Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-BASKET / Mamadou Keïta veut équiper les écoles et centres de basket

    SENEGAL-BASKET / Mamadou Keïta veut équiper les écoles et centres de basket

    Louga, 18 mai (APS) – Mamadou Keïta dit Pathé, candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), a fait part, mercredi, à Louga, de son ambition d’équiper les écoles et les centres de basket, s’il est élu à la tête de l’instance fédérale.

    « Dans notre programme, on envisage de doter suffisamment en matériel les écoles et les centres de basket, mais également de plaider, au niveau des collectivités territoriales, [pour] la réfection des terrains de basket », a-t-il déclaré. Il s’exprimait à la fin d’une visite au centre de basket Excellence de Louga, où il était venu battre campagne en perspective de l’élection à la présidence de la FSBB dont l’assemblée générale élective est prévue le 27 mai prochain.

    Pathé Keïta, inspecteur principal du trésor, souligne que  » l’étape de Louga est une occasion de rencontrer les acteurs dans leur lieu de travail, mais aussi de faire « l’état des lieux » des centres et des écoles de basket ».

    Il a indiqué que son « programme national » fait une large part aux centres et écoles de basket au Sénégal. « Nous allons essayer d’apporter une meilleure offre que ce qu’on a actuellement sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il promis.

    Mamadou Keïta, qui est par ailleurs le président de Guédiawaye Basket Academy (GBA), estime que le président sortant, Babacar Ndiaye, ne peut pas prétendre à un nouveau mandat à la tête de la Fédération. Il a rappelé qu’en 2015, la candidature de l’ancien président de la FSBB, Baba Tandian, avait fait l’objet d’un rejet pour les mêmes raisons que celles qui prévalent encore, aujourd’hui.

    Il s’est dit « optimiste » et « convaincu » de sa victoire au soir de l’assemblée nationale élective prévue le 27 mai prochain. « Il n’y a aucune raison pour que les dirigeants de club puissent lui faire confiance. Alors, si on organise des élections, il sera battu à plate couture. Mais le problème est qu’il ne peut pas être candidat », a dit l’ancien capitaine de l’AS Douanes et l’AS Police.

    Le Comité électoral autonome de l’AG élective de la FSBB installé au mois d’avril a validé la candidature de Babacar Ndiaye, en lice pour un troisième mandat à la tête de l’instance dirigeante du basket-ball, dont il préside aux destinées depuis 2015.

    Ndiaye a dit récemment se garder de polémiquer sur son éligibilité. ‘’Je ne veux pas polémiquer sur si je suis éligible ou pas. La décision a été rendue par le Comité électoral. Et cela ne peut constituer un motif de report. Ma candidature a été déclarée recevable.’’

    Récemment, dans un entretien à IGFM, il s’est aussi dit confiant quant à ses chances de briguer un troisième mandat. ‘’J’ai fait le tour du Sénégal et il me reste quatre régions, à savoir Kaolack, Diourbel, Kolda et Sédhiou. Je dois les sillonner les jours à venir et terminer ma visite par Dakar. Je dois prêter une oreille attentive aux clubs, parce qu’ils constituent le tissu essentiel de notre travail et ils vont me permettre de mieux parfaire mon programme. J’ai des retours positifs des clubs pour ma réélection. Sur les 25 équipes de la première division, je peux dire qu’il y a 23 qui ont promis de voter pour moi. Je n’ai pas d’inquiétude.’’

    Babacar Ndiaye et Mamadou Pathé Keïta sont les seuls candidats en course pour la présidence de la FSBB.

    Cent-dix clubs dont vingt-cinq de la première division seront aux urnes pour élire le nouveau président de la fédération et les membres du comité directeur.

    DS/SK/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : vers la construction de 18 châteaux d’eau et de 27 forages (DG OFOR)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : vers la construction de 18 châteaux d’eau et de 27 forages (DG OFOR)

    Louga, 18 mai (APS) – Le directeur général de l’Office des forages ruraux, Hamade Ndiaye, a annoncé que dix-huit châteaux d’eau et vingt-sept forages vont être construits dans les zones de la région de Louga dans le  cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale, afin d’assurer à chaque foyer l’accès à l’eau potable.

    « Il y aura dix-huit châteaux d’eau qui seront construits pour accompagner l’unité de stockage, plus vingt-sept forages qui seront également construits et un programme d’extension du réseau d’eau pour accompagner la distribution de l’eau, pour que, dans chaque foyer, il puisse avoir de l’eau potable », a-t-il déclaré.

    Hamade Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une réunion spéciale du Comité régional de développement (CRD). Cette rencontre a porté sur le lancement de la délégation de service public de l’eau à la Société des eaux rurales (SDER) pour la gestion des systèmes d’alimentation en eau de la région de Louga.

    Il a souligné que « la réforme veut apporter une solution globale dans la gestion de l’alimentation en eau en milieu rural’’. Il a indiqué que le choix a été porté sur un professionnel, la SDER, qui ‘’va nous permettre d’améliorer la gestion ».

    « La mise œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale apportera de l’équité dans la distribution de l’eau, car cette eau potable qui est distribuée dans les grandes villes, sera également disponible au niveau des villages », a-t-il insisté.

    Il la considère comme ‘’importante’’, car devant ‘’nous permettre également d’atteindre les ODD 6 [objectifs de développement durable] et mettra en œuvre l’emploi local parce qu’il va prioriser le recrutement des agents locaux au niveau des différentes communes ».

    « Cette réforme a été évaluée, et elle est pertinente quoi qu’il advienne. Alors, il fallait la poursuivre pour que cette réforme soit une réalité au niveau de la région de Louga, pour que l’eau soit disponible en qualité et en quantité et d’une manière pertinente’’, a-t-il lancé.

    Il a promis qu’ »avec cette réforme, le code du travail sera respecté à la lettre pour permettre à ceux qui travaillent au niveau des forages, d’avoir un salaire décent, une prise en charge médicale et une pension de retraite à la fin de leur période active ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : lancement de la délégation de service public de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : lancement de la délégation de service public de l’eau

    Louga, 18 mai (APS) – La délégations de service public (DSP) pour la gestion des systèmes d’alimentation en eau de la région de Louga a été officiellement lancé mercredi, dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale, a constaté l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, c’était une cérémonie de lancement, et nous avons tenu à convier toutes les autorités administratives, les élus territoriaux, les services techniques de l’Etat, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les organisations d’éleveurs et d’agriculteurs, pour que toutes les populations concernées s’approprient la réforme », a déclaré le gouverneur de région, El Hadj Bouya Amar.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement spécial de lancement, d’information et de mise à niveau, en présence de plus de trente maires de la région.

    « Nous allons entamer l’affermage au niveau des zones rurales où nous avons cinquante-et-une communes qui vont entrer maintenant dans le périmètre affermé qui sera géré par la Société des eaux rurales (SDER) », a expliqué le gouverneur.

    Il a précisé que les communes de Louga, chef-lieu de région, Kébémer et Linguère, chef-lieu de département et celle de Dahra qui, ‘’sont dans la zone urbaine, ne sont pas concernées par cette réforme parce qu’elles sont gérées par la Sen’Eau ».

    « Nous voulons que la réforme se fasse dans une démarche inclusive, pour que l’ensemble des populations concernées puissent se l’approprier parce que la mission de l’Etat, c’est de fournir une eau de très bonne qualité et de manière permanente en milieu rural », a-t-il fait fait savoir.

    Le directeur général de l’Office national des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, souligne que « cette réforme est importante parce qu’elle va nous permettre d’atteindre les ODD 6 [objectifs de développement durable] et mettra en œuvre l’emploi local parce qu’elle va prioriser le recrutement des agents locaux au niveau des différentes communes ». Il a salué « l’organisation parfaite du CRD », soulignant que « la quasi-totalité des intervenants sont des maires qui connaissent très bien les problèmes de leurs communautés en matière d’eau ».

    « Cette réforme apportera de l’équité dans la distribution de l’eau, car cette eau potable qui est distribuée dans les grandes villes sera également disponible au niveau des villages », a-t-il souligné.

    DS/ASG

  • SENEGAL-FORMATION  / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    SENEGAL-FORMATION / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    Louga, 17 mai (APS) –  L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Bâ  Wone, a lancé mardi les classes de formation École-Entreprise, marquant le démarrage de formation de quarante-un jeunes apprenants dans les métiers de cuisinier et menuiserie métalliques, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous sommes venus procéder au lancement des classes de formation École-Entreprise dans lesquelles les apprenants vont faire des cours à la fois dans les centres de formation et dans les entreprises », a-t-elle déclaré à l’issue de la cérémonie de lancement.

     »Nous avons choisi les métiers de cuisinier et de menuiserie métallique pour la première cohorte constituée de quarante-un jeunes apprenants. Le métier de menuiserie métallique sera fait au niveau du CFAM et le métier de cuisinier au niveau du Centre de formation professionnelle (CFP) », a-t-elle souligné.

    Elle insisté sur le fait que « la  formation et l’acquisition pour l’apprenant se déroulent pour 70% à 80% du temps en entreprise et 20 à 30% en centre ressources c’est-à-dire en établissement de formation ». Elle a ajouté :  »Il y a douze entrepreneurs au niveau de la commune et du département de Louga qui ont accepté de nous accompagner dans cette première phase ».

    « L’inspection d’académie se chargera de faire le suivi-supervision d’accompagner les entreprises pour voir si la planification a été faite, et pour voir si les formations sont faites dans les règles de l’art. L’Etat du Sénégal a décidé d’octroyer une bourse symbolique d’un montant de 40000 FCFA  par mois aux apprenants durant toute la période de leur formation qui va durer trois ans », a assuré Mme Wone.

    « C’était aux entreprises de payer ça, mais pour accompagner parce qu’on forme des jeunes pour aller vers des entreprises car,  d’habitude après le recrutement, il arrivait que les entreprises forment à nouveau les jeunes recrutés. C’est ce qu’on appelle l’employabilité, et c’est ce qui manquait pour accompagner ces jeunes pour que la formation liée à l’emploi », a-t-elle dit.

    DS/ADC

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Louga : les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Louga : les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer (ministre)

    Louga, 11 mai (APS) – Les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer dans une démarche d’anticipation avant l’hivernage, afin d’atténuer les problèmes d’inondation dans la ville de Louga, a annoncé, jeudi, le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop.

    « Les opérations de curage seront très bientôt démarrées, et nous pensons que ça va grandement contribuer à atténuer les problèmes des inondations, ici, à Louga », a-t-il déclaré.

    Issakha Diop s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite de sites et d’ouvrages d’assainissement d’eaux pluviales de la ville de Louga, en présence du gouverneur de la région, El Hadj Bouya Amar.

    Le ministre a visité « les stations de Sanhiaba Nord, de Ndoumbé et la station d’épuration de Njang dans le cadre de la campagne nationale de prévention appelée en wolof Wajal Nawet ».

    Il a souligné que « comparé à d’autres zones, Louga bénéficie vraiment de beaucoup d’investissements en matière d’assainissement, car on a vu beaucoup de stations et un bon réseau qui fonctionne ».

    « Chaque année, il y a un dispositif de pompage qui est mis sur place pour pouvoir évacuer les eaux », a-t-il rappelé, avant d’assurer ‘’qu’il sera maintenu en relation avec la Brigade nationale des sapeurs-pompiers ».

    Il a évoqué l’éventualité de mener des études sur la possibilité, dans un avenir proche, de pouvoir connecter tous ces points au réseau d’assainissement.

    Selon lui, en relation avec le gouverneur, des réunions du comité régional de gestion des inondations seront tenues avec la participation de tous les acteurs, dont les chefs de service, les maires, le conseil départemental, pour identifier et proposer des solutions pertinentes ».

    « Nous sommes dans l’impossibilité de dire qu’il n’y aura pas d’inondations, parce qu’il y a des inondations partout dans le monde, on est en train de suivre ce qui se passe », a-t-il précisé.

    « Donc, avec les changements climatiques, nous assistons de plus en plus à des phénomènes extrêmes, des pluies exceptionnelles qui ne manqueront pas de causer des dégâts », a-t-il prévenu.

    Il a salué « la volonté politique du président Macky qui, à travers le Plan décennal de gestion des inondations, a eu à consentir beaucoup d’investissements en faveur du secteur de l’assainissement, particulièrement de l’assainissement des eaux pluviales ».

    Ce plan, a-t-il souligné, a contribué grandement à atténuer les inondations dans beaucoup de zones.

    DS/MD/ASG

  • SENEGAL-RELIGION  / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    SENEGAL-RELIGION / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    Louga, 8 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Louga (nord-ouest), El Hadj Bouya Amar, a demandé, lundi, aux services de l’Etat concernés  de prendre  »toutes les dispositions utiles » pour un bon déroulement du gamou d’Andoulaye dans le département de Kébémer (Louga, nord), le 20 mai prochain.

    « Je demande à tous les chefs de service de l’État concernés de prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il déclaré.

    S’exprimant lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la 102e édition du gamou d’Andoulaye, dans le département de Kébémer, il a souligné que « sur le plan de l’affluence religieuse ou de l’affluence des pèlerins, la cité d’Andoulaye est une grande cité religieuse ».

    « C’est pourquoi l’Etat, chaque année, prend toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement du gamou qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il expliqué.

    Selon lui, les dispositions attendues des services de l’Etat concernent la sécurité, l’approvisionnement en eau potable, la fourniture de l’électricité, mais aussi divers autres services se rapportant à l’hygiène, l’assainissement, le nettoiement, etc.

    Il a insisté sur « la nécessité du suivi des engagements pris par les différents services de l’Etat concernés pour que l’ensemble des pèlerins, qui quittent les autres localités, puissent arriver en paix, faire leur gamou en paix et répartir en paix ».

    « Nous sommes optimistes parce que non seulement tous les services de l’Etat concernés ont répondu présent, [mais ils ont aussi pris] des engagements fermes [chacun dans le secteur qui le concerne], pour le bon déroulement de l’évènement », a-t-il dit.

    Le porte-parole du khalife d’Andoulaye, Serigne Moustapha Dramé, a fait part de sa satisfaction relative aux dispositions prises l’année dernière par les services de l’Etat pour le bon déroulement du gamou.

    Au nom du khalife, Mame Abdou Dramé, il est revenu sur certaines doléances de la cité religieuse d’Andoulaye, lesquelles concernent l’amélioration de l’éclairage public, l’extension du réseau électrique, l’augmentation des « branchements sociaux » pour l’approvisionnement en eau potable. Il y a aussi l’installation de points d’eau gratuits le jour du gamou et l’augmentation de la pression du débit de la connexion Internet.

    Selon lui, « la cité religieuse d’Andoulaye a une particularité » résidant dans le fait que « c’est l’unique foyer où presque tous les grands guides religieux du pays – notamment Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadj Malick Sy, Ass Malick Camara, Mame Abdou Cissé Borom Djamal – ont passé ensemble trois jours ».

    « Nous voulons que cet aspect soit mieux pris en compte par l’Etat pour que la cité religieuse d’Andoulaye puisse bénéficier de tous ces avantages à l’image des autres cités religieuses », a-t-il fait savoir

    DS/BKMTN

     

     

  • SENEGAL-SECURITE / Louga : Les populations de Keur Ndiaye Sam plaident pour l’érection d’un poste de Gendarmerie dans la localité

    SENEGAL-SECURITE / Louga : Les populations de Keur Ndiaye Sam plaident pour l’érection d’un poste de Gendarmerie dans la localité

    Louga, 7 mai (APS) – Omar Ka, porte-parole des populations de Keur Ndiaye Sam, a invité, samedi, le gouvernement  à penser à l’érection d’un poste de Gendarmerie dans cette localité de la région de Louga confrontée au phénomène de vol de bétails, a constaté l’APS.

    « Nous voulons que les autorités étatiques érigent un poste de gendarmerie à Keur Ndiaye Sam pour aider les populations à mieux lutter contre le vol de bétails qui constitue un véritable problème dans cette zone », a plaidé Omar Ka.

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie officielle de la 105e édition du Gamou annuel de Keur Ndiaye, une localité située entre les départements de Louga et Kébémer.

    Au nom du khalif de la famille de feu El Hadj Samba Ka, le porte-parole a notamment insisté sur  »les difficultés rencontrées par les éleveurs pour sécuriser leurs bétails », évoquant des cas de vols à  »mains armées ».

    « L’Etat doit également accompagner les populations de notre localité notamment les femmes, en leur facilitant l’accès aux financements, mais également permettre aux jeunes d’avoir des terres et suffisamment d’intrants pour augmenter leur productivité », a souligné M. Ka.

    DS/SMD

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    Louga, 5 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain, a annoncé, vendredi, à Louga (nord),  le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « Le 16 mai prochain, le président de la République va mettre en service le nouveau câble sous-marin 100% sénégalais, une première dans l’histoire du pays », a-t-il déclaré lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » dans la capitale du Ndiambour.

    Le ministre a souligné que « le président de la République a beaucoup investi dans le domaine du numérique, pour nous permettre d’avoir plus de 6000 kilomètres de fibre, d’avoir un parc technologique numérique, un data center pour conserver nos données et des espaces Sénégal services, dans les 46 départements du pays ».

    Il a salué « les efforts considérables de l’Etat dans les investissements, en termes d’infrastructures technologiques numériques », soulignant que « plus de 200 milliards FCFA ont été investis dans ce cadre ».

    Selon lui, « avec le numérique, le Sénégal à l’occasion de rattraper le retard considérable que nous avions eu  dans le développement de notre cher pays ». « Aujourd’hui, on sait que le numérique fait 10% du PIB sénégalais, alors que dans tous les pays développés, il est à 40% », a-t-il fait remarquer.

    « Donc, nous avons un gap à atteindre, mais je suis persuadé que, dans les dix prochaines années, le numérique constituera le principal domaine d’activités du pays », a-t-il ajouté. Moussa Bocar Thiam estime que « le défi majeur aujourd’hui  pour les Sénégalais, c’est l’usage du numérique, notamment l’usage des réseaux sociaux ».

    « Les réseaux sociaux doivent être utilisés de bonne foi, car le Sénégal vient de connaître leur essor, mais il ne sera plus permis à personne de se terrer dans sa chambre,  de faire des vidéos pour insulter d’honnêtes citoyens ou ternir l’image du pays, inciter à la haine et à la violence, sans que ça ne soit pas suivi d’effet », a-t-il mis en garde.

    Il assure que « l’Etat prendra toute ses responsabilités, pour qu’on ait une utilisation légale et encadrée selon les règles édictées par la loi ».

    Il a insisté sur « la nécessité » de faire en sorte que « tout le monde le sache, surtout à Louga où il y a une forte population dans la diaspora qui ne s’informe que par les réseaux sociaux ». Selon lui, ceux qui vivent à l’étranger « ont droit à une information juste et vraie ».

    « Donc, je demande aux jeunes surtout de faire un usage responsable des réseaux sociaux, car il y va de l’intérêt de tout le monde », a lancé le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION  / Louga : l’IA veut établir une carte prospective scolaire de la région

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IA veut établir une carte prospective scolaire de la région

    Louga, 4 mai (APS) – L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Ba, a souligné, jeudi, la nécessité d’établir une carte prospective scolaire de cette région en fonction des demandes de création d’écoles et de l’évolution de la population.

    « Nous devons établir une carte prospective scolaire de Louga, c’est-à-dire en fonction des demandes de création d’écoles, de l’évolution de la population de Louga, dire où est-ce qu’il faut ouvrir un collège ou un lycée », a-t-elle déclaré.

    A défaut, le risque est d »’avoir des écoles gelées parce qu’on a construit des écoles, mais certaines ont été fermées faute d’enseignants ou faute d’élèves », a-t-elle expliqué, en marge de la présentation du document de la revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation et de la formation, en présence du gouverneur de Louga, El Hadj Bouya Amar.

    Si un tel travail n’est pas réalisé, « c ‘est une perte pour l’Etat du Sénégal », déclare-t-elle. Aussi,  »il nous faut réfléchir sur là où nous devons mettre ces écoles, et les ouvrir pour atteindre la cible qu’il faut pour qu’elles fonctionnent normalement », suggère-t-elle.

    « La présentation du document de cette revue annuelle a été l’occasion de présenter les acquis, les difficultés rencontrées et toutes les ressources reçues de l’Etat et des ONG, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers, et qu’est-ce qui a été fait », a détaillé Penda Ba.

    Selon elle, cette revue a été « un moment de reddition des comptes, mais également de passer en revue toutes nos réalisations avec la communauté ».

    Elle pense que « l’Etat doit aller vers l’évaluation du PSE [Plan Sénégal émergent], et le ministre de l’Education également doit aller vers l’évaluation du Projet pour l’acquisition de compétences par les élèves en mathématiques (PACEM) ».

    « C’est pourquoi nous avons eu à collecter les données de 2019 à 2023, pour voir l’évaluation de tout ce qui a été fait dans les différents programmes du ministère de l’Education nationale d’abord, mais également du ministère de l’Enseignement professionnel, de l’Apprentissage et de l’Insertion », a-t-elle fait remarquer.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Louga : les techniciens supérieurs de santé vont observer une grève de 48 heures

    SENEGAL-SANTE / Louga : les techniciens supérieurs de santé vont observer une grève de 48 heures

    Louga, 3 mai (APS) – La sous-section du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) de Louga a décrété une grève de 48 heures à compter de ce mardi dans le but de dénoncer le mutisme des autorités administratives, à la suite du dépôt de sa plateforme revendicative et d’un préavis de grève, a annoncé, mercredi,  son chargé des revendication, Serigne Mbacké Lô.

    « Aujourd’hui, à savoir ce 3 mai et demain [jeudi], nous avons décrété une grève totale de 48 heures sans service minimum et sans respect du service des urgences », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.

    Il précise que « la plateforme revendicative s’articulent [autour de] trois points ». Il s’agit de  »l’effectivité du reclassement des techniciens supérieurs au niveau de la hiérarchie A2, la revalorisation de leurs indemnités, la réglementation juridique de l’exercice des techniciens supérieurs dans le nouveau corps d’accueil et la  retraite à 65 ans ».

    Il a insisté sur « le fait que ses camarades sont prêts à aller vers la radicalisation graduelle de cette plateforme revendicative si les autorités administratives ne répondent pas » à leurs préoccupations.

    Il a déploré « le mutisme des autorité face à leur désarroi ». « Nous avons déposé un préavis de grève depuis le mois de janvier et tenu des mouvements d’humeur de 24 heures séparés en l’espace d’un mois, mais jusque-là il n’y a pas de réaction de la part des autorités », a-t-il expliqué.

    Il a averti que le SUTSAS tiendra  »l’Etat responsable pour tous les désagréments qui seront occasionnés » par ce mouvement d’humeur.

     

    DS/ASG