Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-MEMOIRE / Commémoration de « Thiaroye 44 » : l’expression d’une volonté de se distinguer des régimes précédents (Mamadou Diouf)

    SENEGAL-MEMOIRE / Commémoration de « Thiaroye 44 » : l’expression d’une volonté de se distinguer des régimes précédents (Mamadou Diouf)

    Thiaroye, 8 nov (APS) – La décision du gouvernement de commémorer le massacre des tirailleurs sénégalais survenu le 1ᵉʳ décembre 1944, traduit la volonté du nouveau régime de se distinguer de ses prédécesseurs, a déclaré, vendredi, à Dakar, le professeur Mamadou Diouf, président du comité pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire dudit massacre.

    « En décidant de commémorer ce massacre, c’est un signe de distinction. Le nouveau régime veut se distinguer des anciens », a indiqué M. Diouf, professeur d’histoire à l’université de Columbia, aux États-Unis.

    Il intervenait à la fin d’une visite au cimetière des tirailleurs sénégalais et au camp militaire de Thiaroye, dans le département de Pikine (banlieue de Dakar), en marge de la célébration de la Journée des forces armées.

    Une délégation comprenant des officiels, dont Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et des officiers supérieurs de l’armée, ainsi que des élus territoriaux, a visité le cimetière des tirailleurs et le camp militaire de Thiaroye.

    Le professeur Diouf a rappelé que les tirailleurs sénégalais étaient recrutés dans toutes les possessions françaises d’Afrique de l’Ouest.

    « Les Français n’ont jamais voulu qu’on parle de Thiaroye 44 […] mais notre histoire, nous allons la raconter nous-mêmes. On ne s’attend pas à ce que la France nous la raconte », a promis le président du comité pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais.

    Les événements ayant conduit au massacre d’anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (banlieue dakaroise), en décembre 1944, ont été « tout simplement épouvantables, insupportables », avait dit l’ancien président français François Hollande lors d’une visite officielle à Dakar, en 2014.

    En procédant à l’installation des membres du comité en charge de la commémoration de cette tragédie, survenue le 1ᵉʳ décembre 1944, le Premier ministre Ousmane Sonko avait insisté sur la nécessité de faire en sorte que cet anniversaire soit un « phare de mémoire et de justice, éclairant un avenir où la dignité humaine africaine est respectée et honorée. »

    Il avait également demandé aux membres du comité de commémoration d’effectuer un travail à la « hauteur des sacrifices des tirailleurs sénégalais et de leur mémoire qui doit être préservée ».

    SG/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Le GAIPES offre 37 millions de francs CFA aux victimes des inondations à Bakel et Matam

    SENEGAL-SOCIETE / Le GAIPES offre 37 millions de francs CFA aux victimes des inondations à Bakel et Matam

    Diamniadio, 7 nov (APS) – Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES) a remis à la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, un chèque de 37 millions de francs CFA destiné aux victimes des inondations causées par la crue du fleuve à Bakel (est) et Matam (nord).

    Le don du GAIPES a été remis à Mme Diouf, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal veut contribuer de cette manière à l’élan de solidarité en faveur des victimes des inondations et aux opérations de secours menées par l’État, selon son président, Libasse Diop.

    La ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires s’est réjouie de la ‘’généreuse’’ initiative du GAIPES.

    Cette aide fournie aux victimes des inondations est une preuve de l’engagement des acteurs de la pêche à participer activement au bien-être des populations, selon elle.

    ‘’La mobilisation des acteurs de la pêche est cruciale pour les communautés vulnérables, pour leur retour à une vie normale’’, a dit Fatou Diouf.

    SG/ESF/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Les équipes de l’ISRA invitées à  »faire bloc » pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Les équipes de l’ISRA invitées à  »faire bloc » pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président du conseil d’administration de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Mbaye Sylla Khouma, a exhorté, jeudi, à Dakar, les responsables, chercheurs, techniciens et autres agents de cette structure publique à travailler en bloc pour répondre aux défis de l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    ‘’Je vous exhorte à faire bloc pour répondre aux attentes du chef de l’Etat, de son gouvernement et des communautés pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire », a-t-il dit à l’ouverture des travaux du comité scientifique et technique de l’ISRA.

    Cette rencontre de deux jours est un cadre d’échanges scientifiques de haut niveau entre les membres de cet institut, ses équipes de recherche et sa direction générale.

    ‘’Vous devrez renforcer votre positionnement pour être la tête de pont de la recherche agrosylvopastorale et halieutique et répondre aux attentes placées en nous pour la mise en œuvre du nouveau référentiel Sénégal 2050 », a souligné M. Khouma.

    Il assure que dans cette démarche de relance de la recherche, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage va soutenir l’ISRA, conformément aux directives du président de la République et de son gouvernement.

    ‘’Soyez rassurés que l’ISRA va accompagner la noble mission du gouvernement dans son ambition d’atteinte à la souveraineté alimentaire. Au niveau national, la recherche doit être en phase avec le référentiel Sénégal 2050 », a assuré le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles, Moustapha Guèye.

    L’ISRA va recourir à son savoir-faire pour renforcer la compétitivité agricole et combler les attentes des pouvoirs publics et des agriculteurs, selon M. Guèye.

    Des chercheurs, des universitaires, des étudiants, des partenaires stratégiques, ainsi que des représentants d’organisations de producteurs et des techniciens du secteur prennent part à cette rencontre.

    SG/SKS/OID/SBS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Mabouba Diagne promet de défendre la recherche agricole

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Mabouba Diagne promet de défendre la recherche agricole

    Dakar, 4 nov (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a promis lundi, à Dakar, de défendre la recherche agricole auprès des pouvoirs publics ainsi que des partenaires stratégiques, afin de relever le défi de la souveraineté alimentaire au Sénégal.

    « Je suis conscient que la recherche requiert beaucoup d’investissement, mais je serai encore votre interprète auprès du chef de l’État, du Premier ministre et du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. Je serai aussi votre allié pour réussir ce chalenge qui peut sembler difficile, mais bel et bien réalisable », a-t-il déclaré.

    Mabouba Diagne présidait l’ouverture du Forum des 50 ans de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), organisé sur le thème : « Enjeux de la recherche agricole pour un développement économique et social durable ».

    Des chercheurs, universitaires, des décideurs, partenaires stratégiques, des acteurs des filières agricoles, des représentants des communautés locales et des organisations de producteurs prennent part à cette rencontre qui se poursuit jusqu’à mercredi. Ils vont discuter des acquis de l’ISRA et co-construire l’avenir de la recherche agricole et du développement durable.

    « Vos recherches impactent la vie des Sénégalais. Vous êtes au cœur de tous les ménages sénégalais. Si vous échouez, je ne le souhaite pas, nous échouerons dans notre engagement d’arriver à une souveraineté alimentaire. Tous les partenaires techniques et financiers veulent nous accompagner, il est temps qu’on se mette au travail, en mettant les compétences à la place qu’il faut », a souligné le ministre de l’Agriculture.

    Mabouba Diagne a exhorté l’Institut sénégalais de recherches agricoles à travailler en « parfaite synergie » avec le secteur privé, en l’invitant à investir dans la recherche agricole. Il a promis de mettre la recherche agricole au centre de la stratégie de son ministère.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a demandé aussi aux acteurs du secteur agricole, notamment les chercheurs, à s’inspirer des progrès réalisés par certains pays africains et à s’appuyer sur la coopération Sud-Sud pour réussir le pari de la souveraineté alimentaire.

    « Regardez les progrès réalisés par l’Égypte, surtout sur la production de blé, de maïs, des fruits et légumes ces dix, quinze dernières années. Allons aussi prendre exemple auprès de l’Afrique du Sud qui a des variétés agricoles de qualité. Regardez la qualité de la viande produite au Botswana, en Namibie. Nos chercheurs doivent accélérer cette collaboration Sud-Sud », a-t-il recommandé.

    Selon un dossier de presse, depuis sa création en 1974, l’Institut sénégalais de recherches agricoles s’est affirmé comme un acteur central du développement agricole au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    La même source relève qu’ »après 50 ans de recherches, d’innovations et de collaboration, l’ISRA a contribué à la souveraineté alimentaire, à l’amélioration des pratiques agricoles et à la résilience des systèmes agro-sylvopastoraux et halieutiques ».

    « L’ISRA a également renforcé ses partenariats avec des acteurs nationaux et internationaux pour promouvoir l’innovation, l’adaptation au changement climatique et le développement rural », souligne le document.

    Il ajoute que ce forum sera l’occasion de célébrer ce demi-siècle de « contributions remarquables » tout en ouvrant des perspectives pour relever les défis futurs.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-MICROFINANCE / La mobilisation de l’épargne ‘’reste un défi majeur à relever’’, selon Alioune Dione

    SENEGAL-MICROFINANCE / La mobilisation de l’épargne ‘’reste un défi majeur à relever’’, selon Alioune Dione

    Dakar, 31 oct (APS) – La mobilisation de l’épargne ‘’reste un défi majeur à relever’’ au Sénégal comme dans les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a signalé, jeudi, à Dakar, le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione.

    ‘’Au Sénégal, à l’instar des autres pays de l’UEMOA, la mobilisation de l’épargne intérieure reste encore un défi majeur à relever, malgré les efforts fournis par les acteurs du secteur, en l’occurrence les établissements de crédit, les institutions de microfinance, les compagnies d’assurance, La Poste…’’ a relevé M. Dione.

    Il a évoqué cette difficulté à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’épargne.

    Le nouveau programme de développement du pays présenté par le gouvernement, le 14 octobre dernier, témoigne d’‘’une forte volonté des autorités de recourir à la mobilisation des ressources internes pour financer [l’économie] et faire du modèle coopératif un outil de développement endogène’’, a souligné Alioune Dione.

    Pour y arriver, ‘’nous devons profiter de toutes les opportunités offertes par le modèle […] coopératif’’, a dit M. Dione, ajoutant : ‘’Il est aisé de comprendre que, pour leur développement, nos pays ont besoin de ressources importantes à la fois durables et accessibles.’’

    Il pense que ‘’l’épargne devrait constituer le premier levier permettant, d’une part, de mobiliser des ressources internes et, d’autre part, de mettre ces ressources à la disposition des acteurs […] économiques’’.

    Les mutuelles d’épargne et de crédit peuvent servir de ‘’pilier essentiel’’ pour ‘’toutes les initiatives allant dans le sens de la mobilisation de l’épargne et de l’accès au financement des micro, petites et moyennes entreprises’’, si elles fonctionnent dans la ‘’démocratie’’, la ‘’solidarité’’, l’‘’entraide et la formation de leurs membres’’, estime Alioune Dione.

    ‘’J’exhorte les institutions de microfinance, celles d’entre elles qui ont un caractère mutualiste et coopératif notamment, à […] mettre leurs membres au cœur du dispositif, à les impliquer dans la prise de décision comme dans la satisfaction des besoins’’, a dit M. Dione en présence de représentants d’institutions de microfinance et de mutuelles d’épargne et de crédit.

    Il assure que le ministère fera le nécessaire pour les aider à atteindre leurs objectifs et à développer le secteur.

    SG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Appel à une mise en oeuvre des réformes du programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Appel à une mise en oeuvre des réformes du programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI

    Dakar, 30 oct (APS) – Le secrétaire d’Etat au développement des petites et moyennes industries (PMI), Ibrahima Thiam, a exhorté, mardi, tous les acteurs à ‘’travailler à la mise en œuvre rapide et efficace des réformes identifiées dans le programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI’’.

    ‘’Je voudrais engager tous les acteurs de l’écosystème à travailler à la mise en œuvre rapide et efficace des réformes identifiées dans le Programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI (…)’’, a-t-il notamment indiqué dans un discours dont copie est parvenue à l’APS.

    Il intervenait à l’ouverture d’un atelier sur le programme pour le financement massif et sécurisé des PME. La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs partenaires et financiers ainsi que de divers acteurs du sous secteur.

    ‘’Notre atelier de ce matin est (…) un cadre de réflexion réunissant les acteurs pertinents de l’écosystème PME-PMI, pour apporter les solutions idoines à la problématique du financement des PME-PMI’’, a expliqué le secrétaire d’Etat aux PMI.

    Il souhaite que ‘’cet atelier constitue le déclic qui engagera toutes les parties prenantes à accélérer la mise en œuvre des réformes pertinentes identifiées dans le Programme pour le financement massif et sécurisé des PME-PMI’’.

    Il dit fonder ‘’beaucoup d’espoir’’ sur le programme pour le financement massif et sécurisé des PME, qui a pour objectif ‘’d’accroître le financement des PME/PMI par les institutions financières de 2024 à 2028, à 3000 milliards FCFA’’.

    ‘’Les objectifs clés ou spécifiques de ce programme ambitieux, réaliste et largement à notre portée, vous seront présentés au cours de nos travaux’’, a-t-il souligné. 

    SG/ASG/ASB

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Pikine : l’ancien député-maire Daour Niang Ndiaye apporte son soutien à la coalition Actions (tête de liste)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Pikine : l’ancien député-maire Daour Niang Ndiaye apporte son soutien à la coalition Actions (tête de liste)

    Thiaroye-sur-mer, 29 oct (APS) – L’ancien député-maire de Pikine (banlieue de Dakar), Daour Niang Ndiaye, a décidé d’apporter son soutien à la coalition Actions, pour les élections anticipées du 17 novembre prochain, a-t-on appris mardi, de sa tête de liste nationale, le professeur Daouda Ndiaye.

    ‘’Je viens de rencontrer une grande personnalité de Pikine, du Sénégal, je dois dire qui a eu à occuper de hauts postes de responsabilité. Je peux dire qu’à partir d’aujourd’hui Daour Niang Ndiaye est avec nous. Pikine en avait besoin’’, a-t-il déclaré après un entretien avec l’ancien député-maire de Pikine.

    Il a salué le riche parcours politique de son nouveau souteneur qu’il a qualifié d’homme ‘’ sage, d’icône, et de référence pour le Sénégal qui a beaucoup œuvrer pour le développement de la banlieue et du Sénégal’’.

    ‘’Daour Niang Ndiaye est une fierté qui a aidé beaucoup de familles et encadré beaucoup de jeunes, devenus aujourd’hui, des leaders. Si aujourd’hui, il accepte d’être avec nous, de travailler avec nous pour ces élections législatives, on ne peut que s’en réjouir’’, a souligné Daouda Ndiaye qui dit compter sur l’expérience et la sagesse de l’ancien député-maire de Pikine.

    ‘’Il faut s’attendre à ce que plusieurs autres grosses pointures de la politique nous rejoignent pour nous appuyer aux élections législatives anticipées afin qu’une fois élus, faire de notre Assemblée nationale, une fierté’’, a  dit le professeur Daouda Ndiaye.

    SG/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-COOPERATION / Assainissement : des experts africains à l’école des bonnes pratiques sénégalaises

    SENEGAL-AFRIQUE-COOPERATION / Assainissement : des experts africains à l’école des bonnes pratiques sénégalaises

    Dakar, 29 oct (APS)- Des experts en assainissement venus du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Niger et du Togo ont entamé, mardi, à Dakar, une visite dans plusieurs sites et infrastructures réalisés par l’État du Sénégal pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de politique d’assainissement.

    Organisée à l’initiative de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), en collaboration avec l’Office national de l’assainissement, cette activité qui se poursuit jusqu’à jeudi, permettra aux participants de pouvoir répliquer les connaissances dans leur pays respectif.

    ‘’Le choix porté sur le Sénégal pour abriter cette visite, témoigne des progrès importants que notre pays a accompli dans le sous-secteur de l’assainissement’’, a expliqué Abdoulaye Senghor, le représentant du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    Il intervenait à l’ouverture d’un atelier marquant le démarrage de cette visite devant mener ces experts ouest-africains sur plusieurs sites et infrastructures d’assainissement réalisés par l’État du Sénégal.

    Selon lui,  »les décisions issues de cette visite permettront aux experts venus de ces pays d’Afrique de promouvoir l’accès à des services d’assainissement sécurisés au sein des communautés, de favoriser l’amélioration de la gestion des pratiques d’hygiène, la mobilisation des ressources et la planification grâce à des méthodes innovantes ».

    Abdoulaye Senghor a également exprimé l’espoir qu’il nourrit de voir prospérer une coopération entre les États africains sur les questions d’assainissement.

    ‘’L’échange d’expériences réussies, est la voie permettant aux pays d’apporter des réponses aux défis de l’assainissement’’, a-t-il affirmé.

    SG/AB/ABB/SBS

  • SENEGAL-SOCIAL / Une coopérative d’habitat sollicite la mairie de Diender pour obtenir plus de parcelles

    SENEGAL-SOCIAL / Une coopérative d’habitat sollicite la mairie de Diender pour obtenir plus de parcelles

    Diender (Thiès), 27 oct (APS) – La Fédération sénégalaise des habitants (FSH) a réclamé aux autorités municipales de Diender (ouest) une extension de ses quatre hectares à usage d’habitation en vue de leur accès au logement.

    ‘’Nous sommes bien organisées. Nous avons, toutefois, un problème de logement’’, a dit Astou Mbengue, l’une de ses dirigeantes, lors d’une rencontre des associations membres de la FSH avec le conseil municipal de Diender, une commune située dans la région de Thiès.

    Cette coopérative d’habitat demande aux autorités de cette municipalité de lui octroyer plus que les quatre hectares dont elle dispose, afin que toutes les femmes membres des associations qui la composent puissent avoir une parcelle et construire une maison.

    La FSH est constituée de plus de 600 groupements de femmes, dont chacun réunit 35 membres, selon Mme Mbengue.  

    La Fédération sénégalaise des habitants est constituée d’associations de femmes des régions de Dakar, Thiès (ouest), Louga (nord) et Ziguinchor (sud), a-t-elle précisé.

    Le président de la commission domaniale de la mairie de Diender, Ndiaw Mar, assure que le conseil municipal a pris contact avec les propriétaires des parcelles situées près du site de quatre hectares de la FSH en vue de son extension. ‘’Je suis en train de discuter avec les propriétaires des terres proches du site des femmes, pour satisfaire leur revendication’’, a dit M. Mar.

    ‘’La mairie et la FSH vont trouver une solution’’, a-t-il ajouté, poursuivant : ‘’Ici, nous n’avons pas de litige foncier.’’

    SG/ESF

  • SENEGAL-AVICULTURE-FORMATION / Le PF2E et Cluster aviculture signent un accord de partenariat pour former les jeunes

    SENEGAL-AVICULTURE-FORMATION / Le PF2E et Cluster aviculture signent un accord de partenariat pour former les jeunes

    Diamniadio, 25 oct (APS) – Le Programme de formation école-entreprise (PF2E) du ministère de la Formation professionnelle et le cluster aviculture, un réseau de centres de formation professionnelle aux métiers de l’aviculture, ont signé, jeudi à Diamniadio, une convention de partenariat visant à accompagner la formation des jeunes, a constaté l’APS.

    La cérémonie de signature s’est tenue dans les locaux du centre de référence des métiers de l’aviculture (CRMA), situé à la sortie de Diamniadio, dans le département de Rufisque. Plusieurs officiels et acteurs du secteur ainsi que des partenaires techniques et financiers ont participé à la rencontre.

    ‘’Ce partenariat permettra à nos jeunes de bénéficier d’une formation moderne, adaptée et de qualité, combinant théorie et pratique, ouvrant la voie à des opportunités d’emplois durables ou à l’entrepreneuriat dans la filière avicole’’, a expliqué Cheikh Fatma Diop, directeur de Cabinet du ministre de la Formation professionnelle.

    Venu présider la cérémonie, il a souligné que l’ambition que son département partage avec les acteurs ‘’est celle d’un avenir où la formation professionnelle devient un moteur de croissance, d’innovation et de développement ».

    ‘’Grace à cette collaboration, nous espérons non seulement former des jeunes compétents, mais aussi contribuer à la modernisation du secteur avicole et à l’émergence d’une génération de professionnels qualifiés qui répondent aux besoins de l’industrie et aux défis de demain’’, a ajouté M. Diop.

    Le président du Conseil d’administration de Cluster avicole, El Hadji Mamadou Diouf, a magnifié ce partenariat et a assuré que son secteur a franchi ‘’de grands pas’’ ces dernières années en termes de résultats dans la quête d’une souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous faisons de grands pas dans ce secteur. Il faut le magnifier. La formation va nous permettre d’avoir des techniciens qualifiés après une formation diplômante. C’est très important pour notre secteur d’avoir des managers qualifiés’’, a-t-il déclaré. Selon lui, il faudra une ressource humaine de qualité pour accompagner ce secteur.

    SG/AB/ASB