Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-EDUCATION / La 10e revue sectorielle du PAQUET lancée à Diamniadio

    SENEGAL-EDUCATION / La 10e revue sectorielle du PAQUET lancée à Diamniadio

    Diamniadio, 6 juil (APS) – Plusieurs officiels, partenaires techniques et financiers, élus territoriaux et divers acteurs du secteur de l’éducation participent à la 10ème revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence – Education/Formation (PAQUET-EF), ouverte, jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque.

    ‘’Cette revue sectorielle constitue surtout une occasion supplémentaire pour analyser avec l’ensemble du groupe national des partenaires  de l’éducation et de la formation la portée de la mise en œuvre des axes de notre politique éducative’’, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieure, de la Recherche et de l’Innovation, Professeur Moussa Baldé, à l’ouverture des travaux au ministère de l’Education nationale.

    Il a exhorté « l’ensemble des acteurs ici présents à procéder à une analyse approfondie des rapports qui seront présentés et à engager des réflexions constructives afin de formuler ensemble des orientations consolidant les acquis qui permettent de s’inscrire dans une dynamique d’offrir aux apprenants, de meilleures opportunités d’accès équitable  à des apprentissages de qualité dans un environnement sécurisé ».

    Il a assuré que cette rencontre constitue pour le Gouvernement, un cadre privilégié de dialogue avec ses partenaires autour des performances de ce secteur et des grands défis à relever ensemble.

    Cette revue permettra d’évaluer le paquet pour pouvoir l’améliorer, le but étant de faire en sorte que l’école sénégalaise soit plus équitable, plus qualitative et plus inclusive comme le veut le président de la République, Macky Sall, a-t-il expliqué en rappelant l’importance du capital humain dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a promis d’attendre les conclusions de cette 10ème revue du Paquet avant de prendre les décisions idoines pour une meilleure qualité du système éducatif sénégalais.

    SG/AKS/ASG

  • SENEGAL-PECHE / Ressources halieutiques : une femme transformatrice appelle à promouvoir l’élevage des moules

    SENEGAL-PECHE / Ressources halieutiques : une femme transformatrice appelle à promouvoir l’élevage des moules

    Thiaroye-Sur-Mer (Pikine), 3 juil (APS) – La mytiliculture, l’élevage de la moule, un mollusque comestible vivant sur les rochers, est l’une des pratiques les plus conformes aux normes en matière de pêche et est réputée pour sa rentabilité, a-t-on appris lundi de Yayou Bayam Diouf, une transformatrice de produits halieutiques.

    « J’ai installé des fermes mytilicoles en mer. J’ai parcellisé des endroits en pleine mer, où j’élève des moules. Ces fermes mytilicoles sont une excellente zone de repos et de reproduction des espèces de poisson en voie de disparition », a dit Mme Diouf dans un entretien avec l’APS.

    « J’encourage l’État et les partenaires à miser sur la mytiliculture pour assurer aux générations futures des ressources halieutiques », a-t-elle ajouté.

    Yayou Bayam Diouf est la présidente du Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine (COFLEC), à Thiaroye-Sur-Mer, dans le département de Pikine (ouest).

    Les fermes mytilicoles aident à protéger et à conserver de façon durable les ressources halieutiques, a-t-elle dit en parlant à l’APS de son expérience en matière d’élevage des moules.

    Ces fermes sont installées à l’aide de techniques simples et de matériaux locaux, dont des pneus usés et des bidons, selon la présidente du COFLEC.

    « On n’a pas besoin de nourriture pour les moules. On a seulement besoin de s’assurer qu’elles sont bien oxygénées », a-t-elle expliqué, précisant qu’il y a une vérification à faire pour cela une fois tous les quinze jours.

    Selon Yayou Bayam Diouf, les algues et les déchets plastiques jetés en mer sont nuisibles aux moules.

    « Je travaille du 1ᵉʳ janvier au 31 décembre. Je veux montrer qu’il est possible de gagner sa vie avec cette forme d’élevage », a-t-elle assuré, invitant les acteurs de la pêche à promouvoir la biodiversité marine.

    SG/ESF/BK

  • SENEGAL-GENRE-ENTREPRENARIAT / Les « bajenu gox » invitées à mettre leur foi en avant pour mieux servir

    SENEGAL-GENRE-ENTREPRENARIAT / Les « bajenu gox » invitées à mettre leur foi en avant pour mieux servir

    Guédiawaye, 26 juin (APS) – Henriette Seydi, Bajenu gox (marraine de quartier) à la cité Fadia, dans la commune de Golfe Sud (Guédiawaye, banlieue dakar), a encouragé ses collègues à s’armer de foi et se mettre au service de leur communauté, malgré tous les aléas qu’elles rencontrent dans leur mission.

    ‘’Une Bajenu gox (marraine de quartier en wolof) doit, dans sa mission quotidienne, avoir la foi, se mettre au service des autres, et surtout, faire avec les aléas de la vie et ne jamais baisser les bras. Nous ne devons pas baisser les bras, nous devons toujours nous mettre au travail’’, a-t-elle exhorté.

    Elle intervenait lors d’un entretien avec une équipe de l’APS quelques jours après l’annonce de la revalorisation, par le chef de l’Etat, de leurs allocations, dont le montant est passé de 25.000 francs CFA à 50.000 francs CFA.

    Henriette Seydi estime que cette revalorisation va davantage motiver les marraines de quartier qui abattent au quotidien un ‘’gros travail’’.

    ‘’Nous devons nous retrousser les manches et avec les partenaires, essayer des initiatives et jusque-là, ça marche’’, a rassuré Mme Seydi, une marraine de quartier établie à la cité Fadia, dans la commune de Golfe Sud.

    Elle confie qu’elle se lève tous les jours à l’aube pour exercer ses tâches ménagères, avant de se mettre au service de la demande quotidienne des femmes et jeunes de sa localité qui, selon elle, sollicitent le plus souvent des conseils et orientations.

    ‘’Tous les jours à 5 heures (du matin), je suis debout. Très vite, je plonge dans les tâches ménagères : préparer les enfants pour aller à l’école, engager la cuisine et descendre sur le terrain’’, a expliqué la marraine de quartier de la cité Fadia.

    Mme Seydi confie qu’en plus de son rôle de Bajenu gox, elle s’active dans la vente de jus de fruits, des produits issus de la transformation des céréales locales, pour gagner un peu de ressources financières.

    Dans le domaine de l’entreprenariat, elle encadre plusieurs femmes et filles de la cité Fadia, son quartier situé dans la commune de Golf Sud, dans le département de Guédiawaye.

    Henriette Seydi appelle sans cesse les femmes à ‘’toujours rester debout, être entreprenantes, travailleuses’’ pour servir leur communauté.

    Elle sollicite des pouvoirs publics, des ONG et autres partenaires techniques et financiers, des appuis pour aider les marraines de quartier dans leur mission d’assistance aux femmes et jeunes filles, notamment.

    SG/ASG/MTN

  • SENEGAL-ACQUACULTURE / Le Sénégal doit miser sur l’aquaculture pour répondre à la forte demande du marché (mareyeur)

    SENEGAL-ACQUACULTURE / Le Sénégal doit miser sur l’aquaculture pour répondre à la forte demande du marché (mareyeur)

     Pikine, 23 juin (APS) – Le Sénégal devrait miser sur l’aquaculture à grande échelle pour répondre à la forte demande en poisson, au vu de la rareté de ce produit sur le marché sénégalais, a estimé, vendredi, à Pikine (banlieue de Dakar), le président de l’Association nationale des mareyeurs du Sénégal, Thierno Mbengue.

    « Aujourd’hui, au vu de la forte demande, il nous faut une meilleure gestion de l’environnement marin, mais surtout nous lancer dans l’aquaculture. Nous devons miser sur l’aquaculture qui devrait permettre à tout un chacun d’avoir sa réserve de poissons pour pouvoir répondre à cette forte demande », a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Thierno Mbengue, a rappelé que la forte augmentation de la population sénégalaise « explique forcément la demande en poisson ».

    « Aujourd’hui, même dans la localité la plus éloignée de la capitale, proche ou non de lieu de pêche, consomme le poisson en grande quantité », a relevé le président de l’Association nationale des mareyeurs du Sénégal.

    Il a toutefois rappelé le problème d’accès à l’aliment pour poisson dans les fermes aquacoles, qui n’est pas disponible en grande quantité.

    « Le seul problème, c’est la disponibilité des aliments, mais j’ai vu des jeunes qui s’activent dans la production d’aliments pour le poisson issu de l’aquaculture », a-t-il fait savoir.

    Il a appelé à « véritablement identifier ces jeunes, les accompagner, les financer pour multiplier la production d’aliment et permettre » à beaucoup parmi eux de « se lancer dans l’aquaculture » et d’ »aider à répondre à la forte demande ».

    Selon lui, le poisson produit dans une ferme aquacole et le poisson de mer « ont tous les mêmes qualités nutritionnelles ». « On ne peut vraiment pas faire la différence entre ces deux types de poissons. Donc, l’État doit encourager et accompagner l’aquaculture », a-t-il exhorté.

    Compte tenu de la forte rareté du poisson, « aujourd’hui, ce sont des camions frigorifiques d’autres pays qui nous alimentent en poissons », a-t-il déploré.

    « Nous avons constaté que des saletés, des ordures ménagères, du matériel usé sont jetés à la mer. Ça ne peut aller avec un environnement propice à la reproduction des poissons », a regretté le président de l’Association nationale des mareyeurs du Sénégal.

    Il a aussi proposé que la durée du repos biologique d’un mois soit portée à trois mois au moins, pour donner le temps aux poissons de bien se reproduire.

    SG/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des exposants venus de plusieurs pays participent à deux salons agricoles à Diamniadio 

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des exposants venus de plusieurs pays participent à deux salons agricoles à Diamniadio 

    Diamniadio, 22 juin (APS) – Des exposants et des acteurs de l’agriculture représentant plusieurs pays d’Afrique et d’Europe prennent part au quatrième Salon international pour l’alimentation, la transformation et l’emballage, et au Salon international des machines, équipements et techniques agricoles (22-24 juin), aux côtés de partenaires de ces deux événements ouverts jeudi à Diamniadio, près de Dakar, a constaté l’APS.

    Ils viennent notamment d’Italie, du Maroc, du Portugal, de la Tunisie et de la Turquie.

    Les deux rencontres agricoles ‘’offrent de bonnes opportunités à l’agriculture sénégalaise’’, a dit Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous avons été impressionnés par le nombre d’exposants venus notamment de la Turquie, d’Italie, du Portugal, du Maroc et d’autres pays. Nous avons bien apprécié la qualité des produits exposés ici et pensons que ces salons offrent de bonnes opportunités notre agriculture’’, a souligné M. Ndiaye après avoir visité les stands et discuté avec des exposants.

    Plusieurs institutions et des fournisseurs d’équipements agricoles prennent part au quatrième Salon international pour l’alimentation, la transformation et l’emballage, et au Salon international des machines, équipements et techniques agricoles.

    Aly Ngouille Ndiaye a rappelé que l’agriculture familiale faisait partie des priorités de l’Etat du Sénégal. ‘’Dans nos stratégies, l’agriculture familiale occupe naturellement une place de choix parce qu’au Sénégal, malgré l’arrivée des multinationales et le développement de l’agrobusiness, elle est encore là et sera pendant longtemps le socle de notre agriculture’’, a-t-il dit.

    SG/ESF/ADC

  • SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    Dakar, 22 juin (APS) – Quelque 126 jeunes issus de l’enseignement coranique traditionnel, communément appelé daara, ont reçu, jeudi, des diplômes de qualifications portant sur la plomberie, l’installation et la maintenance des systèmes d’irrigation, dans le cadre d’un programme dénommé +Un talibé, un métier+, a constaté l’APS.

    Ces bénéficiaires ont pris part à un  »programme spécifique destiné aux sortants des Daara », à l’initiative du Fonds de formation professionnelle et technique (3 FPT), en collaboration avec la Fondation Thierno Ahmad Barro et la Fédération nationale des associations des écoles coraniques du Sénégal. L’ONG Enda Graf Sahel a aussi contribué à ce programme intitulé +Un talibé, un métier+, a-t-on appris des initiateurs.

     »Lorsque nous avions fait le choix de financer le programme +Un talibé, un métier+ notre joie la plus profonde était d’offrir à tous ces jeunes les qualifications nécessaires en vue d’augmenter leurs opportunités d’employabilité », a déclaré la directrice générale du 3FPT, Sophie Diallo.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise des diplômes de formation notamment en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation, elle a assuré que cette  »formation spécifique cadre parfaitement avec les missions et les orientations assignées au 3 FPT (…), en matière de développement du capital humain ».

     »C’est l’Etat du Sénégal qui compte, désormais, 126 compatriotes de plus formés et prêts à intégrer le marché de l’emploi, forts de leur qualification en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation’’, s’est-elle félicitée.

    Selon sa directrice générale,  »cette présence permanente aux côtés de tous les jeunes, illustre l’exigence d’inclusion sociale qui caractérise les interventions du 3FPT ».

    SG/SMD/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Hann : conclave sur le développement d’innovations sur les systèmes agricoles et alimentaires durables

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Hann : conclave sur le développement d’innovations sur les systèmes agricoles et alimentaires durables

    Hann (Dakar), 20 juin (APS) – Des experts, des officiels et acteurs du secteur agricole ainsi que des partenaires prennent part à un atelier national de contribution d’une série de projets au système national d’innovation agricole (SNIA) du Sénégal, ouvert mardi à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), à Hann (Dakar), a constaté l’APS.

     

    Cette initiative est portée par la structure DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture, sigle anglais).

    ‘’Notre département accorde une attention particulière au développement d’innovations sur les systèmes agricoles et alimentaires durables et mieux adaptés au changement climatique’’, a déclaré à l’ouverture de la rencontre Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    La rencontre devrait permettre de partager des informations sur les activités en cours et les avancées obtenues par les projets DeSIRA intervenant au Sénégal. Elle devrait aussi favoriser des connaissances transversales à partir du travail de capitalisation sur les projets directement concernés par la Dissémination des innovations en zone sahélienne (DISSEM-INN).

    Ce conclave vise à permettre une réflexion sur la façon dont ces projets s’inscrivent dans le système national d’innovation agricole et l’identification de mesures politiques qui y soient favorables, selon les initiateurs.

    M. Dramé a rappelé qu’il est ‘’important’’ pour son ministère de participer à cette réflexion nationale sur la contribution des projets DeSIRA au système national d’innovation agricole dans la mesure où, en tant qu’instance de l’Etat au service du développement rural, il est en charge d’appuyer ce système notamment pour en diffuser les innovations.

    ‘’L’ISRA contribuera à la réflexion collective avec les acteurs afin de promouvoir la démarche d’innovation que nous déployons à travers notre engagement dans ces DeSIRA au niveau national’’, a promis pour sa part Momar Talla Seck, directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole du Sénégal (ISRA).

    Il a assuré qu’il s’agira de faire participer les bénéficiaires à la conception même des innovations.

    Selon lui, il s’agira également de faire innover sur des aspects techniques mais encore mieux aussi sur les dimensions organisationnelles et socioculturelles des acteurs afin d’assurer la pérennisation des changements qu’elles induisent.

    Lancée en 2017 et portée par la Commission européenne, l’initiative DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture) finance plus de 60 projets à travers le monde. Il s’agit de projets visant à booster l’innovation dans l’agriculture et la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus résilients aux effets du changement climatique.

    SG/ASG/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Guédiawaye: Des organisations communautaires de base célèbrent la Journée de l’enfant africain

    SENEGAL-SOCIETE / Guédiawaye: Des organisations communautaires de base célèbrent la Journée de l’enfant africain

    Médina Gounass (Guédiawaye), 16 juin (APS) –  Des représentants d’organisations communautaires de base et divers acteurs sociaux ainsi des autorités territoriales et administratives ont pris part, vendredi, à la cérémonie de célébration de la Journée de l’enfant africain, à Medina Gounass, une commune du département de Guédiawaye (banlieue de Dakar), à l’initiative de l’ONG Action et développement (Acdev) et ses partenaires.

    ‘’Cette journée de l’enfant africain a été utilisée comme un prétexte pour revenir sur tout ce qui est en train d’être réalisé au niveau de notre projet de renforcement  nutritionnel et sanitaire de la petite enfance dans les régions de Dakar et Saint-Louis’’, a indiqué Mbarka Ndao Sy, directrice des opérations de l’ONG Acdev.

    Elle s’exprimait lors de la célébration de la Journée de l’enfant Africain, au quartier Aly Kane dans la commune de Médina Gounass, à Guédiawaye.

    L’activité entre dans le cadre de la journée de l’enfant africain célébrée chaque année pour commémorer le massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.

    Mme Sy a assuré que dans le cadre de sa mission, son ONG travaille en synergie avec les districts sanitaires de ses zones d’intervention ‘’en parfaite intelligence avec les ICP (Infirmiers chefs de poste) et les acteurs communautaires surtout les Bajenu Gox  (marraines de quartiers)’’.

    La directrice des opérations de l’ONG Action et développement a dit que l’intérêt  de leur démarche est d’aider les acteurs communautaires à rechercher à identifier tous les enfants malnutris  de 0 à 5 ans notamment et les orienter vers les structures de santé les plus proches.

    Selon les organisateurs, au Sénégal, la célébration de la Journée de l’enfant africain est l’occasion de réfléchir sur les progrès réalisés en faveur des droits de l’enfant, ainsi que sur les obstacles auxquels ils continuent de se heurter.

    Ils sensibilisent aussi à cette occasion l’opinion sur la situation nutritionnelle et alimentaire des enfants et véhiculent des messages pour un changement de comportement.

    Lors de cette activité à Guédiawaye, des associations de ‘’Bajenu Gox’’ ont exposé des farines enrichies, produites par des unités de transformation de céréales locales et utilisées dans la prise en charge des cas de malnutrition dans le cadre du projet de renforcement nutritionnel et sanitaire de la petite enfance, qu’exécute l’ONG AcDev dans les régions de Dakar et Saint-Louis.

    SG/OID

     

  • SENEGAL-JAPON-AGRICULTURE / Lancement de la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants

    SENEGAL-JAPON-AGRICULTURE / Lancement de la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants

    Diamniadio, 14 juin (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Moussa Sow, a officiellement lancé, mercredi, à Diamniadio, la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants, dénommée ‘’Projet Shep’’, a constaté l’APS.

    ‘’Le Shep 2 intervient dans un contexte de mise en œuvre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire. Nous sommes persuadés que la phase 2 de l’approche Shep va contribuer à atteindre les objectifs de la stratégie nationale de la souveraineté alimentaire’’, a déclaré M. Sow à la cérémonie de lancement officiel.

    Il a rappelé que le gouvernement attend du Shep2, ‘’une consolidation des acquis et une mise à l’échelle au niveau national pour mieux impacter sur les conditions de vie des petits exploitants, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la Souveraineté alimentaire’’.

    La directrice générale de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR), Mariame Dramé, a loué les résultats de la première phase de ce projet qui, selon elle, a contribué à ‘’l’amélioration significative de la production horticole’’ du Sénégal.

    Elle a affirmé que ce projet est en phase avec les orientations de l’ANCAR, qui a décidé d’engager ses agents afin d’accompagner le Shep2.

    ‘’Ce projet encourage et promeut chez les producteurs, la maîtrise du marché avant même de produire’’, a expliqué Macoumba Diouf, le directeur l’horticulture.

    Il s’est félicité de la collaboration entre ses services et l’ANCAR dans la mise en œuvre de ce projet de renforcement des capacités des petits exploitants.

    La première phase du Shep s’est déroulée sur la période 2017-2022, indique un document. Il rappelle que l’approche Shep (Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion) est un outil de la coopération technique japonaise expérimenté au Kenya, de novembre 2006 à novembre 2009.

    Le projet Shep cherche à réduire le gap d’information entre les producteurs et les autres acteurs de la filière, à améliorer leurs revenus et à les rendre autonomes.

    Le projet se fonde sur deux grandes théories : l’asymétrie d’information et l’autodétermination. L’approche est mise en œuvre à travers quatre étapes et diverses activités (partage de la vision, prise de conscience, prise de décision et offre de de solution).

    La mise en œuvre de la première phase du Shep a contribué aux résultats ‘’satisfaisants du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).

    Le Shep 1 a atteint 76 groupements sur un objectif de 63, soit un taux de réalisation de 120, 63 %. Il a impacté directement 2594 producteurs (1466 hommes et 1128 femmes) pour un objectif initial de 2185, soit un taux de réalisation de 118,71%.

    SG/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Concours général : 109 distinctions dont 60 prix et 49 accessits enregistrés cette année (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Concours général : 109 distinctions dont 60 prix et 49 accessits enregistrés cette année (ministre)

    Diamniadio, 13 juin (APS) – Quelque 109 distinctions seront remises lors du Concours général 2023 dont la cérémonie est prévue le 27 juillet à l’Amphithéâtre de l’Université Ahmadou Mahtar Mbow de Diamniadio, a annoncé mardi le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann.

    ‘’Au titre des distinctions, nous avons au total enregistré 109 distinctions dont 60 prix et 49 accessits. En fonction des niveaux, on note 60 distinctions en première et 49 en Terminale’’, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse portant sur les résultats du Concours général. Il a précisé que cette année, le Sénégal a enregistré 1661 candidats inscrits en Première dont 939 filles pour les établissements publics et privés.

    Le ministre a ajouté que 1393 élèves en classe de Terminale dont 715 filles du public et du privé ont pris part à ce prestigieux concours. Ce qui, selon lui, fait un total général de 3054 candidats inscrits pour le public et le privé contre 2722 en 2022 soit 332 candidats supplémentaires.

    M. Hann a toutefois précisé que cette année, le prix du meilleur élève du Sénégal n’a pas été attribué à l’issue de ce Concours général ‘’puisqu’aucun candidat n’a pu décrocher deux prix dans deux disciplines différente’’.

    Il a néanmoins assuré avoir donné des instructions pour voir après les examens du Baccalauréat général, la meilleure formule pour désigner le meilleur élève 2023 du Sénégal.

    Pour participer à cette édition du Concours général, le ministre a fait savoir qu’une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne totale de 14/20 au moins dans la discipline choisie étaient requises.

    Selon lui, la note supérieure ou égale à 16/20 est requise pour décrocher le premier prix, là où le candidat devrait être crédité d’une moyenne supérieure ou égale à 15/20 pour remporter le 2ème prix et une moyenne de supérieure ou égale à 14/20 pour le 3ème prix.

    Il a dit que la moyenne supérieure ou égale à 13/20 permettait de gagner le 1er prix Accessit et une moyenne supérieure ou égale à 12/20 pour le 2ème prix de la même catégorie.

    ‘’L’édition 2023 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions. L’organisation a été satisfaisante. Les sujets ont été dans l’ensemble d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général’’, s’est félicité Cheikh Oumar Hanne. Il a dit que cette année, les élèves des séries scientifiques ont ‘’encore remporté la plupart des distinctions y compris dans les disciplines des séries littéraires, aussi bien en Première qu’en Terminale ».

    ‘’Sur les 103 lauréats, 65 sont en série S, soit 63,10 pour cent, 14 sont en série technique soit 13,60 pour cent et 24 en série littéraire, soit 23,30 pour cent’’, a précisé le ministre.

    SG/OID/ADC