Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Moustapha Guirassy satisfait du bon déroulement de l’examen du BFEM

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Moustapha Guirassy satisfait du bon déroulement de l’examen du BFEM

    Pikine, 22 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, s’est félicité lundi, à Pikine (banlieue de Dakar), du bon déroulement de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) entamé le même jour sur l’étendue du territoire national, soulignant qu’aucun incident n’a été signalé par les différentes Inspections d’académie.

    ‘’Nous avons parcouru quelques centres et nous avons aussi des informations, nous provenant des différentes IA (Inspection d’Académie). Globalement sur toute l’étendue du territoire national, il n’y a aucun incident, aucune difficulté. Donc, les examens se passent très, très bien’’, a-t-il déclaré.

    M. Guirassy faisait le point de sa visite de supervision du déroulement des épreuves du BFEM. Accompagné des autorités administratives locales, d’officiels et d’acteurs du système de l’éducation nationale, ainsi que d’élus territoriaux, Il a visité le centre du Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké de Guédiawaye, et celui du Collège privé Notre Dame du Cap-Vert de Pikine.

    Le ministre a assuré que pour cette année, les dispositions ont été prises pour les candidats en situation de handicap pour leur permettre de passer les épreuves sans difficulté.

    Moustapha Guirassy a rappelé aussi que le processus a été aussi digitalisé de l’inscription à la proclamation des résultats. ‘’Les acteurs notamment les IA (Inspecteurs d’académie) sont en mesure de suivre le processus, d’interroger les acteurs en temps réel. Tout cela participe à la sécurisation du processus’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Je viens de rencontrer certains élèves, sortis des salles d’examens. Ils sont très sereins. Ils sont relaxes, très confiants. Les épreuves qui leurs ont été soumises semblent des épreuves qu’ils ont bien maîtrisées (…) Tout cela est rassurant’’, a indiqué le ministre.

    ‘’On espère que tout se passera très bien pour le reste des examens’’, a souligné M. Guirassy.

    SG/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Des chercheurs prêts à soutenir la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Des chercheurs prêts à soutenir la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire

    Dakar, 19 juil (APS) – Le Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire (SARAA) de l’Institut sénégalais des recherches agricoles (ISRA) va mettre à contribution les travaux de recherche de ses membres pour accompagner le gouvernement dans son ambition d’atteindre la souveraineté alimentaire, a assuré, vendredi à Dakar, son secrétaire général, Issa Faye.

    ‘’Le Sénégal, avec les nouvelles autorités, nourrit l’ambition d’arriver à la Souveraineté alimentaire. Nous avons estimé qu’il est de notre devoir de contribuer grâce à la réflexion et aux résultats de la recherche sur cette ambition nationale. Nous pensons qu’il est bien de réfléchir à trouver les mécanismes pouvant aider au financement de la recherche pour répondre à cette ambition de réaliser la souveraineté alimentaire’’, a-t-il notamment déclaré.

    Issa Faye intervenait à l’ouverture des travaux d’un atelier de réflexion qu’organise son syndicat sur les orientations stratégiques, les réformes institutionnelles, organisationnelles et financières de la recherche agricole pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    La rencontre, qui se tient au Pôle de recherches de l’ISRA à Hann, vise à fournir un ensemble de propositions, dans le consensus, visant la réorganisation du dispositif institutionnel, le financement de la recherche agricole et la prise en compte des revendications des chercheurs pour de meilleures conditions de travail.

    M. Faye a assuré que le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, est disposé à appliquer les recommandations que lui soumettront les chercheurs et pouvant contribuer dans la stratégie nationale d’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le directeur de l’Agriculture, Moctar Ndiaye a assuré de la disponibilité des autorités à soutenir la recherche et les innovations pouvant aider le secteur.

    ‘’Je réaffirme largement les engagements du ministre Mabouba Diagne à travailler la main dans la main avec tous les acteurs impliqués dans le secteur agricole, à soutenir la recherche et les innovations agricoles et à œuvrer pour un Sénégal plus autonome et plus résilient’’, a-t-il indiqué

    Il a assuré que le ministre en charge de l’Agriculture est disposé à soutenir toutes les initiatives pouvant aider à atteindre cette ambition du gouvernement d’atteindre la souveraineté alimentaire.

    SG/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FINANCE / L’État sénégalais a levé 1.865 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA en vingt-huit ans

    SENEGAL-AFRIQUE-FINANCE / L’État sénégalais a levé 1.865 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA en vingt-huit ans

    Dakar, 18 juil (APS) – Le Sénégal a levé 1.865 milliards de francs CFA sur le marché financier régional depuis la création de l’Autorité des marchés financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (AMF-UEMOA), le 3 juillet 1996, a-t-on appris, jeudi, à Diamniadio (ouest), de Mamadou Ndiaye, conseiller technique au ministère sénégalais des Finances et du Budget.

    ‘’L’État du Sénégal a bénéficié de l’accompagnement du marché financier [de l’UEMOA] depuis sa création, avec une mobilisation de plus de 1.865 milliards de francs CFA’’, a-t-il dit.

    M. Ndiaye intervenait à un colloque international de l’AMF-UMOA, à l’université Amadou-Mahtar-Mbow de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar.

    ‘’Contribution de la recherche scientifique au développement du marché financier régional pour le financement des économies de l’Union économique et monétaire ouest-africaine’’ est le thème de cette rencontre scientifique.

    Selon M. Ndiaye, les sukuks, les équivalents en finance islamique des obligations de la finance classique, représentent 410 milliards de francs CFA, soit 21,98 %, des fonds levés par le Sénégal sur le marché financier régional, a-t-il précisé.

    Le sukuk désigne, en droit musulman, un certificat d’investissement conforme à la charia, la loi islamique.

    Les huit pays de l’UEMOA ont levé 21.000 milliards de francs CFA sur le marché financier de ladite zone économique, depuis la création de l’AMF-UEMOA, pour financer des programmes de développement socioéconomique, selon le fonctionnaire sénégalais.

    ‘’En vingt-huit ans, le marché financier a permis la mobilisation de plus de 21.000 milliards de francs CFA au profit des économies de l’Union, dont plus de 70 % ont été destinés à la construction d’infrastructures au profit des populations’’, a précisé Mamadou Ndiaye.

    Selon le conseiller technique du ministère des Finances et du Budget, le dynamisme du marché de la finance ouest-africaine est essentiellement dû aux titres publics, c’est-à-dire les titres de créance répondant aux besoins de trésorerie des États. ‘’Les volume des émissions des titres publics sont passés de 30,2 milliards de francs CFA en 1999 à 1.796 milliards en 2023, ce qui représente 78,5 % des émissions totales sur le marché primaire, contre seulement 25,7 % au moment de la mise en place du marché’’ financier de l’UEMOA, a-t-il signalé.

    Cet accroissement des titres n’a pas permis un accompagnement idoine du secteur privé local, des PME et des PMI notamment, selon Mamadou Ndiaye.

    Il estime que ‘’cette prépondérance des titres publics est certes salutaire parce qu’elle traduit la volonté des investisseurs du marché financier communautaire d’accompagner les États de l’Union dans leur ambition de développement’’.

    Mais ‘’elle cache la faible couverture des besoins du secteur privé, notamment les PME et les PMI qui constituent la part la plus importante de notre tissu économique’’, a relevé M. Ndiaye.

    Il encourage les responsables de l’Autorité des marchés financiers de l’UEMOA, qui prenaient part au colloque, à poursuivre et à accélérer leurs réformes, dont la mise en place du fonds de protection des épargnants, l’élaboration d’un cadre règlementaire pour le capital-investissement et la revue de la tarification du marché financier régional.

    ‘’J’y ajouterai […] l’élaboration de la cartographie des risques et d’un système de management des risques du marché financier régional, le renforcement du cadre règlementaire des opérations de titrisation et l’harmonisation de la fiscalité applicable aux valeurs mobilières’’, a poursuivi Mamadou Ndiaye.

    SG/ABB/ESF 

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Diamniadio : ouverture d’un colloque sur la contribution de la recherche scientifique dans le financement des économies de l’UEMOA

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Diamniadio : ouverture d’un colloque sur la contribution de la recherche scientifique dans le financement des économies de l’UEMOA

    Diamniadio, 17 juil (APS) – Un colloque sur l’apport de la recherche scientifique dans le développement du marché financier régional et le financement des économies de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), s’est ouvert mercredi après-midi à l’université Amadou-Mahtar-Mbow de Diamniadio, a constaté l’APS.

    Cette rencontre de deux jours, organisée par le comité scientifique de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de l’UEMOA, regroupe des experts, des chercheurs, des professionnels de la finance, des décideurs ainsi que de nombreux étudiants. Elle porte sur le thème : ‘’Contribution de la recherche scientifique au développement du marché financier régional pour le financement des économies de l’union’’.

    ‘’Cet évènement revêt une importance capitale, car il met en lumière le rôle crucial que joue la recherche dans la dynamisation et la transformation des marchés financiers’’, a souligné le président de l’AMF-UMOA, Badanam Patoki, dans un document remis aux participants.

    Selon lui, ce colloque s’inscrit en droite ligne de l’objectif poursuivi lors de la mise en place du comité scientifique de l’AMF-UMOA, qui est de ‘’fournir les connaissances et les perspectives nécessaires pour mieux orienter la régulation financière et garantir une veille scientifique continue’’.

    ‘’Ce colloque est l’occasion d’aborder des thématiques de grande importance, de partager des expériences et de proposer des solutions concrètes pour renforcer la résilience, le dynamisme et la compétitivité du marché’’, a-t-il ajouté.

    SG/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION / Le dialogue sera de mise entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, selon Moustapha Guirassy

    SENEGAL-EDUCATION / Le dialogue sera de mise entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, selon Moustapha Guirassy

    Diamniadio, 16 juil (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a assuré les syndicats d’enseignants, mardi, à Diamniadio (ouest), de sa volonté d’entretenir avec eux un dialogue permanent en vue d’un fonctionnement correct du système éducatif.

    ‘’Le dialogue sera de mise. On va continuer à discuter. Je voudrais vous inviter à maintenir ce cap-là, ce climat, cette atmosphère’’, leur a-t-il dit.

    M. Guirassy a lancé cet appel lorsqu’il recevait des leaders de syndicats d’enseignants, dans les locaux du ministère de l’Éducation nationale.

    ‘’Toutes les fois qu’on se retrouve pour parler de l’École, je reçois des conseils et des recommandations utiles pour la prise des décisions’’, a-t-il reconnu en s’adressant aux syndicalistes.

    Moustapha Guirassy leur assure qu’il croit ‘’fortement’’ à la franche collaboration du ministère de l’Éducation nationale avec les syndicats d’enseignants.

    ‘’Je fais fortement confiance aux partenaires que vous êtes. Ce partenariat, le système éducatif en a besoin, le ministère en a besoin. Je voudrais vous remercier pour votre […] patience et votre volonté d’accompagner l’École’’, a-t-il ajouté en parlant aux syndicalistes.

    SG/ESF

  • SENEGAL-ITALIE-EDUCATION / Moustapha Guirassy espère davantage de résultats du Projet  »Faire l’école plus »

    SENEGAL-ITALIE-EDUCATION / Moustapha Guirassy espère davantage de résultats du Projet  »Faire l’école plus »

    Diamniadio, 16 juil (APS) – L’espoir est permis de voir le projet ‘’Faire l’école plus’’ obtenir davantage de résultats ‘’dans la prise en compte’’ de dimensions prioritaires comme la qualité des apprentissages et la réduction des vulnérabilités, a déclaré, mardi, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy,

    ‘’Il est permis d’espérer que ce nouveau projet, dont la moitié du financement porte sur les infrastructures et les équipements scolaires, pourra encore aller beaucoup plus loin dans la prise en compte de ces dimensions prioritaires, que sont la qualité des apprentissages et la réduction des vulnérabilités’’, a-t-il notamment indiqué.

    M. Guirassy intervenait lors de la première réunion du comité de pilotage du projet ‘’Faire l’école Plus’’. La rencontre a eu lieu dans les locaux de son ministère à la sphère ministérielle Habib Thiam, à Diamniadio en présence de l’ambassadrice de l’Italie au Sénégal, de nombreux officiels ainsi que d’acteurs du système éducatif national.

    Moustapha Guirassy a rappelé que le projet est ‘’financé grâce à la coopération italienne » pour  »un montant global de 10 millions d’euros »’. D’une durée de trois ans, le projet intervient dans neuf régions du Sénégal.

    ‘’Il a pour objectif général d’appuyer le Gouvernement du Sénégal à diffuser et à promouvoir une éducation inclusive, de qualité et équitable et la politique nationale du secteur’’,  a expliqué le ministre de l’Education nationale.

    L’ambassadrice de l’Italie à Dakar, Caterina Bertolini, a indiqué que cette rencontré était une occasion pour célébrer la coopération entre les deux Etat dans l’éducation, ‘’un secteur si important’’.

    ‘’L’engagement du Gouvernement Sénégal dans la promotion de l’éducation, dans le développement de l’éducation et du développement humain démontre la volonté de ce pays de déployer tous les efforts pour mettre en place, les conditions pour un développement social, économique inclusif et intégré’’, a-t-elle déclaré.

     »C’est cela que le Gouvernement de l’Italie a confirmé le Sénégal parmi les membres restreints de pays d’interventions prioritaires de notre politique de coopération internationale’’, a expliqué la diplomate italienne.

    Elle a rappelé que son pays soutient le gouvernement sénégalais, à travers son ministère de l’Education nationale, dans ses programmes de renforcement des systèmes éducatifs inclusifs.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Le Centre de formation artisanale de Dakar réceptionne du matériel de formation 

    SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Le Centre de formation artisanale de Dakar réceptionne du matériel de formation 

    Dakar, 11 juil (APS) –  Le Centre de formation artisanale (CFA) de Dakar a réceptionné ce jeudi des équipements offerts par l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA). 

    Ces équipements sont composés de matériels de coupe et couture, de poterie céramique, de menuiserie et de bijouterie.

    La cérémonie de réception a été présidée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, en présence de plusieurs officiels et diplomates turcs et divers acteurs intervenant dans le secteur.

    ‘’Nous sommes réunis ici pour la réception d’équipements de pointe et la réfection de trois salles de classe, dans le cadre d’une convention de partenariat entre le CFA et la TIKA’’, a expliqué M. Diao, dans un discours transmis à l’APS.

    ‘’Ce projet, d’une valeur estimative de 137 000 euros (un peu plus de 90 millions francs CFA) avec une contribution sénégalaise de 30 millions de francs CFA pour l’État sénégalais, témoigne de l’engagement de nos partenaires turcs à soutenir le développement de l’artisanat sénégalais’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, l’objectif premier de ce partenariat est de relever le plateau technique du CFA avec des équipements de dernière génération, capables de produire des articles compétitifs sur le marché international.

    ‘’L’intégralité des fonds récoltés sera reversée au Centre de formation artisanale, selon une répartition tripartite: une partie pour le CFA, une pour les acteurs et une pour une bourse d’excellence destinée à l’insertion des meilleures filles formées au centre’’, a précisé Mountaga Diao.

    La directrice du Centre de formation artisanale, Aissatou Dia, s’est, pour sa part, réjouie de l’acquisition de ces équipements.

    ‘’Ces nouveaux équipements et ces salles de classe réfectionnées vont permettre aux apprenants de bénéficier d’un environnement d’apprentissage amélioré, de perfectionner leurs techniques et de produire des œuvres de qualité exceptionnelle’’, a-t-elle dit.

    Grâce à ce partenariat, ‘’nous pourrons offrir une formation encore plus complète et plus adaptée aux exigences du marché de l’artisanat, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour nos apprenants’’, a ajouté Mme Dia.

    SG/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES / Coopération décentralisée : 200 millions de francs CFA accordés à dix collectivités territoriales

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES / Coopération décentralisée : 200 millions de francs CFA accordés à dix collectivités territoriales

    Dakar, 11 juil (APS) – Le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, va accorder pour l’exercice 2024, une enveloppe de 200 millions francs CFA à dix collectivités territoriales, dans le cadre du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco- sénégalaise, a-t-on appris de source officielle, jeudi.

    ‘’Pour l’année 2024, 10 collectivités territoriales réparties sur l’ensemble du territoire national ont proposé leurs initiatives. Leurs projets élaborés portent sur l’assainissement, la gestion des déchets, l’insertion socio-professionnelle des jeunes et le sport entre autres. Pour les accompagner, le ministère en charge des collectivités territoriales accordera, cette année encore, une enveloppe de 200 000 000 francs CFA’’, a indiqué Mame Sané Ndiaye, secrétaire générale du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires.

    Mme Ndiaye présidait les travaux du Comité de pilotage du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise, organisés au siège du ministère.

    Elle a souligné que ‘’le dispositif conjoint, outil de coopération décentralisée, rappelle l’excellence des relations qui unissent la France et le Sénégal, et cela, depuis fort longtemps’’.

    ‘’Et à ce titre, le dispositif conjoint vise à encourager le dynamisme des partenariats de coopération décentralisée franco-sénégalaise, à créer un cadre favorable aux échanges institutionnelles et politiques entre collectivités territoriales françaises et sénégalaises ainsi qu’à favoriser le renforcement des capacités des collectivités territoriales et le développement local’’, a-t-elle ajouté.

    Selon elle, ce dispositif conjoint, qui est à sa 10ème année de mise en œuvre, ‘’est un modèle de partenariat cité en exemple dans le domaine de la coopération décentralisée’’ avec pour objectif, le renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage des collectivités territoriales sénégalaises ou de leurs groupements.

    ‘’Ainsi, 98 projets ont été soutenus durant les 9 dernières années pour un cofinancement total de 2. 510 485 845 francs CFA pour les deux ministères, sénégalais et français’’, a indiqué Mame Sané Ndiaye.

    ‘’Depuis sa création, ce sont des centaines de projets portés par des collectivités françaises et sénégalaises qui ont été financées pour un montant de 7,5 millions d’euros’’, a pour sa part, déclaré Laurent Viguié, représentant de l’ambassadeur de France au Sénégal.

    Il a soutenu  »qu’au-delà des chiffres, les projets portés par les collectivités territoriales françaises et sénégalaises contribuent concrètement au développement local et répondent aux besoins des populations’’.

    Selon un communiqué remis aux journalistes,  »ce dispositif conjoint a pris en 2015, la forme d’un appel à projets visant à financer des projets d’appui au développement local’’.

     »Il a permis de soutenir au total 98 projets de développement territorial au profit de 31 communes et 11 départements du Sénégal, avec un cofinancement total de plus de 2,5 milliards de francs CFA des deux ministères sénégalais et français’’, ajoute la mémé source.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-HABITAT-ENVIRONNEMENT / Attractivité du pôle urbain de Diamniadio :  Bara Diouf annonce l’aménagement d’un parc aquatique

    SENEGAL-HABITAT-ENVIRONNEMENT / Attractivité du pôle urbain de Diamniadio : Bara Diouf annonce l’aménagement d’un parc aquatique

    Diamniadio, 10 juil (APS) –  La Délégation générale à la promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac rose (DGPU) va aménager un parc aquatique d’attractions au pole urbain de Diamniadio à partir des lacs naturels et artificiels de la zone, a-t-on appris de son délégué général, Bara Diouf.

    ‘’Au sein du pôle urbain de Diamniadio, nous avons des lacs naturels et artificiels. Nous avons des projets destinés à faire de ces lacs-là, un parc aquatique, un parc d’attractions  », a dit à l’APS M. Diouf.

     ‘’L’idée de faire de Diamniadio, une ville nouvelle verte, intelligente, écologique est aujourd’hui plus que jamais d’actualité’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’ Le pôle urbain de Diamniadio, ne sera pas seulement une ville en béton. Ce sera une ville d’attractions, où le citoyen trouvera toutes les commodités pour vivre à Diamniadio’’, a assuré le délégué général.

    Il a salué l’engagement des populations de Diamniadio et loué les efforts de l’ensemble des promoteurs ainsi que leurs partenaires financiers qui se sont investis à Diamniadio.

    ‘’Aujourd’hui, nous parlons d’attractivité du pôle urbain de Diamniadio. C’est le moment d’investir à Diamniadio. J’espère que les partenaires vont encore accompagner les entrepreneurs et les populations de Diamniadio’’, a lancé M. Diouf, en présence du Président directeur général du Groupe Riad premium diamond green city, Nabil Riad.

    Ce dernier a souligné qu’il est  »plus important et favorable d’avoir plusieurs grands projets d’écoquartiers pour les nouvelles villes ».  » Ce sont ces grands projets qui peuvent développer rapidement des projets de nouvelles villes livrables en temps réel’’, a ajouté M. Riad.

    Partenaire de la DGPU, le Groupe Riad premium diamond green city, est spécialisé dans la réalisation d’ écoquartiers et logements accessibles à toutes les couches de la population.

    La DGPU est chargée de l’aménagement, de la planification, de la promotion et du développement des deux pôles.

    SG/AB

     

     

     

  • SENEGAL-MONDE-AGRICULTURE / Diamniadio : des experts et producteurs se penchent sur la promotion de la mangue

    SENEGAL-MONDE-AGRICULTURE / Diamniadio : des experts et producteurs se penchent sur la promotion de la mangue

    Diamniadio, 9 juil (APS) – Une conférence internationale dédiée à la promotion de la filière mangue sur le marché mondial a réuni mardi à Diamniadio, plusieurs acteurs, notamment des universitaires, des chercheurs, des membres d’organisations de producteurs, des exportateurs, des industriels de la filière, des diplomates ainsi que des partenaires techniques et financiers.

    La rencontre dont le thème est  »Performer dans l’économie mondiale de la mangue’’, a regroupé d’autres acteurs venus du Pakistan, du Burkina, du Togo, d’Afrique du Sud, d’Allemagne et de France.

    Elle est organisée par ACAD’EMIA, une université privée des Sciences et technologie, dirigée par Aliou Sall, ex-maire de Guédiawaye, dans le cadre de ses cycles de conférences annuelles. Le Pakistan et de nombreuses structures sont partenaires dans l’organisation de cette conférence internationale.

    ‘’La conférence vise à promouvoir les échanges d’informations scientifiques, d’expériencse et de bonnes pratiques entre les différents acteurs que sont les producteurs, les industriels, les chercheurs et partenaires’’, a déclaré Aliou Sall, administrateur général d’ACAD’EMIA.

    S’exprimant en marge de l’ouverture de la rencontre, M. Sall a indiqué que cette conférence était aussi destinée ‘’à construire un plaidoyer qui sera remis au gouvernement’’. ‘’Notre ambition est que cette conférence soit régulière et qu’elle soit consacrée aux questions agricoles et agronomiques’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nos pays de façon naturelle et de façon traditionnelle sont habitués à produire des mangues avec de grands arbres, avec une certaine productivité qui, aujourd’hui, ne répond pas aux nouveaux enjeux et à la demande croissante de mangues de qualité que les marché européens, nord et sud de l’Afrique expriment’’, a fait savoir Aliou Sall.

    Pour mieux répondre à cette demande, ‘’il faut innover’’ et pour exporter, ‘’il faut maîtriser la chaine logistique’’, a-t-il préconisé. ‘’Pour exporter, il faut répondre aux normes internationales de calibrage, notamment’’, a-t-il insisté.

    Pour sa part, l’ambassadrice du Pakistan à Dakar déclare que cette conférence est une opportunité d’affaires entre son pays et le Sénégal. ‘’C’est une bonne opportunité de partenariat entre le Sénégal et le Pakistan. C’est une bonne opportunité pour échanger dans les technologies, dans le secteur du commerce’’, a indiqué la diplomate.

    Elle était accompagnée d’universitaires et de chercheurs de son pays, venus prendre part à cette conférence internationale.

    SG/OID/ASG