Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    Diamniadio, 27 fev (APS) – Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, ont repris mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf d (CICAD) de Diamniadio, une commune du département de Rufisque, a constaté l’APS.

    Au deuxième jour du dialogue national lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé à huis clos leur travaux. Il s’agit pour les membres de ces commissions de travailler sur la proposition d’une date, après le report de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février, la suite à donner au processus électoral et l’après 2 avril, la date de la fin du mandat du président sortant.

    La commission chargée de réfléchir sur la date de la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba.

    L’autre commission, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de la ministre de la Justice, se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République destiné à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024..

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont participé à la rencontre.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile. Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis  l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    SG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national sera « sans filtre », selon Seydou Guèye

    SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national sera « sans filtre », selon Seydou Guèye

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Les échanges prévus lors du dialogue national ouvert lundi à Diamniadio (ouest) vont se dérouler « sans filtre », a assuré le ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye.

    « Ce sera une discussion sans filtre, pour trouver un large consensus », a-t-il dit à l’ouverture des travaux.

    Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle, et des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel, sont venus prendre part à la concertation, au centre international de conférences Abdou-Diouf, à Diamniadio.

    Le but de cette rencontre est de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle, selon Macky Sall.

    Une amnistie relative aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024 fait partie des questions à aborder, selon le président sortant.

    Le président de la République a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection le dimanche 25 février 2024, ce qui ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

    Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.

    Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer à cette concertation.

    Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d’y prendre part.

    SG/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / Mahammed Boun Abdallah Dionne salue l’idée du dialogue national 

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / Mahammed Boun Abdallah Dionne salue l’idée du dialogue national 

    Diamniadio, 26 fév (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle, juge que « rien ne doit être de trop, dans le respect des principes de droit, pour trouver une solution devant assurer l’apaisement » et « la réconciliation » nationale.

    Intervenant, lundi, à l’ouverture des travaux de la première journée du dialogue national, il a félicité le président de la République pour avoir organisé cette concertation qu’il a initiée en vue de trouver une date consensuelle pour la tenue de la présidentielle devant initialement se tenir le 25 février avant d’être reportée sine die.

    « Rien ne doit être de trop dans le respect des principes de droit pour trouver une solution devant assurer l’apaisement et la paix sociale et la réconciliation », a plaidé Mahammed Boun Abdallah Dionne, en présence des membres du gouvernement et de plusieurs acteurs politiques.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés ont répondu à l’appel du président de la République.

    Cette concertation devrait permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Mahammed Boun Abdallah Dionne estime qu’il est opportun d’accompagner cette initiative pour arriver à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

    Selon lui, il est important que le processus électoral se poursuive.

    Dix-sept des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé, le 16 février, à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », une loi adoptée par l’Assemblée nationale, repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il avait invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    SG/BK/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Diamniadio : début des travaux du dialogue national en présence de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Diamniadio : début des travaux du dialogue national en présence de Macky Sall

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Le chef de l’Etat et les membres du gouvernement sont arrivés à la salle de conférence du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CCIAD) où s’ouvrent les travaux du dialogue national par Macky Sall, préalablement à la détermination d’une date pour l’élection présidentielle.

    Cette concertation devrait permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés ont répondu à l’appel du président de la République.

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont rejoint les autres participants en début d’après-midi.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

     

     

     

     

    SG/CS/AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : arrivée des délégations à Diamniadio

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : arrivée des délégations à Diamniadio

    Diamniadio, 26 fev (APS) – De nombreux acteurs politiques, élus territoriaux et officiels de l’administration sénégalaise sont arrivés lundi en début d’après-midi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CCIAD) où doit s’ouvrir à partir de 16 heures les travaux du dialogue national auquel le chef de l’Etat a appelé pour trouver une solution à la crise politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février, a constaté l’APS.

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle sont sur place. Ces accusations ont été soulevées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Le but de cette rencontre est de déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration du mandat présidentiel le 2 avril, avait expliqué Macky Sall lors d’un entretien accordé à des médias sénégalais.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    SG/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : des officiels et des acteurs politiques dont Amadou Ba sont arrivés à Diamniadio

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : des officiels et des acteurs politiques dont Amadou Ba sont arrivés à Diamniadio

    Diamniadio, 26 fev (APS) – Plusieurs officiels sont arrivés au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio pour prendre part aux travaux du dialogue national sur le processus électoral, qui s’ouvrent ce lundi, à partir de 16heures, a constaté un reporter de l’APS.

    Le Premier ministre Amadou Bâ également candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques sont sur place.

    Le but de cette rencontre est de déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril, a expliqué le président de la République lors de son entretien avec 4 médias dont la télévision publique (RTS).

    Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a annoncé, samedi, que le chef de l’Etat recevra en prélude du Dialogue national, les 19 candidats à l’élection présidentielle avant de s’entretenir avec ceux qui ont été recalés

    Toutefois, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont rejeté  l’initiative du chef de l’Etat, l’invitant plutôt à exécuter la décision des 7 Sages en organisant une élection présidentielle avant l’expiration de son mandat le 02 avril.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) et la plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection) ont également décidé de boycotter l’appel au dialogue.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février, pour la tenue d’une élection présidentielle.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pikine : une marche pacifique pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Pikine : une marche pacifique pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle

    Pikine, 25 fev (APS) – Un nombre important de personnes ont manifesté, dimanche, à Pikine, dans la banlieue de Dakar pour réclamer l’organisation de l’élection présidentielle et la libération de ‘’détenus politiques’’ à l’appel d’acteurs politiques et d’organisations de la société civile.

    ‘’Nous sommes le 25 février qui devait être jour de l’élection présidentielle. Nous demandons au président de la République d’organiser cette élection présidentielle, mais aussi libérer les prisonniers politiques’’, a déclaré  à la presse Cheikh Diop, maire de Pikine Ouest.

     »Nous tenons à notre démocratie. Il ne s’agit pas de dialogue, mais nous demandons l’organisation de l’élection présidentielle’’, a t-il ajouté.

    Plusieurs orateurs ont demandé au président de la République, Macky Sall, de respecter la Constitution du Sénégal et les décisions du Conseil constitutionnel et d’organiser l’élection présidentielle et de libérer tous les détenus dits ‘’politiques’’.

    Le Sénégal fait face à une crise politique après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entrainant de facto, la suspension du processus électoral.

    Dans sa décision rendue publique le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ une proposition de loi portant report jusqu’au 15 décembre de l’élection présidentielle.

    La juridiction a dans le même temps annulé le décret par lequel le président de la République a renoncé à la convocation du corps électoral.

    Le report annoncé de l’élection présidentielle a été suivi de heurts mettant aux prises des forces de l’ordre et des manifestants réclamant le respect du calendrier électoral.

    Quatre décès ont été enregistrés dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Le président Macky Sall a invité à un dialogue, lundi et mardi, avec les forces vives de la nation, pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) a annoncé, vendredi, son intention de ne pas y participer.

    La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a également fait part de sa décision de ne pas participer à ce dialogue rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    SG/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Amadou Ba annonce 11 recommandations pour un meilleur fonctionnement de l’Enseignement supérieur

    SENEGAL-UNIVERSITES / Amadou Ba annonce 11 recommandations pour un meilleur fonctionnement de l’Enseignement supérieur

    Diamniadio, 22 fev (APS) – Infrastructures, apurement des dettes fiscales et sociales, réajustement du calendrier universitaire, recrutement, etc: le Premier ministre  sénégalais, Amadou Bâ, a annoncé, jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, onze recommandations à mettre en œuvre pour un meilleur fonctionnement du secteur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Le chef du gouvernement a fait cette annonce à l’occasion d’une concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, en présence de plusieurs ministres et des partenaires de l’Etat.

     »Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités », a déclaré Amadou Ba.

    Il a invité le ministre Moussa Baldé à prendre, en relation avec le ministre chargé des Finances,  »les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ».

    Selon lui, le ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Electricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs.

    Il procédera également à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation, a fait savoir le Premier ministre.

    Amadou Ba a aussi assuré que le ministre de l’Enseignement supérieur  »prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ». 

    Le Premier ministre a en outre indiqué que le ministre de l’Enseignement supérieur  »soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ».

    Il soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement, a dit le chef du gouvernement.

    Selon lui, le ministre de tutelle, Moussa Baldé,  »procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT » et veillera à la mise en service diligente du Super Calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux.

    En plus, Moussa Baldé soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;

    Le Premier ministre a assuré que le ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES).

    SG/OID

  • SENEGAL-EQUIPEMENTS / Du matériel de commerce électronique offert aux chambres consulaires

    SENEGAL-EQUIPEMENTS / Du matériel de commerce électronique offert aux chambres consulaires

    Diamniadio, 13 fév (APS) – Le ministère du Commerce a remis aux 14 chambres consulaires du Sénégal des équipements, mardi, à Diamniadio (ouest), pour aider leurs opérateurs économiques à pratiquer le commerce électronique.

    Le matériel est constitué de 14 ordinateurs, d’autant d’imprimantes, d’appareils photo et de scooters, de scanners et d’un logiciel de traitement d’images, a selon Boubacar Sambe, conseiller technique du ministre du Commerce.

    Les équipements offerts aux chambres de commerce ont une valeur de 21.347.000 francs CFA, a-t-il dit en présence des bénéficiaires du don.

    Selon M. Sambe, ils vont servir à mettre en œuvre une plateforme de commerce électronique destinée aux opérateurs économiques.

    « La plateforme ‘Boutik 221’ est une initiative de la direction du commerce extérieur. C’est un outil national de promotion du commerce électronique, qui permet aux producteurs, aux artisans et aux commerçants d’avoir plus de visibilité et de mieux commercialiser leurs produits », a expliqué le conseiller technique du ministre du Commerce.

    « Depuis le lancement de la plateforme, il y a plus d’une année, 1.004 acteurs ont été sensibilisés et formés au commerce électronique, dans les 14 régions du Sénégal », a-t-il ajouté.

    SG/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE /  Des travailleurs réclament la signature du projet de décret relatif au règlement d’établissement de l’ISRA

    SENEGAL-AGRICULTURE /  Des travailleurs réclament la signature du projet de décret relatif au règlement d’établissement de l’ISRA

    Hann-Bel Air, 8 fév (APS) – L’intersyndicale des agents de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) réclame la signature, par le président de la République, du projet de décret relatif au règlement d’établissement de cet organisme public.

    Selon eux, cet acte règlementaire à signer par le président de la République a été adopté en Conseil des ministres, le 6 décembre dernier.

    « Au moment où ce communiqué est rendu public, nous constatons malheureusement que le décret portant règlement d’établissement n’est toujours pas signé. Le personnel de l’ISRA déplore la lenteur constatée dans la signature de ce décret pourtant adopté en Conseil des ministres », affirme l’organisation syndicale dans un communiqué.

    Un autre projet de décret relatif à la grille des salaires des agents de l’ISRA tarde à être adopté en Conseil des ministres, selon les membres de cette intersyndicale constituée du Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire, du Syndicat de la recherche agricole et agroalimentaire, et du Syndicat de la recherche scientifique, technique et agroalimentaire.

    « Nous rappelons que les autorités [du ministère] de tutelle ont pris l’engagement ferme, lors du marathon budgétaire (l’examen du budget de l’État pour 2024, en décembre) à l’Assemblée nationale, de finaliser la signature et l’application des nouveaux textes de l’ISRA avant la fin de l’année », lit-on dans le communiqué.

    Les travailleurs concernés « viennent porter à la connaissance des Sénégalais et du président Macky Sall cette situation et ses conséquences très désastreuses [sur] la [politique de] souveraineté alimentaire » du gouvernement.

    À cause de « ce retard accusé dans la revalorisation des salaires des agents de l’ISRA, 15 chercheurs ont quitté l’ISRA pour aller vers d’autres structures », ajoutent-ils.

    L’intersyndicale invite le chef de l’État à veiller au « traitement diligent » de ces projets de décrets et à « l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA ».

    Ils menacent, selon le communiqué, de se mettre en grève « jusqu’à l’application effective » des actes règlementaires en question.

    SG/ESF/BK