Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ELECTRICITE / SENELEC va travailler à atteindre l’accès à l’électricité dans les départements de Louga et Linguère (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ELECTRICITE / SENELEC va travailler à atteindre l’accès à l’électricité dans les départements de Louga et Linguère (responsable)

    Louga, 23 juin (APS) –  La Société nationale  d’électrification du Sénégal (SENELEC) a recueilli toutes les interventions nécessaires, afin de mieux développer le projet visant à atteindre l’accès universel à l’électricité dans les département de Louga et Linguère, a indiqué vendredi son chef de département Qualité service, sécurité environnement, El Hadj Ndiogou Diop.

    « Avec les différentes interventions,  SENELEC et Wild Lamont ont pu recueillir l’ensemble des interventions nécessaires qui vont nous permettre de mieux développer le projet visant à atteindre l’accès universel à l’électricité dans les départements de Louga et Linguère »,  a-t-il déclaré.

    El Hadj Ndiogou Diop s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement spécial consacré à la présentation du programme d’accès universel à l’électricité fixé par l’Etat du Sénégal à l’horizon 2025.

    Selon lui, « ce projet développé par SENELEC et piloté par le groupe américain Weldy Lamont sur le financement de Eximbank US va intervenir dans les communes de Nguer, précisément à Nayobé (département de Louga)  et Dahra (Département de Linguère).

    Il a souligné que « le projet consiste à la fourniture d’électricité, le transport, la construction de lignes et l’électrification de ces localités dans le cadre de l’accès universel à l’électricité, en assurant, dans son périmètre , les branchements des clients sur le réseau basse tension ainsi que l’installation intérieures domestiques des ménages ».

    « Donc, c’est une électrification péri-urbaine c’est-à-dire autour des ville parce que nous savons que dans nos ville il y a beaucoup de d’extension qui se font et ces extensions ne précèdent pas souvent l’aménagement; l’électrification et l’adduction d’eau », a-t-il précisé.

    « C’est des choses qui n’accompagnent pas le développement de nos villes, et SENELEC, soucieuse de ce développement-là, fait tout pour anticiper sur ces besoins-là », a-t-il ajouté.

    Il a souligné que « la  SENELEC a bénéficié d’une évaluation environnementale et d’une autorisation environnementale délivré par le ministère de l’Environnement, mais dans la phase exécution on a besoin de faire une évaluation des impacts parce que comme tout projet on peut être confronté à des impacts que ce soit des impacts sur l’habitat ou sur l’activité des personnes ».

    « L’objectif de la SENELEC, soucieuse du respect de la réglementation nationale, est d’évaluer ces impacts-là, et de procéder à l’indemnisation de ces personnes s’il y a lieu avant de démarrer le projet », a-t-il relevé.

    DS/ADC

  • SENEGAL-COMMERCE-TABASKI / Oignon : des producteurs de Potou dénoncent « la rétention des stocks »

    SENEGAL-COMMERCE-TABASKI / Oignon : des producteurs de Potou dénoncent « la rétention des stocks »

    Louga, 23 juin (APS) – Les producteurs d’oignon de Potou membres des coopératives agricoles de Niàyem Potou (SOCOPAN)  et de l’Association des Unions des groupements de producteurs de l’arrondissement de Sakal (UGPAS) déplorent la « rétention » de l’oignon par certains gros producteurs et commerçants.

    « C’est cette situation qui a conduit à la flambée des prix de l’oignon local sur le marché en cette veille de fête de Tabaski », accusent-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le communiqué relève qu’il n’y a pas eu cette année une importante production d’oignon, et les commerçants ont « acheté » toute la récolte de la première campagne. Il explique que ces derniers « sont présentement en train de spéculer sur le marché », entrainant une flambée des prix devenus ‘’hors de portée’’ de certains consommateurs ‘’à quelques jours de la Tabaski ».

    Le communiqué relève que « cette situation ne profite pas aux petits producteurs’’. Il précise que ‘’l’augmentation voire la flambée  des prix de l’oignon résulte de la retenue opérée par les bana-bana [petits commerçants] et des grands commerçants ».

    Il rappelle que pour une production de 50 000 tonnes d’oignon actuellement, les besoins du pays s’élèvent  à 30.000 tonnes.

    Les producteurs de Potou considèrent que la rétention  des stocks ‘’ne se justifie pas’’, expliquant qu’elle ‘’est à la cause de l’ouverture tôt du marché d’importation de l’oignon’’ avec celle annoncée de 10.000 tonnes.

    « Cette situation  est récurrente à pareille époque à l’approche de la Tabaski, mais l’Etat marque toujours sa présence pour déjouer le piège des bana-bana et gros commerçants en prenant les  mesures nécessaires pour éviter les spéculations sur les prix des denrées, notamment l’oignon, pour stabiliser les prix et protéger ainsi le consommateur au même titre que le producteur », rappellent-ils.

    Le communiqué note que « les producteurs sont très vulnérables aujourd’hui’’. Selon ceux de Potou, la deuxième campagne va démarrer entre la fin du mois de juin et celui de juillet pour l’oignon rouge dit « sonsa ». C’est une campagne où ‘’les producteurs investissent beaucoup de moyens’’ et il y a un risque qu’elle soit hypothéquée, redoutent-ils.

    Ils estiment que, devant une situation, « il fallait alerter les acteurs mais aussi les consommateurs, l’Etat  et les différents  partenaires pour dénoncer les prix pratiqués par les bana-bana et les gros commerçants  sur le marché  et qui sont différents de ceux pratiqués par les producteurs ».

    « Face à cette situation, l’Etat doit impérativement réduire la distance entre les producteurs et les consommateurs de manière à les rapprocher (…) », ont-ils suggéré.

    DS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Le PREFERLO veut résoudre le manque d’eau de la région de Louga (gouverneur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Le PREFERLO veut résoudre le manque d’eau de la région de Louga (gouverneur)

    Louga, 22 juin (APS) – Le Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) vise à résoudre le manque d’eau dans la région de Louga, avec le transfert de 530 millions de mètres cubes du lac de Guiers jusqu’à Linguère, a déclaré jeudi, le gouverneur El Hadji Bouya Amar.

    « C’est un projet qui permettra de résoudre l’une des plus grosses difficultés que nous avons, c’est-à-dire, le manque d’eau parce qu’il s’agit de transférer 530 millions de mètres cubes du lac de Guiers vers la zone du Ferlo, précisément jusqu’à Linguère », a-t-il dit à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) consacré au PREFERLO;

    Le chef de l’exécutif régional a souligné que ce projet, dont une grande partie sera déroulée dans la région,  »va permettre de changer positivement l’écosystème du Ferlo parce qu’il vise, dans sa phase une, la mise à valeur de 86000 hectares de terre ».

    « C’est l’un des plus grands projets du Sénégal car le coût des travaux est estimé à 156 milliards FCFA pour une durée de quatre ans », a soutenu M. Amar.

    « Nous sommes l’une des régions où le problème de la transhumance est là de manière permanente. Mais si le projet est réalisé dans sa phase I et sa phase II, la transhumance va disparaître pour le plus grand bonheur des éleveurs », a-t-il fait valoir.

    Selon lui,  » si la transhumance disparaît, la production de la viande va s’élever avec le Ranch-Dolly et la culture fourragère sera résolue et le vol de bétail va être réduit ».

    « Nous sommes dans la zone sylvo-pastorale et quand l’eau arrive l’élevage va être boosté, mais aussi l’agriculture va aussi faire son apparition », a-t-il fait remarquer, ajoutant que « cela aura un impact important pour la souveraineté alimentaire dans la partie nord du pays ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : les travaux du PREFERLO vont démarrer en octobre prochain  »au plus tard » (DG OLAC)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : les travaux du PREFERLO vont démarrer en octobre prochain  »au plus tard » (DG OLAC)

    Louga, 21 juin (APS) – Les travaux du Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) vont démarrer début octobre prochain « au plus tard », a-t-on appris mercredi du directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop.

    « Les travaux de ce projet, d’un coût de 156 milliards FCFA pour une durée de quatre ans, vont démarrer au mois de septembre ou au plus tard en début du mois d’octobre prochain », a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) spécial consacré au projet PREFERLO, en présence du gouverneur de Louga, El Hadj Bouya Amar.

    Selon Alioune Badara Diop, le PREFERLO « vise dans sa première phase le transfert de 530 millions de mètres cubes du lac de Guiers jusqu’à Linguère, et la mise en valeur, dans sa phase une, de 86000 hectares de terre ».

    La première phase concerne « toutes les infrastructures du lac de Guiers qui est financé par d’autres partenaires à travers le Projet intégré pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement (PISEA) »

    Mais pour le PREFERLO, a-t-il précisé, « il s’agira de construire un ouvrage hydraulique, notamment un barrage de régulation à Keur Momar Sarr, ensuite restaurer le marigot du Bas-Ferlo sur 70 kilomètres, en procédant au dragage, au surcreusement et à la réalisation de digue ».

    « Arrivée à Mboula, nous allons réaliser une station de pompage avec des conduites de refoulement sur 2,5 kilomètres pour vaincre la pente. Et au sommet de la colline, nous allons réaliser un grand lac artificiel et un canal à ciel ouvert sur un linéaire de 45 kilomètres pour arriver jusqu’à Linguère », a-t-il ajouté.

    Il a insisté sur le fait que ce projet devrait permettre de réaliser un fleuve artificiel sur un linéaire de 115 kilomètres dans cette zone du Ferlo, communément appelé zone agro-sylvo pastorale et « connue comme étant une zone sèche, aride avec des contraintes d’accès à l’eau et des conditions de vie très difficiles ».

    « C’est sûr que cette infrastructure aura un impact positif pour l’élevage et devrait contribuer fortement à la diminution de la transhumance, mais aussi, elle va contribuer au développement des activités agricoles, à la restauration des écosystèmes et permettre surtout la création d’emplois », a-t-il fait valoir.

    « Les études dans la zone nord réalisées par la SAED ont permis de montrer que pour chaque hectare » donné, les estimations tablent sur « quatre emplois directs ou indirects […], alors si les 86.000 hectares sont mis en valeur, vous imaginez déjà le nombre d’emplois », a-t-il fait observer

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en sixième à Louga :  « L’examen se déroule bien » (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en sixième à Louga :  « L’examen se déroule bien » (IA)

    Louga, 21 juin (APS) – L’examen du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et de l’entrée en sixième dont les épreuves ont démarré mercredi, sur l’ensemble territoire national  »se déroule bien » dans la région de Louga, a déclaré l’inspectrice d’académie, Penda Ba.

    « On peut dire que dans l’ensemble tout se passe bien parce que c’est la première journée, mais parce que les candidats sont venus en nombre, de même que les surveillants », a-t-elle dit à des journalistes à l’issue d’une visite de quatre  centres d’examens, Sainte Marie, Ecole d’application Santhiaba Sud, Njang Mbambodj et école élémentaire Louga 1, pour voir les conditions dans lesquelles ces élèves subissent ces examens.

    S’exprimant en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Daouda Sène, elle a constaté « très peu d’absents », relevant que les  »les rares absents qu’on a notés proviennent surtout des candidats libres qui sont pour la plupart des élèves des collèges ».

    « Cette absence est peut-être due au fait qu’on est actuellement en train de faire des évaluations standardisées au niveau des collèges », a-t-elle expliqué. « Au niveau de la surveillance, tous les surveillants sont venus en nombre et les IEF ont même prévu des filets de sécurité pour si jamais il y a des surveillants qui sont absents, mais nous n’avons pas ce problème », a-t-elle ajouté.

    Elle insisté sur le fait que « les surveillants sont venus en nombre et à temps. Mme Ba a signalé que les épreuves ont démarré à temps, précisant qu’avant le démarrage des examen,  »il y a eu un briefing et des recommandations pour la surveillance ».

    Selon elle, « il est bon qu’ils soient briefés sur l’importance de la surveillance parce que c’est le maillon faible de nos examens ». « Nous avons enregistré  pour la première fois des candidats non-voyants au nombre de trois au niveau de l’écoles inclusives », a-t-elle dit.

    « Ils sont accompagnés pour la transmission du braille au français par l’INEFJA de Thiès et également pour la correction de l’épreuve de modelage parce que ne pouvant pas faire l’épreuve de dessin ils font du modelage », a-t-elle ajouté.

    « Je tenais également à remercier tous les IEF qui ont fait un travail remarquable parce que ça c’est la fin d’un processus qui a démarré depuis le début de l’année, et les chargés d’examens et concours abattent un travail énorme », a-t-elle conclu.

    DS/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6eme : Louga enregistre ses premiers candidats non-voyants

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6eme : Louga enregistre ses premiers candidats non-voyants

    Louga, 21 juin (APS) – La  région de Louga a enregistré, pour la première fois, des candidats non-voyants à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et de l’entrée en 6e, a salué mercredi l’adjoint du gouverneur chargé du développement, Daouda Sène.

    « Ce qui est un fait remarquable, c’est que Louga a enregistré pour la première fois des candidats non voyant, au nombre de trois qui composent à l’école élémentaire Louga 1 », a-t-il déclaré à des journalistes au terme d’une visite de quatre centres d’examen de la commune de Louga en compagnie des autorités académiques.

    L’adjoint du gouverneur a souligné le fait que des enseignants en provenance de Thiès ont même été déployés à Louga pour veiller au bon déroulement de l’examen.

    Il a salué « la percée majeure des candidates qui constituent 59% des 13. 494 candidats répartis en 84 centres d’examen de la région.

    « A la fin de la visite, nous avons un sentiment de satisfaction parce qu’en plus de ces faits remarquables, l’ensemble du personnel administratif est présent de même que la quasi-totalité des candidats.

    DS/AKS/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole :  Louga a reçu 1875,7 t de semences sur un quota de 3126 t

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole :  Louga a reçu 1875,7 t de semences sur un quota de 3126 t

    Louga, 20 juin (APS) – La région de Louga aura droit cette année à un quota de 3126 tonnes de semences d’arachide, dont 1875,7 tonnes sont déjà mises en place, soit un taux de mise en place de 60%, a appris l’APS de la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Louga, Daouda Hann.

     »Cette année, nous avons un quota de 3126 tonnes de semences d’arachide, mais jusqu’à la date d’aujourd’hui, ce sont 1875,7 tonnes qui ont été mises en place, soit un taux d’exécution de 60% », a-t-il déclaré.

    Il a fait cette révélation à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) préparatoire de la campagne agricole 2022-2023.

    « Pour le niébé, on a un quota de 800 tonnes de semences, et on est actuellement à un taux de mise en place de 37%, de même que pour le maïs et le sésame ».

    S’agissant de l’engrais, il a signalé « un léger retard de la réception de la notification. Mais, nous espérons que ce sera sous peu de temps », a-t-il indiqué.

    Il a souligné que « l’État a fait beaucoup d’efforts cette année’’, rappelant qu’il a porté l’enveloppe allouée à la campagne agricole à 100 milliards de francs CFA.

    « C’est un grand effort que l’État a fait pour augmenter les subventions, parce que le prix de l’arachide a augmenté sur le marché, car le prix fournisseur est 1200 FCFA », a-t-il expliqué.

    Daouda Hann a souligné que ‘’pour permettre aux producteurs d’avoir un accès facile’’ aux semences, ‘’l’État a donné une forte subvention de presque 58%, pour leur permettre de [les acheter]  à 250 FCFA », a-t-il précisé.

    « Ce sont des aménagements que l’État fait pour permettre aux producteurs d’avoir accès aux intrants et aux matériels agricoles, car cette politique actualisée qui concerne la souveraineté alimentaire a plusieurs leviers, dont la mise à disposition du matériel agricole à prix subventionné et l’augmentation des subventions », a-t-il expliqué.

    DS/ASG/BK

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6e : Louga va présenter 12.448 candidats (IA)

    SÉNÉGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6e : Louga va présenter 12.448 candidats (IA)

    Louga, 20 juin (APS) – La région de Louga va présenter 12.448 candidats dont 7.917 filles à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire et à l’entrée en 6e qui démarre ce mercredi, a révélé, mardi, à l’APS l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.

    ‘’L’examen du CFEE/6e dans l’Académie de Louga de cette année 2023 comptera 12.448 candidats contre 13.548 en 2022 dont 7.917 filles et 5.768 garçons’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a signalé ‘’une baisse de 1100 candidats cette année’’, avant de préciser que les 12.448 candidats vont composer dans 84 centres dans toute la région dont 23 centres à Kébémer), 37 à Louga) et 24 à Linguère.

    « Sur ces 12.448 candidats, 7.453 sont des filles, soit un pourcentage de 59,87 %’’, a précisé l’inspectrice d’académie de Louga.

    Selon elle, ‘’en termes de nombre, le département de Louga arrive en tête avec 6.314 (3739 filles) suivi de Linguère qui totalise 3.233 candidats (1.998 filles), le département de Kébémer se positionne à la troisième place avec 2.901 candidats (dont 1.716 filles)’’.

    ‘’La baisse du nombre de candidats s’explique par le déficit d’enseignants qui entraine le gel de certaines écoles à faible effectif, les effectifs réduits des écoles privées, la baisse du nombre de candidats libres qui venaient du moyen entre autres’’, a-t-elle fait remarquer.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Tabaski : Louga pourrait alimenter cinq autres régions en moutons, assurent des éleveurs

    SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Tabaski : Louga pourrait alimenter cinq autres régions en moutons, assurent des éleveurs

    Louga, 19 juin (APS) – La région de Louga peut assurer l’approvisionnement des marchés de cinq autres régions en moutons pour satisfaire la demande en bétail en cette période de Tabaski, a indiqué, lundi, le président du réseau des éleveurs du département de Louga, Samba Sow.

    « Les moutons ne manqueront pas à Louga parce que la région de Louga peut assurer l’approvisionnement en moutons du marché de cinq autres régions », a-t-il déclaré, lors d’un entretien avec l’APS.

    Soulignant qu’ il y a des moutons pour toutes les bourses, il a cependant estimé  »qu’on ne peut pas avoir 80.000 ou 100.000 FCFA et vouloir acheter un mouton de 150.000 FCFA ».

    Selon lui, « la commune de Louga a, à elle seule, un point de vente de bétail communément appelé Daral municipal et trois autres points de vente secondaires autorisés par la municipalité qui se trouvent aux quartiers de Thiokhna et Rail Bi ».

    M. sow a insisté sur « la nécessité de garantir la sécurité des transporteurs et vendeurs de moutons pour assurer l’approvisionnement régulier du marché en moutons, afin d’assurer une bonne opération de Tabaski pour les acteurs, notamment les vendeurs et les clients ».

    « Nous savons où se trouvent les moutons, mais si celui qui doit les transporter ou les vendre a peur de le faire pour des raisons de sécurité, les moutons peuvent manquer », a-t-il averti.

    Il a aussi invité les clients à « ne pas attendre la veille » de la fête de Tabaski pour acheter un mouton. « Si on attend la veille, on peut aussi être confrontés à un manque de moutons parce que le vendeur ne pourra pas en acheter d’autres pour assurer l’approvisionnement du marché », a ajouté Samba Sow.

    Invitant les acheteurs de « ne pas attendre la dernière minute », le président de la strcuture qui regroupe les éleveurs du département de Louga, a assuré que  »si la sécurité est garantie aux vendeurs, le marché sera suffisamment approvisionné en moutons ».

    DS/MD/MTN

  • SENEGAL-ELEVAGE / Louga : dix millions de francs mobilisés pour des projets de femmes du secteur de l’aviculture

    SENEGAL-ELEVAGE / Louga : dix millions de francs mobilisés pour des projets de femmes du secteur de l’aviculture

    Louga, 18 juin (APS) – Le forum régional de Louga sur le développement a permis de mobiliser séance tenante dix millions FCFA destinés aux financements de projets de femmes de cinq villages de la région de Louga, a indiqué, dimanche, le président des jeunes agriculteurs du Sénégal, Bamba Dieng.

    « Nous avons réussi, grâce à ce forum régional, à mobiliser plus de dix millions FCFA destinés à  financer des femmes qui s’activent dans l’aviculture », a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue du  forum régional sur le développement durable, en présence du parrain de l’événement, Asse Lo Gaydel, maire de la commune de Sagatta et président de la commission de supervision de la haute autorité du Waqf.

    Il a ajouté : « Nous allons donner gratuitement cinquante poussins à chaque femme bénéficiaire de ce financement pour qu’elles puissent avoir un fonds pour démarrer ses activités ». Il s’est dit « satisfait », estimant que « nous avons largement atteint nos objectifs parce que nous avons prouvé que le financement des femmes peut être accéléré afin de faire de leur autonomisation une réalité dans la région de Louga ».

    « C’est vraiment ce qu’on appelle un financement rapide parce que le nombre de poussin que notre parrain, Asse Lo Gaydel, a promis de donner et le groupe Avisen de Khadim Sall montre un financement de plus de dix millions FCFA entre la commune de Mbédiéne et celle de Léona », a-t-il relevé.

    Le maire de la commune de Sagatta, Asse Lo Gaydel, a, de son côté, déclaré que « j’ai beaucoup apprécié le choix d’organiser ce forum, qui se tenait habituellement à Dakar, à Louga parce que la jeunesse notamment les femmes ont besoin d’être soutenues et informées des opportunités de financement qu’offre les structures de l’Etat ».

    Il insisté sur « la nécessité de l’éducation financière des femmes pour qu’elles puissent profiter davantage des financements qui visent à accélérer leur autonomisation ».

    « Les gens ont besoin d’avoir une bonne formation et un travail décent pour gagner dignement leurs vies, d’où l’importance de ce  financement qui permettra aux femmes bénéficiaires d’avoir un fonds pour  démarrer leurs activités », a-t-il dit.

    DS/ADC