Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-ECONOMIE / Vingt agréments remis à des acteurs de l’économie sociale et solidaire

    SENEGAL-ECONOMIE / Vingt agréments remis à des acteurs de l’économie sociale et solidaire

    Diamniadio, 23 mai (APS) – Le ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a remis, jeudi à Diamniadio, 20 agréments à des acteurs de l’économie sociale et solidaire, dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi d’orientation sociale et solidaire, a constaté l’APS.

    Au total, il est prévu à travers le pays 46 agréments, dont trois au titre de l’année 2023, et le reste pour celle de 2024.

    Les 26 agréments restants seront distribués aux représentants des coopératives lors de cérémonies qui seront organisées par les gouverneurs de région.

    « L’agrément constitue une étape majeure dans le processus de promotion, de formalisation et d’encadrement, car l’obtention de ce document ouvre des portes à de multiples avantages, notamment l’accès aux institutions de financement et de garantie, l’accès aux institutions en charge de la protection sociale et la mise en place d’un régime fiscal et économique incitatif », a-t-il indiqué.

    M. Dione intervenait lors de la cérémonie de remise de ces agréments aux acteurs de l’économie sociale et solidaire.

    Il a assuré que l’économie sociale et solidaire « fait l’objet d’une attention croissante en raison de son rôle et de son potentiel à répondre aux problèmes auxquels sont confrontées les communautés ».

    Il a déclaré que la vision des pouvoirs publics répond à « la nécessité de trouver de nouvelles voies d’un développement économique et social juste, inclusif et participatif pour réaliser un Sénégal prospère […] ».

    Selon lui, cette perspective « passe forcément par le plein emploi productif et un travail décent pour tous, pouvant entrainer l’éradication de la pauvreté pour tous ».

    Le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Bâ, a rappelé que le chef de l’État et son Premier ministre avaient demandé aux différents ministères, après leur prise de fonction, « d’éliminer les barrières sectorielles et de travailler de manière coordonnée ».

    « ll faut une synergie entre les différents départements, parce que nous savons qu’aucun ministère pris isolément ne peut atteindre les objectifs qui nous sont assignés à lui seul », a-t-il souligné.

    « Nous savons qu’il nous faut l’apport d’autres ministères pour atteindre nos objectifs », a-t-il ajouté, avant de saluer le travail des acteurs des coopératives, leur adressant ses encouragements.

    Il les a exhortés à évoluer dans « une dynamique de synergie d’ensemble », tout en faisant « preuve d’engagement et de transparence ».

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-FINANCE / Vers le déploiement de 1.106 volontaires de la microfinance dans les 14 régions

    SENEGAL-FINANCE / Vers le déploiement de 1.106 volontaires de la microfinance dans les 14 régions

    Diamniadio, 21 mai (APS) – Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a annoncé, mardi, à Diamniadio (ouest), le déploiement de 1.106 volontaires de l’économie sociale et solidaire dans les 14 régions du pays.

    Selon lui, ils seront des intermédiaires entre les institutions de microfinance et leur clientèle.

    « Des efforts […] seront faits dans le domaine de l’encadrement des financements à la base, avec cette décision », a assuré M. Dione, promettant de déployer « sur tout le territoire national 1.106 volontaires de l’économie sociale et solidaire ».

    Le ministre a annoncé cette mesure en recevant en audience, à la sphère ministérielle Ousmane-Tanor-Dieng de Diamniadio, les membres du bureau de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal.

    Selon M. Dione, les futurs volontaires seront répartis dans les 553 communes du pays à raison de deux pour chacune d’elles.

    La parité entre les hommes et les femmes sera un critère de sélection des volontaires, a-t-il assuré, ajoutant qu’ils auront au moins le niveau de la classe de terminale.

    Cette mesure va faciliter le suivi des financements octroyés par les institutions de microfinance et l’assistance des bénéficiaires, selon le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

    « Beaucoup de choses n’ont pas été rationalisées. Nous irons vers la rationalisation des dépenses et des interventions », a promis M. Dione en rappelant avoir annoncé des mesures dans ce sens dès son entrée au gouvernement.

    SG/ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Le Premier ministre arrête une batterie de mesures pour une bonne organisation des examens et concours

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Le Premier ministre arrête une batterie de mesures pour une bonne organisation des examens et concours

    Diamniadio, 19 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal a arrêté, samedi, une série de mesures devant aider à une meilleure organisation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024.

    S’exprimant au terme d’un conseil interministériel consacré aux examens et concours, le Premier ministre Ousmane Sonko a demandé au ministre de l’Education nationale, en relation  avec ses collègues de l’Intérieur et des Collectivités locales à mettre en place un « dispositif de recueil d’identité des élèves inscrits à l’examen du CFEE et ne disposant pas de pièce d’état civil, aux fins de constituer une base de données à exploiter en vue de corriger cette situation ».

    Il a notamment engagé les ministères concernés à « approfondir l’analyse du rejet des dossiers d’élèves » au titre de baccalauréat et, le cas échéant, faire procéder aux « régularisations nécessaires avant le démarrage des épreuves ».

    M. Sonko a par ailleurs insisté sur la nécessité d’apporter un « traitement intransigeant aux abus sur l’état civil ». Il a, à cet effet, demandé au ministère de la Justice de concert avec les mairies, à « identifier et sanctionner les auteurs de contrefaçons dans les mairies et leurs complices externes ».

    Le Premier ministre a également suggéré la programmation avant fin juillet,d’une réunion interministérielle sur la question de l’Etat civil dans les écoles.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur est aussi engagé à examiner l’opportunité de « réviser le statut juridique de l’Office du Baccalauréat », allant dans le sens de lui doter d’une autonomie administrative et financière.

    Il a été également demandé au ministre de l’Education nationale d’évaluer « l’application effective » des règles régissant l’organisation et la correction des épreuves en langue arabe et pour la filière arabo-islamique.

    Le chef du gouvernement a aussi demandé au ministre de la Formation professionnelle d’examiner « l’opportunité de procéder à la suppression de notes éliminatoires de certaines épreuves lors des examens et concours de l’enseignement technique et professionnel ».

    Evoquant les aspects financiers des examens et concours relatifs notamment aux paiements des indemnités de déplacement et de correction, Ousmane Sonko a suggéré la mise en place d’un « guichet unique pour vider toutes les instances des arrêtés d’admission aux examens professionnels avant le 30 juin 2024 ».

    Il a aussi demandé aux ministères concernés de prendre « les dispositions nécessaires pour payer les frais de mission liés aux examens et concours, au plus tard le 30 novembre 2024, conformément aux engagements pris avec les partenaires sociaux ».

    Le Premier ministre a aussi insisté sur « la digitalisation sécurisée » de tout le processus d’organisation des examens y compris, demandant à ce qu’il y ait un mode opératoire pour « le paiement digitalisé des frais d’examen ».

    SG/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Démarrage des travaux du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Démarrage des travaux du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation

    Diamniadio, 18 mai (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a ouvert samedi à Diamniadio, les travaux d’un conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours dans le secteur de l’éducation et la formation pour l’année 2023-2024.

    Outre le Premier ministre et le ministre de l’Education nationale, plusieurs membres du Gouvernement, des officiels, des spécialistes et partenaires techniques et financiers du secteur ont pris part à l’ouverture de ce conseil interministériel sur les examens et concours.

    S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a rappelé que les nouvelles autorités du Sénégal accordent « une importance capitale » au système éducatif.

    Il a aussi fait part de l’ambition du gouvernement de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers « une société éducative inclusive et efficiente » à l’horizon 2035.

    « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé à l’ouverture de ce Conseil interministériel qui se tient dans les locaux de son ministère à Diamniadio, à quelque 30 km à l’est de Dakar.

    Cette future société éducative inclusive et efficiente, à l’horizon 2035, ambitionne de former un citoyen sénégalais « bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles, préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies du numérique et l’intelligence artificielle », a expliqué le ministre de l’Education nationale.

    SG/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Lancement du programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique

    SENEGAL-AGRICULTURE / Lancement du programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique

    Diamniadio, 16 mai (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a procédé, jeudi, au lancement du programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique mis en œuvre dans sept pays dont le Sénégal.

    D’un coût total de 19,77 millions de dollars américains, pour le Sénégal, ce programme a pour objectif général  »d’accroitre la résilience et d’améliorer les moyens de subsistance et de sécurité alimentaire et hydrique des ménages ».

    Il est financé par le Fonds vert climat (58,3%), le Fonds d’investissement pour le développement de l’agriculture (FIDA)  (15,4%), la Banque africaine de développement (BAD) (16,6%), l’ARC (African risk capacity) avec 5,2%, et le Gouvernement du Sénégal (4,5%) pour une durée de six ans (2024-2029).

     »Le programme de par son approche holistique et intégrée de gestion des risques sera en charge de la problématique liée au changement climatique », a déclaré Docteur Ndèye H. Diallo Diagne, conseillère technique au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

     »C’est ici le lieu de remercier  fortement nos partenaires pour l’appui multiforme et diversifié qu’ils apportent au Sénégal dans le cadre de son développement économique et social », a-t-elle indiqué.

    Selon elle, l’option prise dans le cadre de ce programme  de consolider les acquis et les investissements existants des projets et programmes est à saluer et à encourager.

    ‘’C’est dans cet esprit de toujours rechercher les synergies d’actions et les complémentarités que j’encourage les entités de mise en œuvre du programme à travailler avec les différents services de l’Etat pour plus d’efficacité, d’impact et de durabilité dans les interventions », a ajouté Docteur Ndèye H. Diallo Diagne.

    Des représentants de plusieurs partenaires techniques et financiers ainsi que des experts et techniciens ont pris part à la cérémonie organisée dans les locaux du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage à Diamniadio.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Rufisque : un spectacle de Sorano pour apporter la lumière aux détenues

    SENEGAL-SOCIETE / Rufisque : un spectacle de Sorano pour apporter la lumière aux détenues

    Rufisque, 15 mai (Mai) – La compagnie du Théâtre national Daniel Sorano a animé mercredi soir un spectacle à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rufisque, une initiative visant à apporter « la chanson, la lumière et le soulagement »  aux détenues de cette structure pénitentiaire.

    « C’est un spectacle que nous avons organisé, pour apporter le sourire, la chanson, la lumière et le soulagement aux femmes détenues de la Maison d’arrêt de Rufisque », a indiqué Saikou Lô, directeur de production de Sorano.

    Il a rappelé que ce spectacle s’inscrit dans le cadre du concept « Sorano chez vous », que la compagnie a commencé à mettre ce concept dans certaines régions du Sénégal.

    « Aujourd’hui, nous sommes à Rufisque, et on sent que cette activité de divertissement était une vraie demande. C’est bien de redonner le sourire à ces détenues. C’est un spectacle que nous avons partagé ensemble ce soir », a-t-il expliqué.

    Selon Saikou Lô, après plusieurs étapes, la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano compte faire le bilan de la mise en oeuvre de son nouveau concept.

    SG/ADL/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-MESURES / Le gouvernement arrête 15 mesures pour la fête de Tabaski

    SENEGAL-ELEVAGE-MESURES / Le gouvernement arrête 15 mesures pour la fête de Tabaski

    Diamniadio, 14 mai (APS) – Le gouvernement a annoncé, mardi à Diamniadio, 15 mesures devant permettre l’approvisionnement suffisant du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour les besoins de la célébration de la fête de Tabaski.

    Au terme d’un Conseil interministériel, consacré à la préparation de cette grande fête musulmane, le Premier ministre Ousmane Sonko a engagé le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique ‘’à veiller à l’application (…) des mesures relatives à l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, sans préjudice des règles de sécurité routière’’.

    Les gouverneurs devront mettre un accent particulier sur l’identification, l’aménagement et la sécurisation des points de vente avec les commodités requises.

    Ousmane Sonko a invité le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en relation avec la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à échanger avec les autorités mauritaniennes et maliennes pour faciliter l’importation de moutons ainsi qu’avec les autorités gambiennes pour le transit du bétail vers les régions sud du pays.

    Il a demandé au ministre des Finances et du Budget, en relation avec ses collègues de l’Intérieur et de la Sécurité publique et de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de  »veiller à l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente (…) ».

    Le Premier ministre a demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, en relation avec ses collègues de l’Industrie et du Commerce et de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, de  »veiller au respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux, issue des concertations entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, afin d’éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l’approche de la fête’’.

    Le ministre de l’Industrie et du Commerce est invité ‘’à entreprendre les démarches nécessaires auprès des provendiers pour faciliter aux opérateurs l’accès aux aliments usinés, par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés et des points de regroupements du bétail à l’intérieur du pays avant leur convoyage aux points de vente’’.

    Il lui a été aussi demandé de ‘’veiller à l’approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation (oignons, huile, pommes de terre notamment) et prendre les mesures idoines pour lutter contre la spéculation’’.

    Le chef du gouvernement a engagé les ministre en charge de l’Elevage, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de l’Energie, du Pétrole et des Mines ainsi qu’avec les maires, à ‘’prendre les dispositions nécessaires pour  l’aménagement de points de vente autorisés’’.

    Il leur a, en plus, demandé d’assurer la fourniture d’électricité, la mise à disposition de camions citernes d’eau en nombre suffisant, la mise à disposition de tentes, l’aménagement de toilettes en nombre suffisant avec l’entretien requis, le désencombrement des sites et leur nettoyage, le ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.

    Ousmane Sonko a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de  »mettre en place des points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, des équipes de préventionnistes et de communicants sur la sécurité sanitaire et environnementale’’.

    Il a invité le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, en relation avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, à  faire prendre les dispositions idoines par la SONAGED et la Direction du cadre de vie, en vue de procéder, dans les plus brefs délais, au désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et au nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.

    Le chef du gouvernement a invité le ministre des Finances et du Budget à  »prendre les mesures idoines en vue d’assurer la mise à dispositions des ressources destinées à l’achat de l’aliment de bétail subventionné (….) ».

    Le ministre des Finances devra également  »diligenter l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski 2024 » et d’analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage au niveau des institutions financières ainsi que des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques à leur profit, assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un (1) an.

    SG/OID/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Le gouvernement va hisser la chaîne de valeur de l’élevage à la hauteur de son poids dans l’économie (Ousmane Sonko)

    SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Le gouvernement va hisser la chaîne de valeur de l’élevage à la hauteur de son poids dans l’économie (Ousmane Sonko)

    Diamniadio, 14 mai (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a promis, mardi, à Diamniadio, que le gouvernement s’attellera à hisser la chaîne de valeur de l’élevage à la hauteur du poids de ce sous-secteur dans les activités génératrices de revenus d’une bonne partie de la population et pour la satisfaction des besoins domestiques.

    ‘’De manière plus structurelle, le gouvernement s’attellera à hisser la chaîne de valeur de l’élevage à la hauteur du poids de ce sous-secteur dans les activités génératrices de revenus d’une bonne partie de la population et pour la satisfaction des besoins domestiques des Sénégalais’’, a-t-il notamment indiqué.

    Ousmane Sonko intervenait à la clôture du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la fête de Tabaski. La rencontre a regroupé au Centre international de conférence de Diamniadio (CICAD) plusieurs membres du gouvernement, des éleveurs et opérateurs économiques, ainsi que des partenaires financiers.

     »En relisant, hier, le relevé des décisions issues du Conseil interministériel tenu l’année dernière, sur la même problématique, je me suis rendu compte que nous nous livrons au même exercice aujourd’hui : énoncer un chapelet de mesures conjoncturelles pour parer à l’urgence d’une forte demande de nos concitoyens à l’occasion de cet évènement », a expliqué le Premier ministre.

    Selon lui,  »cette pratique ne correspond pas à la doctrine de souveraineté alimentaire » déclinée dans le programme gouvernemental, lequel  »englobe la question de l’autosuffisance dans le domaine de l’élevage ».

     »Cette improvisation gouvernementale, fruit d’une absence de vision politique, est la cause de la situation difficile que vit la plupart des Sénégalais’’, a-t-il indiqué.

     Evoquant la cherté des prix des produits d’origine animale, Ousmane Sonko a cité les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) selon lesquelles, ‘’les prix moyens de la viande de mouton et de bœuf ont drastiquement augmenté de 2014 à 2023’’.

    ‘’Le prix du kilogramme de viande de mouton est passé de 2 782 à 4 338 francs CFA, soit une hausse de 1 556 francs CFA en valeur absolue et 56% en valeur relative, le prix du kilogramme de viande de bœuf est lui passé de 2 319 francs CFA à 3 780 francs CFA, soit une hausse de 1 461 francs CFA en valeur absolue et 63% en valeur relative’’, a-t-il expliqué.

    Il a souligné que la Tabaski est également  »un moment de forte consommation d’aliments de bétail, de produits maraîchers, notamment l’oignon et la pomme de terre ».

    Toutefois, ces produits  »sont rendus souvent très chers et quelquefois introuvables du fait d’une production insuffisante, mais surtout d’un manque criant d’infrastructures de stockage et de conservation », a relevé le Premier ministre.

    Selon lui, ‘’cette situation, qui nous interpelle tous, est insupportable du point de vue socioéconomique, inadmissible au vu du potentiel énorme du pays au plan agro-pastoral’’.

     »Elle résume tout simplement une carence manifeste de pilotage politique de nos urgences nationales. Nous allons y remédier au cours des prochains mois et années, en passant en revue les contraintes structurelles à lever pour assurer une hausse importante du cheptel national et son amélioration qualitative en termes de productivité », a-t-il ajouté.

    SG/OID/AB

  • SENEGAL-TABASKI / Ousmane Sonko : « Nous misons sur l’esprit citoyen de tous les acteurs pour un approvisionnement correct du marché en moutons »

    SENEGAL-TABASKI / Ousmane Sonko : « Nous misons sur l’esprit citoyen de tous les acteurs pour un approvisionnement correct du marché en moutons »

    Diamniadio, 14 mai (APS) – Le gouvernement sénégalais compte sur l’esprit citoyen de tous les acteurs de la filière ovine, pour un approvisionnement correct du pays en moutons de Tabaski et à des prix accessibles, a déclaré, mardi à Diamniadio, le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    « Nous voulons que la Tabaski soit une belle fête. Le président de la République lui a donné une grande importance. C’est pourquoi le gouvernement compte sur l’esprit citoyen de tous les acteurs pour faire de la Tabaski, une belle fête », a-t-il indiqué.

    Le Premier ministre présidait l’ouverture d’un conseil interministériel consacré aux préparatifs de la prochaine fête de Tabaski.

    Il a rappelé que les besoins en moutons pour la Tabaski 2024 sont estimés à 810.000 têtes.

    Pour arriver à un approvisionnement correct du marché, déclare-t-il, le gouvernement a pris récemment les dispositions nécessaires pour faciliter le travail des opérateurs maliens et mauritaniens.

    Plusieurs membres du gouvernement, des officiels, des opérateurs économiques, des éleveurs et des partenaires financiers prennent part à cette rencontre.

    Plusieurs décisions seront prises à la fin des travaux.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Mabouba Diagne veut l’implication de tous pour relever le défi de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE / Mabouba Diagne veut l’implication de tous pour relever le défi de la souveraineté alimentaire

    Dakar, 13 mars (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a réitéré, lundi, à Dakar son engagement à travailler avec l’ensemble des acteurs pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal.

     »Je réitère ici encore notre engagement de continuer à travailler avec tous les acteurs la main dans la main pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire’’, a-t-il notamment assuré.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté et de l’Elevage s’exprimait après avoir visité plusieurs stands à la Foire internationale de l’Agriculture et des ressources animales (FIARA). Il a aussi longuement échangé avec des exposants sur des questions agricoles.

    ‘’Ce que j’ai vu est rassurant. Quand nous voyons le rôle que les acteurs jouent dans la transformation au-delà de la production, cela veut dire que si nous travaillons ensemble, l’autosuffisance alimentaire est possible’’, a souligné Mabouba Diagne.

    ‘’Aujourd’hui, notre souveraineté alimentaire, la sécurité alimentaire est tributaire des changements climatiques. C’est la raison pour laquelle, nous devons nous soucier davantage de l’économie circulaire, et du développement durable’’, a-t-il ajouté.

    SG/OID