Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-TABASKI / Hann : conclave autour de l’approvisionnement du pays en moutons

    SENEGAL-TABASKI / Hann : conclave autour de l’approvisionnement du pays en moutons

    Hann (Dakar), 13 juin (APS) – Des chercheurs, des officiels, éleveurs, des opérateurs commerciaux, des membres d’associations de consommateurs et des vétérinaires ont été conviés à une réunion sur la problématique de l’autosuffisance du marché sénégalais en moutons, une rencontre ouverte mardi à Hann (Dakar), en perspective de la prochaine fête de Tabaski.

    Cette réunion se tient à l’initiative du Bureau d’analyses macroéconomiques (BAME) de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    « Les petits ruminants, notamment le mouton, sont fortement utilisés lors de cérémonies et fêtes au Sénégal. À chaque Tabaski, nous avons une forte demande de ce type d’animal et l’État fait appel aux pays voisins pour approvisionner son marché. C’est une question d’enjeu national », a indiqué Astou Diao Camara, la directrice du BBAME.

    « Autosuffisance en moutons de Tabaski au Sénégal : état des lieux, contraintes et solutions des acteurs » est le thème autour duquel les participants à la rencontre ont été conviés à réfléchir.

    Le BAME cherche ainsi à apporter des réponses à la problématique de l’autosuffisance en moutons, à travers des échanges entre autorités publiques, éleveurs, opérateurs commerciaux, meuniers, associations de consommateurs et vétérinaires.

    Astou Diao Camara a rappelé que le Sénégal fait souvent appel aux grands pays d’élevage qui l’entourent pour l’approvisionnement de son marché en bétail, surtout en moutons pendant les périodes de Tabaski.

    « Nous trouvons très pertinents ces échanges portant sur la recherche de solutions pour arriver à l’autosuffisance du marché en moutons face aux contraintes (alimentation du bétail, les maladies animales, l’accès au pâturage) qui limitent la productivité des bêtes », a expliqué Aliou Samba Bâ, un représentant des associations d’éleveurs.

    Il a souligné que l’ »opération Tabaski » représente « une grande occasion » pour « mettre » les animaux sur le marché, « gagner des ressources et participer à la lutte contre la pauvreté ».

    « Nous devons, ensemble, travailler entre chercheurs et éleveurs pour assurer une production maximale de bêtes », a quant à lui indiqué Ismaila Sow, le représentant du président de la Maison des éleveurs de Thiès.

    Il a plaidé pour la formation et le renforcement de capacité des éleveurs en vue d’aller vers leur professionnalisation. Il a aussi appelé à leur permettre de gérer convenablement leur activité. Il estime qu’ »une collaboration entre acteurs » s’impose en vue de favoriser des partenariats et « faciliter » l’obtention de financements pour « assurer la rentabilité du secteur ».

    Selon un document du BAME, le Sénégal compte environ sept millions d’ovins constitués de plusieurs races. « Ces moutons sont utilisés pour les besoins d’activités familiales, de diverses cérémonies, une partie est décimée par des maladies. Ce ne sont pas tous ces moutons qui sont aptes au sacrifice le jour de la Tabaski. C’est pourquoi la demande est forte en période de Tabaski », indique-t-il.

    Pour la célébration de la plus grande fête musulmane, le Sénégal importe 73 pour cent de ses besoins du Mali et 27 pour cent de la Mauritanie.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Les épreuves du baccalauréat technique se déroulent ‘’normalement’’ (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Les épreuves du baccalauréat technique se déroulent ‘’normalement’’ (ministre)

    Guédiawaye, 12 juin (APS) – Les épreuves de l’examen du baccalauréat technique se déroulent sans anicroche depuis ce matin sur l’ensemble du territoire sénégalais, a assuré la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr.

    ‘’Ce qu’on a constaté, c’est que tout se passe bien. Les examens sont en train de se dérouler normalement. Nous avons rencontré des présidents de jury enthousiastes,  avec des équipes dynamiques et nous avons bon espoir que le baccalauréat va se dérouler comme nous le souhaitons’’, a-t-elle indiqué, lors d’une visite à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise.

    Mariama Sarr faisait le point, au Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, sur le déroulement du baccalauréat technique. Elle avait fini de visiter trois centres d’examen des départements de Dakar et Guédiawaye. Elle a effectué sa visite en compagnie de plusieurs autorités administratives, territoriales et académiques.

    La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion précise que cette année le Sénégal compte  3389 candidats inscrits au baccalauréat technique avec une forte présence des filles.

    ‘’Nous avons vu que les filles sont en train de prendre leur place dans les séries scientifiques et techniques’’, a-t-elle relevé.

    ‘’Notre objectif est d’orienter 30 % du cycle fondamental vers le cycle formation professionnelle’’, a ajouté Mariama Sarr, avant de saluer les efforts des acteurs qui travaillent pour l’orientation des apprenants vers la formation professionnelle.

    SG/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-VIOLENCE-REPORTAGE / Guédiawaye, Keur Massar et Pikine : services administratifs, banques, mairies et stations-service en ruine après les émeutes

    SENEGAL-ECONOMIE-VIOLENCE-REPORTAGE / Guédiawaye, Keur Massar et Pikine : services administratifs, banques, mairies et stations-service en ruine après les émeutes

    Par Souleymane Gano

    Pikine, 7 juin (APS) – Pillages de commerces et de services publics, saccages de banques, sabotages d’infrastructures de télécommunication, incendies d’infrastructures de transport en chantier, vols, agression avec arme à feu… Les départements de Guédiawaye, Keur Massar et Pikine, les communes de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies ont vécu l’horreur entre jeudi 1er et samedi 3 juin.

    Les habitants de ces collectivités territoriales garderont longtemps des souvenirs amers des scènes de violences, que certains d’entre eux racontent la peur au ventre. La violence n’a jamais atteint une telle ampleur, de mémoire de nombreux habitants de ces villes.

    Incendier commerces, banques, services administratifs et infrastructures routières était le principal recours des émeutiers déchaînés après la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    M. Sonko était jugé pour des faits présumés de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté de Dakar. La chambre criminelle du tribunal de Dakar a disqualifié les crimes de viol et de menaces de mort en ‘’corruption de la jeunesse’’, deux ans après l’éclatement de cette affaire judiciaire qui a tenu en haleine le Sénégal entier et a engendré la mort d’une quinzaine de personnes en février-mars 2021.

    Trois des 16 morts dénombrés dans le pays à la fin de la dernière vague de violence – selon un bilan officiel – ont été recensés dans le département de Pikine, selon diverses sources contactées par l’APS.

    Ce département, ainsi que ses voisins de Guédiawaye et de Keur Massar, de même que les communes de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies, font partie, avec la ville de Ziguinchor, des parties les plus affectées du pays.

    A la suite des scènes de pillage, des bataillons de policiers, de gendarmes et de militaires ont été déployés dans les principaux endroits publics (rues, routes, services administratifs, etc.).

    Les activités économiques et la circulation routière reprennent timidement depuis dimanche, malgré la fermeture de ce qu’il reste des banques, des mairies ou des commerces vandalisés.

    Des commerçants et des conducteurs de motos-taxis tentent de reprendre leurs activités. La violence inouïe des derniers jours est sur toutes les lèvres.

    Dans le département de Pikine, les émeutiers ont réduit en cendres ou en ruines les services du Trésor public et des douanes, deux mairies, des banques, des magasins de l’enseigne française Auchan, les bureaux de la Loterie nationale sénégalaise, de nombreuses stations-service et des dizaines de voitures appartenant à l’Etat ou à des particuliers.

    Des pillages d’édifices publics et privés ont eu lieu à Keur Massar comme à Guédiawaye, aux Parcelles Assainies et à Grand-Yoff, deux communes d’arrondissement faisant partie de la banlieue et du département de Dakar.

    A Rufisque, l’autre département de la région de Dakar, la gare du TER – le train express régional transportant chaque jour des milliers de passagers entre Diamniadio et le centre-ville de Dakar – porte les traces des saccages. Devant la furie des émeutiers, le TER a suspendu ses rotations pendant quelques jours.

    ‘’Trois jeunes ont perdu la vie à Pikine-Guinaw Rails lors de ces manifestations. Il y a eu des blessés et d’importants dégâts matériels’’, raconte Nouha Badji, le directeur de la radio Rail-Bi FM implantée à Pikine.

    ‘’La violence était là ! Certains, au milieu de la foule, exprimaient leur colère sur la situation politique et économique du pays. D’autres les ont infiltrés pour se livrer à des actes de vandalisme en détruisant tout sur leur passage’’, témoigne le journaliste.

    Les familles des jeunes tués au cours des manifestations observent le deuil.

    Ismaïla, 21 ans, l’une des victimes, a été la cible d’un tir ‘’à bout portant’’, vendredi soir, selon les témoignages recueillis dans son quartier.

    ‘’Notre jeune frère était avec des amis, devant notre domicile. Une voiture s’arrête subitement devant eux, et l’un des passagers tire à bout portant sur Ismaïla, qui meurt sur-le-champ’’, a expliqué à l’APS un proche de la victime.

    A Pikine, la gravité des pillages des banques se mesure sur le trajet compris entre le Technopole et le marché Zinc, où se trouvaient au moins cinq établissements bancaires. Après les pillages, les transactions bancaires sont interrompues. ‘’Nous vivons maintenant les conséquences de ces manifestations. Dans le département, aucune banque ne fonctionne depuis jeudi. Personne n’arrive à faire une opération financière’’, raconte le directeur de Rail-Bi FM.

    ‘’Les populations vont souffrir de la destruction de deux mairies. Aucune des pièces d’état civil délivrées par les mairies ne peut l’être maintenant à cause des saccages’’, s’inquiète Nouha Badji.

    Abdou Aziz Fall, un agent de sécurité d’une banque située dans la commune d’arrondissement de Pikine-Ouest, éprouve de la peine à raconter les scènes de violence dont il a été témoin. ‘’C’est très, très dur, ce que nous avons vécu durant ces trois jours. Toutes mes pensées vont aux morts, à ceux qui ont perdu leurs biens et aux blessés’’, dit-il, tout amer, priant le ciel que ‘’de pareilles atrocités ne se répètent plus’’.

    Les mairies des communes de Pikine-Est et de Pikine-Nord sont en ruine. ‘’Tout est fermé à la mairie, plus rien ne fonctionne’’, confirme Ibrahima Khalil Mandiang, le chef de cabinet du maire de Pikine-Nord, précisant que le saccage a commencé par le service chargé de l’état civil. Les pillards ont mis le feu au bâtiment de la mairie, certains d’entre eux sont partis avec tout ce qu’ils étaient en mesure d’emmener, ajoute le chef de cabinet du maire dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    ‘’On a tout détruit, le mal est énorme. Tout a été cassé, nous avons beaucoup perdu’’, s’émeut une vendeuse de café et de thé établie devant la bibliothèque municipale de Pikine en ruine. ‘’Je ne pense pas que ces manifestants soient vraiment des Pikinois, vu la violence de leur attaque sur les édifices publics et privés.’’

    ‘’Il y a eu trop de pillages. On a tout détruit, pillé et incendié’’, fait remarquer Djibril Déthié Mbaye en parlant du magasin Auchan de Pikine Icotaf, près duquel il tient un commerce. Les murs noircis par le feu laissent deviner l’importance des dégâts.

    Aux Parcelles Assainies, le désastre se voit sur le chantier du BRT, un moyen de transport de masse en construction depuis deux ans, sur le siège de la Société nationale de télécommunication, les agences locales de plusieurs banques et les stations-service. Les policiers sont encore en faction devant ces nombreux services saccagés.

    ‘’Après le premier jour de violence, nous croyions avoir échappé aux malfaiteurs, d’autant plus que nous habitons près du commissariat de police des Parcelles Assainies. Mais c’était compter sans la furie des émeutiers’’, se désole Ibrahima Guèye, un livreur de denrées alimentaires. Il s’est fait voler sa moto après avoir pris le soin de se garer tout près d’une station-service où se trouvaient des vigiles.

    Pape Birane Guèye, un habitant des Parcelles Assainies, prêche le retour au calme après avoir observé les dégâts. ‘’Il faut arrêter ces vagues de violence. Rien n’explique une telle furie. Cette foule était incontrôlable. Après les scènes de violence, je suis sorti de chez moi pour voir l’étendue du désastre’’, témoigne-t-il.

    SG/ESF/ASG

  • SENEGAL-COLLECTVITES-POLITIQUE / La Mairie de Pikine nord saccagée par des manifestants

    SENEGAL-COLLECTVITES-POLITIQUE / La Mairie de Pikine nord saccagée par des manifestants

    Pikine, 3 juin (APS) – Des manifestants en furie ont attaqué et pillé les locaux de la Mairie de Pikine Nord dans la banlieue de Dakar,  a confirmé à l’APS, Ibrahima Khalil Mandiang, chef de cabinet du maire de cette collectivité territoriale.

    « Les manifestants ont attaqué l’Etat civil, avant de passer aux différents bureaux. Ils n’ont rien laissé. Ils ont mis le feu sur le bâtiment », a-t-il réagi après le passage de la foule.

    Ces casses sont intervenues suite aux échauffourées opposant depuis jeudi, des manifestants et Forces de défense et sécurité suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.

    Selon M. Mandiang, les casseurs se « sont introduits dans tous les bureaux et emporté tout le matériel trouvé sur place ».

    « Ils n’ont rien laissé derrière eux. La Mairie avait aussi stocké une aide en denrées alimentaires (riz, huile, sucre). Ils ont tous emporté lors de  leur passage », a regretté le chef de cabinet de l’édile de Pikine Nord.

    Dans plusieurs endroits des départements de Pikine et de Keur Massar, des forces de défense et de sécurité sont positionnées dans tous les points stratégiques de cette partie de la région de Dakar.

    Dans la banlieue de Dakar des manifestants en furie ont saccagé ces trois derniers jours, plusieurs édifices publics et privés notamment des banques, des stations-service, des magasins, entres autres.

    Ils ont, par moments et par endroits, bloqué la circulation de plusieurs grandes artères de la banlieue de Dakar et incendié des véhicules.

    SG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-DRAME / Manifestations : un garçon de 21 ans tué à Pikine (famille)

    SENEGAL-POLITIQUE-DRAME / Manifestations : un garçon de 21 ans tué à Pikine (famille)

    Pikine, 3 juin (APS) – Un jeune de 21 ans, a succombé à ses blessures, après avoir été tiré dessus, vendredi soir à Pikine Guiraw-rails (banlieue de Dakar) par un individu roulant à bord d’un véhicule, a appris l’APS ce samedi de sa famille.

    ‘’Notre jeune était assis avec ses amis devant son domicile et subitement une voiture débarque devant eux et quelqu’un à bord de ce véhicule tire sur Ismaila qui succombe sur le coup’’, a expliqué par téléphone, un membre de la famille de la victime.

    Il a lié ce meurtre aux échauffourées  opposant depuis jeudi, des manifestants et des éléments des Forces de défense et sécurité survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison.

    Selon lui, le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital de Pikine, en attendant son transfèrement vers une autre structure sanitaire pour les besoins de l’autopsie.

    Dans le département de Pikine, des manifestants en furie ont saccagé jeudi et vendredi plusieurs édifices publics et privés notamment des banques, des stations-service, des magasins, a constaté un reporter de l’APS

    Ils ont aussi bloqué la circulation de plusieurs grandes artères de la banlieue de Dakar et incendié des véhicules.

    SG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Des manifestants pillent de nombreux services publics à Pikine

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Des manifestants pillent de nombreux services publics à Pikine

    Pikine, 1er juin (APS) – Plusieurs services publics et des voitures ont été pillés ou incendiés par des manifestants en furie, à Pikine (ouest), à la suite de la condamnation à deux ans de prison ferme du maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, pour des faits de ‘’corruption de la jeunesse’’, a constaté l’APS.

    Les manifestants ont occupé plusieurs rues de cette ville avant de saccager les édifices publics, dont la mairie de Pikine-Est et la bibliothèque municipale.

    De nombreuses voitures, dont des minibus et des véhicules appartenant aux douanes, ont été incendiés.

    Des manifestants ont saccagé aussi une station d’essence située près du commissariat de police de Thiaroye.

    Une banque située près de l’hôpital Dominique, à Pikine, a subi l’assaut des pillards, qui ont dressé des barricades et jeté des pneus en flammes dans les rues de la ville.

    Les pillages ont eu lieu après que l’opposant Ousmane Sonko a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr et condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Guédiawaye (ouest) et Pikine, comme à Dakar et dans d’autres villes sénégalaises à la suite du verdict du procès d’Ousmane Sonko.

    Trois personnes ont été tuées à Ziguinchor, la ville dont M. Sonko est le maire, dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières.

    SG/ESF/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Le DG de l’ONAS compte sur les populations pour veiller sur les ouvrages de lutte contre les inondations

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Le DG de l’ONAS compte sur les populations pour veiller sur les ouvrages de lutte contre les inondations

    Dakar, 31 mai (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a déclaré mercredi à Dakar, pouvoir compter sur ‘’la bonne conscience’’ des sénégalais pour veiller à la préservation des ouvrages de lutte contre les inondations.

    ‘’Je voudrai inviter les populations à nous aider à veiller à la préservation des ouvrages. Je voudrais sensibiliser nos populations à nous aider à veiller sur ces ouvrages. Il ne fait aucun doute que nous pouvons compter sur la bonne conscience des populations à veiller sur ces ouvrages’’, a-t-il indiqué.

    Le directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal intervenait à la fin de sa visite de plusieurs ouvrages en cours de construction dans le département de Dakar pour constater l’état d’avancement des travaux.

    ‘’Au total, conformément aux instructions du président de la République, les dispositions sont en train d’être prises pour réduire les effets des inondations’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Si nous arrivons à réussir le curage, nous parviendrons à réduire les effets des inondations. (…) l’ONAS en relation avec tous les services ont pris des dispositions utiles pour protéger les populations contre ces inondations’’, a-t-il assuré, ajoutant qu’il ‘’est claire qu’une fois ces ouvrages livrés, les populations pourront avoir moins de difficultés et vont se faire une idée de l’assainissement’’.

    M. Diallo a assuré de sa volonté de travailler avec l’appui des Collectivités territoriales et des populations pour un meilleur cadre de vie.

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Un nouveau Plan de développement durable officiellement lancé à Pikine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Un nouveau Plan de développement durable officiellement lancé à Pikine

    Pikine, 30 mai (APS) – Le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo, a lancé officiellement, mardi, le nouveau plan de développement durable pour une durée de cinq ans visant  à  »changer le visage » de cette commune de la banlieue de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’On avait déjà un Plan de développement étalé sur 5 ans. Il y a eu des réalisations, mais aussi il y en a d’autres qui restent à réaliser. Nous avons pensé qu’il est bon de réactualiser ce Plan et espérer les réaliser avec ce nouveau Plan de développement durable 2023-2028’’, a-t-il expliqué.

    Le maire de Pikine intervenait en marge du lancement officiel du Plan de développement durable 2023-2028 de sa ville, organisé à l’Arène nationale.

    Il a assuré qu’avec ce nouveau Plan de développement durable, il compte prendre en compte toutes les préoccupations de sa ville ainsi que celles des organisations faitières.

    Abdoulaye Timbo a promis de travailler de concert avec l’Etat central, les partenaires, les pouvoirs déconcentrés, l’intercommunalité, en plus des ressources de sa localité pour ‘’ transformer le visage de Pikine’’.
    Il a rappelé que le département de Pikine a aussi un Plan spécial de développement commandé par le président de la République.

    Des représentations de plusieurs organisations du département de Pikine, des officiels, des élus territoriaux ont pris part à la cérémonie de lancement de ce Plan de développement durable de Pikine.

    SG/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-MUSIQUE / Musique: Le groupe Xalam 2 annonce son retour avec « Retour aux sources », son nouvel album

    SENEGAL-FRANCE-MUSIQUE / Musique: Le groupe Xalam 2 annonce son retour avec « Retour aux sources », son nouvel album

    Dakar, 25 mai (APS) – Le mythique groupe musical Xalam 2 va faire son retour sur la scène internationale avec un nouvel album intitulé ‘’Retour aux sources’’,  a annoncé son attaché de presse Afrique et international, Fatou Kassé-Sarr.

    ‘’Xalam 2, le groupe sénégalais légendaire est heureux d’annoncer son retour sur la scène internationale,  après de nombreuses années d’absence. Ils  [ses musiciens] nous reviennent avec un nouvel album intitulé +Retour aux sources+’’, a-t-elle indiqué dans une note de présentation du groupe et de son nouvel album.

    Le groupe se produira en concert exceptionnel au Pan Piper, à Paris, le 7 juillet 2023. Ce concert est organisé par Afrikconsult’’

    ‘’Fondé dans les années 70, le groupe Xalam 2 a marqué des générations avec sa musique inspirante et engagée.  Après de nombreuses années d’absence, Xalam 2 est de retour sur la scène internationale, prêt à enflammer les cœurs avec leur talent inimitable’’, a déclaré Fatou Kassé-Sarr.

    Xalam 2 est un groupe phare de la scène musicale sénégalaise et africaine contemporaine. Possédant une identité musicale d’une originalité proprement inouïe, il évolue librement entre mbalax, jazz, et musiques africaines. Ce groupe explore au maximum les possibilités rythmiques qui semblent illimitées et génèrent des chansons détonantes, à forte intensité rythmique.

    ‘’Avec talent et audace, le groupe Xalam 2 a ainsi réussi à créer un univers sonore hybride en expansion continue résultant d’un exigeant parcours de recherche musicale qui les a conduits à travers le Sénégal pour explorer les rythmes et instruments traditionnel du pays (mbalax des Wolofs, ndëpp des Lébous, musique Peule, Sahourouba et bougarabou des Diolas de Casamance, ndioup des Sérères, Mandingue…)’’, selon la note de présentation.

    SG/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-HABITAT  / Un projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender présenté à des partenaires

    SENEGAL-FRANCE-HABITAT / Un projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender présenté à des partenaires

    Sangalkam (Rufisque), 24 mai (APS) –  Des élus territoriaux, des experts, des Universitaires et responsables d’ONG prennent part à Sangalkam (Rufisque) à l’atelier de présentation du projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender (Thiès), initié dans le cadre d’un partenariat entre la cité de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH) et l’ONG UrbaSen, a constaté l’APS, mercredi.

    « Nous avons pensé à la réalisation de 150 maisons, des logements sociaux, accessibles à nos cibles qui ont des revenus faibles, dans le cadre d’une action participative », a déclaré à l’ouverture de l’atelier organisé près du Lac Rose, Papa Ahmeth Keita, coordonnateur de l’Ong UrbaSen.

    Il a assuré que ces futurs logements sociaux seront conçus selon un modèle d’Ecoquartier, respectueux de l’environnement.

    « Nous avons adhéré à ce projet parce qu’il va nous permettre de quitter nos quartiers informels pour rejoindre (bientôt) cet Ecoquartier », a pour sa part indiqué Aissata Mamadou Talla, présidente de la fédération sénégalaise des Habitants. Elle a souligné que les membres fondent un immense espoir d’acquérir ces 150 maisons.

    « Diender, une commune située dans la région de Thiès, est proche des régions Dakar et celle de Thiès, où nous voyons l’urbanisme et la réalisation de beaucoup de projets. Nous remercions nos partenaires pour avoir porté leur choix sur nous », a souligné de son côté, le premier adjoint au maire de la commune de Diender, Amadou Mame Diop.

    Le projet de la cité de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH) vise à concevoir un quartier doté de 150 maisons, d’équipements de proximité et d’espaces productifs dans la commune de Diender (région de Thiès), indique un document remis aux participants.

    Il précise que le projet entend permettre l’accès à un logement digne et durable pour les populations à faible revenus, en particulier des femmes vivant dans des quartiers informels.

    Ce projet est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat opérationnel de plus de 10 ans entre UrbaSen et la Fédération sénégalaise des Habitants avec l’appui technique d’UrbaMonde.

    Le projet de la cité FSH bénéficie également d’un appui du ministère français de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, porteur du programme labellisé Ecoquartier.

     

    SG/AB/OID