Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga un forum régional pour des solutions aux problèmes des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga un forum régional pour des solutions aux problèmes des jeunes

    Louga, 12 juil (APS) – Un forum régional s’est tenu à Louga dans le but d’identifier les besoins des jeunes et y apporter des solutions.

    « Le forum régional à Louga vise à identifier les besoins des jeunes lougatois afin d’y apporter des solutions, à travers la structuration du projet priorité jeunesse, qui vise à élaborer une politique nationale de la jeunesse’’, a expliqué Khady Fall, gestionnaire de projet au Pole structuration du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Ce forum régional est organisé dans le but de ‘’repartir à Dakar avec la liste des besoins des jeunes de la région, les grandes problématiques auxquelles ils font face et les solutions possibles qu’on pourrait envisager pour régler définitivement les problèmes de la jeunesse de Louga », a-t-elle déclaré.

    S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, Khady Fall précise qu’elle ‘’vise à identifier les besoins des jeunes lougatois, les difficultés auxquelles ils sont généralement confrontés et les solutions qu’eux-mêmes proposent pour la prise en charge de leurs problèmes ».

    Selon lui, « cette initiative du ministère de la jeunesse entre dans le cadre du processus de structuration du PSE/Jeunesse, dont l’objectif est d’asseoir un dialogue de proximité avec les acteurs territoriaux sur les priorités des jeunes à prendre en compte dans cette nouvelle stratégie nationale traversable de jeunesse ».

    « Nous sommes en train de faire une tournée nationale, et toute l’équipe du BOS, du ministère de la Jeunesse est mobilisée pour sillonner le Sénégal en vue de la structuration du projet priorité jeunesse, qui vise à élaborer une politique nationale de la jeunesse », a-t-elle ajouté.

    Elle signale que ‘’des conseils régionaux de développement (CRD) […] sont en train d’être tenus dans la région de Tambacounda ».

    « Hier, on a fait Thiès et, aujourd’hui, nous allons poursuivre sur Louga et Matam’’, a-t-elle dit, espérant que d’ici vendredi, les jeunes des quatorze régions seront consultés ».

    DS/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Louga : 3632 candidats planchent sur les épreuves du BFEM (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Louga : 3632 candidats planchent sur les épreuves du BFEM (IEF)

    Louga, 12 juil (APS) – Au total, 3632 élèves dont 2200 filles sont candidats, dans le département de Louga, à l’examen du Brevet de fin d’études élémentaire (BFEM), dont les épreuves ont démarré ce mercredi, sur l’ensemble du territoire national, a annoncé l’Inspecteur d’éducation et de la formation (IEF) de Louga, Serigne Bamba Seck.

    « Nous avons 3632 inscrits dont 2200 filles qui ont composé au BFEM dans le département de Louga », a-t-il déclaré, à l’issue de la visite de trois centres d’examen, CEM Massamba Siga Diouf, CEM Ex CMT de Louga et le lycée Franco Arabe public de Louga.

    Il a souligné que « tout est mis en place et l’examen se déroule normalement dans les différents centres d’examen ».

    « Nous avons choisi des centres d’examen accessibles qui sont au bord de la route et des salles de classe qui ne présentent aucune équivoque », a-t-il ajouté, avant de signaler que « même s’il y a la pluie, il y a des mesures palliatives ».

    « On a fait ce matin le tour de quelques centres d’examen et discuté avec les présidents de jury qui ont été envoyés à temps sur leurs lieux de travail, mais aucun problème n’a été signalé pour le moment », a-t-il fait remarquer.

    DS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’évaluation du projet Agropole nord au menu d’un CRD à Louga

    SENEGAL-ECONOMIE / L’évaluation du projet Agropole nord au menu d’un CRD à Louga

    Louga, 11 juil (APS) – Un Comité régional de développement (CRD) portant sur l’évaluation de l’Agropole nord s’est tenu mardi à Louga, une rencontre qui a permis aux parties prenantes de discuter des atouts et opportunités des filières agricoles mais aussi des contraintes et défis de ce projet dans les régions nord du Sénégal, constaté l’APS.

    « Nous avons reçu aujourd’hui une importante mission conjointe d’évaluation et de préparation du projet Agropole Nord (couvrant les régions de Louga, Matam et Saint-Louis) dans la capitale du Ndiambour, avec la participation de plusieurs partenaires techniques et financiers, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) », a déclaré le coordonnateur du projet, Djiby Lô.

    M. Lô  a souligné que « cette mission conjointe, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS),  a permis aux différentes parties prenantes de discuter des atouts et opportunités des filières agricoles ciblées par le projet Agropole Nord, mais aussi des contraintes et défis ».

    « L’objectif global de cette mission est, pour la BAD, de collecter les informations nécessaires à l’élaboration du rapport d’évaluation du projet en vue de sa présentation au Conseil d’administration de la Banque pour approbation du financement avant la fin de l’année 2023 », a-t-il expliqué.

    Pour la BID, a-t-il ajouté, « il s’agit d’échanger avec les parties prenantes du projet sur les questions clés y relatives ».

    Dans cette perspective, « la mission entreprendra une revue complète de tous les aspects du projet et préparera un rapport de revue de préparation du projet, qui sera soumis aux différentes instances de validation au sein de la Banque », a-t-il fait savoir.

    « Cette mission vise, de manière plus spécifique, à confirmer la formulation du contenu des composantes et activités clés du projet, recueillir les informations nécessaires pour mener l’analyse économique et financière du projet, et affiner l’évaluation des risques liés à la mise en œuvre et l’atteinte des résultats du projet et identifier les mesures d’atténuation y afférentes », a-t-il relevé.

    « L’Agropole nord est une zone de transformation agro-industrielle qui couvre les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, dont les filières ciblées sont le riz, l’oignon, la viande de bétail et les produits piscicoles et halieutique », a précisé son coordonnateur.

    L’objectif de ce CRD  »est d’inviter l’ensemble des acteurs, dans le cadre d’une démarche inclusive et participative, à discuter sur les filières porteuses choisies par eux-mêmes, de relever les enjeux, les défis et les contraintes pour qu’ils puissent être intégrés dans le projet Agropole avant sa présentation au Conseil d’administration de la BAD », a indiqué l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives, Diégui Ngom Fall.

    « Aujourd’hui, nous avons, pour la région de Louga, travaillé sur l’horticulture, les céréales et la production animale, plus particulièrement le lait », a-t-elle souligné.

    « C’est un projet extrêmement important pour l’Etat du Sénégal et pour la population, qui peut être intégré dans la phase I du PSE [Plan Sénégal émergent], visant à rassembler l’ensemble des acteurs des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et  de la pêche pour contribuer de manière significative à l’amélioration du bien-être des populations, surtout celles vivant en milieu rural », a-t-elle fait valoir.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Louga : une élève décroche son Bac avec la mention « Très Bien »

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Louga : une élève décroche son Bac avec la mention « Très Bien »

    Louga, 10 juil (APS) – Yacine Fall, une élève de la série S2 du lycée de Ndande, a obtenu son baccalauréat avec la mention « Très Bien », a-t-on appris du proviseur de cet établissement, Khady Diédhiou.

    « Nous ne sommes pas du tout surpris par les performances de Yacine FALL au baccalauréat parce que, de la seconde à la classe de terminale, elle n’a jamais eu une moyenne semestrielle en deçà de 17 », a-t-elle confié dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    « Yacine Fall est une très brillante élève, disciplinée et timide, et très effacée, qui s’est toujours distinguée par ses bonnes notes à l’école », a ajouté Mme Diédhiou, faisant part de sa fierté de voir le lycée de Ndande et l’académie de Louga ainsi honorés.

    Khady Diédhiou précise que Yacine Fall a obtenu le « avec une moyenne de 17,96 sur 20 », soulignant qu’elle « voulait faire le concours d’entrée au lycée d’excellence de Diourbel parce qu’elle était la meilleure élève du Sénégal à l’issue de l’examen du Brevet de fin d’études élémentaires (BFEM), mais elle avait un problème de papiers ».

    « C’est pourquoi nous sommes doublement fiers d’elle parce qu’elle ne s’est pas laissée décourager par ce rêve qui ne s’était pas réalisé, car elle est restée à Ndande auprès de sa famille, en se concentrant sur ses études, et aujourd’hui ses résultats feront parler d’elle », a conclu Mme Diédhiou.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : les sous-préfets invités à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : les sous-préfets invités à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles

    Louga, 6 juil (APS) – Le préfet de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, a invité, jeudi, les sous-préfets en poste dans ce département à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles, notamment des semences et des engrais, pour un bon déroulement de la campagne agricole.

    Pour ce faire, il leur a également demandé de signaler « à temps » les opérateurs défaillants, afin d’assurer aux producteurs les conditions d’une bonne campagne agricoles 2023-2024.

    « Cette année, nous avons demandé aux autorités administratives, surtout des sous-préfets, de s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles, en suivant de très près les opérations et en signalant à temps les opérateurs défaillants », a-t-elle déclaré.

    Ndèye Nguénar Mbodj s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un comité départemental de développement (CDD) consacré à la campagne agricole 2023-2024.

    « Hier [mercredi] même, nous avons reçu des correspondances notifiant le remplacement de certains opérateurs défaillants qui n’ont pas honoré leurs engagements », a-t-elle ajouté.

    Elle a rappelé « les difficultés notées lors de la campagne agricole précédente, notamment les retards dans la mise en place des intrants, c’est-à-dire des semences, des engrais et des produits phytosanitaires, et la défaillance de certains opérateurs », avant de souligner la nécessité de « prendre les devants pour éviter ces problèmes ».

    S’agissant du niveau de mise en place des intrants agricoles pour la présente campagne agricole, elle a signalé que le département de Louga « n’a pas encore atteint la barre des 100% pour ce qui concerne les semences certifiées ».

    « Le niveau de mise en place des semences certifiées d’arachide est à 85%, pour le niébé certifié, on est 83%, tandis que pour le niébé ordinaire, on nous signale qu’on est à 27% », a-t-elle précisé.

    « La mise en place de l’engrais et des autres spéculations n’a pas encore démarré », a-t-elle signalé.

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-POINT / A Louga, les épreuves du baccalauréat se déroulent bien (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-POINT / A Louga, les épreuves du baccalauréat se déroulent bien (IA)

    Louga, 4 juil (APS) – L’examen du baccalauréat, dont les épreuves ont démarré ce mardi sur l’ensemble du territoire national, se déroule bien dans la région de Louga, a déclaré l’inspectrice d’académie (IA), Penda Ba.

    « Nous sommes là au terme d’un périple qui nous a mené de la commune de Louga jusqu’à Koki pour visiter les centres d’examen du baccalauréat, et vraiment, nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu, car tout se déroule bien », a-t-elle dit à des journalistes, à l’issue d’une visite de quatre centres d’examen.

    Il s’agit du lycée Malick Sall, du lycée franco-arabe public, du CEM Djily Mbaye et du nouveau lycée de Koki.

    S’exprimant en présence de l’adjoint du gouverneur de la région de Louga chargé du développement, Daouda Sène, l’inspectrice d’académie a souligné « le respect de tout le dispositif innovateur de la surveillance qui a été mis en place par l’Office du BAC dans tous les centres d’examen visités et la présence en nombre de tous les acteurs mobilisés. »

    « Maintenant, a-t-elle indiqué, il y a un coordonnateur de la surveillance dans chaque centre d’examen, et dans chaque salle de classe, il y a un responsable de la surveillance parce que la surveillance est le grand problème de nos examens nationaux. »

    « Donc, l’Office du BAC a innové cette année, en mettant en place un tel dispositif qui a été respecté partout », a-t-elle ajouté, avant de saluer et de féliciter, dans la foulée, « tous les acteurs qui ont eu à respecter ces consignes ».

    « Nous avions également eu à adresser une note à la communauté éducative, notamment aux parents d’élèves, aux élèves et aux responsables des centres d’examen rappelant l’interdiction du port de portable et là où nous sommes passés tout a été respecté parce que les élèves sont venus sans leurs portables », a-t-elle rappelé.

    De son côté, l’adjoint au gouverneur de la région de Louga chargé du développement a déclaré que « pour l’ensemble des quatre centres d’examen que nous avons visités, aucun couac ne nous a été signalé. »

    Selon lui, aucune difficulté particulière n’a été signalée au niveau de l’organisation.  »Ce qui est à mettre à l’actif de l’IA et son équipe, mais également à l’actif des partenaires sociaux, notamment les parents d’élèves et les syndicats », a-t-il salué.

    « C’est cette synergie d’actions et cette dynamique d’ensemble qui nous ont permis d’avoir ce résultat satisfaisant de l’organisation de cet examen », a-t-il fait valoir.

    DS/MD/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats au Bac (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats au Bac (IA)

    Louga, 3 juil (APS) – L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats dont 3 867 filles, soit 58,61%, à l’examen du Baccalauréat prévu à partir de ce mardi, a appris l’APS de l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.

    ‘’L’Académie de Louga présentera 6 597 candidats au BAC dont 3 867 filles(58,61%)’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a signalé que ‘’le nombre de centres d’examen n’a pas évolué par rapport à la session de 2022 : 5 à Kébémer, 9 à Linguère et 13 à Louga, soit un total de 27 centres dans la région’’.

    Comparé à l’année dernière, l’IA a fait remarquer que  »le nombre de candidats a connu une légère baisse passant de 6606 en 2022 à 6597 candidats en 2023, soit une baisse  de 09 candidats’’.

    Elle a souligné que ‘’4066 candidats (61,63%), viennent du public tandis que 2531(38,36%) sont des candidats individuels’’.

    Selon elle, ‘’la répartition des candidats au Baccalauréat 2023 est largement dominée par les séries littéraires car sur les 6 597 inscrits, les 5 763 candidats optent pour les séries L’,L2 etLA, soit un taux de 87,36%’’.

    Elle a signalé que ‘’les séries scientifiques présentent un très faible taux de participation’’, précisant que ‘’sur  la totalité des effectifs (6 597) seuls 864 candidats, soit 12,64%se sont inscrits dans les séries scientifiques’’.

    Penda Bâ a rappelé que ‘’l’Académie de Louga a réalisé en 2022, un taux de réussite de 57,58% pour le Baccalauréat de l’enseignement secondaire général’’.

    DS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-TABASKI / Louga : Le porte-parole de la famille omarienne salue  »la grandeur du chef de l’Etat » à travers son appel au dialogue

    SENEGAL-RELIGION-TABASKI / Louga : Le porte-parole de la famille omarienne salue  »la grandeur du chef de l’Etat » à travers son appel au dialogue

    Louga, 29 juin (APS) – Le porte-parole du Khalife de la famille Omarienne, Thierno Cheikh Tall, a salué, jeudi, la  »grandeur » du chef de l’Etat à travers son appel au dialogue national, lequel, selon lui, permet d’apaiser la tension politique. 

     »Nous saluons la grandeur du chef de l’Etat, Macky Sall, à travers son appel au dialogue qui est une réussite parce qu’il permet déjà d’apaiser la tension politique », a-t-il déclaré.

    S’exprimant au nom du Khalife de la famille Omarienne de Louga, Thierno Bachir Tall, à l’issue de la prière de la tabaski, il estime que le président a fait  »un excellent choix » en invitant toutes les forces politiques du pays au dialogue.  »Lors des guerres mondiales, les belligérants avaient fini par s’asseoir autour d’une table afin de trouver des solutions pour y mettre fin », a t-il souligné.

    Selon lui, ‘’les gens notamment les jeunes ont le droit de manifester, et peuvent le faire, mais ils doivent catégoriquement refuser d’être emportés par ceux qui les poussent au saccage ou au pillage des biens publics ou privés et à investir les réseaux sociaux pour insulter d’honnêtes citoyens’’.

    ‘’Les biens publics notamment le TER, le BRT et les universités appartiennent à tous les Sénégalais (…) », a t-il relevé.

    Il a salué  »la décision des membres de l’opposition qui sont allés participer au dialogue à l’appel du chef de l’Etat, car, a-t-il dit, cela prouve qu’ils sont prêts à travailler pour l’apaisement de la tension politique ».

     DS/OID

  • SENEGAL-SOCIAL-TABASKI / Louga : une association offre des moutons à des familles vulnérables

    SENEGAL-SOCIAL-TABASKI / Louga : une association offre des moutons à des familles vulnérables

    Louga, 28 juin (APS) – L’Association pour la prise en charge des orphelins et des enfants nécessiteux (APRICOEN), a offert,  100 moutons à des veuves et des chefs de famille afin de leur permettre de célébrer la fête de Tabaski, a annoncé mercredi, son président, Youssoupha Mbaye.

    ‘’Nous avons déjà cent moutons que nous sommes en train de distribuer aux femmes notamment des veuves et à des personnes qui ont des responsabilités familiales mais ne peuvent plus travailler afin de leur permettre de célébrer la fête de la tabaski avec leurs enfants’’, a-t-il déclaré, lors du lancement de l’opération distribution des moutons de tabaski.

    Selon lui, ‘’cette initiative vise à permettre à chacune de ces familles vulnérables (…) de fêter la tabaski avec leurs enfants comme tout le monde’’.

    ‘’Nous aurions bien voulu satisfaire tout le monde, mais la demande est tellement forte au point qu’on a décidé de faire le tri, en privilégiant les veuves et les chefs de familles au chômage (….) », a-t-il dit.

    Les moutons ont été livrés à domicile  »pour plus de discrétion », a t-il souligné.

     »On a jugé important d’aller remettre à chaque bénéficiaire son mouton chez lui parce que ça va nous permettre d’éviter de créer des attroupements »’, a-t-il expliqué.

    Il a invité  »toutes les autres bonnes volontés à se joindre à cet élan de solidarité ».

    ‘’Comme à l’accoutumée, nous voulons atteindre la barre des deux-cent moutons que nous offrons aux nécessiteux car nous avons déjà cent moutons disponibles’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-TABASKI / Louga : clients et vendeurs s’accordent sur « la cherté du prix des moutons de tabaski »

    SENEGAL-SOCIETE-TABASKI / Louga : clients et vendeurs s’accordent sur « la cherté du prix des moutons de tabaski »

    Louga, 23 juin (APS) – Le marché est bien approvisionné en moutons à Louga, mais les prix sont très chers cette année car le prix de certains béliers est passé de 100.000 à 150.000 FCFA à l’approche de la date de célébration de la fête de la tabaski, a déclaré vendredi Oustaz Ndiouga Sow, un client qui s’est confié à l’APS.

    « Il y a des moutons, mais les prix sont très chers cette année parce que l’année passée les moutons qui coûtaient 100.000 à l’approche de la tabaski sont aujourd’hui vendus à 150.000 l’unité », a-t-il déclaré.

    Comme d’autres clients venus acheter leurs moutons de tabaski, Oustaz Ndiouga Sow a presque fait le tour de ce point de vente communément appelé « Daral Thiokhna », mais il estime que « les prix des moutons sont tellement chers ». « Trop optimiste », il espère que « d’ici la tabaski, tout le monde pourra avoir un bélier à la hauteur de sa bourse, mais il va falloir bien marchander ».

    Le délégué des éleveurs du point de vente a, de son côté, déclaré que « les clients commencent à venir petit à petit, mais il y a certains qui n’ont pas ou garder leurs moutons car il y a certains moutons qui sont déjà vendus, mais leurs propriétaires ont demandé qu’on les garde ici pour eux ».

    Selon lui, « les moutons sont vraiment très chers parce que si vous n’avez pas assez d’argent vous ne pouvez pas avoir beaucoup de moutons à revendre à moins que vous soyez un éleveur ».

    « C’est pourquoi les prix sont un peu salés, mais il y a des moutons parce que nous avons actuellement 300 moutons dans ce point de vente, alors qu’il y en a trois autres de ce genre dans la commune de Louga », a-t-il expliqué.

    « Il y a également d’autres de nos parents éleveurs qui sont en cours de route avec leurs moutons pour venir participer à cette opération de tabaski », a-t-il ajouté.

    Il a insisté sur « la nécessité de renforcer la sécurité à l’intérieur et aux alentours de ce point de vente pour mieux protéger les éleveurs et leurs biens, mais aussi de résoudre le manque d’eau ».

    « Nous avons suffisamment d’aliment de bétail cette année, mais nous voulons qu’il renforce davantage la sécurité pour mieux protéger les éleveurs et leurs biens », a-t-il dit.

    DS/ADC