Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Un sommet des BRICS en Afrique, ‘’un signal fort’’ pour diversifier ses partenaires (universitaire)

    SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Un sommet des BRICS en Afrique, ‘’un signal fort’’ pour diversifier ses partenaires (universitaire)

    Dakar, 22 août (APS) – La tenue en Afrique (Johannesburg, 23-24 août) du sommet des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) est ‘’un signal fort’’ pour le continent dans la voie de la diversification de ses partenaires, a déclaré, mardi, Docteur Idrissa Yaya Diandy, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    ‘’Le sommet se tient en Afrique cette année, est un signal fort pour dire que, réellement, nos pays peuvent compter sur cette organisation. Ce Groupe BRICS, c’est une entité qui peut offrir plus de choix en termes de partenariat aux pays en développement notamment le Sénégal en particulier’’, a-t-il notamment indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Selon l’universitaire sénégalais, les pays qui composent le groupe BRICS développent des perspectives de partenariat au niveau commercial, technologique, de la santé et de l’éducation. ‘’Cette ouverture montre qu’il y a des perspectives qu’on peut  exploiter en termes de coopération qui peuvent déboucher sur un développement, une co-construction surtout pour nous les pays en développement’’, a-t-il expliqué.

    ‘’On a l’habitude d’attendre beaucoup de nos partenaires, mais je pense que pour une fois, il faudrait qu’on prenne conscience que ceux qui viennent à ce sommet, visent leurs intérêts et on ne peut leur en vouloir, mais nous aussi, nous devons savoir défendre nos intérêts’’, a-t-il relevé.

    ‘’D’où l’utilité de nous affirmer devant des partenaires qui veulent rompre avec l’ancienne manière de coopérer. Nous devons être conscients de cette opportunité et d’établir une coopération sur le plan commercial, et surtout, sur le plan technologique’’, a suggéré M. Diandy.

    Il estime que ce sommet est l’occasion pour l’Afrique ‘’de voir le modèle de développement de ces pays et essayer de nous inspirer de leur expérience, mais surtout de nouer des partenariats qui nous permettent nous aussi d’avoir notre propre voie pour l’émergence’’.

    Le professeur sénégalais dit reconnaitre la grande différence de développement entre ces pays comme la Chine et les Etats d’Afrique. ‘’Ce qu’on peut dire est en presque 20 ans d’existence, ce groupe BRICS a quand même réussi à remettre en cause l’ordre économique mondial qui était caractérisé par la domination occidentale. Aujourd’hui, il est clair que la géopolitique mondiale a été reconfigurée à travers ce groupe’’, selon lui.

    Il a admis que ce groupe BRICS peut ‘’effectivement aider’’ ses partenaires africains. ‘’Si on regarde les réalisations qui ont été faites ces deux dernières décennies, on voit que ce groupe BRICS a quand même permis d’améliorer la coopération Sud-sud à travers la mise en place d’une Banque de développement, à travers des coopérations qui ont été développées dans le domaine de la technologie, de la santé, l’éducation. Tout cela peut aider à rétablir les équilibres au niveau des forces économiques au niveau mondial’’, a-t-il souligné.

    SG/ADC

  • SENEGAL-MONDE-FINANCE / Makhtar Diop dans le top 5 des Africains les plus influents à la tête d’organisations internationales de premier plan

    SENEGAL-MONDE-FINANCE / Makhtar Diop dans le top 5 des Africains les plus influents à la tête d’organisations internationales de premier plan

    Dakar, 20 août (APS) –  Le directeur général de la Société financière internationale (IFC en anglais), Makhtar Diop, figure dans le top cinq des Africains ‘’les plus influents à la tête d’organisations internationales de premier plan’’,   appris l’APS, dimanche, auprès de Business Insider Africa.

    ‘’Business Insider Africa et l’initiative Africa Collective qu’il soutient présentent les 5 professionnels africains les plus influents à la tête d’organisations mondiales de premier plan’’, indique la meme source.

    Selon elle, ‘’ces personnes excellent dans leurs domaines respectifs depuis des années et sont aujourd’hui au sommet de leur carrière’’.

    Le texte relève que ‘’leurs parcours ont été marqués par une excellence inébranlable qui les a propulsés au zénith de leurs carrières respectives’’.

    La troisième place de cette liste est occupée par Makhtar Diop, ‘’un leader sénégalais reconnu, figure de proue du développement économique et social’’, poursuit la meme source.

    Ancien ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, Makhtar Diop a pris la direction de l’IFC en 2021.

    Auparavant, M. Diop a été vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, où il a supervisé la mise en œuvre d’engagements d’une valeur record de 70 milliards de dollars.

    ‘’Après deux ans à la tête de l’IFC, l’organisation vient d’enregistrer des résultats record, avec un total d’investissements de 43,7 milliards de dollars pour l’exercice 2023, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année dernière, en réponse aux défis mondiaux qui s’additionnent et se chevauchent’’, précise la même source.

    Selon elle, ces chiffres représentent l’impact du travail de l’IFC en soutien aux personnes qui en ont le plus besoin, notamment les femmes et les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes.

    ‘’Grâce à ces financements record, souligne le communiqué, IFC a pu créer plus d’emplois, renforcer la résilience climatique, soutenir les petites entreprises, surtout en Afrique, lutter contre l’insécurité alimentaire et stimuler le commerce mondial.’’

    ‘’Originaire du Sénégal, son parcours remarquable, dans le secteur bancaire et dans des fonctions mondiales influentes, souligne son rôle essentiel dans le paysage économique de l’Afrique’’, poursuit le communiqué.

    Il ajoute qu’il est ‘’important de reconnaître que ces cinq pionniers figurant sur cette liste prestigieuse ne représentent qu’une fraction des incroyables talents africains qui façonnent notre monde’’.

    ‘’Bien qu’il existe une multitude d’individus remarquables qui apportent des contributions significatives dans le monde entier, nous nous concentrons sur ces cinq leaders exceptionnels’’, explique Busines Insider Africa .

    Le communiqué souligne que ‘’leur histoire est un témoignage inspirant du potentiel et des réalisations émanant du continent africain’’.

    Voici la liste des cinq Africains les plus influents à la tête d’organisations internationales de premier plan’’, selon le classement  »Business Insider’’ Arica et l’initiative ‘’Africa Collective’’.

    1. Tedros Adhanom Ghebreyesus : Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
    2. Ngozi Okonjo-Iweala : Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)
    3. Makhtar Diop : Directeur général de la Société financière internationale
    4. Winnie Byanyima : Directrice exécutive de l’ONUSIDA
    5. Antoinette Sayeh : Directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI).

    SG/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Pikine: 40 maîtres coranique en session de renforcement de capacité à Sicap Mbao

    SENEGAL-RELIGION / Pikine: 40 maîtres coranique en session de renforcement de capacité à Sicap Mbao

    Sicap Mbao, 18 aout (APS) –  Quarante maîtres coraniques prennent part à une session de renforcement de capacité à Sicap Mbao, une commune du département de Pikine (banlieue de Dakar), à l’initiative de l’Association ‘’Al ihssane’’ pour le développement, la culture islamique et les affaires sociales, a appris vendredi l’APS auprès des organisateurs.

    ‘’La session de formation (16-24 août) est destinée à améliorer la performance des Serignes dara  (maîtres coraniques) du Sénégal. Cette formation de niveau 2 dispensée par Dr Mohamed Hawa, coach international’’, indique une note d’information reçue à l’APS.

    La même source précise que l’objectif est d’améliorer le niveau des enseignants du Saint Coran à travers des connaissances sur le développement personnel.

    « Après le niveau 1 l’année dernière, nous sommes là pour le niveau 2, du 16 au 24 août. Il s’agit d’un programme expérimenté pour la première fois au Sénégal avant son extension vers les autres pays. Et nous allons boucler ces formations avec le 3ème niveau au cours duquel, les enseignants recevront leurs diplômes’’, indique le texte, citant Abdou Lahat Al Kadjori Guèye, coordonnateur du programme de mise à niveau.

    Des enseignants bénéficiaires, cités par le communiqué ont salué cette initiative.

    « C’est une très belle initiative. Nous sommes vraiment satisfaits de la session », a déclaré, Mohamed Ba, un des coraniques maîtres bénéficiaires.

    « Cela fait des années que nous sommes dans l’enseignement, nous avons appris de nouvelles méthodes d’apprentissage qui permettent de pouvoir maîtriser les enseignements », a pour sa part, souligné Cheikh Fall, un autre bénéficiaire du programme.

    SG

  • SENEGAL-SOCIAL / Banlieue de Dakar : du matériel aux mosquées, écoles et « daara » impactés par le TER

    SENEGAL-SOCIAL / Banlieue de Dakar : du matériel aux mosquées, écoles et « daara » impactés par le TER

    Mbao, 16 août (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Abdoulaye Baldé, a remis, mercredi, du matériel d’entretien et des équipements électroniques et didactiques à des mosquées et écoles de Pikine et Rufisque.

    Ces mosquées, « daara » (écoles coraniques) et écoles font partie de structures impactées par le projet du Train express régional (TER) reliant Diamniadio à Dakar. Elles ont été réinstallées sur des sites de la banlieue dakaroise.

    « L’ensemble du matériel dont nous procéderons aujourd’hui à la remise aux mosquées, daaras et écoles est composé de produits d’entretien, de dispositifs de sonorisation, d’équipements électroniques, de supports didactiques. Il s’y ajoute un important lot de tables bancs pour 04 écoles réinstallées », a expliqué M. Baldé.

    Il intervenait lors de la cérémonie de remise aux bénéficiaires, en présence du préfet de Pikine, de plusieurs maires de ce département ainsi que d’élus territoriaux, de notables, de délégués de quartier et d’imams, sans compter divers acteurs sociaux.

    « Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », en lien avec l’exécution des grands travaux de l’État, a expliqué le directeur général de l’APIX.

    « La prise en compte des aspects sociaux dans nos projets de développement est une des priorités sur lesquelles [le président de la République] veille personnellement », a ajouté Abdoulaye Baldé.

    Il a salué l’implication des autorités, des populations et des partenaires locaux des communes impactées par le projet du TER, notamment grâce à leur participation aux actions de dialogue et de sensibilisation qui, selon lui, « prouve à suffisance qu’ils en ont compris la portée inclusive ».

    « Leur apport dans l’apaisement des tensions sociales avant, pendant et après la réalisation des travaux du projet aura été remarquable. Nous leur en sommes reconnaissants », a indiqué Abdoulaye Baldé.

    Il affirme que le Train express régional, « réalisation phare du président de la République pour un développement structurant, a permis d’apporter une réponse efficace aux besoins de mobilité urbaine au niveau de la région de Dakar ».

    SG/BK/ASG

  • SENEGAL-PECHE-STRATEGIE / Des recommandations émises pour renforcer la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire

    SENEGAL-PECHE-STRATEGIE / Des recommandations émises pour renforcer la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire

    Yarakh (Dakar), 13 août (APS) – L’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (UNAPAS) a émis dimanche à Yarakh, un quartier de la commune de Hann Bel-Air, dans la banlieue de Dakar, plusieurs recommandations allant dans le sens d’aider ce secteur à contribuer de façon plus importante au renforcement de la sécurité alimentaire et la nutrition.

    ‘’L’UNAPS recommande aux pouvoirs publics et ses partenaires de mettre en avant la contribution de la pêche artisanale à la construction d’un avenir économiquement, socialement et écologiquement durable et d’améliorer sa contribution à la sécurité alimentaire et à la nutrition’’, a notamment indiqué son secrétaire général, Abdoulaye Ndiaye lors d’une conférence de presse.

    Il notamment demandé aux autorités de favoriser l’avènement d’un environnement pouvant garantir une exploitation durable des ressources halieutiques et leur gestion ‘’prudente, responsable »  et leur conservation répondant aux normes d’une pêche responsable’’.

    M. Ndiaye a dans le même temps relayé l’invite faite par son organisation de promouvoir une sensibilisation de l’opinion publique sur l’importance de la contribution et du potentiel de la pêche artisanale dans le développement,  socio-économique.

    Parmi les demande formulées par l’UNAPAS figurent la mise en place de conditions favorables au développement du secteur de la la pêche artisanale en vue d’accroître sa contribution au développement des communautés de pêcheurs et à l’éradication de la pauvreté.

    Le Secrétaire général de l’UNAPAS a en outre déploré la dégradation avancée du patrimoine halieutique, consécutive en partie de l’exploitation abusive de la ressource.

    ‘’Le secteur de la pêche au Sénégal est confronté depuis plusieurs années à des difficultés, une grave crise (…) maquée par un manque criant de poissons et des confits entre parties prenantes’’, a-t-il souligné.

    SG/AKS

  • SENEGAL-JEUNESSE-ENVIRONNEMENT / Cinquante jeunes des communes de Dakar formés sur la résilience face aux changements climatiques

    SENEGAL-JEUNESSE-ENVIRONNEMENT / Cinquante jeunes des communes de Dakar formés sur la résilience face aux changements climatiques

    Pikine, 12 aout (APS) – Cinquante jeunes âgés entre 14 et 24 ans, venant de 18 communes d’arrondissement de la région de Dakar, prennent part à l’Arène nationale, à une session de formation sur la « Résilience des communautés face aux changements climatiques », a constaté l’APS.

    « L’idée est de donner à ces jeunes les notions de base sur les changements climatiques et les inciter, en collaboration avec les communes, à développer des actions citoyennes en lien avec les changements climatiques. Le but est de renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques », a expliqué Abdou Diouf, secrétaire exécutif de l’ONG Eau Vie, Environnement (EVE).

    Il intervenait à l’ouverture des travaux de cette session de formation, d’une durée de trois, organisée par Child Fund, en collaboration avec l’ONG EVE, Leap Africa, la fédération Pencum Ndakaru et d’autres partenaires.

    Cette session de formation est organisée dans le cadte de la mise en oeuvre du projet dénommé « Améliorer la résilience des populations en général, des femmes et des jeunes en particulier face aux changements climatiques ».

    « L’idée est d’engager et d’utiliser le prétexte que constitue la Journée internationale de la Jeunesse pour informer, former et motiver les jeunes à agir dans la lutte contre les changement climatiques », a ajouté Abdou Diouf.

    Pour sa part, Moussa Diallo,  chargé des programmes éducation à Child fund a souligné quel’idée de cette initiative vise à inciter les jeunes à « porter le message des bonnes pratiques auprès des communautés pour mieux faire face aux changements climatiques ».

    « C’est un prétexte pour nous d’engager et de former des jeunes sur les questions liées aux changements climatiques. Nous voulons que ces jeunes formés soient des portes d’entrée pour créer des changements de comportement chez les communautés. Cela permettra de mieux lutter contre les changements climatiques devenus, un défi mondial », a expliqué M. Diallo.

    Il a promis l’élargissement de cette activité de formation aux autres zones d’intervention du projet.

    SG/MTN

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé magnifie  les ‘’brillants’’ résultats obtenus au CAMES 2023 (communiqué)

    SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé magnifie  les ‘’brillants’’ résultats obtenus au CAMES 2023 (communiqué)

    Diamniadio, 7 aout (APS) – Les résultats obtenus à l’issue des délibérations de la 45ème session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), traduisent de ‘’façon éloquente les efforts matériels et budgétaires fournis au cours de ces dernières années par le Gouvernement’’, a déclaré Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ‘’Ces brillants résultats traduisent de façon éloquente les efforts matériels et budgétaires fournis au cours de ces dernières années par le Gouvernement pour améliorer qualitativement les conditions de travail et de recherche de la communauté universitaire sénégalaise’’, a-t-il indiqué dans une note transmise lundi à l’APS.

    Le professeur Moussa Baldé a assuré que ces efforts seront ‘’maintenus, consolidés et renforcés pour hisser encore plus haut le drapeau du Sénégal en matière d’enseignement, de recherche et d’innovation au niveau africain et mondial’’.

    Selon la note d’information à l’issue des délibérations de la 45ème session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du CAMES 2023,  »les Universités et établissements publics d’enseignement supérieur du Sénégal ont obtenu trois cent dix-sept (317) admis sur un total de trois cinquante un (351) candidats soit un taux de réussite de 90, 3%.

    A l’issue de ces délibérations, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a enregistré un taux de réussite global de 88,5%, soit 161 inscrits sur les 182 candidatures soumises pour l’inscription sur les listes d’aptitude aux différents grades de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Ces inscriptions répartis comme suit : Trente-un (31) professeurs titulaires, quarante-trois (43) maîtres de conférences, quatre-vingt-trois (83) maîtres assistants et quatre (04) chargés de recherche.

    Pour sa part, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a enregistré un taux de succès de 93,6%.

    Sur un total de quarante-sept (47) inscrits, quarante-quatre (44) candidats sont admis aux différents grades. Ainsi, l’UGB a douze (12) nouveaux Professeurs Titulaires (PT), quatorze (14) Maîtres de Conférences (MC) et dix-huit (18) Maîtres-Assistants (MA).

    L’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), elle a enregistré quarante-quatre (44) inscriptions sur les listes d’aptitude du CAMES à l’issue de la 45ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), sur un total de quarante- six (46) candidats.

    Les inscriptions sont ainsi répartis : trente (30) Maîtres assistants ; trois (03) Maîtres de Conférences ; onze (11) Professeurs titulaires.

    De son côté, l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a obtenu trente (30) inscriptions sur les listes d’aptitude du CAMES lors de la 45ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), sur un total de trente-trois (33) candidats.

    Ces trente (30) inscriptions sont réparties comme suit : 17 Maîtres Assistants, 11 Maîtres de Conférences (4 LSH et 7 en MPC), 02 Professeurs titulaires en Médecine

    L’Université Alioune Diop a obtenu onze (11) inscriptions sur les listes d’aptitude sur un total de quatorze (14) candidats soit un taux de 78,6%. Quatre (04) enseignants chercheurs ont été inscrits au grade de professeur titulaire, trois (03) au grade de maitre conférences et quatre (04) au grade de maitre-assistant.

    L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a obtenu un taux de réussite de 100%. En effet, huit (08) membres de son Personnel d’Enseignement et de Recherche (PER) ont été admis dont un (01) au grade de professeur titulaire, un maître de conférences et six (06) au grade de Maitres-assistants.

    A l’issue de cette délibération, l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM) a réalisé un exploit en obtenant un taux de réussite de 100%. Elle a enregistré un Professeur titulaire (LAFPT), un Maître de Conférence (LAFMC) et trois (03) maitres-assistants (LAFMA).

    Au cours de la session 2023 des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), l’Université Sine Saloum Elhadj Ibrahima Niasse (USSEIN) a enregistré un taux de réussite de 100%.

    Il s’agit d’un professeur titulaire, quatre (04) enseignants-chercheurs sont promus au grade de maitre de conférences et deux aux grades de Maitre-Assistant.

    L’École Polytechnique de Thiès a obtenu un taux de réussite de 100% admis. Il s’agit, au total, de neuf (09) candidats dont deux (02) professeurs titulaires, un maitre de conférences et six (06) maitres-assistants.

    SG/SBS/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La fertilisation des sols par les engrais favorise la productivité agricole (chercheure)

    SENEGAL-AGRICULTURE / La fertilisation des sols par les engrais favorise la productivité agricole (chercheure)

    Hann Bel-Air (Dakar), 4 août (APS) – La fertilisation des sols par les engrais favorise la productivité agricole qui devrait permettre aux Etats africains de satisfaire leurs besoins de sécurité alimentaire, a déclaré, jeudi à Hann (Dakar), la chercheure Astou Diaw Camara, directrice du Bureau d’analyses macroéconomiques (BAME) de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA).

    ‘’Pour une productivité agricole acceptable qui devrait permettre de satisfaire nos besoins de sécurité alimentaire, nous avons besoin de fertiliser nos sols et pour cela, l‘engrais y joue un rôle important (…)’’, a-t-elle notamment indiqué.

    La directrice du BAME de l’ISRA intervenait en marge de l’ouverture de l’atelier d’évaluation de la formulation et la mise en œuvre des politiques sur les engrais et la fertilité des sols au Sénégal. La rencontre qui se tient dans les locaux de l’ISRA à Hann entre dans le cadre de la préparation du sommet international africain de l’utilisation de l’engrais.

    ‘’Aujourd’hui, nous menons une réflexion ouverte qui  doit permettre un débat des résultats de recherches avec les différentes parties prenantes (experts, acteurs institutionnels, organisations paysannes, secteur privé etc.)’’, a indiqué la chercheure.

    Mme Camara a en outre relevé la faiblesse de l’utilisation de l’engrais en Afrique qui tourne autour d’une dizaine de kilogrammes à l’hectare, comparée  d’autres pays où elle est estimée à plus de 160 kilogrammes pour la même superficie.

     »Les différentes statistiques montrent qu’en Afrique, l’utilisation de l’engrais est très faible. Comparée à d’autres pays, nous sommes autour d’une dizaine de kilogrammes à l’hectare, là où la moyenne mondiale est à plus de 160 kilogrammes (pour la même superficie) dans un contexte où les sols africains sont connus pour être intrinsèquement faible en nutriment », a t-elle déclaré.

    SG/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Un acteur souhaite une amélioration du circuit de distribution des engrais

    SENEGAL-AGRICULTURE / Un acteur souhaite une amélioration du circuit de distribution des engrais

    Hann (Dakar), 8 août (APS) – Moulaye Kandé, directeur d’une société spécialisée dans la distribution de fertilisants, de semences et autres produits phytosanitaires, préconise une amélioration des circuits de distribution pour que l’engrais puisse arriver à temps aux producteurs.

    « Je pense qu’il y a quand même des réflexions à faire dans l’organisation de la distribution des engrais, notamment les commissions locales de distribution, voire comment l’améliorer pour permettre aux distributeurs d’acheminer et de distribuer leurs produits […] », a-t-il dit.

    Il y a aussi que l’État doit essayer « de régler et respecter ses engagements à temps » dans ce domaine, a indiqué le directeur de la société SEDAB SARL, au cours d’un entretien avec l’APS, jeudi, en marge des travaux d’un atelier d’évaluation de la formulation et de la mise en œuvre des politiques sur les engrais et la fertilité des sols au Sénégal.

    La rencontre s’est tenue dans les locaux de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), dans le cadre de la préparation du sommet international africain de l’utilisation de l’engrais.

    « L’engrais, c’est beaucoup de moyens financiers [mobilisés notamment par le secteur privé], là, il faut que chacun joue sa partition pour que cet engrais puisse être mis à la disposition des producteurs à temps. L’engrais a un coût. Il faut l’acheter, l’acheminer et s’organiser pour le mettre à la disposition des producteurs », a-t-il soutenu.

    L’État a la volonté d’arriver à cet objectif, le secteur privé aussi, « parce qu’il vit de cette activité ». « Le producteur est intéressé et achète l’engrais. C’est pourquoi, il faut s’organiser pour mettre l’engrais à temps à la disposition des producteurs », a-t-il insisté.

    L’État apporte certes un appui dans ce domaine, mais « ne peut pas régler seul tous les problèmes liés à l’engrais, c’est-à-dire mettre toutes les formules ou toutes les quantités d’engrais requises à la disposition des producteurs », a ajouté Moulaye Kandé.

    « Là, a-t-il ajouté, il faut impliquer le secteur privé qui finance son activité et qui met les engrais à la disposition des producteurs. Depuis quelques années, l’État appuie et met à la disposition des producteurs des engrais subventionnés à côté des engrais non subventionnés que le producteur est censé trouver sur le marché local pour compléter ses besoins ».

    Il a assuré que le secteur privé se bat désormais pour mettre ces engrais à la disposition des producteurs, « mais les difficultés sont énormes, notamment le problème de disponibilité du produit à l’échelle mondiale ».

    SG/BK/MTN

     

  • SENEGAL-RELIGION / Des fidèles musulmans au pèlerinage de Nguédjaga, site symbolique de la confrérie Layene

    SENEGAL-RELIGION / Des fidèles musulmans au pèlerinage de Nguédjaga, site symbolique de la confrérie Layene

    Malika, 28 juil (APS) – Des centaines de fidèles musulmans, essentiellement vêtus de blanc, ont convergé vendredi à Malika, une commune du département de Keur Massar, (banlieue de Dakar), pour prendre part au pèlerinage annuel de Nguédiaga, un site historique, où avait séjourné pendant trois jours en 1887, Seydina Limamou Laye, fondateur de la confrérie Layène, a constaté l’APS.

    « Nous nous félicitons d’avoir réussi à nouveau à organiser ce pèlerinage dans ce lieu qui a accueilli en 1887  Seydina Limamou Laye qui y a passé trois jours en 1887. Depuis, nous commémorons chaque année au lendemain de la fête d’Achoura (Tamxarit, en wolof), cette date », a indiqué, Magoum Keur Thiaw Laye, président de la Commission d’organisation de cette édition 2023.

    L’évènement religieux a débuté avec une séance de lecture du Saint coran, suivie de chants religieux à la gloire du Seigneur. Plusieurs policiers, des agents du service départemental de l’hygiène, ainsi que ceux de la Croix-Rouge sénégalaise sont déployés sur place pour aider à la bonne organisation de ce pèlerinage annuel de Nguédiaga à Malika.

    Les fidèles ont profité de ce jour mémorable pour prier pour la paix au Sénégal, mais aussi pour un retour aux valeurs de discipline, du respect de l’autre et le culte du travail comme l’ont enseigné les anciens, a poursuivi le président de la Commission d’organisation de cet évènement.

    « Le Sénégal est un pays qui nous appartient à nous tous. C’est à nous de tout œuvrer pour raffermir nos rapports, en prônant tous non à la violence », a ajouté le descendant de Seydina Limamou Laye.

    Il a salué l’appui des pouvoirs publics pour avoir notamment déployé  les moyens nécessaires pour la réussite de l’organisation de ce pèlerinage annuel.

    « Cet endroit est historique. C’est un site sur lequel a séjourné Seydina Limamou Laye, notre guide. En ce jour mémorable, toute prière formulée sera exhaussée », a fait valoir Seydina Laye, 77 ans venu commémorrer l’évènement religieux.

    « C’est un site de prière et de recueillement. C’est la joie et la paix qui m’animent comme c’est le cas depuis toutes ces années que je viens célébrer ce jour historique » a-t-il ajouté.

    En prélude à cet évènement religieux, la sous-brigade du service d’hygiène départemental de Keur Massar, de concert avec le Cadre de réflexion et d’Action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement  (CRAJHEA), ainsi que d’autres partenaires, avaient mené des opérations de vidange de fosses septiques, de désinfection et de saupoudrage des concessions, lieux de culte et sites symboliques, censés accueillir les pèlerins.

    SG/MTN