principales ciblés par ce schéma n’ont pas toutes les informations’’ dont ils ont besoin, a signalé M. Loum.

    ‘’C’est la raison pour laquelle le bureau régional de la CEDEAO et l’ensemble de ses partenaires ont décidé de dérouler des activités de vulgarisation dans toutes les régions du Sénégal’’, pour les informer des opportunités dudit schéma, a-t-il ajouté.

    Le ministère de l’Industrie et la direction générale des douanes prennent part à cette campagne d’information.

    Ousmane Sanegui Loum a insisté sur ‘’la nécessité de la formalisation des entreprises’’ au schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    Le bureau dont il est le directeur adjoint veut aider les opérateurs économiques et les entreprises à mener les démarches nécessaires pour avoir ‘’une entreprise formelle’’, a-t-il dit.

    Il s’agit d’agréments à se procurer pour ‘’profiter de tous les avantages qu’offre cet instrument’’ de la CEDEAO, selon M. Loum.

    ‘’Partout où vous allez, vous y trouvez des entreprises, des groupements d’intérêt économique et des femmes transformatrices […] Aujourd’hui, nous sommes venus à Louga pour accompagner ces entreprises-là, afin qu’elles puissent à l’avenir retrouver des produits qu’elles fabriquent à Louga dans un supermarché à Banjul, Lagos ou Bissau, dans les pays de la CEDEAO’’, a-t-il expliqué.

    DS/ESF

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Louga : l’approvisionnement du marché en poissons jugé « critique »

    SENEGAL-CONSOMMATION / Louga : l’approvisionnement du marché en poissons jugé « critique »

    Louga, 18 juil (APS) – L’approvisionnement du marché au poisson de Louga est devenu ‘’critique’’ en raison de la cherté des prix et de la rareté de ce produit halieutique, a déclaré mardi le coordonnateur dudit marché, Bassirou Sow.

    « La situation est critique par rapport à l’approvisionnement du marché en poissons, parce que les prix sont chers et le poisson dévient de plus en plus rare à cause de l’hivernage », a-t-il confié à l’APS.

    Il a souligné que « les poissons que l’on trouve le plus souvent dans le marché sont le « kong », la « bande » et le ‘’pouné », la sardinelle étant ‘’presque devenue invisible ».

    « Le carton +de pouné+ est vendu à 19000 FCFA, et on vend l’unité à 600 et 700 FCFA, tandis que la caisse de la sardinelle est vendue à 150.000 FCFA », a-t-il fait savoir.

    Selon lui, les poissons congelés achetés en gros et revendus sur le marché local, ‘’viennent de la Mauritanie ».

    « C’est pourquoi le prix est très cher, car nous les achetons en gros à un prix élevé, ce qui n’arrange pas les revendeurs que nous sommes, de même que nos clients », a-t-il expliqué.

    Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité d’améliorer la propreté du marché au poisson de Louga et son éclairage pour renforcer davantage la sécurité des lieux.

    Fatou Fall, une cliente venue au marché pour acheter du poisson, déclare qu’il est devenu  »très difficile de se procurer [ce produit] ces temps-ci, parce que les prix sont très chers ». « Aujourd’hui, le prix des poissons que tu pouvais acheter avec 1000 FCFA est passé à 3000 FCFA, car le poisson également devient de plus en plus rare », a-t-elle souligné.

    Certes, « il arrive parfois qu’on ait du poisson frais, mais le prix est très cher (…)’’, a-t-elle confié.  Elle déclare qu’après s’être enquise du prix de la sardinelle, communément appelée ‘’yaboy’’ au Sénégal, elle s’est vu répondre qu’elle coûtait désormais 400 FCFA.

    Dans ces conditions, dit-elle, il faut presque 5000 FCFA pour acheter du poisson, surtout pour les grandes familles. Et l’addition est d’autant plus salée selon elle qu’il faut aussi acheter des légumes, du riz et de l’huile.

    « En réalité, tout est presque devenu très cher, car même le kilogramme d’oignon et de pomme de terre coûte actuellement 800 FCFA », déplore-t-elle.

    DS/MD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : la commune de Ngourane va bénéficier d’un nouveau centre d’état civil, grâce au programme « Nekkal »

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : la commune de Ngourane va bénéficier d’un nouveau centre d’état civil, grâce au programme « Nekkal »

    Louga, 16 juil (APS) – La commune de Ngourane, dans la région de Louga (nord-ouest), va bénéficier d’un nouveau centre d’état civil et d’un lot d’équipements dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Nekkal », a-t-on appris samedi du chargé de communication dudit programme.

    « La commune de Ngourane fait partie des communes pilotes qui vont bénéficier de la construction de nouveaux centres d’état civil et d’une batterie d’équipements que le programme Nekkal est en train de mettre à la disposition des collectivités territoriales du Sénégal », a déclaré Ibrahima Ethia.

    S’exprimant lors d’un forum communautaire organisé à Ngourane sur l’importance de l’état civil, il a signalé que les travaux du centre d’état civil de cette commune ont démarré grâce à l’appui du programme Nekkal est un programme du gouvernement sénégalais financé par l’Union européenne ».

    Le projet « Nekkal » « intervient dans plusieurs domaines dont la construction de nouveaux centres d’état civil, la formation des acteurs et la digitalisation de l’état civil que nous sommes en train de faire au profit des collectivités territoriales », a-t-il précisé.

    Selon lui, « plus de 600 agents et archivistes qui sont dans les états civils du Sénégal ont été dans cette cascade de formations qui ont été déroulées dans les différents centres de formation du pays ».

    « On est également en train de travailler sur la digitalisation de l’état civil qui constitue une recommandation forte du président de la République qui, il y a quelques mois, a demandé l’accélération du processus de digitalisation de l’état civil », a-t-il rappelé.

    Dans cette optique, il a souligné que « le programme Nekkal est en train de numériser tous les registres d’état civil du Sénégal », ajoutant que « sur un objectif de quinze millions d’actes à numériser, dix millions ont déjà été numérisés ».

    Il a par ailleurs renseigné que la phase pilote de la digitalisation a été lancée il y a quelques jours, à Dakar, à travers cinq communes pilotes, « avec la mise en place de ce qu’on appelle le Registre national de l’état civil et l’application de gestion de base des faits d’état civil ».

    Il se dit convaincu que  »cela va permettre à l’officier de pouvoir faire la recherche d’un acte et l’enregistrement à travers cette plateforme qui aide vraiment la commune à pouvoir délivrer des actes authentiques avec plus de sécurité ».

    L’objectif ainsi recherché est de « permettre à tout Sénégalais de pouvoir se faire établir un acte sans se déplacer, c’est-à-dire permettre un habitant de la commune de Ngourane qui travaille à Dakar de pouvoir se faire établir un acte de naissance à Ngourane sans avoir besoin de voyager », a renseigné Ibrahima Ethia.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Oignon : les producteurs appellent à un meilleur approvisionnement du marché national

    SENEGAL-AGRICULTURE / Oignon : les producteurs appellent à un meilleur approvisionnement du marché national

    Louga (Potou), 15 juil (APS) – Le président national de l’interprofession oignon du Sénégal, Mamadou Ba Jamyoly, invite les commerçants à venir se ravitailler à Potou, dans la région de Louga (nord-ouest), où la production d’oignon est estimée à plus de 50.000 tonnes, en vue de mieux approvisionner le marché national.

    « J’invite tous les commerçants du pays à venir à Potou pour acheter notre oignon, dont la quantité et la qualité ne souffrent d’aucune ambiguïté, afin d’approvisionner le marché national », a-t-il déclaré, samedi, à l’issue d’une visite de champs d’oignon et des stocks, à Potou.

    Il évalue à « plus de 50000 tonnes » la quantité d’oignon disponible dans la zone de Potou, précisant qu’il y a « un grand stock » à Taré et à Gabar, des villages de la même commune, soulignant que « tout le monde est rassuré, car l’oignon a mûri, et il est arrivé en très bonne qualité au niveau de la plateforme, alors toute personne qui viendra ici, pourra s’en procurer selon ses besoins ».

    « Le sac d’oignon de vingt-cinq kilos est vendu à 15 000 FCFA, mais nous espérons que ce prix pourrait même diminuer dans les jours à venir, car il y a beaucoup de cultivateurs qui sont en train de récolter leur production », a-t-il fait savoir.

    Il se dit confiant quant aux capacités des producteurs de la zone à écouler leur production, « car l’oignon manque au niveau international, alors que le nôtre vient de mûrir, il a juste un mois ».

    Selon lui, les commerçants qui demandent que l’oignon importé soit subventionné, cherchent à induire les pouvoirs publics en leur faisant croire que « l’oignon manque à l’intérieur du pays, alors qu’il est là, disponible sur place ».

    « Nous croyons que le président de la République ne laissera pas les cultivateurs là avec leurs oignons, et subventionner des commerçants pour qu’ils aillent acheter de l’oignon à l’étranger, car il est là pour défendre l’intérêt de tous les Sénégalais », a-t-il dit.

    « Si on se réfère seulement à ce que la commune de Léona possède en termes d’oignon et les Niayes, on peut dire sans risque de se tromper qu’il y a bel et bien de l’oignon à l’intérieur du pays », a-t-il insisté.

    « C’est pourquoi, nous demandons des stocks modernes pour conserver l’oignon et des pistes de production pour faciliter davantage l’écoulement des produits et éviter les pertes enregistrées dans la production en raison des problèmes de conservation », a-t-il lancé.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-SOCIAL / Louga : Le mot d’ordre de grève des syndicats du secteur primaire suivi à plus de 90% (responsable)

    SENEGAL-AGRICULTURE-SOCIAL / Louga : Le mot d’ordre de grève des syndicats du secteur primaire suivi à plus de 90% (responsable)

    Louga, 14 juil (APS) – Le mot d’ordre de grève des syndicats des travailleurs du secteur primaire a été suivi à plus de 90% à Louga, a revendiqué, vendredi, le coordonnateur de l’inter-syndical des travailleurs du secteur primaire, Mor Diouf.

    Des agents des ministères des Pêches et de l’Économie maritime, ainsi que de l’Agriculture et de l’Équipement rural, de l’Élevage et des Productions animales observent une grève de 48 heures, depuis jeudi.

    « Le mot d’ordre de grève a été suivi à plus de 90% au niveau central comme au nouveau local », a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    L’intersyndicale a décidé d’aller en grève pendant 48 heures  »suite au non-respect » du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal au mois décembre 2022, a t-il expliqué.

    « Ce protocole d’accord s’articule autour de deux points :  la restitution de nos indemnités qui ont été supprimées à hauteur de 60% et la mise sur pied des fonds communs du secteur primaire dans un délais de six mois », a-t-il ajouté.

    Selon lui,  »l’Etat fait dans le dilatoire car le comité qui doit travailler à la matérialisation de ces fonds communs ne s’est réuni qu’une seule fois ».

    « Nous n’avons reçu aucune réaction des autorités compétentes, mais si elles ne réagissent pas, nous serons dans l’obligation d’intensifier la lutte, ce qui risquerait de paralyser tout le secteur », a-t-il averti.

    Pour éviter un tel scénario, il a invité « le Premier ministre Amadou Ba, le ministre de la Fonction publique Galo Ba et les différents ministres concernés par les fonds communs à prendre des instructions fermes pour que les travaux du comité puissent continuer ».

    « Nous sommes dans un contexte politique particulier, mais l’Etat, au nom du principe de la continuité, devrait quand même respecter tous ses engagements », a-t-il dit.

    DS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / « L’Etat a le devoir d’accompagner les jeunes » (spécialiste)      

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / « L’Etat a le devoir d’accompagner les jeunes » (spécialiste)      

    Louga, 13 juil (APS) – L’Etat a le devoir d’accompagner les jeunes afin qu’ils restent au pays pour travailler, a rappelé Amath Diop, spécialiste migration et développement de la Direction général d’appui aux Sénégalais de l’extérieur (DGASE)

    « L’Etat n’a pas le droit de fixer les jeunes, mais le devoir plutôt de les accompagner afin qu’ils restent au pays pour travailler et accompagner la dynamique de développement », a-t-il déclaré.

    Amath Diop s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier pour la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement (CRCM).

    Il a souligné que « le fait de voyager est un droit inaliénable ».  »Alors, l’Etat ne peut pas dire à telle personne de ne pas voyager, mais il a le devoir d’encadrer pour que cette personne puisse quand même partir de manière ordonnée et régulière », a-t-il souligné.

    « C’est le meilleur moyen de lui permettre pour qu’une fois à destination elle puisse travailler de manière sereine et de contribuer véritablement au développement du pays à travers la dynamique de soutien de sa famille », a-t-il ajouté.

    Il a insisté sur « la nécessité de la sensibilisation, la formation et l’accompagnement financier qui permet un peu à ces jeunes-là qui pourraient tenter d’aller de manière irrégulière à l’étranger, de rester et travailler afin de contribuer au développement du Sénégal ».

    « C’est vrai qu’au Sénégal, on n’a pas encore cette politique migratoire formelle car on a travaillé sur un document de politique qui n’est pas encore entériné, mais il y a plusieurs acteurs qui sont sur le chantier de la migration et du développement qui sont en train de travailler pour qu’ensemble qu’on parvienne à atteindre ces objectifs », a-t-il fait remarquer.

    Il a salué  « l’initiative du Bureau opérationnel d’appui au Sénégalais de l’extérieur (BOAS) de réunir tous les acteurs de la gouvernance migratoire pour leur permettre de partager leurs expériences sur la gouvernance territoriale de la migration et de fixer des perspectives, en vue de la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement (CRCM) ».

    « Il y’ a beaucoup d’acteurs au niveau des territoires et ces acteurs mènent effectivement des activités extrêmement importantes, alors s’il n’y a pas cette synergie-là, il sera difficile d’aller vers des actions coordonnées qui auront beaucoup plus d’efficacité », a-t-il fait valoir.

    DS/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE /  Louga : vingt entreprises sélectionnées pour la phase test du guichet unique de financement

    SENEGAL-ECONOMIE /  Louga : vingt entreprises sélectionnées pour la phase test du guichet unique de financement

    Louga, 12 juil (APS) – Vingt unités de Petites et moyennes entreprises, de banques et de systèmes financiers décentralisés (SFD) de la région de Louga  ont été sélectionnées pour  la  phase test du guichet unique de financement,  une initiative d’accompagnement pour un meilleur accès aux financements, a annoncé, mercredi, le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Louga, Cheikh Seck.

    « Nous avons sélectionné vingt entreprises dans la phase test, mais il est évident que quand le bureau sera opérationnel toute entreprise intéressée pourra venir s’inscrire dans cette plateforme-là et bénéficier des services du guichet unique de financement », a-t-il déclaré.

    M. Seck s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier de sensibilisation et d’information des représentants des institutions financières de la région de Louga, sur le guichet unique de financement des PME, les banques et les SFD.

    Il a expliqué que  « le guichet unique de financement est un projet élaboré par nos partenaires de l’ADEPME et la coopération allemande (GIZ), en partenariat avec l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal pour accompagner et encadrer, les PME à mieux accéder aux financements ».

    « Ce guichet sera installé, ici, à la chambre de commerce, et la cérémonie de lancement est prévue dans deux jours à Dakar lors du forum des PME », a-t-il indiqué.

    IL a assuré que le guichet sera opérationnel dans la région de Louga après ce lancement, et va réunir tous les membres du dispositif d’appui au PME à savoir les chambres consulaires, et l’ADEPME qui a élaboré des outils très pertinents pour l’accompagnement,  les services d’accompagnement et d’encadrement des entreprises, entre autres,

    « Il y aura une plateforme qui sera mise en place pour héberger les chambres consulaires, l’ADEPME et un espace prévu pour les institutions financières, les banques et les mutuelles pour avoir toutes les informations et tout l’encadrement requis pour un meilleur accès aux financements des PME », a-t-il ajouté.

    DS/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Louga : vers la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement   

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Louga : vers la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement  

    Louga, 12 juil (APS) – Un atelier de cadrage pour la mise en place d’un Cadre régional de concertation sur la migration et le développement (CRCM), s’est ouvert mercredi à Louga, à l’intention des acteurs de la gouvernance territoriale de la migration de la région, a constaté l’APS.

    « Cette activité a pour objectif principal de permettre aux acteurs concernés de partager leurs expériences sur la gouvernance territoriale de la migration et de fixer des perspectives à court et moyen terme, en vue de la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement », a précisé le Responsable du Bureau d’accueil et d’orientation des Sénégalais de l’extérieur (BOAS) de Louga, Moustapha Kémal Kébé.

    M. Kébé a souligné que ce partage d’expériences sera axé sur « l’accompagnement, l’orientation, la formation et le financement des jeunes ».

    Il a insisté sur la nécessité de l’harmonisation des interventions des différents acteurs qui travaillent sur « les questions liées à la gouvernance de la migration pour mieux lutter contre la migration irrégulière ».

    « Force est de constater qu’il y a un manque d’harmonisation, une insuffisance de coordination et de partage de ces différentes actions destinées aux cibles, migrants, diasporas, potentiels migrants, associations, familles et populations en général », a-t-il déploré.

    Selon lui, « cela se traduit malheureusement sur le terrain par la mise en place d’actions répétées, de déficits en terme d’accès à l’information, d’absence de coordination, de manque d’efficacité et d’harmonisation des initiatives d’appui technique, financier et social, de formations et d’orientation, entre autres ».

    « Cette situation diminue la visibilité, la portée et même l’impact en termes de ces actions sur les principales cibles et sur la gouvernance de la migration en général », a-t-il ajouté.

    « C’est dans cette dynamique qu’il a été inscrit dans le résultat 2 du projet +Gouvernance migration et développement+, la nécessité de mettre en place un cadre de concertation sur la migration et le développement dans chaque région », a-t-il rappelé.

    C’est pourquoi, a-t-il fait valoir, cet atelier est venu à son heure car il va permettre à chacun des participants d’être plus imprégné des différentes initiatives par chaque acteur sur le terrain ».

    DS/ASB/SBS