Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-AGRICULTURE-TECHNOLOGIE / Un projet veut améliorer la politique nutritionnelle et la résilience grâce au numérique 

    SENEGAL-AGRICULTURE-TECHNOLOGIE / Un projet veut améliorer la politique nutritionnelle et la résilience grâce au numérique 

    Hann (Dakar), 31 oct (APS) – Des chercheurs, des décideurs, des représentants d’organisations paysannes et divers acteurs ont pris part mardi, dans les locaux de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), à Dakar, aux travaux de lancement officiel du projet « DERPIn » (Innovations en matière de politique nutritionnelle et de résilience grâce au numérique), a constaté l’APS.

    « C’est un projet innovant parce que la digitalisation des processus de production quels qu’ils soient est une exigence aujourd’hui. Donc, l’utilisation de l’intelligence artificielle et sa pertinence ne se justifie plus. On est aujourd’hui conscient de la nécessité de mettre l’intelligence artificielle au service de l’agriculture », a déclaré Astou Diao Camara, directrice du Bureau d’analyses macro-économiques de l’ISRA (BAM-ISRA).

    Elle intervenait à l’ouverture de l’atelier de lancement du projet DERPIn. La rencontre est organisée dans le but de définir avec les acteurs un plan de travail sur la durée du projet et des activités à mener.

    « Ce projet est innovant dans le sens où il cherche à mettre à profit l’intelligence artificielle à tous les acteurs dans leur planification et à optimiser leur prise de décision à travers des outils modernes « , a expliqué Mme Camara.

    Ousseynou Kâ, chargé des questions climatiques au Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), a pour sa part, magnifié l’idée de ce projet qui selon lui, « vient à son heure dans un contexte de changement climatique où le producteur a perdu certains repères notamment les signes annonciateurs de l’approche de l’hivernage ».

    « Le paysan a aujourd’hui besoin de s’adapter aux mutations liées aux changements climatiques pour continuer à produire et à contribuer à la chaîne alimentaire. Il faut surtout sensibiliser les acteurs sur ces mutations », a-t-il préconisé.

    Le projet DERPIn a été élaboré dans le but d’appuyer les planificateurs gouvernementaux,  opérateurs du secteur privé, les petits exploitants et leurs organisations dans l’élaboration de politiques et de programmes adaptés et sensibles au genre. Le projet vise aussi à exercer un impact sur la transformation des systèmes alimentaires et l’amélioration de la résilience face aux chocs.

    Il est coordonné conjointement par ISRA-BAME, et le CNCR. Il a été élaboré avec l’appui financier de la coopération allemande (GIZ), sous la supervision d’Akademiya2063.

    SG/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Cancers du col de l’utérus et du sein : un officiel insiste sur l’importance du dépistage précoce

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Cancers du col de l’utérus et du sein : un officiel insiste sur l’importance du dépistage précoce

    Diamniadio, 30 oct (APS) – Le Secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mamadou Camara Fall, a insisté lundi à Diamniadio (Rufisque), sur l’importance d’une bonne sensibilisation pour le dépistage précoce et la prise en charge rapide comme moyens de prévention et de guérison des cancers du col et du sein.

    « Une bonne sensibilisation sur le dépistage précoce et la prise en charge rapide peuvent être un pertinent moyen de prévention et de guérison contre ces cancers (du col et du sein) », a-t-il indiqué.

    M. Fall présidait une activité dénommée « matinée d’octobre rose », organisée par la Cellule genre et équité du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion dans le cadre de la campagne de dépistage du cancer du sein.

    « Vous imaginez aisément la satisfaction que je ressens aujourd’hui de voir votre engagement sans faille pour stopper la maladie à travers des actions concrètes », a-t-il lancé aux femmes de son ministère initiatrices de la rencontre.

    « Le mois d’octobre est désormais institué comme le mois par essence de campagne, de mobilisation pour une sensibilisation autour des ravages que font les cancers mais surtout pour une incitation à des dépistages précoces », a-t-il ajouté.

    M. Fall a magnifié cette initiative d’inviter toutes les cibles de son ministère à l’activité qui selon lui, « sous-tend les efforts qui ont été fait par la Cellule genre et équité pour l’amélioration des conditions de travail et de la participation des femmes ».

    « Ces campagnes de sensibilisation et de dépistage sont des enjeux de santé publique », a estimé le Secrétaire général de ce département ministériel.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les e-déchets : la mobilisation des acteurs saluée (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les e-déchets : la mobilisation des acteurs saluée (responsable)

    Pikine, 28 oct (APS)  – Mamadou Konaté, responsable de programme à l’Institut mondial pour la croissance verte (CGGI),  a salué le degré de mobilisation des acteurs engagés dans la lutte contre la prolifération des déchets électroniques ou  e-déchets à la cérémonie commémorative de la Journée internationale des  e-déchets, organisée au siège de la société SENUM (Sénégal numérique) sis au technopole de Dakar.

    Cette cérémonie, organisée à l’initiative de l’Institut mondial pour la croissance verte – GGGI (Global Green Growth Institute), a enregistré la présence d’officiels, d’experts et divers acteurs.

     »Cette journée est un prétexte pour nous de mesurer l’engagement et le degré de mobilisation des acteurs. Si on en juge par ce qui s’est passé aujourd’hui, on peut fonder un immense espoir pour l’avenir. On va voir ensemble comment nous organiser pour faire des progrès dans la lutte  », a dit M. Konaté.

    Intervenant vendredi en marge de la cérémonie, il a souligné que la  »célébration de cette journée est aussi une occasion de mobiliser tous les acteurs, sensibiliser,  voir toutes les opportunités qui peuvent être offertes à la lutte contre la prolifération des e-déchets ».

     »Nous avons retrouvé tous les acteurs de la filiale à cette journée, qui est aussi une occasion de voir ensemble les progrès réalisés et les perspectives en termes d’actions contre les déchets électroniques », a-t-il souligné.

    M. Konaté a insisté sur la sensibilisation et la communication pour un changement de comportements, en vue d’une meilleure organisation du secteur. Il a signalé qu’ »un travail a été mené dans le cadre juridique et des études [faites] pour avoir une idée claire sur les e-déchets ».

    Khadija Dramé Diop, chargée des affaires juridiques à la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), indique que d’ici à 2030, il est projeté une production d’environ 43.000 tonnes de déchets à travers le pays.  »Et parmi les stratégies adoptées contre les e-déchets au Sénégal, il y a la mise en œuvre d’un décret qui est déjà dans le circuit et qui permettra de réduire ces déchets », a-t-elle dit.

    Wack Ndiaye, le coordonnateur technique numérique de Sénégal numérique SA, estime que le fait de travailler en partenariat, dans le cadre de la lutte contre les déchets électroniques, va permettre, au niveau local, panafricain, et mondial, de ‘’faire face à cette problématique ».

    SG/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Gouvernance de l’antibiorésistance : un chercheur préconise une formation coordonnée des parties prenantes

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Gouvernance de l’antibiorésistance : un chercheur préconise une formation coordonnée des parties prenantes

    Dakar, 27 oct (APS)  – Les bonnes pratiques d’une meilleure approche institutionnelle et situationnelle de la gouvernance de l’antibiorésistance au Sénégal reposent sur la sensibilisation et une formation coordonnée de toutes les parties prenantes à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, a préconisé,  le Dr Mamadou Ciss, chercheur à l’Institut sénégalais de recherche Agricole (ISRA).

    « Les pistes de bonnes pratiques, c’est d’abord un soutien à la Gouvernance, mais également à un autre aspect important lié à la sensibilisation,  la formation à l’échelle étatique et de façon coordonnée », a indiqué M. Ciss par ailleurs coordonnateur du projet de recherche intitulé  »Concevoir une gouvernance de la gestion des antimicrobiens basée sur l’approche One Heath au Sénégal’.

    Il intervenait en marge de l’ouverture de l’atelier de partage des résultats de l’enquête sur l’analyse institutionnelle et situationnelle de la gouvernance de l’antibiorésistance au Sénégal.

    « Nous avons fait l’analyse institutionnelle, l’analyse situationnelle de la gouvernance de l’antibiorésistance au Sénégal. Ce qui nous reste pour ce projet réellement, c’est l’analyse d’impact (…). Et par la suite, co-concevoir avec tous les acteurs des ateliers », souligne Dr Ciss.

    Un document remis à la presse indique que pour appuyer la prise en charge au Sénégal des défis de la complexité de la gouvernance et  de la gestion des antibiotiques selon l’approche «One Health» (OH),  il est mis en œuvre depuis mai 2022, un projet de recherche intitulé «Concevoir une gouvernance de la gestion des antimicrobiens basée sur l’approche One Health au Sénégal».

    La même source précise qu’une équipe de recherche pluridisciplinaire a été constituée sous l’égide du Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV) de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) qui en assure la coordination nationale avec le Service de bactériologie de la Faculté de Médecine de l’UCAD.

    Le Bureau de la médecine vétérinaire de la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Elevage et des Productions Animales (MEPA) et le Pôle Elevage de l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR),  ont contribué également à la réalisation de ce projet de recherche financé par le «Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA) en partenariat avec d’autres projets internationaux.

    Depuis son lancement en Septembre 2022, la première activité dudit projet a été entièrement consacrée à l’analyse de l’existant en matière de gouvernance.

    L’antibiorésistance est un phénomène qui apparait lorsqu’une bactérie évolue et devient résistante aux antibiotiques utilisés pour traiter les infestions dont elle est responsable.

    Des experts, des officiels et des chercheurs ainsi que divers acteurs prennent part aux travaux de cet atelier de deux jours.

    SG/AB

  • SENEGAL-CULTURE / Des jeunes sensibilisés sur la démocratie par le biais du hip-hop

    SENEGAL-CULTURE / Des jeunes sensibilisés sur la démocratie par le biais du hip-hop

    Guédiawaye, 26 oct (APS) – Des artistes, élus territoriaux et acteurs politiques et culturels ainsi que de nombreux jeunes ont pris part à Guédiawaye (banlieue de Dakar) au symposium « Waxtaane démocracy » (discussion sur la démocratie), une initiative qui a permis la sensibilisation sur la question de la démocratie par le biais du hip hop, a constaté l’APS.

    « C’était pour nous une sorte de passerelle entre les artistes et les institutions, comme les mairies, les conseils départementaux pour discuter sur les questions qui sont connectées à ces institutions, sensibiliser les populations sur les questions de la démocratie, les jeunes artistes sur la connaissance du fonctionnement des institutions notamment les collectivités territoriales », a indiqué Malal Talla, alias « Fou malade », président de l’association Guédiawaye Hip-Hop.

    M. Talla intervenait, mercredi, à la clôture de la deuxième édition du Festival « Jahowo democracy » (la démocratie en mouvement en langue pulaar), une initiative de l’association Guédiawaye Hip-Hop.

    La rencontre s’est tenue au centre de formation et de réinsertion de Guédiawaye (G Hip-Hop) dans la commune de Wakhinane Nimzath, dans le département de Guédiawaye, en présence de plusieurs artistes et des jeunes.

    Selon « Fou malade », cette deuxième édition a consisté en la réalisation d’une compilation sur la formation de jeunes artistes sur la gouvernance locale, la sensibilisation de ces jeunes artistes sur la connaissance du fonctionnement des institutions, notamment les collectivités territoriales.

    Dans ce cadre, des fresques murales liées à la démocratie ont été réalisées à Ziguinchor, Bignona, Kolda, Tambacounda, Kaffrine, Thiès et Dakar, pour sensibiliser sur la question de la démocratie par le biais du hip-hop, a-t-il signalé. Un film documentaire intitulé « Les nouvelles voix de la démocratie » a été aussi produit.

    « Après la compilation, nous avons effectué une tournée de sensibilisation. C’est pour permettre à la population, à la société civile de se rapprocher de ceux qui prétendent les diriger, de discuter de leurs préoccupations. C’est une manière pour Guédiawaye Hip-Hop de contribuer à anticiper sur les questions de paix pour aller vers des élections apaisées », a expliqué Malal Talla.

    SG/FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE  / Des experts africains se mobilisent pour une meilleure qualité des mesures de laboratoires d’analyse des sols

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE  / Des experts africains se mobilisent pour une meilleure qualité des mesures de laboratoires d’analyse des sols

    Dakar, 23 oct (APS) – Des experts du réseau africain des laboratoires d’analyses des sols (AFRILAB) se sont réunis lundi à Dakar pour échanger sur les analyses des sols, leur harmonisation, en vue de disposer d’une meilleure qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne, a constaté l’APS.

    La rencontre qui se tient dans les locaux de l’Institut sénégalais de recherche Agricole (ISRA) jusqu’à vendredi, en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et la FA0, porte sur le thème : « Renforcer la confiance dans la qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne ».

    Elle regroupe des représentants de 50 laboratoires de 40 pays, membres du réseau africain des laboratoires d’analyses des sols (AFRILAB).

    « Aujourd’hui il y a des représentants de 40 pays de l’Afrique Subsaharienne qui participent à ce colloque », a déclaré Hanane Aroui Boukbida, ingénieure de recherche et responsable d’une plate-forme analytique des analyses chimiques et physiques du sols, des végétaux et des eaux, à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

    Elle s’exprimait en marge de l’ouverture des travaux de cette rencontre de formation AFRILAB 2023 qui doit se dérouler du 23 au 27 octobre à Dakar.

    Elle a pour but de renforcer les capacités analytiques des membres du réseau AFRILAB en promouvant les bonnes pratiques pour assurer la fiabilité des données et en fournissant des recommandations sur les mesures d’hygiène et de sécurité dans le laboratoire.

    « Le colloque porte sur les procédures de base en laboratoire en s’assurant que les échantillons de sol sont analysés avec une meilleure exactitude et précision par les institutions d’analyse opérant dans la région », a expliqué Mme Hanane Aroui Boukbida.

    « A terme, nous recherchons à vérifier la qualité de nos données analytiques des sols, leur fiabilité, pouvoir harmoniser nos procédures et pouvoir les appliquer de la même façon », a ajouté l’ingénieure de recherche.

    « Et bien sûr pour que nous soyons plus convainquant auprès du grand public, et des décideurs, il faut que nous soyons sûrs que nos données soient fiables, encore plus solides pour appuyer notre démarche scientifique et alerter sur ce qui se passe au niveau du sol, au niveau de la terre », a souligné l’ingénieure.

    « Aujourd’hui, on parle  largement du changement climatique. Un exemple de dosage  du carbone stocké dans les sols qui sortent des Laboratoires », a-t-elle souligné.

    SG/OID/AB

  • SENEGAL-ENERGIE-PARTENARIAT / Signature d’une convention tripartite pour accompagner les prestataires agréés par la Senelec

    SENEGAL-ENERGIE-PARTENARIAT / Signature d’une convention tripartite pour accompagner les prestataires agréés par la Senelec

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Collectif national des prestataires agréés par la SENELEC (CNPAS), la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) et Ecobank ont récemment signé une convention tripartite, d’une enveloppe de dix milliards de francs CFA pour accompagner et financer des prestataires agréés , a appris l’APS lundi.

    « C’est une convention tripartite, signée entre la Senelec, Ecobank et le CNPAS, pour une enveloppe de dix milliards de francs CFA, destinée à l’accompagnement et le financement des prestataires agréés par la Senelec », indiqué, Baba Sy, chargé de la Communication du Collectif national des prestataires agréés par la Senelec (CNPAS).

    M. Sy faisait le point à la suite d’une visite effectuée en Tunisie par une délégation du CNPAS.  Lors de ce séjour, la délégation a rencontré et échangé avec des responsables de TSCI (Total Sales Company international), une entreprise tunisienne spécialisée dans la fabrication d’équipements individuels et collectifs, certifiés.

    Il a précisé que cette convention tripartite de 10 milliards de francs, destinée à l’accompagnement et le financement des prestataires agréés par la Senelec, a été signée en présence des responsables des trois structures signataires.

    Il a rappelé que la Senelec avait organisé le 27 décembre 2022, une formation en habilitation pour ces prestataires agréés,  au Cap des biches dans le département de Rufisque.

    La cérémonie officielle de lancement a été présidée par le Directeur général de la Senelec, Pape Mademba Biteye.

    Le Collectif national des prestataires agréés par la Senelec, crée en avril 2020 compte actuellement « 7000 et 8000 membres. Il ambitionne de rassembler tous les prestataires intervenant dans ce secteur afin de leur permettre d’être accompagnés financièrement, et de se formaliser pour développer leurs activités.

    SG/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-ANIMATION / FDS-Les Guelewaar inaugure son siège à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE-ANIMATION / FDS-Les Guelewaar inaugure son siège à Dakar

    Dakar, 21 oct (APS) – Le maire de Thiès et président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS-Les Guelewaar), Babacar Diop, a procédé samedi à l’inauguration du siège de sa formation politique à Dakar, dans la commune de Dieuppeul-Derklé.

    « Aujourd’hui est un grand jour pour nous. Ce jour qui marque l’ouverture de notre siège, de notre quartier général qui est à la hauteur de notre rang, de notre dignité et de nos aspirations », a déclaré l’édile de la capitale du rail.

    « Etre Guelewaar, c’est être le premier, c’est être le meilleur », a dit Babacar Diop, en présence de militants, sympathisants et responsables de son parti.

    Se disant « prêt à changer le Sénégal », il a fait part de son ambition de « construire la première force politique du Sénégal […], une nouvelle majorité politique et sociale, un parti de masse, un parti de combat, mais aussi un parti de gouvernance différent des autres partis ».

    « C’est un parti qui veut construire un corps de serviteurs », pour « un changement radical de cap », a indiqué le président des FDS-Les Guelewaar, avant de remercier ses militants et sympathisants, en leur demandant de l’accompagner dans la mission qu’il s’est assignée, à savoir conforter « la souveraineté » du pays.

    « Nous assistons à l’érosion de notre démocratie, à la mort de notre démocratie. Nous sommes passés de la démocratie au régime d’exception », a dit le maire de Thiès, pour fustiger le mode de gouvernance du régime actuel au pouvoir.

    Il a aussi évoqué la recrudescence de l’émigration irrégulière, avec « de nombreux jeunes sénégalais » tentant de rejoindre l’Europe au moyen d’embarcation de fortune, une situation qui ne s’explique que par « le désespoir », selon Babacar Diop.

    Il a par ailleurs exhorté la Direction générale des élections à remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, après la décision du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.

    M. Diop a assuré que les opérations de collecte de parrainage pour sa candidature « avancent correctement » et que l’objectif fixé sera atteint avant la fin de l’échéance.

    SG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ASSAINISSEMENT / Des experts africains en eau et assainissement visitent la station de traitement des boues de vidange à Tivaouane-Peul 

    SENEGAL-AFRIQUE-ASSAINISSEMENT / Des experts africains en eau et assainissement visitent la station de traitement des boues de vidange à Tivaouane-Peul 

    Rufisque, 20 oct (APS) – Des experts en eau et assainissement, venus de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso et des formateurs sénégalais ont visité vendredi la station de traitement des boues de vidange installée en bordure de mer à Tivaouane-Peul, dans le département de Rufisque.

    Cette visite guidée est organisée au dernier jour d’une session de renforcement de capacités sur l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues de vidange, à l’initiative de l’association Africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) en collaboration avec l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS). La session de formation qui a démarré lundi dernier.

    « Au cours de notre formation et de cette visite, nous avons pu apprendre les bases et les fondamentaux de l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues de vidange. J’ai beaucoup apprécié la démarche des formateurs qui partaient de l’atteinte des objectifs », a dit Atangana Mvondo Armand Yannick, ingénieur urbaniste, chef du Service de l’eau et de l’assainissement de la communauté urbaine de Yaoundé (Cameroun).

    L’expert camerounais, également ingénieur de suivi du contrôle et de l’exploitation de la station de traitement des boues de vidange de Yaoundé et Douala, intervenait à la fin la visite.

    « La visite et la formation étaient enrichissantes et instructives », a déclaré Biokou Moufidatou Monchebolatan, ingénieure en assainissement, assistante cheffe de division eaux usées et boues de vidange à la Société de gestion des déchets et de la salubrité du Bénin

    « Nous avons appris beaucoup de notions qui vont nous permettre, une fois de retour, de mieux améliorer nos méthodes de traitement de nos stations de traitement d’eaux usées et boues de vidange et les problèmes de conception et maintenance de ces stations », a-t-elle confié.

    L’ingénieure béninoise a assuré que la formation leur a permis de discuter et d’apprendre comment faire face aux défis et de trouver des solutions pour une bonne exploitation des stations des boues de vidange.

    Pour sa part, Aristide N’Goran, chargé de formation à l’Association Africaine de l’eau et l’assainissement, a magnifié cette formation qui a regroupé une douzaine d’experts et loué l’excellente qualité du contenu de cette formation animée par deux experts sénégalais.

    « Nous sommes satisfaits des réponses très pratiques fournies par nos formateurs et nous avons l’espoir que les 12 experts formés ces jours vont mettre en pratique cette expérience dans leurs pays respectifs », a-t-il dit.

    SG/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION  / Dalifort : un élu local annonce l’inauguration d’une médiathèque

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION  / Dalifort : un élu local annonce l’inauguration d’une médiathèque

    Dalifort, 19 oct (APS) –  Le maire de la commune de Dalifort, , Mamadou Mbengue, a annoncé jeudi l’inauguration dans les prochains jours, de la médiathèque de cette ville, une infrastructure, comprenant, une bibliothèque, une salle informatique avec du matériel de  »grande qualité ».

    « Nous sommes entrain de fournir beaucoup d’efforts notamment dans le secteur de l’éducation. D’ailleurs, nous envisageons d’inaugurer dans les prochains jours, une médiathèque avec une bibliothèque municipale et une salle informatique, disposant de matériel de grande qualité », a-t-il notamment indiqué.

    Mamadou Mbengue recevait une délégation de la Fédération Sénégalaise des Habitants (FSH), venue lui restituer les résultats d’une enquête sur le niveau d’assainissement et de distribution d’eau potable, notamment dans les écoles et structures sanitaires de sa commune.

    « Nous envisageons également de reconstruire notre maternité pour en faire une Maison mère-enfant, avec un bloc, une salle d’hospitalisation et une pédiatrie. Nous sommes entrain d’accompagner nos structures sanitaires », a-t-il ajouté.

    Il a estimé que ce sont ces efforts qui expliquent leurs excellents résultats notamment dans le secteur de l’éducation.  »Nous encourageons l’excellence dans notre commune et pour cela, nous misons beaucoup sur l’enseignement des valeurs citoyennes de nos enfants », a dit Mbengue.

    « Nous étions venus présenter les résultats de notre enquête. Le maire a compris notre démarche. Il en a pris bonne note. Et mieux il est décidé à appliquer nos recommandations », a pour sa part soutenu, Ndèye Ngoudji Niang, rapportrice de l’antenne régionale de Dakar de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH).

    Plusieurs délégués de quartiers, des représentants de structures partenaires ont pris part à la cérémonie de remise d’un rapport d’enquête au maire de Dalifort, une commune du département de Pikine (banlieue de Dakar).

    SG/AB