Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-PECHE / Le Plan d’aménagement des pêcheries de sardinelles au menu d’un atelier de validation

    SENEGAL-PECHE / Le Plan d’aménagement des pêcheries de sardinelles au menu d’un atelier de validation

    Diamniadio, 29 mai (APS) – Des officiels, des experts et de nombreux acteurs du secteur de la pêche ont pris part, mercredi, à Diamniadio, aux travaux de restitution et de validation du Plan d’aménagement des pêcheries (PAP) de sardinelles au Sénégal.

     »Le plan d’aménagement de la pêcherie de sardinelles est un instrument opérationnel de mise en œuvre de la politique sectorielle en vue d’atteindre ses objectifs stratégiques », a expliqué Diène Faye, directeur des Pêches maritimes à l’ouverture des travaux dans les locaux du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires à Diamniadio.

    Selon lui, cet instrument est aussi en phase avec les politiques publiques nationales qui visent la réduction de la pauvreté par la création de richesses et la sécurité alimentaire’’.

    Le directeur des Pêches maritimes a en outre rappelé que le secteur des pêches occupe une place importante dans les politiques et stratégies de développement économique de par sa contribution significative à l’alimentation de la population, à la création de revenus et d’emplois ainsi qu’au renforcement de capacité.

     »A titre illustratif, il convient de relever que le secteur génère 600.000 emplois et contribue pour 3,2% du PIB (Produit intérieur brut), assure 75% des apports en protéines d’origine animale aux populations avec une consommation nationale per capita estimée à 29Kg par an », a-t-il souligné.

    Selon M. Faye, s’agissant de la pêche aux sardinelles, elle représente environ 70% des débarquements de petits pélagiques couvrant approximativement 90% des besoins de consommation locale, d’où leur rôle de premier plan dans la sécurité alimentaire’’.

    SG/OID/ASB

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Les actions de la CPI ne visent pas que les Etats vulnérables (Procureur adjoint)

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Les actions de la CPI ne visent pas que les Etats vulnérables (Procureur adjoint)

    Diamniadio, 28 mai (APS) – Les mandats d’arrêts internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre des leaders en Russie, en Ukraine, en Géorgie, au Venezuela et ailleurs attestent que cette juridiction ne vise pas que les Etats vulnérables contrairement à une perception très répandue, a souligné mardi à Diamniadio, le magistrat sénégalais, Mame Mandiaye Niang, Procureur adjoint de la CPI.

     »C’était assez gênant pour les Africains de voir que tous les dossiers de la CPI soient seulement en Afrique (…). De ce point de vue, je crois que ça fait du bien, de voir tout d’un coup que la CPI a ouvert des dossiers en Géorgie, maintenant en Russie, en Ukraine, au Venezuela et un peu partout. Ça, aussi, c’est un élément de l’universalité à laquelle tend la CPI », a-t-il indiqué.

    Il s’exprimait lors d’un entretien exclusif avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), en marge des travaux de la Journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice sénégalaise, ouvert ce mardi à Diamniadio par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Le magistrat sénégalais était interpellé sur la saisine par le Procureur de la CPI pour l’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, et certains dirigeants du Hamas (Palestine).

     »Il y avait le discours en Afrique de ceux qui se plaignaient du fait que la CPI ne dirigeait ses actions que contre les Etats vulnérables alors que les comportements blâmables ne sont pas qu’en Afrique », a reconnu le Procureur adjoint de la CPI.

     »J’avais entendu cette complainte. Les gens pouvaient s’en émouvoir disant pourquoi ce focus exclusif sur l’Afrique, mais je dois dire que je ne l’ai jamais partagée pour la bonne raison, c’est que partout où la CPI est intervenue, c’est à la demande des Africains », a-t-il notamment indiqué.

    Il a cité plusieurs cas où la CPI est intervenue en Afrique mais à la demande des Africains notamment en Ouganda, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, des Etats dans lesquels, les systèmes judiciaires ne pouvaient prendre en charge des conflits survenus.

     »A mon avis, la CPI est venue simplement répondre à l’appel de ces pays dont le système judiciaire ne permettait pas prendre en charge d’une criminalité majeure qui avait carrément ruiné ces pays’’, a t-il dit.

    ‘’Donc, vouloir se plaindre d’une telle intervention, je trouve qu’il y avait quelque chose de mal placée parce qu’en vérité, il s’agissait d’une demande de Justice même si elle n’était pas satisfaite ailleurs. La partie compréhensible, c’est que personne ne voudrait être perçu comme le mouton noir (…) »,  a souligné le magistrat.

    SG/ASB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : des juristes saluent la pertinence des Assises de la Justice

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : des juristes saluent la pertinence des Assises de la Justice

    Diamniadio, 28 mai (APS) – Des experts en droit ont salué la pertinence de l’organisation de la Journée du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice ouverte mardi à Diamniadio par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Venu prendre part aux travaux, l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), le magistrat à la retraite, Doudou Ndir, s’est dit  »heureux » de constater qu’il y a une  »mobilisation générale » pour la modernisation de ce secteur.

     »Je suis heureux de constater qu’il y a une mobilisation générale au tour de ces thèmes avec véritablement des questions qui nécessitent des réponses appropriées après une analyse approfondie de tous les segments de la vie nationale », a-t-il déclaré.

    Le magistrat à la retraite a estimé qu’on  »est aujourd’hui en train de revisiter les fondements » de la justice  »pour mieux l’améliorer ».

    M. Ndir, ancien Médiateur de la République, a rappelé le rôle majeur de la justice pour la préservation de la cohésion et l’équilibre de la société. Selon lui,  »la vocation de la justice est de faire en sorte qu’il y ait un équilibre social, que la société vive dans des conditions de sérénité, de calme et que la paix règne ».

     »Il faut que les Sénégalais se retrouvent dans cette justice qui est vraiment le ciment de notre vivre ensemble », a-t-il soutenu.

    Pour sa part, l’universitaire et ancienne ministre-conseillère, chargée des Droits humains et de la Paix, Professeur Amsatou Sow Sidibé dit avoir beaucoup apprécié l’organisation de ces assises, dans un contexte marqué, selon elle, par  »beaucoup de cas de discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes ».

     »J’apprécie beaucoup et je considère que ça vient à son heure parce qu’on a failli arriver au divorce entre la Justice sénégalaise et les citoyens. Il y a eu beaucoup de cas discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes », a-t-elle déclaré.

     »Quand je parle d’atteinte à la dignité des personnes, je pense qu’aux conditions d’incarcération et je pense aux décisions de justice qui en matière répressive mettent trop facilement les personnes poursuivies en prison », a t-elle expliqué.

    Selon la juriste et ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2012,  »les mandats de dépôt sont trop faciles », ce qui est  »extrêmement dangereux en terme de politique répressive parce que ce n’est pas une politique répressive humanisante ».

     »La justice doit se rendre compte qu’elle est elle-même un droit humain fondamental et que les personnes sont des humains qui ont des droits qu’il faut sauvegarder », a relevé Mme Sidibé.

    Les travaux de la rencontre se poursuivent en commissions, après la cérémonie d’ouverture marquée par la présence de plusieurs responsables d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’élus territoriaux.

    Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, de plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers étaient aussi présents dans la salle de conférence du Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio.

    SG/ABD/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURES / Pikine Est : un bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale inauguré

    SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURES / Pikine Est : un bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale inauguré

    Pikine, 28 mai (APS) – Le maire de Pikine Est (banlieue de Dakar), Issakha Diop, a inauguré le bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale de cette collectivité territoriale, a constaté l’APS.

    Ce bâtiment avait été saccagé lors des manifestations sociopolitiques qui ont secoué plusieurs grandes villes du Sénégal peu avant l’élection présidentielle de mars 2024.

    ‘’Nous avons jugé utile et nécessaire de réhabiliter ce bâtiment qui abrite le centre-services et la bibliothèque municipale qui, ensemble, jouent un important rôle dans la formation, le renforcement de capacité  et la promotion du savoir’’, a-t-il indiqué.

    Issakha Diop, ancien ministre en charge de la Gestion des inondations, intervenait après avoir inauguré ce bâtiment réhabilité abritant le centre-services et la bibliothèque municipale de la commune de Pikine Est.

    Il a signalé que sa commune a été accompagnée dans la réhabilitation et l’équipement de ces infrastructures par des partenaires italiens qui ont aussi aidé à former près de 300 jeunes dans divers domaines.

    ‘’Nous regrettons ces malheureux évènements qui ont conduit au saccage de nos infrastructures et nous espérons qu’ils ne se reproduiront plus à l’avenir », a-t-il déclaré, appelant à préserver ce bijou,  »un temple du savoir dans lequel, des milliers de jeunes viennent se rencontrer, se ressourcer, renforcer leur capacité, se former’’.

    SG/AB/OID/ASB

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Seydi Gassama milite pour des réformes porteuses de rupture

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Seydi Gassama milite pour des réformes porteuses de rupture

    Diamniadio, 28 Mai (APS) – Le directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, a fait part, mardi à Diamniadio, de son souhait de voir les assises sur le système judiciaire, déboucher sur des réformes porteuses de rupture.

    ‘’Nous saluons cette initiative et fondons beaucoup d’espoir. Les tenants actuels du pouvoir aujourd’hui ont beaucoup souffert de l’instrumentalisation de la justice et ils appellent à la rupture. Nous pensons que les réformes vont constituer une grande rupture’’ a-t-il déclaré à des journalistes.

    Seydi Gassama réagissait après l’ouverture par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye des travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice organisé au Centre international de conférence Abdou Diouf Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque.

    ‘’Pendant ces dernières années, la Justice a été au-devant de l’actualité. Elle a été critiquée et dénigrée à cause des nombreux procès politiques avec notamment les affaires Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et Ousmane Sonko (actuel Premier ministre) et d’autres’’,a regretté le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international.

    Il a rappelé et déploré le fait que la main de l’exécutif s’était cachée derrière chacun de ces procès dits politiques.

    ‘’Cela veut dire que de par la loi, le chef de l’Etat et le ministre de la Justice, ont la haute main sur la Justice. C’est pour cela que nous demandons que le président de la République puisse quitter le Conseil supérieur de la magistrature pour redonner confiance aux citoyens et renforcer leur foi en la justice’’, a-t-il laissé entendre.

    Les travaux de la rencontre se poursuivent en commissions, après la cérémonie d’ouverture marquée par la présence de plusieurs responsables d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’élus territoriaux.

    Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, de plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers et divers aussi étaient présents dans la salle de conférence du Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio.

    SG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance : Bassirou Diomaye Faye rappelle accorder une ‘’priorité élevée’’ à la concertation

    SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance : Bassirou Diomaye Faye rappelle accorder une ‘’priorité élevée’’ à la concertation

    Diamniadio, 28 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré, mardi, à Diamniadio (ouest), ‘’la priorité élevée’’ qu’il accorde à la concertation sur les affaires publiques.

    ‘’En accord avec l’esprit de mon discours d’investiture, mon message à la nation à l’occasion de la fête de l’Indépendance et de mes orientations au Conseil des ministres du 9 avril, je réitère aujourd’hui la priorité élevée que j’accorde à la concertation sur le mode de gouvernance des affaires publiques’’, a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat présidait le lancement officiel des travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, qui se tiennent au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans le département de Rufisque.

    Le président de l’Assemblée nationale, le président du Conseil économique, social et environnemental, le président du Conseil constitutionnel, plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux et la présidente du Haut Conseil du dialogue social prennent part à cette rencontre.

    Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des délégués d’associations et d’organisations de travailleurs, des experts, des guides religieux et coutumiers participent au lancement du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice.

    ‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire afin de l’améliorer (…) Les réflexions doivent déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a écrit le Bureau d’information gouvernementale (BIG) dans une note parvenue à l’APS.

    Le BIG assure que les travaux porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.

    ‘’En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité (54,28 % des suffrages) et un projet plébiscité par les Sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye fait plus que démontrer son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie. Il perpétue une tradition bien sénégalaise’’, commente le Bureau d’information gouvernementale.

    Le BIG rappelle que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le chef de l’Etat a mobilisé la nation entière. Des institutions aux citoyens, en passant par les médias et la société civile.

    SG/AKS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : les travaux du dialogue national ont démarré au CICAD

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : les travaux du dialogue national ont démarré au CICAD

    Diamniadio, 28 mai (APS) – Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont démarré mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans le département de Rufisque, sous la présidence effective du chef de l’Etat, Bassirou Doimaye Diakhar Faye, a constaté l’APS.

    ‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le Bureau d’information gouvernementale (BIG).

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique sociale et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye et plusieurs membres du Gouvernement prennent part à la rencontre. Celle-ci a aussi vu la présence de nombreux autres officiels et des élus territoriaux.

    Des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs,  plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers et divers autres invités participent également aux travaux.

    Dans une note conceptionnelle, parvenue à l’APS, le BIG assure que les travaux qui seront restitués le 04 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.

    ‘’En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité (54,28% des suffrages) et un Projet plébiscité par Sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye fait plus que démontrer son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie. Il perpétue une tradition bien sénégalaise’’, commente le Bureau de l’information gouvernemental.

    Le BIG rappelle que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Bassirou Diomaye Faye a mobilisé la Nation entière. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias, la société civile et autres forces vives.

    SG/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CEREALES / Un chercheur encourage les agriculteurs à se lancer dans la culture du blé

    SENEGAL-AGRICULTURE-CEREALES / Un chercheur encourage les agriculteurs à se lancer dans la culture du blé

    Dakar, 27 mai (APS) – Amadou Tidiane Sall, chargé de recherche à l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), a exhorté les agriculteurs, dimanche, à Dakar, à s’investir dans la production de blé.

    Le climat, la pluviométrie et les terres au Sénégal sont favorables à la culture de cette céréale, a signalé M. Sall dans un entretien avec l’APS à l’occasion de la participation de l’ISRA à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales.

    ‘’On a la chance de pouvoir cultiver le blé au Sénégal. Je pense qu’il est temps de la saisir. Toutes les conditions sont réunies pour que la culture du blé se développe au Sénégal […] On a fini de démontrer que c’est possible de cultiver du blé au Sénégal’’, a soutenu le chercheur.

    Selon Amadou Tidiane Sall, les pouvoirs publics sénégalais ont manifesté la volonté de développer la culture de cette céréale fortement consommée dans le pays et importée essentiellement d’Europe.

    Les essais effectués dans le pays en vue de la culture du blé ont connu un franc succès, a-t-il dit en faisant allusion aux premières récoltes de ladite céréale dans la région de Matam (nord), par exemple.

    Le climat, la pluviométrie et la terre sont tous favorables à la culture du blé, a-t-il dit en assurant les paysans de ‘’la volonté politique de l’État […] d’exploiter 1.000 hectares de blé’’.

    L’ISRA a réussi à ‘’homologuer’’ quatre variétés de blé tendre et autant de variétés de blé dur, selon M. Sall.

    ‘’Il faut faire connaître cette semence aux producteurs et la rendre disponible’’ pour eux, a souligné le chercheur de l’ISRA.

    SG/ESF/BK

  • SENEGAL-RESSOURCES HALIEUTIQUES / Changement climatique : les acteurs de la pêche invités à investir dans la recherche

    SENEGAL-RESSOURCES HALIEUTIQUES / Changement climatique : les acteurs de la pêche invités à investir dans la recherche

    Dakar, 25 mai (APS) – La ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et Portuaires a suggéré, samedi, à  Dakar, aux acteurs d’investir dans la recherche scientifique, en plus d’adopter de nouvelles pratiques de pêche et de promouvoir l’aquaculture pour mieux anticiper les impacts négatifs du changement climatique.

    ‘’Face aux défis du changement climatique, il est impératif de renforcer notre résilience et de garantir la durabilité de nos ressources maritimes. Nous devons donc adapter nos pratiques de pêche, promouvoir l’aquaculture et investir dans la recherche scientifique pour mieux comprendre et anticiper sur les impacts du changement climatique’’, a déclaré Dr Fatou Diouf.

    Elle intervenait à l’ouverture d’une conférence portant sur le thème : ‘’Défis de la souveraineté alimentaire face au changements climatique dans le secteur de la pêche’’.

    La conférence qui se tient au Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), est organisée dans le cadre de la journée dédiée à son ministère dans le sillage de la 24e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA).

    ‘’Je tiens à souligner l’engagement de l’État du Sénégal dans la mise en œuvre des mesures destinées à faire face au changement climatique et le renforcement de notre adhésion à travers plusieurs accords et conventions internationaux’’, a assuré la ministre.

    Selon elle, les impacts du changement climatique se font sentir dans le secteur des pêches et de l’agriculture, ‘’deux piliers de la sécurité alimentaire et de l’économie sénégalaise’’.

    ‘’Notre avenir et celui des générations dépend de notre capacité à surmonter les défis posés par le changement climatique. En travaillant ensemble, en respectant les engagements internationaux et en innovant au milieu local, nous pouvons assurer la souveraineté alimentaire de notre pays et protéger notre précieuse biodiversité marine’’, a-t-elle fait savoir.

    SG/ABB

  • SENEGAL-ENERGIE / Des prestataires agréés de la Senelec aspirent à un meilleur accès aux financements

    SENEGAL-ENERGIE / Des prestataires agréés de la Senelec aspirent à un meilleur accès aux financements

    Pikine, 23 mai (APS) – Le Collectif national des prestataires agréés de la Senelec (CNPAS) a organisé un forum, jeudi, à Pikine (ouest), dans le but d’aider ses membres à accéder davantage aux financements destinés au secteur énergétique.

    ‘’Nous avons organisé ce forum dans le but de moderniser nos entreprises, d’avoir un meilleur accès aux financements destinés au secteur de l’énergie, d’être en règle avec [le fisc] et les institutions sociales’’, a dit Birima Fall, le coordonnateur du CNPAS.

    ‘’Transition vers un développement stratégique des entreprises’’ était le thème du forum.

    Pour l’organisation de cette rencontre, le Collectif national des prestataires agréés de la Senelec a fait appel à un cabinet, qui y a pris part.

    Birima Fall, le coordonnateur du CNPAS

    Le CNPAS, selon son coordonnateur, a signé avec une banque un accord de financement portant sur 10 milliards de francs CFA, le 18 novembre dernier.

    ‘’Mais nous tardons à utiliser ce financement à cause d’un manque de formalisation de nos entreprises. C’est ça qui nous pousse à organiser ce forum, dont l’un des objectifs est d’expliquer à nos membres l’importance de la formalisation des entreprises’’, a dit Birima Fall.

    ‘’L’énergie est la colonne vertébrale de l’économie. Nous avons jugé nécessaire de nous mettre ensemble pour […] faire appel à des spécialistes’’ qui puissent aider les membres du CNPAS à améliorer leurs performances, a expliqué Fréderic Mensah, le directeur du cabinet Elite Capital.

    Ce dernier a été sollicité par le Collectif national des prestataires agréés de la Senelec pour aider ses membres à affiner leurs stratégies en vue de l’accès aux financements destinés au secteur énergétique, selon M. Mensah.

    Il juge nécessaire de professionnaliser les entreprises membres du CNPAS, afin qu’elles puissent accéder davantage aux ressources financières du secteur de l’énergie.

    Des participants au forum du CNPAS

    ‘’C’est le rôle d’Elite Capital de les renforcer et de les mettre à niveau en vue d’une bonne gouvernance, de la tenue d’une bonne comptabilité et de la déclaration fiscale et sociale, qui permettront à ces entreprises d’accéder à la commande publique’’, a précisé Fréderic Mensah.

    Les prestataires de services agréés par la Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal, souhaitent aussi que l’État les aide à contribuer à sa politique dont le but est de faire en sorte que tous les Sénégalais aient accès à l’électricité.

    SG/ESF