Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / UAM : la directrice du centre des œuvres universitaires promet un climat social plus apaisé

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / UAM : la directrice du centre des œuvres universitaires promet un climat social plus apaisé

    Diamniadio, 18 déc (APS) – La directrice du Centre des œuvres universitaires de l’Université Ahmadou Mactar Mbow (UAM) de Diamniadio Fama Dieng, a fait part, mercredi de son engagement à renforcer davantage la dynamique du climat social apaisé noté dans cette institution en vue de créer les conditions d’une vie adéquate entre les étudiants et le personnel.

    « Nous avons jugé de joindre l’utile à l’agréable pour renforcer le climat social très apaisé que nous avons trouvé dans cette université », a dit Fama Dieng.

    Elle présidait une journée dédiée au personnel célébrée au mois de décembre de chaque année au sein de cette institution universitaire.

    Cette fête dédiée au personnel et leurs enfants est organisée dans le but de « renforcer la cohésion et les liens sociaux ».

    La directrice du Centre des œuvres universitaires de l’UAM a assuré avoir pris les dispositions nécessaires depuis son arrivée en juillet 2024, pour améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants, en mettant l’accent sur « l’hygiène, la qualité des repas qui sont en quantité suffisante ».

    Entre autres réalisations, Fama Dieng a cité l’éclairage de tout le campus, le renforcement du système de sécurité et l’amélioration de la prise en charge médicale correcte.

    SG/ADL/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ALIMENTATION / Une campagne de promotion du consommer local lancée à Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-ALIMENTATION / Une campagne de promotion du consommer local lancée à Thiaroye

    Thiaroye, 18 dec (APS) – L’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV) et ses partenaires ont procédé mardi à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, au lancement d’une campagne dénommé « Je mange africain/ Je Consomme local » et dédiée à la promotion locale de la beauté et des richesse culinaires.

    Il s’agit pour ses initiateurs de promouvoir et mettre en scène un dialogue entre nutrition, art et gastronomie sur une une période de trois ans.

    ‘’Il me plait de vous rappeler, que la souveraineté en plus de garantir la disponibilité des produits agricoles, l’utilisation avec une alimentation saine et nutritive avec un accent pour les populations vulnérables est une priorité pour le Gouvernement’’, a indiqué Saliou Fall, représentant du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, à l’ouverture de la cérémonie au centre polyvalent des femmes du camp militaire de Thiaroye (banlieue de Dakar).

    Il a assuré que ce département ‘’ne ménage aucun effort pour la création de conditions pouvant dynamiser la production agricole, dans toutes ses dimensions (production végétale, animale)’’.

    ‘’Les autres institutions de l’Etat en collaboration avec les parties prenantes veilleront à la création de conditions favorables pour l’utilisation efficace des outils de promotion de la qualité, en plus de, rassurer les consommateurs au sujet de la garantie de qualité des produits locaux commercialisés’’, a ajouté M. Fall.

    Pour sa part, Amadou Kanouté, directeur exécutif de CICODEV, a insisté sur l’importance de consommer local pour, non seulement, réduire les importations de produits alimentaires, mais surtout, arriver à contrôler la production agricole locale et la politique alimentaire du Gouvernement.

    ‘’Il nous faut rendre notre système alimentaire plus durable parce qu’acheter des produits à l’étranger ne vous permet pas de contrôler votre production agricole, ne permet pas de contrôler votre politique alimentaire’’, a-t-il souligné.

    Selon Kanouté le fait de sensibiliser les pouvoirs publics, les citoyens, les communautés sur la nécessité de transformer notre système alimentaire de façon à la contrôler nous-mêmes ferait qu’il serait possible d’importer moins et de consommer ce que nous produisons et nous inscrire sur la voie de la souveraineté alimentaire.

    Après l’Ouganda, le Nigéria, la Tunisie et l’Ethiopie, c’est autour du Sénégal de lancer sa Campagne « Je mange africain/Je consomme local ».

    Cette campagne est portée par CICODEV Africa et son partenaire alliance pour une Souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) dans le cadre du projet Transformer le Système alimentaire Africain pour le rendre durable (TAFS).

    Au Sénégal, une vaste coalition a été créée autour de la Campagne, réunissant une dizaine d’acteurs de la société civile et des acteurs institutionnels notamment, le Conseil national de développement de la nutrition (CNDN) et plusieurs ministères, lit-on dans un document remis à la presse.

    Le lancement de la Campagne « Je mange africain/ Je Consomme local » est le début d’une plongée qui durera trois (3) années dans l’univers de la beauté culturelle, cultuelle et symbolique de la cuisine africaine et sénégalaise. Elle sera chantée, célébrée et transmise tout au long de la campagne.

    SG/AB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Les défis liés à l’eau et l’assainissement transcendent les frontières nationales (ministre)

    SENEGAL-AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Les défis liés à l’eau et l’assainissement transcendent les frontières nationales (ministre)

    Rufisque, 17  dec (APS) – La vision Sénégal 2050 reconnait que les défis liés à l’eau et l’Assainissement ‘’transcendent les frontières nationales’’, a déclaré lundi à Sangalkam, Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

    ‘’En effet, la Vision Sénégal 2050 reconnaît que nos défis, notamment ceux liés à l’eau et à l’assainissement, transcendent les frontières nationales’’, a-t-il indiqué lors de la  cérémonie de clôture d’un atelier de l’Alliance d’Afrique Francophone pour l’eau et l’Assainissement (AAFEA), axée sur les droits humains d’accès à  l’eau et à l’assainissement en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Neuf organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest et du Centre, regroupées au sein de l’AAFEA, se sont réunis du 11 au 16 décembre 2024, au Lac Rose, dans le département de Rufisque, pour échanger sur la problématique de l’effectivité des droits humains à l’eau et à l’assainissement, notamment en Afrique subsaharienne

     Cet atelier illustre ‘’parfaitement’’ la capacité collective de cette alliance et des Etats membres à travailler ensemble pour atteindre les objectifs communs, notamment ceux des ODD (Objectifs de développement durable), a-t-il indiqué. 

    Il a souligné que notre engagement est la meilleure garantie de notre capacité à impacter positivement nos communautés, surtout si nous réfléchissons et agissons ensemble.  »Votre engagement collectif renforce notre foi en une Afrique solidaire et unie, capable de construire son avenir sur la base de la coopération et du partage’’, a lancé Cheikh Tidiane Dièye.

    Dans une déclaration lue à la fin des travaux de l’atelier, les collectifs de l’AAFEA ont rappelé que ‘’les Organisations de la Société Civile (OSC) jouent un rôle essentiel non seulement pour garantir la reconnaissance effective du droit à l’eau et à l’assainissement en tant que droits humains fondamentaux par les États (sur le plan politique et juridique à l’échelle nationale), mais aussi s’assurer de la concrétisation de ces droits au niveau national et local’’.

    Ces collectifs membres de l’AAFEA ont formulé plusieurs messages à l’endroit des décideurs pour rendre effectifs les droits humains à l’eau et à l’assainissement.

    L’AAFEA rassemble les collectifs de la société civile du secteur Eau et Assainissement de 10 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Elle œuvre pour que les droits humains à l’eau et à l’assainissement soient une réalité universelle, notamment en Afrique francophone.

    SG/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Alioune Dione salue la contribution des OSC dans lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Alioune Dione salue la contribution des OSC dans lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles

    Diamniadio, 10 déc (APS) – Le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Dione, a salué, mardi, à Diamniadio, dans le département de Rufisque (ouest), la contribution des organisations de la société civile dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

    ‘’Je tiens à saluer, ici l’action militante et l’engagement soutenu des organisations de la société civile qui contribuent de façon significative et sans relâche à l’éveil des consciences sur les impacts négatifs de la violence sur la vie des femmes et des filles et sur l’évolution de la communauté humaine’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire présidait la Journée de sensibilisation et de mobilisation des agents et partenaires techniques et financiers de son département pour la prévention et l’éradication des violences basées sur le genre.

    La rencontre qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, a enregistré la participation de plusieurs acteurs notamment des représentants de la société civile et la ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) ainsi que des officiels et partenaires stratégiques.

    ‘’Nous devons insister sur l’importance de l’éducation dans ce combat. Eduquer les enfants et les jeunes adultes sur le respect, l’égalité et l’émancipation est fondamental pour changer les mentalités, parce que la véritable transformation de notre société passe par la prévention’’, a souligné Alioune Dione.

    ‘’Nous devons sans nulle doute, rendre efficace et pérenne les mécanismes de prise en charge de ces violences en vue de réduire de façon drastique leur taux de prévalence ; c’est dans cette perspective que s’inscrit les actions de mon département qui œuvre pour un accès inclusif aux financements’’, a-t-il ajouté.

    Pour mieux lutter contre le fléau, a-t-il soutenu, ‘’nous devons travailler ensemble, en tissant des alliances entre les gouvernants, les organisations non gouvernementales, les entreprises, et les citoyens’’.

    ‘’Ensemble, nous pouvons créer un monde où chaque individu se sent en sécurité et respecté’’, a-t-il dit, avant de renouveler sa gratitude à l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour leur ‘’précieuse collaboration’’ dans la mise en œuvre de nos politiques de développement.

    SG/ASB/OID

  • AFRIQUE-JAPON-AGRICULTURE / Projet de renforcement de capacités des petits exploitants : des experts de 14 Etats en conclave à Dakar

    AFRIQUE-JAPON-AGRICULTURE / Projet de renforcement de capacités des petits exploitants : des experts de 14 Etats en conclave à Dakar

    Diamniadio, 9 déc (APS) – Des experts et officiels de 14 Etats africains prennent part, ce lundi, au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage à Diamniadio, aux travaux du sixième atelier international de la deuxième phase du Projet de renforcement de capacités des petits exploitants agricoles (SHEP, Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion).

    Les participants viennent du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée, de Madagascar, de la Mauritanie, du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo et du Sénégal. Le SHEP est financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

    ‘’L’Afrique importe présentement plus de 30 milliards de dollars us [plus de 18. 624 milliards FCFA] pour se nourrir. Si nous ratons nos objectifs d’ici 2030, l’Afrique devra importer 120 milliards de dollars us [plus de 74. 000 milliards FCFA] pour se nourrir’’, a prévenu le ministre sénégalais de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne.

    Selon lui, ‘’importer autant de nourriture, c’est exporter des emplois dont la jeunesse africaine et le monde rural demandent’’.

    Il estime que les pays africains, dont les 14 Etats participant à la rencontre, ‘’perdent jusqu’à 30% de leurs récoltes à cause du manque d’infrastructures de stockage’’.

    Lors de cette réunion, Mabouba Diagne a en outre évoqué l’équation des semences certifiées qui, pour l’essentiel, sont importées.

    ‘’La grosse équation, c’est les semences certifiées. Notre continent dépend grandement de l’extérieur pour disposer de semences certifiées’’, a-t-il rappelé.

    Il a relevé que ‘’le marché mondial financier des semences certifiées avoisine les 70 milliards de dollars [plus de 43 mille milliards FCFA]’’. ‘’D’ici 2030, ce sera 100 milliards de dollars [plus de 62 mille milliards FCFA]. Et nous les Africains, nous ne sommes pas dans ce marché’’, a-t-il regretté.

    Le ministre de l’Agriculture a exhorté les partenaires stratégiques à appuyer les Etats africains à disposer suffisamment de semences certifiées, plus adaptées au changement climatique, et aux besoins des producteurs.

    Mabouba Diagne a demandé aux autorités japonaises d’aider leurs partenaires africains, à développer la mécanisation, qui est plus adaptée à la production, ainsi que les outils pour la production sous serre.

    Selon un document remis à la presse, ‘’le SHEP a été coconstruit en 2006 de manière progressive dans le cadre des activités de coopération technique en vulgarisation agricole entre le Kenya et le Japon’’.

    ‘’C’est une approche qui place les producteurs au cœur de l’action, en les aidant à comprendre les besoins et les exigences du marché en termes de quantité et de qualité, tout en renforçant leur autonomie pour promouvoir une agriculture orientée vers le marché’’, souligne le texte.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Mabouba Diagne : « Nous allons assurer la réussite du Forum annuel des systèmes alimentaires africains »

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Mabouba Diagne : « Nous allons assurer la réussite du Forum annuel des systèmes alimentaires africains »

    Diamniadio, 9 déc (APS) – Le gouvernement et le peuple sénégalais ainsi que l’ensemble des acteurs concernés « vont s’engager pour une réussite totale » du sixième Forum annuel des systèmes alimentaires africains, a promis lundi, à Diamniadio, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne.

    « Tout l’appareil du gouvernement, tous les acteurs, tout le peuple sénégalais vont s’engager pour faire de ce forum, une réussite totale. Nous allons nous battre et offrir le meilleur de nous-mêmes pour réussir cette rencontre internationale », a-t-il déclaré.

    Mabouba Diagne intervenait à l’ouverture d’une réunion avec une mission préparatoire du Forum sur les systèmes alimentaires qui, selon lui, va rassembler plus de 6000 participants.

    Le Forum annuel des systèmes alimentaires africains est prévu à Dakar, en septembre 2025, sous l’égide de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, une organisation indépendante chargée de la promotion de l’agriculture africaine.

    La dernière édition s’est déroulée du 2 au 6 septembre 2024 à Kigali, la capitale du Rwanda.

    « Nous avons, à travers ce Forum, une opportunité de développer une agriculture nouvelle, moderne dont rêve la jeunesse africaine », a assuré le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Madouba Diagne a exhorté les partenaires techniques et financiers à accompagner l’agriculture africaine qui fait face au défi du changement climatique, au manque d’infrastructures de qualité mais aussi de moyens.

    « Notre agriculture qui crée de l’emploi pour notre jeunesse, n’est plus seulement une priorité, mais un devoir, un gage de stabilité, un gage de sécurité sociale. L’Afrique doit nourrir elle-même sa population, s’industrialiser elle-même », a-t-il affirmé.

    Plusieurs officiels et experts, ainsi que des partenaires stratégiques ont pris part à cette réunion organisée dans les locaux du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-PECHE-ASSAINISSEMENT / Thiaroye-sur-mer : le site de transformation de produits halieutiques ‘’Penccum Sénégal’’ débarrassé des ordures

    SENEGAL-PECHE-ASSAINISSEMENT / Thiaroye-sur-mer : le site de transformation de produits halieutiques ‘’Penccum Sénégal’’ débarrassé des ordures

    Thiaroye, 7 déc (APS) – Plusieurs acteurs, des volontaires ont participé samedi, aux activités de nettoiement du site de transformation de produits halieutiques (Penccum Sénégal) de Thiaroye-sur-mer dans la banlieue de Dakar, à l’appel du réseau des femmes transformatrices de la pêche artisanale (REFEPAS).

    Les femmes transformatrices ont bénéficié d’un appui des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et de la direction du Cadre de vie et de l’Hygiène ainsi que de nombreuses bonnes volontés. Munis de pelles, de râteaux, de gants, de brouettes, les participants à la journée ont investi un site qui fait face à l’océan, très tôt le matin pour le débarrasser des ordures et le rendre propre.

    ‘’Notre action s’inscrit dans le cadre de la Journée +Setal Sunu reew+, initiée par le président de la République. Et ce matin, nous avons réussi à mobiliser beaucoup d’acteurs pour nettoyer notre lieu de travail et le rendre agréable à vivre’’, a déclaré Diaba Diop, la présidente du REFEPAS.

    ‘’Il est de notre mission de nettoyer ce site puisque c’est un endroit où on transforme des produits halieutiques destinés à la consommation. Nous devons offrir aux consommateurs, des produits de qualité, propres qui respectent les normes d’hygiène’’, a ajouté  Mme Diop qui prenait part à cette activité de nettoiement.

    Pour sa part, Maïmouna Diop, vice-présidente de  »Pencumm Sénégal » a appelé les pouvoirs publics et autorités territoriales locales à multiplier et de façon régulière ces actions de nettoiement des lieux publics et de travail.

    Elle a en outre sollicité auprès du Gouvernement et des partenaires, un appui conséquent en matériel pour pouvoir tenir propre le cadre de vie des Sénégalais.

    SG/ASB/AB

     

     

  • SENEGAL-TECHNOLOGIE / Pêche : lancement d’un outil de suivi des communautés planctoniques

    SENEGAL-TECHNOLOGIE / Pêche : lancement d’un outil de suivi des communautés planctoniques

    Dakar, 4 déc (APS) – L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a abrité, mardi, le lancement de la Plateforme d’imagerie quantitative (PIQ), un outil destiné à faciliter le suivi des communautés planctoniques, maillon clé des écosystèmes aquatiques qui alimentent l’ensemble de la chaîne alimentaire et contrôlent la disponibilité des ressources halieutiques et aquacoles.

    Le Centre de recherches océanographiques Dakar-Thiaroye de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA/CRODT) a été choisi par le comité de gestion de la Plateforme d’Imagerie (CGPI) du projet ‘’Plankt’Eco’’ pour accueillir la plateforme d’imagerie quantitative (PIQ).

    ‘’Nous célébrons aujourd’hui une avancée majeure qui est le lancement officiel de cette plateforme. Une initiative qui ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche scientifique et la gestion durable de nos écosystèmes aquatiques’’, a indiqué le directeur du CRODT, Modou Thiaw, lors de la cérémonie de lancement.

    ‘’La plateforme incarne notre engagement collectif pour une gestion éclairée et durable des ressources halieutiques et aquacoles, un défi crucial pour lé développement de l’Afrique de l’Ouest.  Cette plateforme avec un équipe de pointe est stratégique’’, a fait savoir M. Thiaw.

    Pour sa part, Me El Hadji Mamadou Ass Thiam, conseiller juridique du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a salué la mise en place de cet outil.

    ‘’Ce hub régional nous permet de mobiliser des ressources financières et de les mettre à la disposition des producteurs pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’, a-t-il expliqué, soulignant que cette plateforme va aussi aider les agriculteurs à être, outillés pour avoir  »le plus rapidement des productions records’’.

    Un dossier de presse indique que la Plateforme d’imagerie quantitative (PIQ) est une infrastructure composée d’un ZooScan, de cinq planktoscopes et d’un UVP6 (Underwater Vision Profiler).

    Elle facilitera la surveillance des communautés planctoniques qui, non seulement sont essentielles dans le régime alimentaire de nombreuses espèces marines, mais jouent un rôle important dans l’équilibre de la chaine alimentaire.

    ‘’Cette plateforme permettra le suivi des communautés planctoniques, maillon clé des écosystèmes aquatiques qui alimentent l’ensemble de la chaîne alimentaire et contrôlent notamment la disponibilité des ressources halieutiques et aquacoles’’, ajoute la même source.

    SG/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Lancement officiel de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole

    SENEGAL-SANTE / Lancement officiel de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole

    Yeumbeul, 2 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a lancé, lundi à Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), la campagne nationale de vaccination de masse contre la rougeole et la rubéole, qui cible les enfants de neuf mois à 14 ans, durant la période du 2 au 11 décembre 2024.

    ‘’Cette campagne va cibler tous les enfants de neuf mois à 14 ans durant la période du 2 au 11 décembre 2024, avec un objectif d’atteinte d’une couverture vaccinale d’au moins 80 % au niveau national. L’atteinte de cet objectif est réalisable’’, a-t-il indiqué.

    S’exprimant lors du lancement de cette campagne nationale de vaccination, Ibrahima Sy a souligné que celle-ci ‘’trouve sa justification dans l’évaluation récente faite sur les données sanitaires des quatre dernières années’’.

    Il a signalé que ‘’cette évaluation a montré que les risques de rougeole sont devenus très importants dans notre pays avec une probable épidémie de grande envergure dans les deux prochaines années’’. ‘’La même évaluation révèle que la maladie s’est déplacée vers les âges extrêmes, c’est-à-dire les moins d’un an et ceux âgés de plus de dix ans’’.

    Il a rendu un hommage appuyé aux acteurs de la santé et des organisations communautaires de base, ainsi qu’à l’administration territoriale locale et aux élus territoriaux pour leurs contributions visant à favoriser davantage de résultats dans le secteur de la santé.

    M. Sy a réitéré son appel au gouvernement afin qu’il renforcer sa politique de prévention qui ‘’reste l’intervention la plus efficace pour éviter la maladie et préserver la santé’’.

    Il a rappelé que ‘’l’ambition du Gouvernement du Sénégal est d’offrir aux enfants sénégalais, la chance de naître, de vivre et de se développer à l’abris des maladies évitables par la vaccination’’.

    Des acteurs de la santé, des représentants des partenaires techniques et financiers, des élus territoriaux, de la société civile, des organisations communautaires de base, des membres de mouvements associatifs, des guides religieux et coutumiers et des délégués de quartiers ont pris part à cette activité.

    SG/ASG/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Jean-Noël Barrot appelle à cultiver l’amitié entre Dakar et Paris

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Jean-Noël Barrot appelle à cultiver l’amitié entre Dakar et Paris

    Thiaroye, 1er déc (APS) – Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a invité, dimanche, à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, son pays et le Sénégal à ‘’cultiver l’amitié sur les fondations d’une mémoire qui rassemble’’.

    ‘’Et si la France reconnait ce massacre, elle le fait aussi pour elle-même car elle n’accepte pas qu’une telle injustice puisse entacher son histoire. (…) Cultivons l’amitié entre le Sénégal et la France sur les fondations d’une mémoire qui rassemble plutôt qu’une mémoire qui divise’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait aux commémorations du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs au camp de Thiaroye. La cérémonie a été présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en présence de ses homologues de la Mauritanie Mohamed Ould Ghazouani, de la Gambie, Adama Barrow, de la Guinée-Bissau, Umaru Sissokho Emballo, du Gabon, Brice Oligui Nguema , et des Comores, Azali Assoumani.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko et plusieurs membres du gouvernement, des autorités militaires, des élus, des représentants de missions diplomatiques et d’Institutions internationales accrédités au Sénégal, étaient présents à cette commémoration. Des délégations du Cameroun, de Djibouti, du Tchad, du Burkina Faso, entre autres ont pris  part à cette cérémonie.

    Jean-Noël Barrot a rappelé le parcours de ces tirailleurs, depuis leurs villages jusqu’aux champs de bataille où ils se sont illustrés ‘’par des exploits sanctionnés par de si nombreuses citations et décorations militaires’’.

    Selon lui, ‘’rien ne peut justifier que des soldats de la France aient ainsi retourné leurs canons contre leurs frères d’armes’’.

    ‘’Les douleurs encore si vives provoquées par cette plaie béante dans notre histoire commune, seul un travail de mémoire peut conduire à les apaiser’’, a-t-il dit.

    Il a ajouté qu’il ‘’n’y a pas d’apaisement sans la justice. Il n’y a pas de justice sans la vérité. La vérité, l’histoire et la mémoire ne sont pas des postures, mais des processus portant une part de complexité devant lesquels nous ne devons pas reculer’’.

    C’est pourquoi, a-t-il souligné, ‘’la transmission des archives a été décidée en 2014’’ et que la France a ‘’accueilli une mission d’étude des archives que vous avez mandatée, qui contribue aux travaux du Comité de commémoration dirigé par le professeur Mamadou Diouf’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle le président de la République vous a écrit, monsieur le président, pour vous dire que la France se doit de reconnaître que ce jour-là s’est déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre’’, a soutenu Jean Noël Barrot.

    Le ministre français a appelé à inventer  »ensemble ce nouveau dialogue, franc, et respectueux des intérêts et des valeurs de chacun, transparent sur les objectifs, juste quant à la réalité des actes, juste quant à la réalité au récit qui les entoure ».

    Il a rappelé que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue français Emmanuel Macron Macron ont posé le 20 juin 2024, à Paris ‘’les bases d’un partenariat renouvelé fondé sur le respect mutuel, au service des intérêts réciproques de nos deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées et une relation d’amitié’’.

    Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré, jeudi, que son homologue français lui a adressé une lettre dans laquelle Emmanuel Macron affirme que ‘’la France se doit de reconnaître’’ qu’il y a eu un ‘’massacre’’ dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1er décembre 1944.

    Dans cette lettre, le chef de l’État français écrit que ‘’la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l’entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre’’.

    Ce pas consistant à reconnaître que c’est un massacre doit ouvrir la porte à une collaboration parfaite pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux évènement de Thiaroye, avait ajouté le chef de l’Etat au micro de plusieurs médias français.

    Le 1er décembre 1944, des soldats d’Afrique subsaharienne appelés tirailleurs sénégalais ont été tués à l’arme automatique dans le camp de Thiaroye, à une quinzaine de kilomètres de Dakar, par l’armée coloniale pour avoir réclamé le paiement de leurs arrières de solde et diverses primes et indemnités.

    Le bilan de 35 morts donné par les autorités françaises, estimé à dix fois plus par des historiens, est l’une des grandes pommes de discorde entre Paris et les Etats africains, dont étaient originaires les 1 600 soldats démobilisés après avoir participé à la libération de la France lors de la seconde Guerre mondiale.

    SG/OID/ABB