Auteur/autrice : Djiby Sene

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Linguère : décès de Bocar Coulibaly, ancien sous-préfet de Sagatta Djoloff

    SENEGAL-NECROLOGIE / Linguère : décès de Bocar Coulibaly, ancien sous-préfet de Sagatta Djoloff

    Linguère, 30 oct (APS) – Bocar Coulibaly, ancien sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta Djoloff, est décédé ce mercredi au centre de santé de Dahra Djoloff, a appris l’APS de sources concordantes.

    Sa disparition survient quelques mois après son remplacement de la tête de l’exécutif départemental, le 7 août dernier.

    Il laisse derrière lui une carrière marquée par un engagement pour le service public.

    Son successeur, Moussa Wagué, avait également perdu la vie à Diouloulou, dans le département de Bignona.

    Ce dernier a été remplacé par Ousmane Sané, secrétaire d’administration et précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Simbandi Brassou, dans le département de Goudomp.

    ND/DS/ASG/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives anticipées : Fatoumata Rassoul Diallo lance la campagne « Kiraay ak Natangué » à Louga

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives anticipées : Fatoumata Rassoul Diallo lance la campagne « Kiraay ak Natangué » à Louga

    Louga, 28 oct (APS) –  La tête de liste départementale de la coalition Pôle alternatif 3e voie – Kiraay ak Natangué à Louga, Fatoumata Rassoul Diallo, a fait part de la volonté de ladite coalition de « dépasser les traditionnels clivages politiques », en vue d’arriver à  »une alternative citoyenne et responsable ».

    « Oui, la 3e voie existe dans ces élections. C’est le choix d’une liste citoyenne et politique portée par des hommes et femmes engagés sur notre territoire par les enjeux économiques, sociaux et environnementaux », a-t-elle déclaré, dimanche, lors de la cérémonie de lancement de la campagne électorale de la coalition dont elle est la tête de liste dans le département de Louga.

    Elle affirme que le binôme qu’elle forme avec Pape Oumar Sarr « a déjà impulsé des initiatives en faveur de la formation, du financement et de l’encadrement des jeunes et des femmes, ainsi que la mise en place de projets de développement ».

    « Il ne s’agit pas seulement de trouver auprès de vous le moyen le plus sûr d’aller à l’Assemblée nationale, mais de vous donner ce justificatif précieux qui ne peut être seulement une recherche de majorité disputée par des acteurs du pouvoir ou de l’opposition », a-t-elle dit.

    La campagne de « Kiraay ak Natangué » s’inscrit « dans une dynamique de développement durable et de soutien à l’entrepreneuriat local », a soutenu Mme Diallo, présidente du Mouvement des innovateurs servant en synergie pour l’avancement de Louga (MISSAL).

    « Nous nous battrons aussi pour des lois de facilitation des agréments et autres autorisations permettant à nos jeunes et nos femmes de mieux entreprendre, donc de mieux produire, transformer, et exporter les produits de valorisation des ressources de nos territoires », a indiqué Fatoumata Rassoul Diallo.

    Elle a insisté sur « les enjeux environnementaux et économiques spécifiques à la région de Louga », prônant « des mesures juridiques de respect de l’environnement et du cadre de vie », tout en dénonçant « les abus d’autorités locales », « les nuisances causées par des industries », dont « la vieille usine de la Sonacos à Thiokhna ».

    DS/BK/ASB

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Des imams et prédicateurs de Louga outillés pour  »vulgariser » le waqf

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Des imams et prédicateurs de Louga outillés pour  »vulgariser » le waqf

    Louga, 24 octobre (APS) – Des imams et prédicateurs de la région de Louga ont été formés, jeudi, sur le waqf afin qu’ils puissent sensibiliser davantage les populations sur cette pratique religieuse et sociale encore peu connue au Sénégal.

    Le président de la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal, Ahmad Dame Ndiaye, s’est félicité de cette initiative, rappelant « le rôle crucial des imams dans la promotion du waqf ».

    « Les imams, qui rencontrent quotidiennement leurs communautés, sont les mieux placés pour sensibiliser et convaincre les populations à participer à la formalisation et à la promotion du waqf », a souligné Ahmad Dame Ndiaye devant le directeur général de la Haute Autorité du Waqf, Racine Ba, lors de l’atelier de formation.

    Le choix de Louga, après Thiès et Saint-Louis, pour abriter cet atelier, s’explique par la « diversité des waqfs que cette région accueille, notamment des waqfs publics issus d’initiatives privées, ainsi que les actions de bienfaisance d’El Hadj Djily Mbaye », un religieux et prospère homme d’affaires originaire de cette localité, a expliqué le directeur général de la Haute autorité du waqf.

    Selon Racine Ba, « la mise en place de waqf, notamment des waqfs d’investissement, permet d’assurer la pérennité des mosquées, des écoles coraniques, des lycées, des orphelinats et des hôpitaux » du pays.

    Il a insisté sur « l’utilité du waqf » pour l’entretien des édifices religieux.

    Cet atelier vise donc à permettre aux imams de « mieux comprendre le waqf, souvent méconnu par rapport à la zakat, qui est une obligation, pour qu’ils participent davantage à la sensibilisation des populations sur l’importance de cette pratique, encore peu connue au Sénégal », a ajouté M. Ba.

    « Le waqf est une action volontaire visant à obtenir l’agrément divin, dont les bienfaits peuvent profiter au constituant de son vivant, mais surtout après son décès », a-t-il rappelé.

    Selon Racine Ba, l’État du Sénégal a constaté que le waqf, « malgré son existence millénaire dans notre pays, n’a pas eu l’impact attendu en raison de divers facteurs, notamment la réclamation du patrimoine par les héritiers après le décès du constituant ».

    Le waqf est un terme arabe qui désigne une donation par laquelle une personne immobilise un bien afin que les revenus de son exploitation soient dépensés dans des œuvres de charité, en conformité avec la charia.

    Il peut se présenter sous deux formes : un waqf productif, qui vise à générer des revenus permanents via la location d’un immeuble, par exemple, et un waqf non productif, visant un impact direct sur les bénéficiaires comme la construction d’un forage, d’un centre de formation ou encore la prise en charge médicale d’écoliers.

    Au Sénégal, sa vulgarisation et son contrôle sont dévolus à la Haute autorité du waqf (HAW), organisme administratif autonome créé par une loi de 2015 et rattaché au ministère des Finances et du Budget.

    DS/SMD/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL / Première journée L1: Linguère de Saint-Louis et Jamono Fatick font match nul (1-1)

    SENEGAL-FOOTBALL / Première journée L1: Linguère de Saint-Louis et Jamono Fatick font match nul (1-1)

    Kébémer (Louga), 21 oct (APS) – La Linguère de Saint-Louis et Jamono Fatick ont fait match nul, dimanche, (1-1), lors de la première journée de Ligue 1.

    La Linguère, contrainte de jouer hors de Saint-Louis en raison de l’impraticabilité du stade Mawade Wade, avait bien commencé la rencontre.

    Cependant, à la 35e minute, Jamono Fatick a pris l’avantage grâce à une frappe de Balla Fodé Camara, trompant la défense adverse.

    L’entraîneur de la Linguère, El Hadji Massamba Cissé, a procédé à plusieurs changements en seconde période.

    El Hadji Boubacar Fall, entré en jeu à la 85e minute, a rapidement marqué le but de l’égalisation pour les Saint-Louisiens.

    CGD/DS/MK/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE / La campagne nationale de vaccination du cheptel officiellement lancée

    SENEGAL-ELEVAGE / La campagne nationale de vaccination du cheptel officiellement lancée

    Linguère, 20 oct (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a procédé au lancement officielle de campagne nationale de vaccination du cheptel pour 2024-2025, samedi, à Dahra Djoloff, dans le département de Linguère.

    « L’élevage joue un rôle crucial dans nos économies, mobilisant des millions de familles et contribuant à la sécurité alimentaire ainsi qu’à la lutte contre la pauvreté », a-t-il déclaré lors de sa prise de parole à l’occasion de cette cérémonie officielle.

    S’exprimant en présence de son collègue El Hadj Malick Ndiaye (Infrastructures, Transports terrestres et aériens), Mabouba Diagne a souligné « les progrès accomplis dans la lutte contre les maladies animales ».

    Plusieurs autorités locales, dont la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, assistaient à cette cérémonie, en même temps que des représentants des éleveurs.

    Le ministre en charge de l’Elevage a notamment évoqué les acquis du programme de renforcement de la protection zoo-sanitaire, « financé par l’État à hauteur d’un milliard de francs CFA ».

    Il a insisté sur « l’importance de la protection sanitaire du cheptel, en particulier à travers la vaccination contre les maladies jugées prioritaires ».

    « La campagne de vaccination, autrefois menée exclusivement par les agents publics, s’est ouverte aux vétérinaires privés depuis 1997, permettant ainsi de vacciner un plus grand nombre d’animaux », a rappelé Mabouba Diagne.

    Il a également souligné que « les efforts du Sénégal ont conduit à l’éradication de la peste bovine en 2005, un accomplissement reconnu par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », avant de « rendre hommage aux agents de l’État, aux éleveurs et aux partenaires pour leur contribution dans cette lutte ».

    Pour la campagne 2024-2025, « les objectifs sont ambitieux », et portent sur une couverture vaccinale de 80 % d’ici trois ans.

    Il a rappelé que lors de la précédente campagne, « plus de 10 millions de bovins, ovins et caprins ont été vaccinés contre diverses maladies, dont la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine ».

    « Malgré les progrès réalisés depuis 2012, nous devons encore relever de nombreux défis pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République », a indiqué Mabouba Diagne.

    Dans cette perspective, il a annoncé « la construction de 189 parcs de vaccination dans plusieurs régions du pays, ainsi que la signature d’une convention avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour garantir un approvisionnement adéquat en vaccins ».

    Il a appelé « tous les acteurs, notamment les autorités locales et les éleveurs, à travailler ensemble pour assurer le succès de cette campagne ».

    Le ministre de l’Elevage a conclu son propos en remerciant les autorités locales et les populations « pour leur engagement et leur forte mobilisation ».

    DS/BK

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : le district de Louga a dépisté plus de 1000 femmes en octobre (médecin-chef)

    SENEGAL-SANTE / Cancers : le district de Louga a dépisté plus de 1000 femmes en octobre (médecin-chef)

    Louga, 20 oct (APS) – Plus de 1000 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans le district sanitaire de Louga durant le mois d’octobre, a révélé, samedi, docteur Sitor Ndour, médecin-chef dudit district.

    « Le mois d’octobre est un tremplin pour sensibiliser, mais la lutte doit se poursuivre tout au long de l’année. Rien qu’en ce mois d’octobre, nous avons dépisté plus de 1000 personnes des cancers du col de l’utérus et du sein, alors que le reste de l’année, nous peinons à en atteindre 500 », a-t-il déclaré.

    Il s’adressait aux journalistes à l’issue d’une journée de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein, organisée par l’association « Bokk Montagne », qui regroupe des habitants du quartier Montagne à Louga, dans le but de sensibiliser la population et d’offrir un accès facilité au dépistage de ces cancers.

    Le docteur Sitor Ndour a appelé « à prolonger les efforts de sensibilisation au-delà du mois d’octobre ».

    « Nous avons débuté la campagne au centre de santé de Louga, puis nous avons étendu nos actions à plusieurs communes, notamment Bédienne, Niomré et Kelle Guèye, pour toucher le plus grand nombre possible », a-t-il relevé.

    Il a insisté sur « l’importance de maintenir une vigilance continue dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus, au-delà du mois d’octobre ».

    Le district de Louga « dispose d’un appareil de thermoablation, une technologie qui permet de traiter en quelques secondes les lésions précancéreuses détectées lors du dépistage », a signalé son médecin-chef.

    « Aujourd’hui, nous avons détecté deux cas de cols de l’utérus suspects, mais heureusement, aucun cas avancé de cancer n’a été décelé pour le moment », a-t-il informé, ajoutant que « grâce à la thermoablation, ces lésions pourront être traitées sur place, sans besoin de transfert à Dakar ».

    Il s’est félicité de « l’engagement communautaire incarné par l’association Bokk Montagne et d’autres partenaires qui ont œuvré pour la réussite de cette campagne ».

    Salif Sow, coordonnateur de l’association « Bokk Montagne », a déclaré que « l’objectif initial de cette journée était de dépister une centaine de femmes, mais plus de 200 personnes ont répondu à l’appel »

    « L’importance de cette journée, c’est de permettre aux femmes, à nos sœurs, à nos nièces et aux habitants du quartier de se faire dépister, car nous connaissons les ravages de ces maladies dans notre société », a ajouté Salif Sow.

    En collaboration avec le médecin-chef, l’association « Bokk Montagne » prévoit d’organiser d’autres journées de dépistage avant la fin du mois d’octobre.

    DS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga : 550 kits scolaires offerts aux élèves de la région

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : 550 kits scolaires offerts aux élèves de la région

    Louga, 14 oct (APS) – Le coordonnateur du mouvement “And Jarign Louga”, Amar Thiam, a procédé, lundi, à la distribution de 550 kits scolaires destinés aux élèves de la région, dans le cadre d’une initiative visant à soutenir le secteur de l’éducation.

    « Aujourd’hui, à travers cette initiative, nous avons remis un total de 550 kits comprenant diverses fournitures aux écoliers, afin de soutenir l’éducation et alléger les charges des familles », a-t-il déclaré, à l’issue de la cérémonie de distribution de kits scolaires organisée à Louga.

    II a précisé que les kits sont composés de 1000 cahiers de 100 pages, 1600 cahiers de 48 pages, 400 paquets de matériel géométrique, 300 ardoises, 600 paquets de crayons de couleur, 29 rames de bristol pour l’école inclusive, 1800 stylos, 600 protège-cahiers, 25 cahiers double ligne et 25 cahiers de dessin.

    La cérémonie a été marquée par des interventions mettant en avant l’importance de l’éducation et le besoin de renforcer la solidarité communautaire, afin de mieux accompagner les élèves dans leur parcours scolaire, a-t-il dit.

    Il a salué « l’implication et la mobilisation des membres ainsi que le soutien de tous les contributeurs », soulignant que « cette initiative constitue une première dans la région de Louga ».

    Amar Thiam espère que « cette initiative permettra d’encourager d’autres actions similaires en faveur de l’éducation et du bien-être des jeunes ».

    Il a tenu à remercier « les membres et les partenaires pour leur contribution à la réussite de cette action, présentée comme un signal fort de la mobilisation des fils de la capitale du Ndiambour autour de l’essentiel ».

    Les parents des bénéficiaires ont salué  »un exemple que doivent suivre tous les autres association ou mouvement de la ville de Louga ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Une enveloppe de 350 millions CFA pour l’autonomisation des femmes à Louga

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Une enveloppe de 350 millions CFA pour l’autonomisation des femmes à Louga

    Louga, 11 octobre (APS) – Le gouvernement a dégagé une enveloppe de 350 millions de francs CFA pour soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes dans la région de Louga (nordà, a-t-on appris vendredi de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye.

    Ce financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’autonomisation économique des femmes et en conformité avec « les orientations du président de la République et du Premier ministre », a-t-elle précisé.

    Il vise à « mettre en place un mécanisme intégré pour l’autonomisation durable des femmes et des filles », a expliqué la ministre de la Famille et des Solidarités, lors d’une rencontre avec les organisations féminines de la région de Louga, en marge de la cérémonie commémorant la Journée internationale de la fille.

    La gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, et la préfète du département du même nom, Maude Manga, étaient présentes à cette rencontre.

    Selon Maimouna Dièye, cette enveloppe a été dégagée au profit des femmes de trois départements de la région, que sont Louga, Linguère et Kébémer, chacune de ces circonscriptions devant recevoir « 100 millions FCFA ».

    Il s’y ajoute que « 50 millions FCFA seront exclusivement réservés aux organisations de femmes vivantes avec un handicap ».

    La ministre de la Famille a également souligné que « ce financement sera accompagné d’un programme de renforcement des capacités techniques et managériales des bénéficiaires, ainsi que d’un suivi rigoureux des projets financés ».

    « Le Fonds national de promotion de l’entrepreneuriat féminin, organe de financement du ministère, sera l’instrument principal de cette initiative, avec une attention particulière portée aux femmes issues de la société civile et à celles vivant avec un handicap », a-t-elle expliqué.

    Maimouna Dièye a encouragé « les femmes à soumettre leurs projets », en précisant que « l’entrepreneuriat féminin est une priorité pour atteindre les objectifs de développement durable du Sénégal […] ».

    Elle a également rappelé « l’importance du remboursement des crédits afin de permettre à d’autres femmes de bénéficier des mêmes opportunités ».

    Selon Mme Dièye, « cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale visant à renforcer l’équité sociale et à promouvoir l’autonomie socio-économique des femmes, des piliers essentiels pour un développement inclusif et durable au Sénégal ».

    « La promotion de l’équité sociale et de l’autonomie socio-économique des femmes est une priorité nationale. L’égalité des sexes est essentielle pour atteindre les objectifs de croissance inclusive, en accord avec les Objectifs de développement durable (ODD 2030 des Nations unies) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-elle ajouté.

    Elle a salué « l’engagement des femmes et leur discours, les qualifiant de témoignage fort de l’attachement des populations à la vision de développement économique et social du président de la République, Bassirou Diomaye Faye ».

    Maimouna Dièye a insisté sur « l’importance de promouvoir l’entrepreneuriat féminin, notamment en milieu rural, comme demandé par le chef de l’État, tout en réitérant sa détermination à accompagner cette transformation économique et sociétale ».

    DS/BK/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Le gouvernement mise sur l’éducation pour l’autonomisation des filles, selon Maïmouna Dièye

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Le gouvernement mise sur l’éducation pour l’autonomisation des filles, selon Maïmouna Dièye

    Louga, 11 oct (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a réaffirmé, vendredi, l’engagement du gouvernement pour l’éducation et l’autonomisation des jeunes filles, par le biais d’un « agenda ambitieux » visant à renforcer leurs droits et leur leadership.

    « Le gouvernement s’engage à investir dans l’éducation et la formation des filles, afin qu’elles disposent non seulement de plus de liberté et de droits, mais également des compétences nécessaires pour participer pleinement au développement du pays », a-t-elle déclaré.

    Maïmouna Dièye intervenait lors de la cérémonie marquant la Journée internationale de la fille, à Louga, en présence de plusieurs autorités administratives, dont la gouverneure Ndèye Nguénar Mbodj, et le préfet du département, Maude Manga.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a rappelé que la Journée internationale de la fille, instituée par l’ONU le 19 décembre 2011, « vise à sensibiliser le monde entier aux inégalités de genre et aux discriminations dont souffrent encore les filles ».

    L’édition de cette année portant sur le thème  »La vision des filles pour l’avenir », cette commémoration constitue une occasion pour mettre en avant la voix et le leadership des jeunes filles dans la construction d’un monde plus équitable, selon Mme Dièye.

    Elle est revenue sur « les multiples défis auxquels les filles sont confrontées, notamment les inégalités sociales, l’accès limité aux services sociaux de base, ainsi que les violences et pratiques culturelles néfastes ».

    Elle a annoncé « la mise en œuvre de programmes d’enseignement technique et professionnel pour réduire le taux d’abandon scolaire et encourager les filles à exceller dans les domaines des sciences, de la technologie et des mathématiques ».

    Des initiatives seront mises en œuvre par le gouvernement « pour améliorer l’accès des filles à des services de santé de qualité, notamment en matière d’hygiène menstruelle dans les zones rurales, où le manque d’accès à l’eau courante et aux latrines, constituent un véritable problème », a-t-elle promis.

    « Ces initiatives visent à lutter contre le taux élevé d’abandon scolaire chez les filles et à favoriser l’excellence dans les domaines des sciences, des technologies et des mathématiques », a expliqué la ministre.

    Elle a par ailleurs réaffirmé  » l’engagement du gouvernement à protéger les droits des jeunes filles contre les violences, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces ».

    Maïmouna Dièye a dévoilé « un agenda 2021-2025, centré sur huit priorités clés visant à promouvoir l’égalité des droits, l’autonomie, l’éducation et le leadership politique des filles ».

    « Cet agenda, soutenu par des partenaires internationaux comme la coopération belge et Plan International, constitue un cadre stratégique pour lever les barrières sociales et culturelles qui entravent encore les jeunes filles », a souligné Mme Dièye.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a réitéré « son soutien indéfectible aux filles de Louga, les encourageant à poursuivre leur éducation et à croire en leur potentiel pour contribuer à la construction d’un Sénégal plus juste et prospère ».

    DS/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIAL-PREVENTION / Linguère: plus de 6000 ménages ciblés dans le cadre de la réponse à l’insécurité alimentaire

    SENEGAL-SOCIAL-PREVENTION / Linguère: plus de 6000 ménages ciblés dans le cadre de la réponse à l’insécurité alimentaire

    Linguère, 11 oct (APS) – Le Projet de réponse à l’insécurité alimentaire va distribuer 828,9 millions de francs CFA à 6. 140 ménages vulnérables ciblés dans le département de Linguère, a annoncé la ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye.

    « Ce projet vise à soutenir 6. 140 ménages vulnérables, soit un total de 55. 260 personnes, en allouant une aide directe d’un montant total de 828,9 millions de francs CFA, soit 135 000 francs CFA par ménage, via des transferts monétaires », a-t-elle précisé, jeudi, lors d’une cérémonie. 

    Maimouna Dièye a insisté sur « l’importance de cette initiative sociale », ajoutant qu’elle symbolise aussi « un tournant dans l’approche du Sénégal en matière de justice sociale et d’équité ».

    « Ce jour n’est pas simplement un événement parmi tant d’autres, il marque un jalon historique dans la nouvelle trajectoire que le Sénégal a choisi d’emprunter », a-t-elle déclaré, tout en assurant « l’engagement du gouvernement à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables ».

    Maimouna Dièye a indiqué que ce projet s’inscrit dans une politique de gouvernance de proximité visant à faire face aux défis économiques et climatiques croissants dans la région du Sahel, particulièrement marquée par des phénomènes tels que la sécheresse et la volatilité des prix des denrées alimentaires.

    ‘’Les prix des céréales et des légumineuses sont en hausse par rapport à la moyenne’’, a-t-elle déploré, d’où, ‘’l’importance des mesures prises pour contrer ces effets’’.

    Elle a ajouté que « le gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale, déploie plusieurs mécanismes de réponse aux chocs, en vue de renforcer la protection sociale des populations pauvres et vulnérables ».

    ‘ »Ce projet, a-t-elle encore dit, incarne l’engagement du gouvernement à protéger nos citoyens des risques liés à l’insécurité alimentaire ».

    Outre le département de Linguère, le Projet réponse à l’insécurité alimentaire cible également 13. 451 ménages des départements de Ranérou et Goudiry, soit 121. 329 personnes pour une enveloppe globale d’ 1 milliard 819 millions 949 mille FCFA, a indiqué la ministre.

    Elle a remercié « l’ensemble des autorités locales et partenaires impliqués dans l’organisation de cette initiative visant à renforcer les efforts du gouvernement pour garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations ».

    DS/AB/OID