Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Louga : une « mobilisation urgente » préconisée pour faire face aux violences faites aux femmes et aux filles

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Louga : une « mobilisation urgente » préconisée pour faire face aux violences faites aux femmes et aux filles

    Louga, 11 décembre (APS) – La secrétaire générale de l’association Synergie pour l’autonomie de la femme (SAF), Aida Sy Diop, appelle à une mobilisation urgente des autorités, des partenaires locaux et des citoyens face à l’ampleur des violences faites aux filles et aux femmes, insistant sur la nécessité d’une prise en charge renforcée des victimes et de mesures préventives immédiates.

    « Face à l’ampleur des violences que subissent nos filles et nos femmes, il est urgent que les autorités, les partenaires locaux et chaque citoyen s’engagent activement pour assurer une prise en charge adéquate des victimes et mettre en place des mesures de prévention efficaces », a-t-elle déclaré.

    Aïda Sy Diop s’entretenait avec des journalistes, mardi, lors de la clôture des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, une manifestation qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

    Elle a souligné que cette cérémonie de clôture avait pour but d’encourager les femmes à dénoncer les abus et à prendre la parole sur des sujets souvent tus dans les communautés rurales.

    Aïda Sy Diop a partagé, à cette occasion, « des cas préoccupants de violence sexuelle signalés dans la région ».

    « Avant de venir, j’ai été informée qu’à Keur Momar Sarr, une commune située dans le département de Louga, cinq jeunes filles, dont l’une âgée de moins de huit ans, seraient victimes de viol. Les familles ont porté plainte auprès de la gendarmerie, mais le présumé violeur est encore en fuite », a-t-elle rapporté, avant d’insister sur « la nécessité de mettre en place des mesures urgentes pour protéger les femmes et les filles ».

    « Nous demandons des financements pour autonomiser les femmes, des formations en technique de conservation et la formalisation des activités économiques à travers des documents comme les registres de commerce », a-t-elle plaidé.

    Dans cette dynamique, Aïda Sy Diop a également souligné « l’urgence de créer des maisons d’accueil pour toutes les femmes notamment les victimes de violences ».

    « Ces structures permettront aux femmes de bénéficier de soins appropriés et de soutien psychosocial, parce que dans certaines zones rurales comme Louga, le poids des responsabilités familiales, le manque de moyens et l’isolement social rendent la situation encore plus difficile », a-t-elle ajouté.

    Aïda Sy Diop considère que « la mobilisation des autorités, des partenaires locaux et des citoyens est essentielle pour répondre à ces défis ».

    Elle dit espérer que « cet appel sera entendu et que des actions concrètes suivront pour offrir un avenir meilleur aux femmes de notre région ».

    DS/ADL/BK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-MINES / Exploitation minière à Lompoul : un député de Pastef interpelle le gouvernement par une question écrite

    SENEGAL-POLITIQUE-MINES / Exploitation minière à Lompoul : un député de Pastef interpelle le gouvernement par une question écrite

    Louga, 10 déc (APS) – Le député Serigne Abdoul Ahad Ndiaye, du parti Pastef-les Patriotes déclare avoir adressé au gouvernement une question écrite portant sur les impacts environnementaux et économiques de l’exploitation minière à Lompoul, une localité côtière du département de Kébémer (nord).

    « Cette activité constitue une menace sérieuse pour l’environnement et le secteur touristique, tout en compromettant les retombées économiques pour les communautés locales », a fait valoir le parlementaire.

    Dans sa démarche, Serigne Abdoul Ahad Ndiaye appelle « les autorités à adopter des mesures concrètes afin de garantir un équilibre durable entre le développement économique et la préservation des écosystèmes ».

    DS/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : Ahmadou Al Aminou Lo souligne l’importance d’investir dans la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : Ahmadou Al Aminou Lo souligne l’importance d’investir dans la petite enfance

    Louga, 7 déc (APS) – Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo a souligné samedi à Louga (nord), l’importance d’investir dans la petite enfance pour construire le citoyen de demain.

    « Investir dans la petite enfance n’est pas seulement une nécessité éducative, mais une priorité stratégique », a-t-il dit à l’occasion du lancement officiel de la journée nationale de nettoiement « Setal sunu reew ». Cette activité a coïncidé avec la célébration de la 18e Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (SNPECTP).

    M. Lô a relevé « le rôle central des enfants dans la vision économique et sociale du Sénégal à l’horizon 2050 ».

    « Le nouveau référentiel des politiques économiques et sociales accorde une place primordiale au capital humain et à l’équité sociale. C’est pourquoi, cette jeunesse que nous célébrons aujourd’hui sera, dans une trentaine d’années, la force active la plus importante de notre population », a-t-il déclaré.

    “Nous devons nous sacrifier pour ces jeunes, pour qu’ils puissent porter ce pays que nous voulons. Construire le citoyen de demain passe par l’inculcation de nos valeurs dès le plus jeune âge”, a-t-il ajouté, en présence de plusieurs autorités, dont  le préfet du département de Louga, Maude Manga, et le député Abdou Lahad Ndiaye.

    Saluant « les initiatives de la Case des tout-petits », il a mis en avant « la complémentarité entre les structures éducatives formelles, comme les établissements préscolaires classiques, et les modèles traditionnels tels que les “daaras” (écoles coraniques).

    “Le gouvernement s’engage désormais à donner à ces écoles (coraniques) une place reconnue dans l’offre éducative nationale”, a indiqué M. Lo.

    Au-delà des actions éducatives, le ministre a insisté sur « la nécessité d’impliquer les populations dans les initiatives citoyennes telles que la journée “Setal sunu réew”.

    “Il doit arriver un moment où les populations elles-mêmes, sans attendre les rendez-vous mensuels, considèrent que chaque week-end est une opportunité d’action collective”, a-t-il souligné.

    Dans cette dynamique, il a évoqué des projets locaux spécifiques pour Louga, notamment la récupération des eaux usées pour des activités agricoles et la relance culturelle avec des initiatives comme la réhabilitation du Cercle de la jeunesse.

    “Nous lançons l’idée, mais il appartient aux populations de la diversifier et de s’en approprier pleinement”, a-t-il précisé.

    Abordant les défis budgétaires du Sénégal, le ministre a invité « les citoyens à la patience », tout en assurant que « les priorités nationales seraient respectées ».

    “Nous devons redresser avant d’impulser. Cela demande des choix stratégiques, mais nous restons engagés pour répondre aux besoins urgents et poser les bases d’un développement durable”, a-t-il conclu.

    Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé « l’importance de l’engagement collectif pour un avenir meilleur », soulignant que « les efforts d’aujourd’hui façonneront les générations futures ».

    DS/ASB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-EDUCATION / ANPECTP : la directrice générale veut intégrer l’initiative « setal sunu réew » dans les programmes

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-EDUCATION / ANPECTP : la directrice générale veut intégrer l’initiative « setal sunu réew » dans les programmes

    Louga, 7 déc (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits ( ANPECTP), Yaye Khadidiatou Djamil Diallo, a révélé samedi son ambition d’intégrer l’initiative présidentielle « Setal Sunu Réew » dans les programmes d’éducation des tout-petits, afin d’en faire un socle de valeurs dès le plus jeune âge.

    L’ANPECTP, dans le sillage de la journée  »setal sunu ekol » veut ancrer, à sa façon et selon ses méthodes, l’initiative présidentielle dénommée  »setal sunu reew » dans le cœur et les comportements des tout-petits, a-t-elle déclaré.

    Khadija Djamil Diallo s’exprimait lors du lancement officiel de la journée nationale de nettoiement, organisée à Louga, en présence de plusieurs autorités, dont le Secrétaire général du gouvernement, Al-Aminou Lo, le préfet du département de Louga, Maude Manga, et le député Abdou Lahad Ndiaye. Elle coïncide avec la 18e Semaine nationale de la Petite enfance et de la case des tout-petits (SNPECTP).

    Elle a expliqué que « cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à intégrer dès le plus jeune âge les valeurs de citoyenneté et de préservation de l’environnement, une conscience écologique et un engagement citoyen en faveur d’un environnement sain et durable ».

    « C’est pourquoi cette initiative, qui nous rassemble tous, est bien plus qu’une simple journée de nettoyage. Elle symbolise notre engagement collectif envers un environnement plus propre, plus sain et plus durable », a-t-elle ajouté. 

    « Face à l’urgence environnementale, marquée par la pollution,  la prolifération des déchets plastiques et la dégradation des écosystèmes, a-t-elle souligné, cette initiative prend une dimension cruciale ». Il s’agit non seulement de nettoyer les espaces publics mais aussi de transmettre un message puissant sur la responsabilité collective envers la planète, a-t-elle indiqué.

    « Chaque geste compte, chaque action a un impact. En nettoyant nos rues, nos plages, nos parcs, nous envoyons un message fort : celui de notre détermination à préserver notre environnement pour les générations futures », a-t-elle encore souligné.

    Mme Diallo a salué « les efforts conjugués des autorités locales, des bénévoles et des partenaires pour la réussite de cette journée » organisée sur le thème :  »Ensemble pour des quartiers propres et embellis ». 

    Elle a insisté sur l’importance du   » rôle central des parents et des éducateurs dans l’éducation des enfants aux valeurs environnementales, rejoignant ainsi le thème de la Semaine nationale de l’ANPECTP :  »Setal sunu réew and ci ak tuut tank yi ngir mu saax  » (Nettoyons notre pays ensemble, avec les tout-petits, pour qu’il prospère) ».

    « Cet appel à l’action collective vise à inscrire durablement ces pratiques dans les comportements quotidiens, tout en créant des espaces de vie plus propres et propices à l’épanouissement des enfants », a-t-elle fait valoir, relevant que la  journée nationale de nettoiement se veut donc un pilier de transformation sociale, mobilisant toutes les générations pour un avenir plus vert et harmonieux ».

    DS/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / La SONACOS veut collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / La SONACOS veut collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide

    Louga, 5 déc (APS) – La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) envisage de collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide au cours de la nouvelle campagne de commercialisation des récoltes 2024-2025, a-t-on appris, jeudi, à Louga (nord), de son directeur général, El Hadji Ndane Diagne.

    C’est un objectif fixé par la SONACOS et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, selon M. Diagne.

    Pour lancer officiellement la campagne de collecte des graines d’arachide dans la région de Louga, il a remis un chèque de La Banque agricole à un entrepreneur local, Massyla Ndiaye, pour une valeur de 22.110.000 francs CFA.

    El Hadji Ndane Diagne dit être « confiant » quant à la capacité de la SONACOS à atteindre la quantité de graines d’arachide souhaitée, avec l’aide des entrepreneurs prenant part à la collecte.

    « Tout camion qui arrive avec des graines d’arachide sera déchargé rapidement, et le paiement effectué sans délai », a-t-il promis.

    « Nous avons entamé les déchargements. Nous avons recruté du personnel pour accélérer les opérations et satisfaire la forte demande », a assuré le directeur général de la SONACOS.

    DS/ESF/MTN

  • SENEGAL-ECINOMIE-SOCIETE / Kelle Guèye a abrité la 7e édition du festival Alimenterre

    SENEGAL-ECINOMIE-SOCIETE / Kelle Guèye a abrité la 7e édition du festival Alimenterre

    Louga, 5 déc (APS) – La septième édition du festival Alimenterre, axée principalement sur la filière laitière, s’est tenue mercredi à Kelle Guèye, une commune de la région de Louga, a constaté l’APS.

    « Souveraineté alimentaire et relève agricole : le rôle et la place des jeunes » est le thème de ce festival réunissant des producteurs, décideurs et techniciens agricoles.

    « Le festival est un grand moment de dialogue, de sensibilisation sur des enjeux stratégiques et de co-construction des politiques publiques autour de la souveraineté alimentaire », a déclaré Malick Sow, secrétaire général de la Fédération des associations paysannes de Louga (FAPAL), en marge de la cérémonie de lancement.

    Selon lui, « un des moments forts du festival a été la projection d’un documentaire mettant en lumière les problématiques de la filière laitière, notamment la concurrence des importations de poudre de lait ».

    « Pourquoi ce choix, parce que Louga, située dans la zone sylvopastorale, est un pôle de production laitière important. Cependant, cette filière est confrontée à de nombreuses difficultés dues aux importations massives de poudre de lait », a expliqué M. Sow.

    Il considère que « la souveraineté alimentaire passe par des politiques adaptées et une valorisation des ressources locales, afin de réduire la dépendance aux importations et d’assurer une alimentation saine et durable ».

    Dans cette dynamique, il a souligné que « le festival a aussi été l’occasion de lancer un appel en faveur d’un élevage pastoral plus résilient et d’un soutien accru aux petits producteurs ».

    « Sans un cheptel bien vacciné et soigné, notre production laitière continuera de décliner. Nous devons réfléchir avec les décideurs pour des solutions durables, afin de consommer notre propre lait, nos fromages et autres produits laitiers locaux », a-t-il fait valoir.

    Le secrétaire général du conseil départemental de Louga, Yély Ba, a insisté sur la nécessité de « réfléchir à des mécanismes pour renforcer nos chaînes de valeur, notamment dans les secteurs de l’élevage et de la filière laitière ».

    « Ce que nous consommons souvent n’est pas du lait au sens strict, mais un mélange incluant des huiles végétales. Cela interpelle sur les conséquences pour la santé des populations, notamment les plus vulnérables comme les enfants », a-t-il alerté.

    DS/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : la GIZ prévoit une ligne de financement pour les entreprises locales

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : la GIZ prévoit une ligne de financement pour les entreprises locales

    Louga, 4 déc (APS) – Nguissaly Ndiaye, Conseiller technique à la GIZ (coopération allemande) pour le projet Réussir au Sénégal, a annoncé, mardi, la mise en place d’une ligne de financement ou de garantie pour permettre aux entreprises de la région de Louga d’accéder aux ressources financières.

    « Nous allons mettre en place une ligne de financement ou de garantie que la Chambre de commerce de Louga pourra porter auprès des entreprises pour faciliter et renforcer leur accès au financement », a-t-il déclaré.

    Nguissaly Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier sur la définition d’une ligne de financement au profit des entreprises de la région de Louga.

    « Cette initiative s’inscrit dans le cadre de notre projet d’accompagnement pour renforcer la compétitivité des entreprises ou unités économiques, notamment dans le secteur agroalimentaire », a précisé M. Ndiaye.

    Il a souligné que « le programme Réussir au Sénégal, piloté par la GIZ, qui accompagne depuis deux ans la Chambre de commerce de Louga dans la création d’opportunités économiques à travers des partenariats stratégiques, est à sa deuxième année de collaboration avec la Chambre consulaire ».

    « Cet accompagnement s’intègre dans une tradition de soutien aux unités économiques locales en partenariat avec des structures telles que les chambres consulaires, les incubateurs, et d’autres organismes d’accompagnement », a-t-il ajouté.

    Cheikh Sène, secrétaire général de la Chambre de commerce, a, de son côté, salué « cette initiative et la collaboration avec la GIZ ».

    « Nous devons innover pour mettre en place des solutions qui permettront à chaque jeune et à chaque unité économique d’accéder aux ressources nécessaires à leur développement », a-t-il indiqué.

    Dans cette dynamique, il a rappelé « les directives présidentielles visant à formaliser le secteur informel pour améliorer l’accès au financement ».

    Selon lui, « une enquête préalable, menée auprès des opérateurs économiques et des institutions financières, a permis d’identifier plusieurs obstacles majeurs ».

    « Parmi les difficultés relevées figurent le manque d’information auprès des PME, l’absence de garanties, la faible formalisation du secteur informel, ainsi que l’inadéquation des mécanismes d’accompagnement », a souligné M. Sène.

    L’atelier a réuni plusieurs acteurs, dont les institutions de financement, l’Agence régionale de développement (ARD) et le Pôle emploi, pour réfléchir à un mécanisme de financement adapté aux PME et PMI locales.

    DS/OID/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : la société minière GCO veut créer plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet à fort impact sociétal

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : la société minière GCO veut créer plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet à fort impact sociétal

    Louga, 3 déc (APS) – Ousmane Goudiaby, chef du département des Relations communautaires et de l’accès au foncier de la Société minière Grande Côte (GCO), filiale du groupe Eramet, a annoncé, lundi, un projet à fort impact sociétal devant permettre la création de 544 emplois dans les communes de Diokoul-Dieuwrigne, Kab Gueye et Thièppe, situées dans le département de Kébémer (nord).

    À travers ce projet dont le coût global de 1,6 milliard de FCFA,  »nous visons la création de 544 emplois et la formation de 750 bénéficiaires issus des secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’élevage et la pêche dans les communes de Diokoul-Dieuwrigne, Kab Gueye et Thièppe », a-t-il déclaré.

    Ousmane Goudiaby s’entretenant avec des journalistes à l’issue du lancement de la session de formation des bénéficiaires du Projet à fort impact sociétal au centre des métiers de l’horticulture de Thièppe.

    Selon lui,  »ce projet ambitieux vise à dépasser les activités minières traditionnelles pour initier des actions de développement durable axées sur la diversification économique, le renforcement de la résilience environnementale et la réduction des inégalités au sein des communautés ».

    Dans cette dynamique, il a souligné que « GCO prévoit également à travers ce projet la formation de 750 bénéficiaires, dont une majorité de jeunes (60 %) et de femmes (60 %), dans des secteurs porteurs comme l’agriculture, l’élevage et la pêche pour renforcer leur autonomie économique et sociale ».

    Il a insisté sur le fait que « le choix des secteurs prioritaires pour la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus a été fait après une étude participative impliquant les populations de trois communes bénéficiaires de ce projet ».

    « La mise en œuvre du projet, dont le coût global de 1,6 milliard de FCFA, est confiée à AA Project Delivery, un partenaire expérimenté, avec le soutien d’acteurs comme l’USAID », a-t-il ajouté, soulignant que « ce projet sera exécuté sur quatre ans ».

    DS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Projet RFA: 3 000 emplois directs créés dans cinq régions (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Projet RFA: 3 000 emplois directs créés dans cinq régions (responsable)

    Louga, 29 nov (APS) – Le projet de Renforcement de la croissance des ventes de foyers améliorés (RFA) a permis la création de 3 000 emplois directs dans les régions de Louga, Thiès, Matam, Kédougou et Tambacounda, a-t-on appris du directeur exécutif d’Enda ECOPOP, Abdoulaye Cissé.

     »Aujourd’hui, dans les régions d’intervention d’Enda ECOPOP, notamment à Louga, Thiès, Matam, Kédougou et Tambacounda, on a créé 3 000 emplois directs grâce à l’implication des groupements de femmes et des jeunes’’, a-t-il déclaré, jeudi, à l’issue du forum des entrepreneurs  »Jambaar  »de la région de Louga.

    Abdoulaye Cissé a souligné que ‘’ce projet vise à promouvoir l’entrepreneuriat, protéger l’environnement et améliorer les conditions socio-économiques des populations locales’’.

    Démarré en 2021 avec l’appui de la GIZ et du Fonds vert pour le climat, le projet RFA vise également à diffuser 8 millions de foyers améliorés au Sénégal d’ici 2030, a-t-il ajouté.

     »Ces foyers modernes, tels que le fourneau Jambaar, sont conçus pour réduire l’utilisation de bois et de charbon, contribuant ainsi à la lutte contre la déforestation et les émissions de gaz à effet de serré », a-t-il expliqué.

    Selon Abdoulaye Cissé, plus de 600 000 foyers améliorés ont déjà été distribués dans les zones rurales, notamment grâce à la collaboration avec des groupements de femmes et de jeunes entrepreneurs.

     »Ces initiatives ont non seulement amélioré les conditions sanitaires des bénéficiaires mais aussi généré d’importants revenus pour les producteurs et distributeurs locaux », a-t-il dit.

    A Louga, a-t-il fait savoir, près de 55 000 foyers améliorés ont été introduits, impliquant environ 35 jeunes entrepreneurs et plusieurs centaines de groupements de promotion féminine.

    Yély Ba, secrétaire général du Conseil départemental de Louga, a salué ‘’cette initiative novatrice ». Il a souligné que  »ce projet intègre une approche chaîne de valeurs qui combine la protection de l’environnement, la lutte contre la déforestation et la création d’activités génératrices de revenus ».

     »Avec de telles ambitions, le projet RFA illustre comment le développement durable peut être un levier efficace pour stimuler l’emploi, préserver l’environnement et transformer les communautés rurales au Sénégal », a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RELGION / Louga : toutes les dispositions seront prises pour la réussite de la 61ᵉ ziarra annuelle de Thierno Mountaga Daha Tall (gouverneure)

    SENEGAL-SOCIETE-RELGION / Louga : toutes les dispositions seront prises pour la réussite de la 61ᵉ ziarra annuelle de Thierno Mountaga Daha Tall (gouverneure)

    Louga, 28 nov (APS) – La gouverneure de Louga, Ndèye Nguenar Mbodj, a assuré, jeudi, que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour assurer un bon déroulement de la 61ᵉ édition de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Tall, prévue du 10 au 12 janvier prochain, à Louga (nord).

    « Toutes les dispositions nécessaires seront prises par les chefs de service, en collaboration avec les autorités administratives, afin d’assurer une bonne organisation de cet événement religieux d’envergure », a-t-elle notamment dit.

    S’exprimant lors du Comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de cet évènement religieux, la gouverneure a rappelé « la portée religieuse et sociale de la ziarra », qui draient  »des milliers de fidèles venant du Sénégal, de la sous-région et de la diaspora ».

    « C’est un événement d’une grande importance, qui mobilise des participants de divers horizons. Nous avons jugé nécessaire d’organiser cette réunion préparatoire pour identifier les points à améliorer et prendre les dispositions adéquates pour garantir une organisation optimale », a-t-elle déclaré.

    Elle a salué la teneur « des échanges au cours du CRD [qui] ont permis de dresser un bilan de l’édition précédente et d’identifier les besoins pour l’édition à venir ».

    Parmi les priorités, a-t-elle précisé, figurent la sécurité, la santé, l’hydraulique et l’hygiène, assurant que les chefs de service se sont engagés à répondre à ces exigences en collaboration avec le comité d’organisation, qui a exprimé sa satisfaction concernant les mesures envisagées.

    « Nous saluons l’engagement des services techniques et des autorités administratives, ainsi que le soutien constant de la communauté omarienne dans la mise en œuvre de nos missions », s’est félicitée la gouverneure.

    Présent à la rencontre, Thierno Cheikhou Tall, fils du khalife général de la famille omarienne, a exprimé  »sa gratitude » envers la gouverneure et l’ensemble des participants pour leur mobilisation.

    Il a également rappelé « le caractère unique de Thierno Mountaga Daha Tall, illustré par un phénomène exceptionnel : le corps de ce grand homme de Dieu, inhumé depuis 27 ans, a été retrouvé intact lors de son exhumation, un fait qui suscite une profonde admiration au sein de la communauté musulmane ».

    « Cette ziarra transcende les frontières et rassemble les fidèles de tous les foyers religieux du Sénégal -Touba, Tivaouane, Ndiassane, Kaolack-, ainsi que ceux venus de Guinée, du Mali, du Cameroun, de la France, des États-Unis et d’ailleurs », a souligné Thierno Cheikhou Tall.

    La 61ᵉ édition s’annonce comme un moment de ferveur religieuse et de communion universelle, à l’image des précédentes, avec une mobilisation accrue des différents acteurs.

    Thierno Cheikhou Tall, fils du khalife général de la famille omarienne

    DS/SKS/ASB/ABB