Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / 142 tonnes de produits impropres à la consommation détruites à Mbeubeuss

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / 142 tonnes de produits impropres à la consommation détruites à Mbeubeuss

    Malika, 7 août (APS) – Le Service national de l’hygiène a procédé, mercredi, à l’incinération, à la décharge d’ordures de Mbeubeuss, (banlieue de Dakar), de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies entre janvier et juillet 2024, dans la région de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’Là, nous avons près de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies dans la région de Dakar que nous venons de détruire. La consommation de ces denrées peut entrainer des intoxications alimentaires pouvant même créer le cancer’’, a expliqué le médecin-colonel, Maodo Malick Diop, chef du Service national de l’hygiène.

    Il intervenait en marge des opérations de destruction de ces produits alimentaires impropres à la consommation saisis lors d’opérations de contrôle effectuées dans des marchés, boutiques, magasins et grandes surfaces.

    La destruction de ces denrées alimentaires a été organisée avec l’appui technique de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED).

    ‘’Nos services saisissent de plus en plus des quantités importantes de produits alimentaires impropres à la consommation’’, a-t-il indiqué, tout en assurant que le Service national de l’hygiène privilégie, à travers ses actions, la sensibilisation des consommateurs afin qu’ils évitent ces dits produits.

    Il a assuré que ses services vont renforcer les descentes sur les lieux de vente des produits de consommation, mais surtout mener une vaste sensibilisation pour amener les populations à bien vérifier les produits avant utilisation

    Le médecin-colonel Maodo Malick Diop a aussi assuré que la loi sera strictement appliquée aux contrevenants.

    SG/AKS/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FINANCEMENT / Souveraineté alimentaire : Mabouba Diagne signe un protocole d’accord avec le GGGI

    SENEGAL-AGRICULTURE-FINANCEMENT / Souveraineté alimentaire : Mabouba Diagne signe un protocole d’accord avec le GGGI

    Diamniadio, 6 août (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, Global Green Growth Institute, en anglais) ont conclu, mardi à Diamniadio, un protocole d’accord en perspective de l’atteinte de l’objectif de souveraineté alimentaire.

    Le protocole a été signé par le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, et la représentante à Dakar de GGGI, Assana Magagi-Alio.

    ‘’Ce nouveau partenariat marque un tournant décisif pour nos deux institutions et symbolise un changement fondamental de paradigme pour nouer des alliances fortes en perspective de l’atteinte de l’objectif de souveraineté alimentaire si cher au président de la République’’, a indiqué M. Diagne lors de la cérémonie de signature de l’accord.

    Selon lui, cette entente permettra de donner au projet de gouvernance des nouvelles autorités ‘’sa vision stratégique qui consiste à bâtir un Sénégal souverain, juste, prospère et ancré dans les valeurs fortes’’.

    ‘’Voilà pourquoi, la convention comporte des actions spécifiques pour assurer une utilisation judicieuse et optimale des services agricoles, grâce à une meilleure connaissance des besoins de nos agriculteurs’’, a souligné le ministre.

    En signant ce protocole d’accord,  »GGGI aimerait vous rassurer que, fidèle à sa mission d’accompagner les pays membres dans la transformation de leur économie en un modèle de croissance verte, tout l’appui technique nécessaire sera fourni à temps pour couvrir ensemble les axes prioritaires de coopération identifiés et atteindre les résultats escomptés par votre département, dans le court terme’’, a dit Assana Magagi-Alio.

    ‘’Je reste convaincue que notre action combinée à votre vision et vos orientations permettront de faire bouger les lignes vers l’autosuffisance et la sécurité alimentaires dans un premier temps et la souveraineté alimentaire ensuite, avec des communautés résilientes et prospères dans un Sénégal durable’’, a ajouté la représentante à Dakar de l’Institut mondial pour la croissance verte.

    SG/OID/ABB

  • SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Vers un agrandissement du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Vers un agrandissement du marché d’intérêt national

    Dakar, 5 août (APS) – L’État et les opérateurs économiques de la région de Dakar s’apprêtent à faire faire des travaux d’agrandissement de la gare des gros-porteurs et du marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest), a-t-on appris, lundi, du président du conseil d’administration de la société nationale chargée de l’exploitation et de la gestion de ces deux infrastructures commerciales, Abdoulaye Sow.

    M. Sow a annoncé cette décision lors d’une visite du MIN et de la gare destinée aux camions transportant des fruits et légumes, ainsi que d’autres produits d’exportation.

    L’extension annoncée va coûter ‘’3 à 4 milliards de francs CFA’’ et permettra d’augmenter la superficie de ces deux infrastructures, qui, selon lui, passera de 32 à 45, voire 48 hectares.

    ‘’Nous sommes assurés de l’accompagnement de l’État’’

    ‘’Ça ne va pas coûter grand-chose. Il n’y a que des dalles à poser et des magasins à construire’’, a assuré Abdoulaye Sow, rappelant que les deux ouvrages contigus ont coûté 55 milliards de francs CFA à l’État.

    M. Sow, également président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, s’exprimait en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, et d’opérateurs économiques membres de cette organisation professionnelle.

    Selon lui, l’agrandissement du MIN et de la gare des gros-porteurs va surtout consister à construire des magasins de stockage des produits d’exportation.

    ‘’Il ne reste que des réglages à faire. Il (le ministre de l’Industrie et du Commerce) va nous aider à développer cet outil destiné au commerce en gros […] Nous sommes assurés de l’accompagnement de l’État’’, a-t-il affirmé.

    Leur agrandissement va permettre au marché d’intérêt national et à la gare des gros-porteurs de stocker davantage de produits d’exportation en provenance des régions du pays, selon le président du conseil d’administration de la SEMIG.

    Il signale qu’un magasin de 2.000 mètres carrés est actuellement en construction dans l’enceinte du MIN et de la gare commerciale.

    Ce magasin sera destiné au séchage des récoltes d’oignon.

    Le MIN va fonctionner ‘’vingt-quatre heures sur vingt-quatre’’, a assuré Serigne Guèye Diop.

    ‘’Tous les marchés d’intérêt national du monde ont des hôtels, des centres d’accueil, des centres de spectacles, avec beaucoup d’activités. Ils fonctionnent vingt-quatre heures sur vingt-quatre’’, a-t-il dit, ajoutant que celui de Diamniadio fera de même.

    ‘’Notre vision est beaucoup plus importante que ça’’

    ‘’Il y a aussi le volet investissement. Nous avons demandé au président du conseil d’administration et au directeur général [de la SEMIG] de nous proposer un plan d’investissement pour améliorer l’environnement’’ du MIN, a poursuivi Serigne Guèye Diop.

    ‘’Notre vision est beaucoup plus importante que ça […] Je voudrais vous assurer que la SEMIG va changer d’orientation en vue de son développement, dans les années à venir’’, a assuré le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    Selon lui, le gouvernement cherche à ‘’sécuriser’’ le terrain sur lequel est bâti le marché d’intérêt national.

    L’État prévoit de construire dans l’enceinte du MIN un marché de viande chargé d’approvisionner les ménages des régions de Dakar et Thiès (ouest), selon M. Diop.

    SG/OID/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’ADM et le service des Eaux et Forêts engagés dans des actions de reboisement

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’ADM et le service des Eaux et Forêts engagés dans des actions de reboisement

    Keur Massar, 4 août (APS) – Le directeur général par intérim de l’Agence de développement municipal (ADM),  Baye Oumy Gueye, a vanté dimanche le partenariat liant la structure qu’il dirige au service des Eaux et Forêts, Chasse et Conservation des sols dans des actions de reboisement.

     »Nous avons très tôt compris l’importance et la nécessité de nouer un partenariat avec le services des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des sols pour mener ensemble des actions de reboisement permanent, d’aménagement d’espaces urbains et zone humides. (…) Il s’agit de   »mieux lutter contre les changements climatiques à Keur Massar, un département de la banlieue de Dakar dont la forêt subit la forte pression démographique », a-t-il déclaré.

    S’exprimait  lors de la célébration à Keur Massar de la Journée nationale de l’arbre, il a insisté sur le fait que Keur Massar est un département caractérisé par la densité de sa population qui vit dans un espace où l’arbre a de plus en plus du mal à trouver sa place.

    Pour Baye Oumy Gueye, l’ADM a  »très tôt compris les enjeux » à telle enseigne que la structure a noué un partenariat avec la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols.

    L’idée, a  t -il précisé , est d’être accompagné par le service des Eaux et forêts pour  »des actions de reboisement permanents, l’aménagement des espaces urbaines et des zones humides pour lutter contre le réchauffement climatique et favoriser ainsi l’amélioration du cadre de vie des populations’’.

    Avec l’expansion urbaine, a  t -il souligné,  »l’arbre disparaît du paysage et les massifs forestiers du département sont de plus de plus agressées. C’est vous dire que nous avons une appréciation positive du thème de la journée nationale de l’Arbre’’.

    Le Directeur général par intérim de l’ADM a aussi rappelé que le gouvernement du Sénégal avait mobilisé, sur fonds propres, un financement de 15 milliards de FCFA destiné à amorcer la mise en œuvre du PROGEP 2 (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique) dans les zones les plus touchées par les inondations.

    Le gouvernement sénégalais avait en outre, selon lui, saisi les partenaires au développement, notamment la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de Développement (BAD) aux fins de mobiliser un financement de 159, 500 milliards FCFA.

    ‘’Les importants investissements mobilisés par le Gouvernement du Sénégal pour rendre possible la mise en œuvre du PROGEP II ont permis de réaliser des bassins (plus de 10 actuellement réalisés), des ouvrages de drainage, de la voirie et d’autres aménagements d’intérêt communautaire’’, a souligné Baye Oumy Gueye.

    ‘’A titre illustratif, le bassin 12 dit +bassin MTOA+ qui abrite la présente cérémonie  est une réalisation du PROGEP II, dont la finalité est de soulager les populations riveraines, les infrastructures socio-éducatives ainsi que les biens de nos concitoyens, durement éprouvés par le phénomène des inondations’’, a-t-il ajouté.

    Il a assuré que la même dynamique motive l’agence pour la réalisation d’investissements structurants dans le bassin versant de Mbeubeuss (notamment dans la Partie sud-ouest de la commune de Keur Massar Nord), le bassin versant de Mbao (communes de Jaxaay, Keur Massar Sud et Mbao) ainsi que le bassin versant du Lac Rose (BVLR), qui va concerner les communes du département de Rufisque.

    Il a salué l’action de toutes les parties prenantes particulièrement les autorités administratives et territoriales locales, les populations riveraines des zones d’intervention, les entreprises chargées d’exécuter les travaux, ainsi que les collaborateurs de l’équipe du PROGEP II.

    SG/ADL/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORT-ASSAINISSEMENT / Une opération de nettoiement et de plantation d’arbres lancée à la gare des Baux maraichers de Pikine

    SENEGAL-TRANSPORT-ASSAINISSEMENT / Une opération de nettoiement et de plantation d’arbres lancée à la gare des Baux maraichers de Pikine

    Pikine, 3 août (APS) – L’entreprise Beltrans, chargée de la gestion de la gare routières des Baux maraichers de Pikine (banlieue de Dakar) a mobilisé samedi, son personnel, des chauffeurs, apprentis chauffeurs, des marchands et boutiquiers et de nombreux autres acteurs pour nettoyer cette gare routière et y planter des arbres, a constaté l’APS.

    ‘’Nous recevrons plus de 14.000 personnes par jours, des voyageurs du pays mais aussi de la sous-région. Cela veut dire que nous recevoir du monde. Il y a aussi beaucoup d’activités commerciales. Donc, œuvrer pour un environnement propre dans cette gare est une nécessité’’, a déclaré Amadou Ly, le directeur administratif et financier de Beltrans lors du lancement de cette activité.

     ‘’La gare c’est comme le port et l’aéroport. Nous recevons des voyageurs de plusieurs pays de l’Afrique. Elle est donc une vitrine. Nous devons veiller à ce que son environnement soit sain’’, a encore dit M. Ly

    Khalifa Gueye, chef du service exploitation de Beltrans a pour sa part rappelé que sa société avait initié des activités de nettoiement et de reboisement de la gare des Baux maraîchers et a décidé de l’intensifier suite à l’appel du chef de l’Etat de rendre propre le pays.

    ‘’Nous sommes à notre troisième édition. Nous avons mobilisé les chauffeurs, le personnel, les voyageurs et divers acteurs qui fréquente cette gare routière. Cette activité d’assainissement et de reboisement va beaucoup changer le décor et l’Environnement de la Gare. Avant il y avait beaucoup de saletés dans cette Gare, mais maintenant tout est propre et cela va continuer ainsi’’, a-t-il expliqué.

    SG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-HUMANITAIRE / Yeumbeul : plus de 650 patients opérés gratuitement de la cataracte (médecin)

    SENEGAL-SANTE-HUMANITAIRE / Yeumbeul : plus de 650 patients opérés gratuitement de la cataracte (médecin)

    Yeumbeul, 2 août (APS) – Plus de 650 personnes souffrant de la cataracte ont été opérées en trois jours au centre de santé de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), grâce à l’ONG humanitaire koweitienne Direct Aid Society, a appris l’APS, vendredi.

    Cette activité entre dans le cadre d’un camp de chirurgie gratuite, organisé en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Durant les trois premiers jours, nous avons eu à prendre en charge plus de 650 personnes. D’ici la fin de cette campagne, nous espérons atteindre notre objectif, de 1 500 malades à prendre en charge’’, a indiqué Dr Moctar Dieng Badiane, le coordonnateur du Programme national de la santé oculaire.

    Il s’exprimait au troisième jour de cette campagne de chirurgie gratuite de la cataracte qui se poursuit jusqu’à dimanche.

    Les patients sont examinés et traités par une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens membres de l’association ‘’L’œil du monde’’ via la technologie ‘’phaco-emulsification’’ ou laser.

    Le coordonnateur du Programme national de la santé oculaire a assuré que ces campagnes gratuites de chirurgie de la cataracte sont menées habituellement pour aider les patients qui n’ont pas la possibilité de se prendre en charge dans les structures de routine.

    ‘’’La cataracte est la première cause de cécité au Sénégal, avec entre 35 000 et 50 000 cas recensés par an. Seuls quelque 25 000 cas sont opérés. Donc, il y a un gap qui est là, et c’est grâce à des campagnes comme celle-là que nous essayons d’améliorer les indicateurs de la chirurgie de la cataracte », a souligné Dr Moctar Dieng Badiane.

    Depuis le début de ce camp de chirurgie gratuite, plusieurs dizaines de patients affluent dès les premières heures de la journée vers la structure de santé de Yeumbeul pour se faire traiter.


    SG/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-PECHE-SANCTIONS / Pêche illicite et non réglementée : 24 navires arraisonnés en six mois (officiel)

    SENEGAL-PECHE-SANCTIONS / Pêche illicite et non réglementée : 24 navires arraisonnés en six mois (officiel)

    Diamniadio, 25 juil (APS) – Vingt quatre navires de pêche ont été arraisonnés entre janvier et juillet 2024 pour diverses infractions, a appris l’APS, jeudi de source officielle. 

    ‘’De janvier à juillet 2024, 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord, pêche et détention d’espèces immatures’’, indique le ministère des Pêches et des Infrastructures portuaires.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, le ministère, précise que  »le montant des amendes prévues est compris entre 400.000.000 FCFA et 599.000.000 FCFA, conformément aux dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, portant code de la pêche maritime au Sénégal ». 

    ‘’Des mesures strictes conformément à la règlementation en vigueur sont à l’encontre des contrevenants », ajoute le texte, indiquant qu’  »un montant de 103.000.000 FCFA a été versé dans les caisses du Trésor public au titre des amendes prononcées en 2023 ».

    Le ministère des Pêches et des Infrastructures Portuaire  indique par ailleurs, avoir pris  »l’initiative, à travers la Direction de la protection et la surveillance des pêches (DPSP),  de porter désormais à l’attention du public, les chiffres concernant le nombre de navires de pêche arraisonnés et le montant des amendes qui seront versées au Trésor public du Sénégal, pour une meilleure transparence’’.

    ‘’Cette décision vise à partager et informer,  les actions entreprises pour lutter efficacement contre la pêche illicite et non règlementée (INN) mais aussi et surtout à préserver les ressources’’, explique le communiqué.

    Le ministère des Pêches et des Infrastructures portuaires, rappelle aux acteurs de la pêche artisanale et industrielle,  »l’importance de respecter les règlementations en vigueur’’.

     »Le ministère assure rester à la disposition des acteurs pour œuvrer ensemble afin que le Sénégal puisse continuer durablement à bénéficier au mieux des retombées de la pêche et ses activités connexes ».

    SG/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Présentation d’un projet axé sur le renforcement de la production et la consommation de produits agroécologiques

    SENEGAL-AGRICULTURE / Présentation d’un projet axé sur le renforcement de la production et la consommation de produits agroécologiques

    Thiaroye, 24 juil (APS) – L’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV Afrique), en collaboration avec ses partenaires, a présenté, mercredi à la Maison de femmes de Thiaroye (banlieue de Dakar), son projet de renforcement de la production et la consommation de produits agroécologiques, ainsi que de la souveraineté alimentaire.

    Le projet, destiné aux communes de Thiaroye-Gare et de Bambilor (département de Rufisque), a été présenté aux producteurs, acteurs communautaires, groupements de femmes, OSC, ONG et autres parties prenantes lors d’un atelier organisé à la Maison des femmes située à l’intérieur du camp militaire de Thiaroye.

    ‘’Les nouvelles autorités parlent de souveraineté sanitaire. Cela devrait passer par des actions consistant notamment à veiller, pour une meilleure qualité de nos produits, à la consommation d’une eau potable et vivre dans un environnement sain. Et notre mission à travers ce projet est d’accompagner les consommateurs à disposer des produits sains, de qualité et à proximité’’, a expliqué Amadou Kanouté, directeur exécutif CICODEV Afrique.

    Il intervenait à l’ouverture de l’atelier de présentation du projet. La rencontre est organisée dans le but de livrer une meilleure information sur les axes stratégiques du programme, les activités prévues et de recueillir les observations des participants, dans l’optique de faciliter l’implication des acteurs et leur appropriation pour une plus grande efficacité dans l’atteinte des objectifs du programme.

    Le projet d’une durée de trois (3) ans est une initiative conjointe de CICODEV Afrique et son partenaire Inkota, une organisation allemande spécialisée, entre autres, sur les questions de sécurité et de souveraineté alimentaire. Il sera mis en œuvre dans les communes de Thiaroye et Bambilor (département de Rufisque) en étroite collaboration avec les collectivités territoriales et les acteurs.

    M. Kanouté a assuré que dans le cadre de l’exécution de ce projet, CICODEV Afrique et ses partenaires vont mettre l’accent sur la sensibilisation, en informant et orientant notamment les consommateurs vers des produits ‘’sains et de qualité’’.

    ‘’Il faut travailler à ce que des produits de consommation sains et de qualité soient suffisamment disponibles dans les marchés et à proximité des consommateurs’’, a ajouté le directeur exécutif de CICODEV Afrique.

    Plusieurs représentants d’organisations communautaires de base, des élus territoriaux, des associations de consommateurs et divers acteurs du secteur ont pris part aux travaux de présentation du projet de renforcement de la production et la consommation de produits agroécologiques dans les communes de Thiaroye et de Bambilor.

    SG/OID/ASG

  • SENEGAL-MINES / L’ONG IBP prête à accompagner l’Etat dans la protection durable des ressources de la Falémé

    SENEGAL-MINES / L’ONG IBP prête à accompagner l’Etat dans la protection durable des ressources de la Falémé

    Dakar, 24 juil (APS) – L’ONG International Budget Partnership Sénégal déclare être engagée et disposée à soutenir le gouvernement dans la préservation des ressources du fleuve Falémé après l’adoption en Conseil des ministres, le 18 juillet 2024, du projet de décret interdisant les activités minières et l’octroi de permis d’exploitation dans ce cours d’eau et ses environs.

    Le Conseil des ministres a examiné et adopté, le 18 juillet 2024, un projet de Décret interdisant les activités minières et l’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé.

    ‘’Cette décision marque une étape clé dans les efforts de préservation de cette importante source de vie. IBP Sénégal soutient cette mesure prise par le gouvernement. IBP reste engagée et disposée à accompagner le gouvernement et les communautés locales dans la mise en œuvre de ces mesures essentielles pour la protection durable de la Falémé », indique un communiqué de l’ONG transmis à l’APS.

    ‘’Cette interdiction des activités minières dans la zone du fleuve Falémé représente un pas important dans la préservation des ressources en eau et de l’écosystème de la région’’, précise le document.

    Selon la même source, IBP assure avoir été ‘’depuis plusieurs années sensible à cette problématique’’ en soutenant notamment les efforts de plaidoyer et en interpellant les autorités pour la gestion durable de la Falémé

    ‘’Néanmoins, IBP insiste sur la nécessité de dépasser l’adoption de ce décret’’ et estime qu’il est ‘’essentiel que cette décision soit concrétisée par des actions clés telles que la mise en place d’un plan de dépollution de la Falémé, un programme de désenclavement et de réhabilitation des routes et des espaces de production’’, note le communiqué.

    SG/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / La question foncière, « un intrant de base » pour la réflexion sur la souveraineté alimentaire (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / La question foncière, « un intrant de base » pour la réflexion sur la souveraineté alimentaire (ministre)

    Diamniadio, 23 juil (APS) – La question foncière constitue « un intrant de base » pour la réflexion devant être menée autour de l’ambition du gouvernement de permettre au Sénégal d’atteindre la souveraineté alimentaire, a déclaré, mardi, le ministre, secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Bâ.

    « Le gouvernement travaille actuellement sur une stratégie de souveraineté alimentaire, mais on ne peut pas travailler sur la souveraineté alimentaire sans réfléchir sur l’intrant de base. Et pour nous, cet intrant de base reste la question foncière », a-t-il indiqué.

    Il intervenait en marge d’un panel de haut niveau sur les 60 ans de la Loi sur le domaine national au Sénégal, une rencontre animée par plusieurs spécialistes de ce domaine, dans le but d’explorer le contexte évolutif de ladite loi sur le plan Institutionnel, sociétal et environnemental.

    Des officiels, élus territoriaux, partenaires et représentants de diverses organisations participaient également à ce panel qui se tenait à Diamniadio et dont il est attendu qu’il retrace l’évolution de la Loi sur le domaine national à travers les divers processus de réflexion pour une gouvernance foncière au Sénégal.

    « Après 60 ans, nous constatons que la question foncière connait des difficultés parce que la Loi sur le domaine national, telle qu’elle est ficelée, comporte bon nombre d’avantages, mais il se pose des questions quant à son adéquation avec le contexte actuel et les orientations politiques pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire », a déclaré Alpha Bâ.

    « Parmi les écueils identifiés, il y a la question de l’ancrage institutionnel », a-t-il relevé, en faisant observer que « beaucoup de ministères » interviennent dans le domaine foncier.

    « Nous voulons, avec l’autorisation du président de la République, aller vers la réactualisation de la réflexion sur la réforme foncière qui pourrait démarrer d’un moment à un autre », a indiqué Alpha Ba.

    Dans un document remis aux participants, les organisateurs de l’atelier rappellent qu’en 2013, l’ancien président de la République, Macky Sall, avait mis en place la Commission nationale de réforme foncière (CNRF), en réponse aux insuffisances et aux pratique corruptives découlant de la Loi de 1964.

    « Malgré ses contributions, la loi sur le domaine national a rencontré divers défis, notamment en matière de droits de propriété limité pour les paysans et de pratiques corruptives. Le document de politique foncière n’a jamais été endossé par les autorités […] », ont souligné les organisateurs.

    « Aujourd’hui, notent-ils, la question foncière continue de susciter un intérêt particulier dans le contexte de projets de privatisation des terres et d’investissement pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire qui constitue le crédo des nouvelles autorités du Sénégal ».

    SG/BK/OID