Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Pikine : de jeunes diplômés coachés sur la posture comportementale et le travail en entreprise

    SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Pikine : de jeunes diplômés coachés sur la posture comportementale et le travail en entreprise

    Pikine, 6 sept (APS) – Une session régionale de coaching et de préparation de jeunes sur la posture comportementale (soft skills) et le travail en entreprise s’est ouverte vendredi à Pikine, sous l’égide du ministère de la Formation professionnelle et l’Agence régionale de développement (ARD) de Dakar.

    La formation se déroule à l’arène nationale de Pikine, dans le cadre des contrats de stage du Projet d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes (PAIJEF).

    Ce projet prévoit d’organiser dans chaque région une session de coaching et de préparation des jeunes sur le stage en entreprise.

    « C’est un projet très innovant. Dans sa première phase, il est prévu d’enrôler 33 jeunes par région. Nous comptons enrôler au bout des trois ans que va durer ce projet, 3000 jeunes dans les 14 régions », a expliqué Mamadou Guèye, le chef de la division coopération internationale à la Direction de la planification du ministère de la Formation professionnelle.

    S’exprimant en marge de l’ouverture de la session de coaching, il a souligné que ce projet ambitionne d’accompagner les pouvoirs publics pour l’insertion des jeunes diplômés dans le marché de l’emploi, dans un contexte de forte demande.

    « Nous cherchons à former les jeunes, à les outiller, à renforcer leurs capacités, pour leur meilleure insertion dans le marché de l’emploi », a pour sa part déclaré Yacine Tine, directrice de l’Agence régionale de développement (ARD) de Dakar.

    Plusieurs étudiants en situation de stage, des chefs d’entreprises, des formateurs en gestion de projets, ainsi que des spécialistes en planification prennent part à cette rencontre d’une journée.

    SG/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Les résultats d’un projet de résilience des systèmes d’éducation, de santé et des micros PME présentés aux acteurs

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Les résultats d’un projet de résilience des systèmes d’éducation, de santé et des micros PME présentés aux acteurs

    Dakar, 3 sept (APS) – Divers acteurs ont participé, mardi, à Dakar, à la présentation des résultats du  »Digital Impact Day » dont l’objectif est de rassembler les écosystèmes et les acteurs du numérique pour le développement (D4D) dans les secteurs de la santé et de l’entrepreneuriat.

    Ont également pris part à la séance, toutes les parties prenantes de deux interventions mises en œuvre dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine par l’Agence belge de développement (ENABEL).

    ‘’Nous interventions ont touché trois régions du centre du Sénégal pour aider le système de santé à se digitaliser, (…). Il s’agissait de présenter nos résultats, formuler des recommandations’’, a expliqué en marge des travaux le chef de projet à Enabel, Stefano Amekoudi.

    ‘’La digitalisation des informations de la santé est un défi majeur qui entre en droite ligne avec les enjeux de développement de l’Etat du Sénégal et des partenaires techniques et financiers’’, a pour sa part déclaré, Abdoulaye Ndiaye, Conseiller technique en charge de l’Action sociale du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Selon lui,  »la maitrise des données sanitaires est un pas important indispensable dans la prise en charge des questions de santé’’. ‘’On a vu les réalisations de ce programme, des bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques seront capitalisées et le ministère de la Santé et de l’Action sociale va assurer le suivi’’, a-t-il rassuré.

    Bitilokho Ndiaye, directrice de la promotion de l’économie numérique et du Partenariat, a elle aussi salué les résultats de ce projet. ‘’C’était l’occasion lors de cette journée de pouvoir capitaliser les bonnes pratiques du projet, un moment d’échanges et de partage. Nous pensons que ce projet est un modèle qu’il faut s’inspirer et le démultiplier partout’’, a-t-elle souligné.

    La rencontre  »Digital Impact Day » était organisée dans le cadre de la clôture du projet DIRECCT (Digital Response Connecting) qui a eu pour ambition de renforcer la résilience des systèmes d’éducation, de santé et des micros, petites et moyennes entreprises dans les pays ACP (Amérique, Caraïbes et Pacifique). Il est financé par l’Union européenne (UE) en partenariat avec les ACPM.

    SG/MK/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / « Vacances agricoles » : près de 50 jeunes déployés à la ferme agricole MIJA de Sangalkam (organisateurs)

    SENEGAL-AGRICULTURE / « Vacances agricoles » : près de 50 jeunes déployés à la ferme agricole MIJA de Sangalkam (organisateurs)

    Dakar, 1ᵉʳ sept (APS) – L’inspection régionale de la Jeunesse de Dakar a déployé, dans le cadre des « Vacances agricoles » 2024, une cinquantaine de jeunes dans la ferme agricole-MIJA de Sangalkam, dans le département de Rufisque, à Dakar.

    « Le déploiement effectif des jeunes a été organisé à la ferme agricole-MIJA de Sangalkam. […] », qui a accueilli « près d’une cinquantaine de jeunes motivés et désireux d’acquérir des compétences pratiques en agriculture, tout en bénéficiant de l’expertise des acteurs locaux », a indiqué, Ndeye Banna Diop, inspectrice régionale de la Jeunesse de Dakar, dans une note d’information reçue à l’APS,.

    Selon la même source, ce déploiement s’inscrit dans le cadre des « Vacances agricoles » initiées par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en partenariat avec celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    « Préalablement à cette activité, la mise en œuvre opérationnelle de ce programme est matérialisée dans la région de Dakar, sous la direction des autorités administratives et services déconcentrés concernés par la réception des intrants destinés à la ferme retenue pour abriter les activités agricoles depuis le mois de juillet », indique Mme Diop dans le document.

    Il ajoute que cette « démarche globale et inclusive » constitue le point de départ des activités des « Vacances agricoles » au profit des jeunes. « Cette initiative, menée sous la coordination de l’inspectrice régionale de la Jeunesse de Dakar, vise à promouvoir l’entrepreneuriat agricole et à sensibiliser les jeunes sur l’importance de l’agriculture dans le développement économique du pays », souligne la note d’information.

    Ce camp des « Vacances agricoles » se tient en relation avec le chef d’antenne de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), le représentant du directeur régional du développement rural (DRDR), le chef du service départemental de la jeunesse de Rufisque, le coordonnateur du centre-conseil adolescent, et le chef de ferme de Sangalkam.

    « Cette initiative a pour objectif de renforcer l’employabilité des jeunes et de les encourager à s’engager de manière patriotique et volontaire dans des activités agricoles durables conformément aux orientations indiquées par les hautes autorités », indique la même source.

    L’activité se déroulera sous le format d’un camp-chantier d’utilité publique, les activités programmées incluant des formations sur les techniques agricoles modernes, la gestion d’exploitation.

    Il y aura aussi des ateliers sur l’entrepreneuriat agricole, le civisme, la citoyenneté et des séances de coaching sur le parcours d’accompagnement des jeunes agripreneurs.

    Durant toute la période d’incubation, les jeunes participants auront l’opportunité de s’impliquer directement dans les travaux de la ferme, favorisant ainsi un apprentissage pratique et concret sur quatre filières (embuche bovine, pisciculture, aviculture et horticulture), sur une superficie de sept hectares.

    SG/SBS/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / « Green Sénégal » : des proches de feue Woré Gana Seck promettent de poursuivre son oeuvre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / « Green Sénégal » : des proches de feue Woré Gana Seck promettent de poursuivre son oeuvre

    Bargny, 31 août (APS) – Des acteurs de la préservation de la nature s’engagent à s’investir davantage dans la lutte pour la préservation de l’environnement et des ressources naturelles afin de préserver le legs de l’ex-directrice de l’ONG « Green Sénégal », feue Woré Gana Seck.

    Ils s’étaient retrouvés vendredi à Bargny, une commune du département de Rufisque, à la sortie de Dakar, pour commémorer la disparition de cette figure emblématique de la lutte pour la préservation de l’environnement et des ressources halieutiques.

    Ces retrouvailles étaient aussi l’occasion, pour les proches et voisins de Woré Gana Seck, d’échanger et de discuter des voies et moyens de poursuivre les engagements de l’ex-directrice de « Green Sénégal » sur ces questions.

    Woré Gana Seck, présidente de la commission environnement au Conseil économique, social et environnemental (CESE) au moment de son décès, fin août 2022, était reconnue pour ses interventions en faveur de la préservation de l’environnement. Ses engagements concernaient également la lutte contre l’avancée de la mer, la protection des ressources halieutique et l’amélioration du cadre de vie.

    « Il nous faut assurer sa relève, poursuivre ses œuvres. C’est une mission qu’elle nous a laissée, nous allons poursuivre ses actions. Elle était d’un commerce très facile et avait des ambitions pour la protection de notre environnement. Elle était dans beaucoup d’actions sociales », a déclaré El Hadji Abdoulaye Ndoye, compagnon de longue date de l’ancienne directrice de « Green Sénégal ».

    M. Ndoye, entouré de plusieurs amis et proches de Woré Gana Seck, a appelé les jeunes et les populations de Bargny à entretenir le legs de l’ancienne directrice de « Green Sénégal »

    Woré Gana Seck « était unique en son genre dans sa lutte pour la protection de nos ressources halieutiques mais surtout pour la préservation d’un très bon cadre de vie », a témoigné Ramatoulaye Diène, une de ses amies.

    « J’ai beaucoup voyagé avec elle, mais partout son combat était le même. A nous maintenant de maintenir ce flambeau », a-t-elle ajouté.

    Ndèye Arame Seck, tante de l’ancienne présidente de la commission environnement au Conseil économique, social et environnemental, est longuement revenue sur les actions sociales de feue Woré Gana Seck, notamment en matière de protection des ressources halieutiques et de lutte contre l’avancée de la mer.

    « Nous poursuivrons son œuvre. Woré a régulièrement marché de Rufisque à Bargny pour mieux comprendre comment sauver notre mer. Elle faisait  beaucoup d’actions pour protéger notre environnement », a-t-elle ajouté.

    SG/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Thiaroye-Sur-Mer : des prières pour retrouver des personnes disparues

    SENEGAL-SOCIETE / Thiaroye-Sur-Mer : des prières pour retrouver des personnes disparues

    Thiaroye-Sur-Mer (Pikine), 30 août (APS) – La délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a célébré vendredi, à Thiaroye-Sur-Mer, une commune du département de Pikine (banlieue de Dakar), la Journée internationale dédiée aux personnes disparues, permettant aux familles de personnes disparues de tenir des séances de prières dans le but de retrouver des proches disparus, a constaté l’APS.

    Cette activité était organisée en collaboration avec des familles et associations de personnes disparues dans l’émigration irrégulière, les conflits sociopolitiques, des catastrophes naturelles, entre autres phénomènes.

    Des élus territoriaux, des représentants d’associations et organisations communautaires, des notables et leaders d’opinion, ainsi que divers autres acteurs ont pris part à cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs familles de personnes disparues.

    ‘’Nous saluons le partenariat entre tous les acteurs et les différentes institutions et la Croix-Rouge. Aujourd’hui, c’est une journée d’échanges et de partage avec les associations de familles de personnes disparues, les partenaires et l’administration territoriale’’, a expliqué Biro Lô, coordonnateur départemental de la Croix-Rouge à Pikine.

    Yayi Bayam Diouf, membre d’une association de familles de personnes disparues, a salué cette initiative.

    ‘’C’est un honneur d’accueillir cette journée dans notre commune. Hier seulement, plusieurs associations de familles de personnes disparue ont monté à Dakar, une fédération nationale des familles de personnes disparues’’, a-t-elle souligné.

    ‘’Nous apportons notre soutien à toutes les familles qui n’ont pas retrouvé leurs proches partis à l’étranger, emportés par une catastrophe ou en tout cas qui n’ont jamais fait signe de vie ’’, a déclaré Mme Diouf.

    Selon Simona Ferra, coordonnatrice de l’unité Protection au CICR, à Dakar,  »les associations des familles peuvent constituer un important levier pour permettre aux proches des disparus d’unir leurs efforts afin d’obtenir des réponses auprès des autorités ou de recevoir un soutien de la société civile et des institutions publiques’’.

    SG/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Pikine : des étudiants de l’ENO sensibilisés sur les défis et opportunités du marché du travail moderne

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Pikine : des étudiants de l’ENO sensibilisés sur les défis et opportunités du marché du travail moderne

    Pikine, 29 août (APS) – Des étudiants de l’Université Cheikh-Hamidou-Kane ont pris part, jeudi, à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Pikine, dans la banlieue de Dakar, au lancement d’une série d’activités, dont une conférence, sur les défis et opportunités du marché du travail moderne.

    ‘’Ces activités visent à renforcer nos étudiants en termes de capacitation pour mieux comprendre les enjeux du marché de l’emploi et surtout l’auto-emploi’’, a expliqué Babou Diouf, l’Administrateur de l’ENO de Pikine.

    Il intervenait en marge de l’ouverture des ‘’Journées Portes Ouvertes’’ de l’ENO de Pikine, organisées dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire de l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines (ASPRH).

    Il a rassuré que les étudiants de l’Université numérique Cheikh-Hamidou-Kane sont ‘’bien formés’’ et sont ‘’prêts à faire face à la dure réalité du marché de l’emploi’’.

    ‘’Dans notre Université, nous avons des étudiants qui sont bien préparés pour comprendre qu’ils sont les propres artisans de leur vie professionnelle. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons un fort taux d’insertion de nos étudiants’’, a ajouté Babou Diouf.

    ‘’Il faut le souligner, beaucoup de nos étudiants réussissent aux concours nationaux et dans l’entreprenariat’’, a ajouté l’Administrateur de l’ENO de Pikine.

    Les ‘’Journées Portes Ouvertes’’ sont destinées à sensibiliser et préparer les étudiants aux défis et opportunités du marché du travail moderne.

    L’activité est ‘’d’une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par des transformations rapides et profondes dans le monde du travail’’, indique un communiqué de l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines.

     »En mobilisant des experts et des professionnels, nous visons à fournir des informations précieuses aux jeunes demandeurs sur les techniques de recherche d’emploi, les stratégies de création d’activité, les secteurs porteurs, etc. et à promouvoir un dialogue constructif sur les compétences et les attitudes nécessaires pour réussir dans un environnement professionnel en constante évolution », précise la même source.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Une ONG exhorte les acteurs à ériger la question de la Falémé en « priorité nationale »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Une ONG exhorte les acteurs à ériger la question de la Falémé en « priorité nationale »

    Dakar, 28 août (APS) – L’ONG « International Budget Partnership » (IBP) exhorte les autorités, les collectivités et les communautés à ériger la question de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, au rang de ‘’priorité nationale’’, a indiqué son manager pays, Amadou Maleine Niang.

    Dans une déclaration transmise à l’APS M. Niang a assuré  de sa  »volonté d’accompagner les acteurs en leur fournissant la bonne information à ce sujet ».

    ‘’La Falémé est un scandale environnemental. C’est une urgence sur le plan écologique. C’est un réel problème du point de vue économique, humain et humanitaire. Nous appelons à l’engagement des autorités, des collectivités et des communautés, pour ériger cette question en priorité nationale’’, a-t-il alerté.

    La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone de la Falémé est suspendue jusqu’au 30 juin 2027, a annoncé le ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, invitant les populations riveraines à ‘’dénoncer auprès des autorités administratives ou des Forces de défense et de sécurité tout individu » qui tenterait d’ »enfreindre la présente mesure’’.

    Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère rappelle que le gouvernement du Sénégal a examiné et adopté en Conseil des ministres, le 19 juillet 2024, le projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone » de la Falémé.

    Selon le manager pays de l’ONG IBP, l’exploitation minière est ‘’le principal problème qui est relevé par les communautés’’. ‘’Cette exploitation a des conséquences néfastes », a-t-il déploré, évoquant la pollution engendrée et la destruction des activités pratiquées le long du cours d’eau.

    Selon lui, si l’on  »en parle », c’est parce qu’ »il y eu des inondations » et  »un décret pour interdire l’activité minière à 500 mètres des berges du fleuve ». « Mais, la Falémé c’est plus que ça », a-t-il rappelé, avant d’appeler à  »l’engagement des autorités, des collectivités et des communautés, pour ériger cette question en priorité nationale’’.

    ‘’Notre rôle sera de faciliter l’accès à l’information, d’informer juste et vrai sur cette question mais aussi d’aider les communautés à pouvoir s’organiser.  Nous alertons sur cette question de prise en charge de la Falémé et nous continuerons à alerter’’, a ajouté M. Niang.

    L’ONG IBP s’active notamment dans la lutte contre les inondations en mettant en œuvre des initiatives de vulgarisation des bonnes pratiques sur les questions liées à l’hygiène, à l’eau et à l’assainissement au Sénégal.

    SG/ASG/MTN

  • SENEGAL-DIVERS / Baux Maraîchers : sept blessés dans un accident sur l’autoroute à péage  (sapeurs-pompiers)

    SENEGAL-DIVERS / Baux Maraîchers : sept blessés dans un accident sur l’autoroute à péage (sapeurs-pompiers)

    Pikine, 27 août (APS) – Deux véhicules sont entrés en collision mardi sur l’autoroute à péage, à hauteur de la gare routière des Baux Maraîchers, faisant sept blessés dont un grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’Nous avons constaté un choc survenu après une collision entre deux véhicules ayant occasionné sept blessés, dont un grave sur l’autoroute à péage, à hauteur de la Gare Baux Maraîchers, dans le sens Rufisque-Dakar’’, a expliqué à l’APS, un responsable de la compagnie des Sapeurs-pompiers de Pikine.

    Il a précisé que c’est après 9 heures que les sapeurs-pompiers ont reçu l’alerte concernant cet accident. ‘’Sur place, nous avons constaté une collision entre un véhicule de type bus Tata et un autre de type 4X4. Le choc a occasionné sept blessés dont un grave’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que certains blessés ont été évacués vers l’hôpital de Pikine et d’autres vers l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff.

    Il a assuré que juste après l’évacuation des sept blessés, les sapeurs-pompiers ont dégagé les deux véhicules entrés en collision et nettoyé la chaussée pour permettre la reprise du trafic.

    La circulation était effectivement revenue à la normale peu avant 12 heures.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-USA-ENVIRONNEMENT / Séquestration de carbone par les arbres : présentation d’une méthode de calcul basée sur des images satellitaires

    SENEGAL-USA-ENVIRONNEMENT / Séquestration de carbone par les arbres : présentation d’une méthode de calcul basée sur des images satellitaires

    Dakar, 21 août (APS) – Des experts et chercheurs sénégalais ont eu droit, mardi, à Dakar, à la présentation, par un universitaire américain, d’une méthode permettant, à partir d’images satellitaires, de calculer les taux de séquestration de carbone des arbres, hors forêts, en vue d’une meilleure adaptation au changement climatique.

    ‘’Il y a beaucoup d’intérêts pour les Etats de pouvoir utiliser ces méthodologies pour pouvoir accélérer leur politique nationale en matière d’adaptation au changement climatique’’, a expliqué Professeur David L. Skole, directeur du laboratoire sur l’Observation globale des écosystèmes et des forêts, de l’Université de Michigan aux Etats-Unis.

    Il a souligné que lors de la rencontre organisée à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), les discussions ont porté sur ‘’la possibilité d’utiliser les images satellitaires pour mesurer les arbres qui ne sont pas dans les forêts’’.

    Il précise que ‘’ces méthodes nous permettent de calculer les taux de séquestration de carbone de ces arbres et de les suivre dans le temps’’.

    ‘’La méthode que nous avons développée peut être utilisée par différentes institutions sénégalaises, comme le Centre de suivi écologique ou l’ISRA, pour répondre aux besoins d’atténuation et d’adaptation au changement climatique’’, a souligné l’universitaire américain.

    Il a fait sa présentation devant des experts et chercheurs sénégalais.

    SG/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-REACTION / Curage des canaux : « un faible taux d’exécution » et « une surfacturation » dans la gestion de l’ex-DG de l’ONAS, Cheikh Dieng

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-REACTION / Curage des canaux : « un faible taux d’exécution » et « une surfacturation » dans la gestion de l’ex-DG de l’ONAS, Cheikh Dieng

    Diamniadio, 20 août (APS) – Le directeur de l’assainissement, Oumar Sène, a révélé, mardi à Diamniadio, que la gestion de l’ex- directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal, Cheikh Dieng, est caractérisé par  »un faible niveau d’exécution » des travaux de curage des canaux dans les délais convenus, ainsi que par des « écarts de facturation élevés » en comparaison avec les coûts des prestations des années précédentes.

    ‘’’En effet, à la date du 26 juillet 2024, soit après consommation de 66% des délais convenus, il a été constaté un faible niveau d’exécution d’à peine 10 % à Dakar et un peu plus 30 % dans les régions. En plus, il a été constaté des écarts de facturation élevés par rapport aux prix moyens des prestations effectuées ces dernières années’’, a-t-il déclaré.

    Le directeur de l’assainissement réagissait ainsi, lors d’un point de presse à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio, à la dernière sortie médiatique de l’ex-DG de l’ONAS, Cheikh Dieng, après son limogeage de la tête de cette entreprise publique.

    Oumar Sène relève qu’au terme des investigations menées sur les six entreprises retenues pour le curage des canalisations d’eaux pluviales à Dakar et dans les régions, seul Delgas avait  »une expérience reconnue » dans le sous-secteur de l’assainissement.

     »Les entreprises ayant une expérience et une capacité avérée dans le domaine n’ont pas été consultées’’, a-t-il fait valoir.

    Abordant les écarts de facturation élevés constatés dans la gestion de l’ex-DG par rapport aux prix moyens des prestations effectuées ces dernières années, il a indiqué qu’‘’à titre illustratif, le curage du bassin de la zone de captage est indexé dans le marché de 2024 à 300 000 000 FCFA HTV, alors que le montant global du marché de clientèle 2021-2023 le concernant, était de 83 000 000 FCFA TTC’’.

    Le prix unitaire du mètre linéaire de curage des canaux fermés d’une largeur inférieure  »à 1,5 m avec ventilation du marché des régions », qui était à 1500 FCFA dans le marché de clientèle 2021-2023, est indexé, cette année, à 18 000 FCFA, a-t-il poursuivi.

    Le prix unitaire du mètre linéaire  »curage des canaux fermés d’une largeur supérieure à 1,5 m avec ventilation », qui était de 3000 FCFA sur le marché de clientèle 2021-2023 des régions, a été facturé, cette année, à 23000 FCFA’’, a-t-il encore indiqué.

    Face aux risques élevés d’inondations liés à cet état de fait et aux conséquences graves pouvant en découler, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a, dans un premier temps, interpellé l’ex DG  de l’ONAS en l’invitant à trouver d’urgence une solution, a-t-il  expliqué. 

    Constatant  »qu’aucune diligence n’a été entreprise, le ministre a facilité la mise en place d’un groupe de travail technique composé des techniciens de l’ONAS’’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que  »c’est à ce titre qu’une rencontre s’est tenue, le 27 juillet 2024 dans les locaux de l’ONAS. A cette rencontre ont pris part, le directeur de l’assainissement, le directeur de la prévention et de la gestion des inondations, le directeur administratif et financier de l’ONAS, l’adjoint du directeur de l’exploitation et de la maintenance (DEM) , la coordonnatrice de la Cellule de passation du ministère et le coordonnateur de la Cellule de passation des marchés de l’ONAS ».

    Lors de cette réunion visant à évaluer le niveau d’exécution des opérations et de proposer des mesures correctives, il a été constaté  »plusieurs défaillances » dans la gestion des opérations pré hivernage de curage des canaux du réseau national d’assainissement, a-t-il relevé.

    Oumar Sène explique qu’à l’issue de ces travaux,  »le groupe de travail, tenant compte de l’urgence caractérisée de la situation et de l’impossibilité à recourir aux procédures habituelles, a proposé pour le lot 1 (Dakar), l’arrêt de la procédure de contractualisation avec l’entreprise Tawfekh taysir ».

    Selon lui, cette entreprise n’avait pas  »les capacités requises » pour exécuter les travaux  de curage des caniveaux ». Il précise que c’est ce qui explique  »la relance du marché à travers une procédure d’entente directe avec des entreprises dont la capacité est reconnue’’.

    Le groupe de travail, a-t-il dit, a également conseillé au ministre, la résiliation partielle du marché ‘’pour le lot 2 (régions) », dans lequel intervient l’entreprise Delgas.

     » Ainsi, DELGAS pourrait poursuivre les travaux dans les zones où les activités ont démarré et avancent. Par contre, pour Mbour, Joal, Diourbel, Touba Mbacké, Matam, Podor, une procédure d’entente directe est préconisée avec des entreprises dont la capacité est reconnue’’, a recommandé le groupe de travail.

    Le directeur de l’assainissement souligne par ailleurs que les analyses ultérieures des projets de contrats ont révélé l’ampleur des écarts de prix par rapport aux coûts moyens en cours sur le marché du sous secteur.  »Ce qui, selon lui, appelle à une remise en cause desdits projets de contrats pour des raisons d’intérêt général et de bonne utilisation des deniers publics’’. 

    Oumar Sène a indiqué que c’est sur la base de ces facteurs, que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement  »a saisi l’ex-DG de l’ONAS par lettre en date du 29 juillet 2024, pour lui demander d’arrêter la procédure de passation des marchés avec les deux entreprises concernées et de ne surtout pas signer les projets de contrats’’.

    ‘’Compte tenu de l’urgence impérieuse, le ministre a saisi à nouveau la DCMP le même jour, pour solliciter l’autorisation de faire passer les marchés par une procédure dérogatoire d’urgence, prévue par le code des marchés publics avec des entreprises ayant les capacités requises et qui ont été proposées unanimement par les membres du groupe de travail’’, a-t-il encore expliqué.

    Le directeur de la prévention et de la gestion des inondations, Madické Cissé, le directeur de l’exploitation et de la maintenance (DEM) de l’ONAS, Pèdre Sy, ont participé à l’animation de ce point de presse.

    Le nouveau directeur général de l’ONAS, Séni Diène, était également présent. 

    SG/AB/ASG