Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le candidat Daouda Ndiaye rejette toute idée de report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Le candidat Daouda Ndiaye rejette toute idée de report de l’élection présidentielle

    Pikine, 3 fev (APS) – Le professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a rejeté samedi après-midi à Pikine (banlieue de Dakar), la décision du chef de l’Etat Macky Sall, d’abroger le décret convoquant le corps électoral.

     »Ce que nous venons d’apprendre aujourd’hui, est à notre avis, un coup d’Etat institutionnel avec le report de cette élection. Je dois d’emblée dire que nous n’accepterons pas ce qui a été pris comme décision aujourd’hui. L’élection présidentielle aura bien lieu le 25 févier 2024. Je demande au président Macky Sall de reprendre ce décret et de convoquer le collège électoral pour la stabilité du pays », a-t-il indiqué.

    Le candidat réagissait à son quartier général après avoir sillonné plusieurs artères de la banlieue peu de temps après l’intervention télévisée du président de la République.

     »On ne peut pas comprendre qu’on soit juge et partie. J’interpelle la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. J’interpelle les Nations unies pour qu’elles viennent arbitrer ce qui se passe présentement au Sénégal », a déclaré le professeur Ndiaye.

     »On ne peut comprendre ce qui se passe. Je n’ai pas été convaincu par ce qui a été dit aujourd’hui. J’interpelle le président pour lui dire que le peuple n’accepte pas cette décision que moi je n’accepte pas cette décision. J’invite les autres candidats à se tenir debout et à faire face à cette situation», a-t-il ajouté.

    Il a aussi dénoncé les accusations portées sur lui au sujet de sa supposée nationalité américaine.

     »On a voulu manipuler l’opinion sur ma personne et d’autres en disant que je suis de nationalité américaine. Dès que j’ai entendu cette affabulation, j’ai compris que quelque chose se préparer. Tout le monde sait que je suis Sénégalais. Ils savent que je suis sénégalais pur-sang. Ils savent que je n’ai qu’une seule nationalité », a-t-il souligné.

    SG/AKS

  • SENEGAL-FORMATION /  »Dakar Soft Skills Forum », un forum pour le renforcement du capital humain

    SENEGAL-FORMATION /  »Dakar Soft Skills Forum », un forum pour le renforcement du capital humain

    Diamniadio, 30 jan (APS) – Des formateurs, experts, des étudiants, employeurs ainsi que des officiels et partenaires techniques et financiers ont pris part à la première édition du  »Dakar Soft Skills Forum », un évènement consacrée au renforcement de capacités du capital humain.

     »Nous voulons réinventer le capital humain, et c’est possible, nous sommes sur la bonne voie. Il y a des acquis, certes, mais il nous faut les renforcer grâce au Soft Skills », a déclaré Kalidou Abdalah Sy, co-fondateur de  »Doxaliin Africa », une plateforme spécialisée dans la formation des compétences fondamentales, à l’initiative du forum.

    Il intervenait à l’ouverture de ce forum dont la cérémonie officielle a été présidée par le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), Mamadou Mounirou Ly.

     »Nous sommes dans un monde nouveau en perpétuel changement, la formation est la meilleure méthode pour s’adapter. Nous avons l’obligation de suivre ces mutations », a expliqué Kalidou Abdalah Sy, s’adressant aux participants à cette rencontre prévue pour deux jours.

    Le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle a pour sa part exhorté les partenaires techniques et financiers à œuvrer davantage ensemble dans la formation des jeunes.

     »J’invite les différents partenaires à une synergie d’actions autour de cette question de formation des jeunes », a-t-il indiqué.

    M. Ly a rappelé les efforts des pouvoirs publics sénégalais dans le domaine de la formation professionnelle ainsi que dans celui de l’emploi et de l’insertion, à travers notamment comme le programme « Xeeyu Ndawni ».

     »Ma conviction est que la jeunesse est l’avenir de notre pays, mais pour cela, faudrait-il qu’elle soit bien formée, bien informée et bien accompagnée pour être consciente des enjeux actuels et futurs du monde », a souligné M. Ly.

    SG/SBS/ADL/BK

  • SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Yeumbeul : plusieurs dizaines de patients vont être opérés gratuitement de la cataracte

    SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Yeumbeul : plusieurs dizaines de patients vont être opérés gratuitement de la cataracte

    Yeumbeul, 26 jan (APS) – Plusieurs dizaines de patients ont convergé vendredi au centre de santé de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), pour se faire opérer gratuitement de la cataracte à l’initiative de l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society, en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action.

     »Nous sommes aujourd’hui ici pour notre troisième édition traditionnelle du camp de chirurgie gratuite de la cataracte qui vise 1500 personnes à opérer », a expliqué Mohamed Ahmed Sneiba, directeur général de l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society.

    Il intervenait après une visite des salles d’opération et une série d’échanges avec les chirurgiens, le personnel médical du centre de Santé de Yeumbeul et plusieurs patients, certains venus se faire opérer, d’autres consulter gratuitement.

    Il a précisé que ces 1500 patients atteints de la cataracte seront opérés par une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens de  »l’Oeil du Monde »’ avec la nouvelle technologie phaco-émulsification communément appelée laser en collaboration avec le programme national de la santé oculaire au Sénégal.

    Ce camp gratuit de Chirurgie de la cataracte se poursuit jusqu’à lundi prochain.

     »Ce sont aussi des milliers de consultations médicales gratuites qui entrent dans le cadre du programme de notre ONG dans sa lutte contre la cécité en collaboration avec le ministère (sénégalais) de la Santé », a souligné Mohamed Ahmed Sneiba.

     »C’est une grande satisfaction pour nous et nous remercions le personnel de santé de Yeumbeul qui nous aide techniquement, mais aussi le ministère de la Santé et les populations qui nous font confiance », a ajouté le Directeur général de l’ONG humanitaire koweitienne.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Les acteurs communautaires invités à transmettre les préoccupations des populations aux pouvoirs publics

    SENEGAL-SOCIETE / Les acteurs communautaires invités à transmettre les préoccupations des populations aux pouvoirs publics

    Yeumbeul, 24 jan (APS) – La présidente du Réseau des femmes et des jeunes dans le secteur de l’énergie (REGEP), Rokhaya Daba Fall,  a invité, mercredi, à Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), les acteurs communautaires à développer un partenariat durable et bénéfique pour arriver à porter auprès des pouvoirs publics les messages et préoccupations des populations à la base.

    ‘’J’appelle tous les participants (à la rencontre de ce jour) et tous les autres acteurs à maintenir le contact pour développer un partenariat durable et bénéfique pour porter (auprès des décideurs) le message et les préoccupations des populations’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Fall intervenait à la cérémonie d’ouverture d’une rencontre organisée dans le cadre de la Journée internationale de l’éducation (JIE).

    L’activité s’est tenue dans la salle de délibération de la Mairie de Yeumbeul Sud, avec la collaboration du cadre de concertation des femmes élues du département de Keur Massar

    Rokhaya Daba Fall a, à cette occasion, magnifié toutes les initiatives et actions visant à promouvoir les femmes qui, selon, elles sont toujours ‘’porteuses de projets de développement’’.

    ‘’Les femmes doivent pouvoir se mobiliser partout où elles sont pour prendre part aux instances de décision. Elles doivent pouvoir frapper à toutes les bonnes portes’’,  a-t-elle ajouté.

    Pour sa part, Boubacar Fall, premier adjoint au maire de Yeumbeul Sud, a salué l’action du réseau des femmes et jeunes dans le secteur de l’énergie  avant de les encourager à poursuivre leurs actions.

    M. Fall a renouvelé la confiance de sa commune à ce réseau qui, selon lui, a réalisé  »en un temps record des résultats ».

    Plusieurs élus territoriaux, des membres d’organisations communautaires de base, des notables et représentants de l’Administration territoriale locale ainsi que des experts et spécialistes ont pris part à la célébration de cette Journée internationale de l’éducation.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DROITSHUMAINS / Le respect des droits humains,  »une option irréversible », selon Aissata Tall Sall

    SENEGAL-MONDE-DROITSHUMAINS / Le respect des droits humains,  »une option irréversible », selon Aissata Tall Sall

    Dakar, 22 jan (APS) – Le respect des droits humains est  »une option irréversible » pour l’Etat du Sénégal, a déclaré, lundi, à Genève, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall.

     »Le Sénégal s’emploie, va s’employer et continuera à s’employer, toujours à affronter et à surmonter les défis et toutes les contraintes parce que pour le Sénégal, les droits humains constituent une option irréversible. Cette option irréversible, c’est d’arriver à une société où l’ensemble des droits humains seront respectés et pratiqués », a-t-elle indiqué.

    Elle intervenait par visioconférence lors de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sénégal dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

    La ministre a assuré que le Sénégal va continuer à s’inscrire dans cette option en discutant avec toutes les parties prenantes, selon la ministre.

     »Le Sénégal le fera de façon inclusive, en discutant et en dialoguant avec toutes les parties prenantes, la société civile, les Institutions des droits de l’homme, le système des Nations Unies », a assuré, Aissta Tall Sall, avocate de formation.

     »C’est la raison pour laquelle, au nom du Sénégal, je voudrai déclarer que nous nous tenons disponibles, prêts à engager (avec les participants) ce dialogue interactif pour mieux avancer (…) », a-t-elle ajouté.

    Elle a en outre souligné les multiples progrès réalisés par le Sénégal dans le secteur de la Santé, l’éducation, l’enseignement coranique, l’autonomisation des femmes etc..

    La situation des droits de l’homme au Sénégal est examinée, lundi, à Genève (Suisse), dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    C’est le quatrième passage du Sénégal, après février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, devant l’EPU, un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    La délégation sénégalaise est dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice.

    Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (troïka) pour l’examen du Sénégal sont l’Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

    Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal, le 26 janvier. Selon la procédure, l’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.

    Le Conseil des droits de l’homme indique que le Sénégal est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 22 janvier au 2 février 2024.

    Le Groupe de travail de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme, cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays.

    L’EPU se fera sur la base du rapport national (informations soumises par l’État examiné) ; la compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

    L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU.

    Pour ce quatrième cycle de l’EPU, les États vont à nouveau ‘’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays’’.

    SG/OID

  • SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    Dakar, 22 jan (APS) – Le Sénégal, par la voix de sa ministre de la Justice, a de nouveau exclut, lundi, à Genève, toute idée de légalisation de l’homosexualité, en réaffirmant une  »position de principe claire » sur la question des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres)

     »(…) Pour les LGBT, je voulais rappeler solennellement, la position du Sénégal. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation. Et c’est pour cela que le Sénégal a rejeté beaucoup de résolutions », a notamment souligné la Garde des Sceaux  lors de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sénégal dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

     »Le Sénégal a rejeté toutes les résolutions où la question des LGBT a été incluse parce que c’est la position souveraine du Sénégal. C’est une position claire et le Sénégal dit devant ses partenaires et le dit à la communauté internationale. C’est la position de principe du Sénégal. Le Sénégal ne légalise pas les droits sur les LGBT », a insisté Aïssata Tall Sall.

    Elle a insisté sur le fait qu’au Sénégal,  »les libertés sont exercées et totalement exercées. L’usage de la force est réprimé et totalement et judiciairement réprimé ».

    Plusieurs intervenants ont salué les efforts du Sénégal pour la promotion des droits de l’homme ces dernières années. Nombreux parmi eux ont formulé des recommandations à l’Etat du Sénégal pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.

    Ils ont par exemple invité le Sénégal à accroitre l’accès des filles des zones rurales à l’éducation, réduire la mortalité maternelle et infantile, veiller sur le principe de non-discrimination et sur la protection des minorités ».

    Les recommandations ont également trait à la réduction des surcharges dans les prisons, la sensibilisation sur les changements climatiques, la réduction de la pauvreté, la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement du Comité sénégalais des droits de l’homme, la protection des personnes vivant avec un handicap entre autres.

    La situation des droits de l’homme au Sénégal est examinée, lundi, à Genève (Suisse), dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    C’est le quatrième passage du Sénégal, après février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, devant l’EPU, un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    La délégation sénégalaise est dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice.

    Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (troïka) pour l’examen du Sénégal sont l’Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

    Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal, le 26 janvier. Selon la procédure, l’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.

    Le Conseil des droits de l’homme indique que le Sénégal est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 22 janvier au 2 février 2024.

    Le Groupe de travail de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme, cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays.

    L’EPU se fera sur la base du rapport national (informations soumises par l’État examiné) ; la compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

    L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU.

    Pour ce quatrième cycle de l’EPU, les États vont à nouveau ‘’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays’’.

     

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / L’Institut Ahmed Sakhir Lô lance une levée de fonds pour construire un complexe islamique à Thiénaba

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / L’Institut Ahmed Sakhir Lô lance une levée de fonds pour construire un complexe islamique à Thiénaba

    Yeumbeul, 20 jan (APS) – L’Institut Ahmed Sakhir Lô situé à Boun, un quartier de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), a lancé, samedi, une campagne de levée de fonds pour la construction d’un complexe islamique à Thiénaba, dans la région de Thiès.

     »Nous avons organisé une journée portes-ouvertes pour faire connaitre notre daara et le niveau de nos réalisations et expliquer le fonctionnement. Nous avons voulu aussi expliquer l’idée du projet d’extension de notre daara à Thiénéba. A cet effet, nous lançons une campagne de levée de fonds pour réaliser ce projet », a déclaré Ousmane Camara.

    M Camara, coordonnateur du projet d’extension du complexe islamique plus connu sous le nom de  »Daara Boun » intervenait en marge d’une journée de portes-ouvertes, combinée au lancement d’une campagne de levée de fonds.

    Il a assuré que c’est un projet qui s’inscrit dans la stratégie de modernisation des daara. C’est un futur complexe qui former 2500 apprenants.  »Les travaux ont déjà démarré sur un site de sept hectares », selon lui.

     »Nous invitons tous les acteurs, les partenaires, les pouvoirs publics et les Collectivités territoriales à davantage porter une attention particulière aux daaras qui forment les citoyennes sur les bonnes valeurs », a pour sa part déclaré Ahmad Niang, Directeur-fondateur de l’Institut Ahmed Sakhir Lô de Boun.

     »Nous souhaitons que les sortants des écoles coraniques puissent s’insérer dans le marché de l’emploi. Les daaras, ce n’est pas seulement la mendicité, mais c’est créer et développer de grands projets pour former les apprenants et leur offrir des opportunités », a-t-il ajouté.

    SG/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Dalifort : des acteurs formés sur les conventions internationales relatives à la gestion des produits chimiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Dalifort : des acteurs formés sur les conventions internationales relatives à la gestion des produits chimiques

    Dalifort (Pikine), 18 jan (APS) –  Des acteurs communautaires, des agents de l’administration, et des experts ont pris part ce jeudi à la mairie de Dalifort-Foirail (banlieue de Dakar), à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités, sur les conventions internationales relatives à la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux, a constaté l’APS.

     »Il s’agit d’expliquer aux participants, les conventions internationales relatives à la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux, leur impact sur l’environnement », a expliqué le colonel Alassane Ngom, coordonnateur national du Projet de gestion de la santé environnementale et la pollution en Afrique (PGSENPA).

    Il intervenait lors de cet atelier de renforcement de capacités sur les conventions internationales relatives à la gestion des produits chimiques et déchets dangereux, leur impact sur la santé et l’environnement dans les communes de Dalifort-Foirail et de Hann Bel-Air (banlieue de Dakar).

     »C’est une journée très importante qui va permettre aux participants de mieux comprendre ces conventions internationales », a indiqué M. Ngom.

     »Les échanges de cet atelier nous serviront à mieux comprendre ces conventions, bien les maitriser pour nous permettre de prendre les bonnes décisions », a souligné pour sa part, Massaugui Ndiaye, secrétaire municipal à la mairie de Dalifort.

    Il a signalé que le Projet de gestion de la santé environnementale et la pollution en Afrique accompagne la commune de Dalifort dans ses programmes destinés à mieux améliorer le cadre de vie des populations.  »Ce projet offre aussi à notre commune du matériel pour l’aider dans ses actions de lutte pour un meilleur cadre de vie des populations », a ajouté M. Ndiaye.

    Cet atelier va permettre aux acteurs locaux de mieux comprendre les conventions internationales comme celle de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm entre autres.

    Ouvert jeudi  cet atelier prend fin vendredi.

    SG/AB

  • SENEGAL-USA-MUSIQUE / Le groupe de rap américain « The Invisibles » s’est produit en concert à Guédiawaye

    SENEGAL-USA-MUSIQUE / Le groupe de rap américain « The Invisibles » s’est produit en concert à Guédiawaye

    Guédiawaye, 18 jan (APS) – Le groupe de rap américain de l’Etat de Détroit  »The Invisibles » s’est produit, mercredi, soir en concert à Guédiawaye (banlieue de Dakar) en présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor et de plusieurs acteurs culturels.

     »Le concert de ce soir témoigne de la puissance du hip-hop et de la manière dont il unit les peuples », a déclaré Michael Raynor qui  prenait part à ce concert organisé dans les locaux de Guédiawaye hip-hop.

     »Dans un monde souvent marqué par la division, la musique est le pont qui nous relie à travers les cultures et les océans, en favorisant la joie partagée ainsi que l’appréciation et le respect mutuel », a-t-il ajouté.

    Selon lui,  »il est opportun et passionnant que les artistes sénégalais se joignent au groupe américain +The Invisibles+ dans le cadre de la prestation de ce soir pour illustrer avec force tout ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble et nous nous écoutons les uns des autres ».

    Pour sa part, Malal Talla, alias Fou Malade, artiste et président de Guédiawaye Hip-Hop, a déclaré que la musique, particulièrement le hip-hop,  »crée des liens entre les communautés, donne l’occasion à des personnes de se transmettre des messages, mobilise les jeunes pour combattre l’injustice ».

    Le groupe de rap américain ‘’The Invisibles’’ clôture, jeudi, sa tournée sénégalaise sponsorisée par l’ambassade des Etats-Unis.

    Cette tournée entamée dimanche s’inscrit dans ‘’le cadre du programme de coopération culturelle pour la promotion des échanges à travers la musique et la culture’’, précise l’ambassade américaine à Dakar.

    Durant son séjour de quatre jours en terre sénégalaise, le groupe ‘’The Invisibles’’ a participé à des sessions d’échanges culturelles avec des artistes sénégalais et donné des concerts gratuits à Dakar, Thiès, Saint-Louis.

    Mercredi, le groupe s’est produit notamment au centre Guédiawaye hip-hop en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor. Il sera, jeudi, au Meyazz Club de Saint-Louis.

    ‘’The Invisibles’’ est formé par quatre amis qui collaborent depuis le début des années 2000, explique le communiqué.

    Le groupe a entamé, en 2022, sa première tournée mondiale qui l’a mené en Inde, au Nigeria, en Ouganda, en Thaïlande et aux États-Unis. SG/FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le CRAJHEA organise la première édition de «la nuit de l’Assainissement», vendredi

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le CRAJHEA organise la première édition de «la nuit de l’Assainissement», vendredi

    Pikine, 17 jan (APS) – Le Cadre de Réflexion et d’Action des journalistes sur l’Hygiène, l’Eau et l’Assainissement (CRAJHEA) organise, vendredi à l’hôtel Al Afifa, à Dakar la première édition de  »la nuit de l’Assainissement », annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Placé sous le thème :  »Ensemble pour un assainissement amélioré », cet événement, prévu à partir de 21h30 mn, vise à célébrer les innovations et l’engagement des acteurs des médias en faveur d’un plaidoyer destiné à inciter les politiques publiques vers un assainissement pour tous, indique le texte.

     »Au cœur de cet évènement, a-t-il poursuivi,  un panel regroupera des experts sur la situation actuelle de l’assainissement au Sénégal.  »Cet échange enrichissant contribuera à sensibiliser le public sur les enjeux et les défis, tout en mettant en lumière les solutions et les meilleures pratiques », a-t-il ajouté, signalant que des  prix seront décernés aux meilleures productions (radio, télévision, presse écrite et presse en ligne) sur des thématiques d’hygiène, d’eau et d’Assainissement réalisées récemment par une cinquantaine de journalistes.

    Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement (CRAJHEA) a récemment intégré officiellement l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA).

    Les journalistes sénégalais membres de ce cadre ont mené en 2023 avec  l’appui de leurs  partenaires, plusieurs actions de sensibilisation et de couvertures médiatiques sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans la banlieue de Dakar.

    SG/AB