Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ONU aux côtés de Dakar pour « concrétiser les aspirations » du PSE (coordonnatrice résidente)

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ONU aux côtés de Dakar pour « concrétiser les aspirations » du PSE (coordonnatrice résidente)

    Diamniadio, 17 jan (APS) – L’Organisation des Nations unies se tient aux côtés du Sénégal dans ses efforts pour ‘’concrétiser les aspirations du Plan Sénégal émergent’’ (PSE), a déclaré la coordonnatrice résidente des Nations unies au Sénégal, Aminata Maiga.

    ‘’Les Nations unies restent aux côtés du Sénégal dans ses efforts pour concrétiser les aspirations du Plan Sénégal émergent. Ensemble, travaillons main dans la main pour bâtir un Sénégal équitable, prospère et résilient’’, a-t-elle notamment déclaré.

    Mme Maiga intervenait à l’ouverture de la journée nationale de l’équité sociale et territoriale, axée sur le thème ‘’L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent’’. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, au Centre international de conférences Abdou Diouf.

    ‘’Les Nations Unies en tant que partenaires au développement sont prêtes à soutenir les efforts des Nations engagées dans un progrès inclusif et durable. Et l’expérience du Sénégal offre des leçons précieuses à la communauté internationale’’, a-t-elle indiqué.

    Elle a salué le peuple sénégalais pour ‘’son engagement en matière d’équité territoriale et sociale’’. Elle ‘’encourage le gouvernement à persévérer dans cette voie’’, estimant que cette journée revêt ‘’une importance particulière pour tous ceux qui partagent la vision d’un Sénégal émergent’’. 

    La coordonnatrice résidente des Nations unies au Sénégal a exprimé sa gratitude au président de la République, Macky Sall, pour ‘’son leadership visionnaire’’.

    Elle a salué ‘’le leadership visionnaire’’ du président sénégalais qui selon elle a ‘’été le moteur des transformations significatives’’ au Sénégal.

    ‘’Le Sénégal, sous la direction du président Macky Sall, a donné un exemple remarquable (…). Aujourd’hui, en mettant l’accent sur l’équité sociale et territoriale au cœur de cette initiative, le Sénégal montre la voie à suivre’’, a-t-elle magnifié.

    Plusieurs délégations, venues de toutes les régions du Sénégal, des représentants d’organisations et d’institutions internationales, des membres du corps diplomatique accrédités à Dakar et d’associations communautaires ont pris part à cette journée.

    L’objectif de celle-ci est de vulgariser les résultats des projets et programmes d’équité en vue de mettre en relief la pertinence et la justesse des politiques volontaristes de l’Etat du Sénégal en matière de réduction des disparités territoriales et sociales.

    SG/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Equité sociale et territoriale : Amadou Hott salue « la grande vision » de Macky Sall

    SENEGAL-SOCIAL / Equité sociale et territoriale : Amadou Hott salue « la grande vision » de Macky Sall

    Diamniadio, 16 jan (APS) – L’Envoyé spécial du président de la Banque africaine de développement (BAD) et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), Amadou Hott, a salué, mardi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, « la grande vision » du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, en matière d’équité sociale et territoriale.

     »Au nom du président de la BAD, je vous félicite, Monsieur le président de la République, pour cette grande vision parce qu’il faut avoir un grand cœur pour mobiliser autant de ressources pour l’équité sociale et territoriale. Vous avez su intervenir là où il le fallait », a-t-il déclaré.

    M. Hott, ancien ministre sénégalais de l’Economie, intervenait à l’ouverture de la cérémonie de la Journée nationale de l’équité axée sur le thème : « L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent (PSE) ».

    Le chef de l’Etat, Macky Sall, qui préside la rencontre, a été accueilli à son arrivée au Centre international de conférences Abdou Diouf par la ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, d’Institutions et, de nombreux officiels et élus territoriaux.

    Amadou Hott a rappelé que le portefeuille actuel de la BAD au Sénégal est de 1500 milliards de francs CFA dont 43% sont affectés au secteur des transports,  22% à l’agriculture, 9% à l’assainissement, et 9% à l’énergie.

    Il aussi indiqué qu’une bonne partie de ces financements ont été mis dans le secteur du transport, dans le PUDC, le PNDL, le PROMOVILLES, la DER.

    Plusieurs délégations, venues de toutes les régions du Sénégal, des représentants d’organisations et d’institutions internationales et des membres du corps diplomatiques accrédités à Dakar, des membres d’associations communautaires prennent part à cette Journée dont l’objectif est de vulgariser les résultats des projets et programmes d’équité en vue de  »mettre en relief la pertinence et la justesse des politiques volontaristes de l’Etat du Sénégal en matière de réduction des disparités territoriales et sociales ».

    SG/OID

  • SENEGAL-HORTICULTURE / La production de fruits et légumes a augmenté de près de 700.000 tonnes entre 2012 et 2023, selon le directeur de l’horticulture  

    SENEGAL-HORTICULTURE / La production de fruits et légumes a augmenté de près de 700.000 tonnes entre 2012 et 2023, selon le directeur de l’horticulture  

    Diamniadio, 12 jan (APS) – La production sénégalaise de fruits et légumes a augmenté de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes en 2023, soit une hausse de près de 700.000 tonnes, les exportations du Sénégal pour ces mêmes denrées étant passées de 56.000 à 120.000 tonnes durant la même période, a-t-on appris du directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf.

    ‘’Notre production de fruits et légumes est passée de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes maintenant. Les exportations sont passées de 56.000 tonnes en 2012 à 120.000 tonnes maintenant’’, a annoncé M. Diouf en marge d’une réunion de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) avec les horticulteurs, les commerçants et les transporteurs, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    Les emplois générés par l’horticulture ont augmenté durant la même période, selon Macoumba Diouf.

    ‘’Une importante partie de la production horticole est destinée à l’approvisionnement du marché sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Ces statistiques font dire à M. Diouf que ‘’le sous-secteur horticole se porte très bien’’.

    ‘’Les productions horticoles ont atteint, de 2012 à maintenant, des niveaux jamais égalés’’, a-t-il ajouté.

    Les acteurs de l’horticulture sénégalaise (commerçants, transporteurs et horticulteurs) bénéficient de nouvelles infrastructures, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs, d’un investissement de 55 milliards de francs CFA, selon les pouvoirs publics.

    Construites à Diamniadio, dans le département de Rufisque, ces deux infrastructures servent à stocker et à conserver la production de fruits et légumes convoyés du reste du pays et de l’étranger vers Dakar.

    Bâtis sur un espace de 33 hectares, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs ont une capacité de stockage de 15.000 tonnes, selon la directrice générale de la SEMIG, Fatoumata Niang Ba.

    Les gros porteurs transportant des fruits et légumes en provenance du Sénégal ou d’autres pays doivent désormais les décharger au marché d’intérêt national de Diamniadio, selon un arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    SG/ESF/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Exploitation du marché d’intérêt national : pouvoirs publics, commerçants et transporteurs se mettent d’accord  

    SENEGAL-COMMERCE / Exploitation du marché d’intérêt national : pouvoirs publics, commerçants et transporteurs se mettent d’accord  

    Diamniadio, 11 jan (APS) – La Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) a tenu une réunion d’information sur l’obligation faite désormais aux camionneurs de décharger à Diamniadio (ouest) les fruits et légumes destinés à la région de Dakar, a constaté l’APS, jeudi.

    ‘’Les sites de stationnement et de déchargement des véhicules […] de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge, affectés aux transports publics et privés de fruits et légumes en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger, pour approvisionner les marchés de la région de Dakar, sont fixés au marché d’intérêt national et à la gare des gros porteurs de Diamniadio’’, indique un arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    ‘’Toute infraction aux dispositions du présent arrêté sera sanctionnée, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur’’, a ajouté M. Sall dans un arrêté du 29 décembre dernier.

    Lors de sa rencontre avec les transporteurs, commerçants et horticulteurs concernés, la directrice générale de la SEMIG, Fatoumata Niang Ba, a salué une décision administrative d’‘’une grande importance’’.

    ‘’Nous avons jugé très utile de rencontrer les acteurs concernés pour partager avec cet arrêté du gouverneur’’, a dit Mme Ba aux journalistes après la réunion.

    L’État a investi 55 milliards de francs CFA pour construire et équiper le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs de Dimaniadio, qui s’étendent sur 33 hectares, a-t-elle dit.

    Les deux infrastructures destinées notamment au commerce et à la conservation des fruits et légumes peuvent contenir 15.000 tonnes, selon la directrice générale de la SEMIG.

    Elle assure que l’arrêté du gouverneur va réduire les embouteillages et les risques d’accident que peut entraîner la circulation des gros porteurs chargés d’approvisionner en fruits et légumes les marchés dakarois.

    ‘’Ce marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs sont un carrefour pour les acteurs de la filière fruits et légumes’’, a souligné Mme Ba.

    Le directeur général de l’horticulture, Macoumba Diouf, s’est réjoui de la décision du gouverneur et a exhorté les commerçants, horticulteurs et transporteurs à la respecter.

    En décembre dernier, des représentants d’associations de commerçants, d’horticulteurs et de transporteurs se sont réunis pour discuter de ‘’stratégies’’ à dérouler en vue de la rentabilité du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs.

    Le but de cette rencontre présidée par le gouverneur de Dakar était de faire en sorte que ces deux infrastructures commerciales soient davantage utilisées par les usagers.

    SG/ESF/OID

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Le Japon fait un don de 4.800 tonnes de riz au Sénégal

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Le Japon fait un don de 4.800 tonnes de riz au Sénégal

    Diamniadio, 11 jan (APS) – Le gouvernement japonais a fait au Sénégal un don de 4.800 tonnes de riz d’une valeur de 500.000.000  de Yen soit environ 2. 500 .000. 000 francs Cfa, dans le cadre de son assistance alimentaire.

    La cérémonie de remise du don s’est tenue ce jeudi dans les locaux du ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité territoriale, à Diamniadio, a constaté l’APS.

     »Nous venons de réceptionner ce don qui représente l’appui japonais (…). Ce programme d’aide alimentaire constitue l’un des piliers fondamentaux de la coopération entre le Sénégal et le Japon », a expliqué Ibrahima Diao, directeur général du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la résilience.

    Il intervenait en marge de la cérémonie organisée en présence de Thérèse Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité territoriale, et de Izawa Osamu, Ambassadeur du Japon au Sénégal et de plusieurs officiels des deux pays.

    M. Diao a précisé qu’une partie de ce riz est destinée à la vente pour financer des projets de développement au Sénégal et l’autre partie servira à accompagner les populations vulnérables.

    Il a en outre salué la vision et la volonté du président de la République d’accompagner la résilience des populations face aux différents aléas qu’elles traversent.

    L’Ambassade du Japon au Sénégal  »espère que ces 4.800 tonnes de riz contribueront à la sécurité alimentaire au Sénégal et que ce don raffermira la coopération entre les deux pays », indique un communiqué de presse remis à l’APS.

    La même source ajoute que  »l’assistance alimentaire du Japon permet, au-delà de la couverture des besoins vivriers, de constituer un Fonds de contrepartie, est destiné à financer d’autres projets dans d’autres secteurs du développement économique et social ».

    SG/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / À Vélingara, la ruée vers le maraîchage

    SENEGAL-ECONOMIE / À Vélingara, la ruée vers le maraîchage

    Par Souleymane Gano (APS)

    Koulandiala (Vélingara), 9 jan (APS) – Le maraîchage est devenue la principale activité économique de nombreux villageois vivant au bord du fleuve Kayanga, dans le département de Vélingara (sud), où les rendements agricoles ont fortement baissé.

    Dans cette partie de la région de Kolda, comme dans d’autres parties du pays, de nombreux jeunes estiment que l’émigration est la voie de salut. D’autres, dont des bacheliers ou des étudiants à la recherche du premier emploi, préfèrent s’adonner au maraîchage. Depuis plusieurs mois, ils exploitent des champs situés près du fleuve. Ils produisent du gombo, de l’oseille, de la salade, du piment, de la tomate et d’autres légumes.

    Les exploitants des eaux du fleuve Kayanga viennent des communes de Kounkané, Kandiaye et Diaobé-Kabendou. Une partie de leur production maraichère est écoulée sur les marchés locaux, une autre est vendue dans les régions voisines de Tambacounda (est), Sédhiou et Ziguinchor (sud) ou en Gambie.

    Les maraîchers sont confrontés à des récoltes peu abondantes et à la mévente des légumes, dont une partie se détériore à cause de la rareté de la clientèle, si elle n’est pas simplement bazardée.

    ‘’Mon ami et moi passons ici une bonne partie de la journée. Si tout va bien, nous récoltons trois fois par semaine. Nous vendons la bassine de gombo entre 7.500 et 20.000 francs CFA’’, raconte Diouldé Boiro, l’un des maraîchers.

    Avec des amis, il exploite un hectare de gombo actuellement au stade de floraison. Dans cette zone où de nombreux jeunes s’adonnent à l’émigration irrégulière, M. Boiro, lui, dit être ‘’très fier’’ de recourir à la terre pour gagner sa vie en restant dans son terroir.

    ‘’Nous avons réussi à nous acheter une motopompe avec nos propres moyens’’, dit-il avec un brin de fierté en parlant de cet outil de travail nécessaire à la pratique de l’activité maraîchère.

    ‘’Le maraîchage est l’alternative pour nous. Nous sommes très fiers de n’être pas allés nous aventurer à l’étranger’’, commente-t-il, ajoutant : ‘’Ici, nous avons la terre, l’eau et de la motivation.’’

    Diouldé Boiro, comme de nombreux maraîchers, est confronté au manque d’équipements nécessaires à la pratique du maraîchage. ‘’Nous avons des soucis, concernant les moyens.’’

    Les producteurs ont du mal à trouver les équipements adéquats, même pour protéger les parcelles exploitées des animaux en divagation, selon M. Boiro.

    Saliou Diao, un des producteurs horticoles, parle en toute connaissance de cause du manque d’équipements et de la difficulté qu’ont les maraîchers à vendre leurs récoltes. ‘’Beaucoup de familles n’ont que les périmètres maraîchers pour gagner leur vie. Mais nous sommes confrontés à de nombreux problèmes’’, se plaint M. Diao.

    S’agissant de moyens, il n’en existe pas pour recueillir l’eau du fleuve et faire des réserves, selon lui. ‘’Les animaux sont sources de nombreux soucis pour nous. Il arrive souvent qu’un producteur se réveille et trouve son périmètre maraîcher dévoré par les animaux, faute de clôture’’, s’alarme-t-il, souhaitant que du matériel soit offert aux maraîchers.

    ‘’Il arrive qu’une partie de la production pourrisse, faute de clients’’, déplore Saliou Diao.

    De nombreuses femmes des villages situés près du fleuve Kayanga s’adonnent aussi au maraîchage. ‘’Presque tout le monde dans notre village travaille dans les périmètres maraîchers pour gagner sa vie. Il n’y a pas d’autre possibilité pour nous’’, témoigne Toukan Boiro, une productrice du village de Koulandiala.

    ‘’Faute de matériel de pompage pour faire des réserves d’eau à partir du fleuve, nous creusons des puits et achetons des arrosoirs’’, dit-elle, ajoutant récolter trois fois par mois.

    ‘’La clientèle se fait désirer, ce qui entraîne la baisse des prix de vente de la production’’, s’inquiète Toukan Boiro.

    Bassirou Diao parcourt au quotidien les villages situés près du Kayanga, à la recherche de légumes qu’il revend dans la région de Tambacounda et à Basse (lire : Bassé), en Gambie. ‘’De Basse, des revendeurs se chargent de distribuer la production dans d’autres villes gambiennes, dont la capitale Banjul’’, explique M. Diao, ajoutant avoir fortement réduit ses approvisionnements, le marché gambien étant inondé de légumes.

    ‘’Il arrive que nos marchandises restent plus de soixante-douze heures sans trouver preneur […] Le marché est saturé’’, regrette le commerçant.

    SG/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-EQUIPEMENTS / Aliou Dia salue la politique de mécanisation de l’agriculture

    SENEGAL-ECONOMIE-EQUIPEMENTS / Aliou Dia salue la politique de mécanisation de l’agriculture

    Diamniadio, 22 dec (APS) – Le président des Forces paysannes, une organisation de producteurs agricoles, Aliou Dia, salue la politique de mécanisation de l’agriculture développée par les pouvoirs publics et leurs partenaires.

     »L’Etat a une volonté politique extraordinaire ces 12 dernières années, en matière de mécanisation de l’agriculture. L’espoir renait parce que si on continuait avec le matériel archaïque, les houes, les dabas et autres instruments agricoles comme les hilaires, nous n’irons nulle part et serions phagocytés par les autres types d’agriculture qui vont nous arroser de leurs produits qui ne sont certainement pas les meilleurs, pas de bonne qualité », a-t-il déclaré.

    Aliou Dia, également membre du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) s’exprimait, jeudi dans un entretien avec l’APS, en marge des travaux de l’atelier de validation politique du rapport sur la stratégie nationale de mécanisation agricole, organisé dans les locaux du ministère de l’Agriculture, de l‘Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire à Diamniadio.

    Selon lui, les pouvoirs publics et leurs partenaires ont manifesté  »une volonté politique extraordinaire ces 12 dernières années, en matière de mécanisation de l’Agriculture qui a permis de booster la production mais d’assoir une agriculture, moderne, durable qui nourrit son homme ».

     »Si aujourd’hui, la mécanisation a permis effectivement d’augmenter les emblavures et de booster la production, cela veut dire que l’Etat a augmenté l’enveloppe pour cette agriculture, en tenant compte surtout de cette mécanisation », a ajouté le président des Forces paysannes.

     »Il faudrait maintenant qu’on encadre tout cela pour savoir quel matériel faire venir au Sénégal, pourquoi pas créer au Sénégal des industries de fabrication de matériels agricoles ou des structures, où nous aurons des experts qui pourront encadrer tout cela pour que ce matériel soit durable entre les mains des producteurs », a-t-il encore ajouté.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-COMMERCE / Le gouverneur de Dakar mobilise commerçants et transporteurs pour la rentabilité du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / Le gouverneur de Dakar mobilise commerçants et transporteurs pour la rentabilité du marché d’intérêt national

    Diamniadio, 22 déc (APS) – Des représentants d’associations de commerçants et de transporteurs se sont réunis jeudi à Diamniadio (ouest) pour discuter de ‘’stratégies’’ à dérouler en vue de la rentabilité du marché d’intérêt national (MIN) et de la gare des gros porteurs, a constaté l’APS.

    La rencontre a eu lieu sous la présidence du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, en présence de Fatoumata Niang Ba, la directrice générale de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Le but de la rencontre est de faire en sorte que le MIN et la gare des gros porteurs soient davantage utilisés par les usagers (commerçants, agriculteurs, transporteurs, consommateurs…) pour plus de rentabilité, selon M. Sall.

    ‘’Nous devons faire en sorte que les activités de ces infrastructures puissent atteindre leur vitesse de croisière’’, a dit le gouverneur de Dakar, soulignant que les deux infrastructures sont le fruit de ‘’gros investissements’’.

    Al Hassan Sall estime que ‘’la directrice générale de la SEMIG a posé les actes qu’il faut pour que les acteurs concernés puissent adhérer à cette vision du président de la République, qui consiste à construire des infrastructures pour décongestionner Dakar’’.

    ‘’Ils doivent savoir que ces infrastructures leur appartiennent’’, a ajouté le gouverneur de Dakar en parlant des agriculteurs, des transporteurs et des autres usagers du MIN et de la gare des gros porteurs.

    Fatoumata Niang Ba a salué la démarche entreprise par M. Sall de réunir les usagers de ces deux infrastructures commerciales en vue de leur utilisation à grande échelle et de leur rentabilité.

    ‘’J’invite tout le monde à conjuguer ses efforts pour optimiser la rentabilité du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs. Cela va réduire les stationnements anarchiques à Dakar. Nous attendons des acteurs concernés des échanges fructueux’’, a-t-elle dit.

    SG/ESF

  • SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    Dakar, 20 déc (APS) – Les députés ont adopté un projet de loi relatif au code de l’urbanisme et un autre projet de loi portant code de la construction, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en répondant aux questions des députés.

    ‘’On ne légifère pas pour sa propre personne. Nous légiférons […] pour le futur. Aujourd’hui, je porte cette réforme. Dans le futur, d’autres porteront d’autres réformes’’, a ajouté M. Sow.

    SG/ESF/MTN

  • SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.

    L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.

    Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.

    Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.

    ‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’

    L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.

    Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.

    Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.

    Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.

    Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.

    Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.

    ‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’

    ‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

    Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.

    ‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.

    Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.

    Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.

    Un ‘’partenariat dynamique’’

    ‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.

    ‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.

    Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.

    ‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.

    SG/ESF/SMD