Auteur/autrice : Souleymane Gano

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le coup d’envoi du Festival international Dalifort hip-hop donné ce mercredi

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le coup d’envoi du Festival international Dalifort hip-hop donné ce mercredi

    Dalifort, 23 oct (APS) – La troisième édition du Festival international Dalifort hip-hop (23-26 octobre) a démarré mercredi à Dalifort, une commune d’arrondissement de la région de Dakar, sur le thème : ‘’Culture, territoires et société’’.

    ‘’Nous sommes là pour la troisième édition du Festival international Dalifort hip-hop, grâce à l’appui de nos autorités locales et de la mairie de Nanterre, en France. Pour nous, il est très important de mettre la culture en avant pour changer le monde positivement’’, a expliqué Ernest Bombaye.

    Cet artiste, président de l’association Dalifort hip-hop, s’exprimait après le lancement officiel de la troisième édition de cette manifestation culturelle.

    ‘’C’est le hip-hop qui va changer positivement l’image de la banlieue. On invite tout le monde à soutenir le mouvement hip-hop’’, a-t-il ajouté.

    L’adjoint du maire de Nanterre, chargé de la coopération internationale, Hassan Hmani, s’est réjoui de prendre part au festival. ‘’Je suis enthousiaste de constater la dynamique qui habite les élus, les populations et la jeunesse de Dalifort’’, a-t-il dit.

    ‘’Nous sommes très fiers de contribuer aux changements qui s’opèrent dans le monde…’’ a poursuivi Hassan Hmani.

    La cérémonie d’ouverture du festival est placée sous la présidence du maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo.

    L’évènement de quatre jours va mettre en lumière la richesse et la diversité de la culture hip-hop. Il va renforcer en même temps les liens entre les villes de Pikine et Nanterre, selon les organisateurs.

    Ils annoncent que le Festival international Dalifort hip-hop va accueillir des artistes locaux.

    Selon le comité d’organisation, les participants auront l’occasion d’interagir avec des artistes, de prendre des initiatives artistiques et de découvrir la scène hip-hop ‘’émergente’’ de Dalifort.

    La manifestation culturelle sera rythmée d’ateliers (photographie, musique assistée par ordinateur, coaching scénique), d’un concert de musique, de débats sur les enjeux culturels et sociétaux liés au hip-hop, etc.

    ‘’La ville de Nanterre […] apportera une dimension supplémentaire à cet évènement en mettant en lumière les échanges culturels entre le Sénégal et la France’’, ajoute un document des organisateurs du Festival international Dalifort hip-hop.

    SG/ASG/ESF

  • SENEGAL-SANTE-ASSAINISSEMENT / Les enjeux du système de passation des marchés publics au centre d’un atelier

    SENEGAL-SANTE-ASSAINISSEMENT / Les enjeux du système de passation des marchés publics au centre d’un atelier

    Dakar, 23 oct (APS) – Les enjeux du système de passation des marchés publics et les opportunités de l’audit public dans le secteur de la santé étaient été au centre d’un atelier organisé ce mercredi à Dakar.

    La rencontre a enregistré la participation d’officiels, de représentants de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), de la Cour des comptes, ainsi que d’acteurs de la société civile, de membres d’associations de journalistes et de divers experts et spécialistes.

    ‘’Nous avons parlé aujourd’hui davantage de la performance de nos finances publiques, surtout sur le plan sectoriel, notamment dans le système sanitaire’’, a déclaré Assiatou Diop, chargée principale du Programme de crédibilité budgétaire à l’ONG International budget partnership (IBP) Sénégal.

    Elle intervenait en marge de l’ouverture de cet atelier intitulé : ‘’Dialogue sur les enjeux du système de passation des marchés publics et les opportunités de l’audit public dans le secteur de la santé’’.

     »Aujourd’hui, nous avons réunis des acteurs clés pour discuter des goulots d’étranglement et des pistes de solution que IBP se fera un plaisir d’accompagner pour garantir un meilleur accès de nos populations au services sociaux de base et une meilleure utilisation de nos ressources publiques’’, a expliqué Mme Diop.

    La rencontre est organisée dans l’objectif d’élaborer un plan d’action visant à améliorer le système de passation des marchés publics dans les secteurs de l’assainissement et de la santé, en tenant compte des défis spécifiques relevés lors des discussions des acteurs.

    Un document remis aux participants indique que ‘’le Sénégal a engagé depuis plusieurs années des réformes profondes dans la gestion de ses finances publiques, afin de renforcer l’efficacité de la défense publique, améliorer la gouvernance et atteindre les objectifs de développement durable’’.

    ‘’Parmi ces réformes, l’adoption de la gestion axée sur les résultats et la mise en œuvre du budget programme, représentant des avancées majeures. L’objectif principal de ces réformes est de garantir une meilleure gestion des ressources publiques tout en examinant l’impact des dépenses sur le développement économique et social du pays’’, ajoute la même source.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Une mutuelle panafricaine de gestion des risques exprime sa solidarité aux victimes des inondations à Matam et Kédougou

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Une mutuelle panafricaine de gestion des risques exprime sa solidarité aux victimes des inondations à Matam et Kédougou

    Dakar, 17 oct (APS) – La cheffe du Bureau régional en Afrique de l’Ouest de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC, en anglais), une agence spécialisée de l’Union africaine (UA), a exprimé, jeudi, la compassion et la solidarité de sa structure au gouvernement sénégalais et aux populations touchées par les inondations dans les régions de Matam (nord) et de Kédougou (sud-est), suite à la crue du Fleuve Sénégal.

     »Nous avons été très touchés par ce qui se passe dans les régions nord et sud-est du Sénégal (Matam et Kédougou) et nous exprimons toute notre compassion et notre solidarité au gouvernement de la République du Sénégal pour les populations sinistrées’’, a notamment indiqué Linda Carole Tiémoko.

    Elle s’exprimait en marge d’un atelier technique régional ouvert aujourd’hui, qui se poursuit jusqu’au 22 octobre. Plusieurs experts, des officiels sénégalais et divers autres acteurs participent à la rencontre.

     »Nous sommes réunis à Dakar pour voir avec les experts comment traiter les risques de manière préventive’’, a expliqué la cheffe du Bureau régional en Afrique de l’Ouest de l’ARC.

    Linda Carole Tiémoko a rappelé que l’ARC a pour mandat de prévenir les pays membres sur les risques de catastrophe en Afrique de l’Ouest, du centre et du nord. Elle déroule également un programme de renforcement de capacité et d’accompagnement des experts locaux dans la prévention et la gestion des risques de catastrophe.

    D’après un document remis à la presse, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques a été mise en place par l’Union africaine pour aider les gouvernements africains à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

    ‘’’Grâce à la collaboration et à des financements innovants, le groupe ARC permet aux pays de renforcer leurs systèmes de gestion des risques de catastrophe et d’accéder à un financement rapide et prévisible en cas de catastrophe afin de protéger la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de leurs populations vulnérables’’, ajoute la même source.

    SG/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    Diamniadio, 15 oct (APS) – L’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales sont ‘’un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a déclaré mardi à Diamniadio, Mary Tew Niane, ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Lire et écrire sont des droits humains fondamentaux (…) éradiquer l’analphabétisme et en même temps promouvoir les langues nationales sont donc un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a-t-il soutenu.

    Mary Tew Niane présidait la cérémonie de clôture de la première édition du mois national de l’alphabétisation, organisée dans les locaux du ministère de l’Education nationale, à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio, en présence de plusieurs acteurs de l’éducation, des partenaires techniques et financiers et spécialistes de la question.

    ‘’Au-delà du mois national de l’alphabétisation, il nous faut avoir l’ambition d’élaborer de façon inclusive, et le plus rapidement possible, une stratégie nationale d’éradication de l’analphabétisme’’, a préconisé le ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Le président de la République tient à renouveler devant la nation entière, sa ferme volonté de voir d’ici à la fin de son mandat (2029), l’analphabétisme éradiqué dans notre pays pour que toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais de 10 ans et plus sachent lire, écrire et calculer au moins dans une langue. Ce sera plus facile d’accélérer notre marche soutenue vers le progrès et la prospérité partagée’’, a-t-il indiqué.

    Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy a souligné la volonté du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, de ‘’hisser l’alphabétisation et les langues nationales au rang de priorités et d’en faire un levier stratégique d’autonomisation, de souveraineté, d’affirmation comme identité et notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix, la solidarité et la concorde’’.

    ‘’Nous avons fait des visites de terrain. Nous sommes extrêmement satisfaits des grandes avancées’’, s’est réjoui Moustapha Mamba Guirassy qui dit avoir été ‘’fortement marqué’’ par la forte mobilisation des acteurs lors de ses visites de proximité à l’intérieur du pays durant ce mois national de l’alphabétisation.

    Un document remis à la presse indique que ‘’malgré les efforts consentis, une proportion significative de la population sénégalaise demeure analphabète’’.

     »En effet, le taux d’alphabétisation des résidents âgés d’au moins 10 ans est de 62,9%. Autrement dit, 37,1% des résidents âgés de de 10 ans et plus, ne savent ni lire ou écrire dans une langue quelconque’’, précise la même source. Elle ajoute que ce taux d’analphabétisme, de 37,1% en 2023 contre 54,6 % en 2013, a connu un bond qualitatif de 17,5 points.

    SG/OID/ASB

  • SENEGAL-TOURISME / Ousmane Sonko promet  »un soutien total » de l’Etat aux initiatives de revitalisation du tourisme 

    SENEGAL-TOURISME / Ousmane Sonko promet  »un soutien total » de l’Etat aux initiatives de revitalisation du tourisme 

    Diamniadio, 13 oct (APS) – L’Etat du Sénégal va apporter un  »soutien total et absolu » à toutes les  »initiatives allant dans le sens du renforcement de la revitalisation du secteur du tourisme », a déclaré, samedi, à Diamniadio (Rufisque), le Premier ministre, Ousmane Sonko. 

    ‘’Je puis vous assurer du soutien total, du soutien absolu de l’Etat du Sénégal, du président de la République, du gouvernement à toutes les initiatives allant dans le sens du renforcement de la revitalisation du secteur du tourisme’’, a-t-il assuré.

    Le Premier ministre présidait le lancement de deux filiales de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), notamment  »la Sénégalaise de logistique et de tourisme (SLT) », évoluant dans la logistique et le transport et  »la Sapco Properties », s’activant dans l’immobilier touristique.

    ‘’Nous disons que le tourisme doit être reprogrammé, reprofilé pratiquement par rapport à notre option souverainiste pour pouvoir promouvoir également le tourisme endogène, le tourisme local’’, a souligné le chef du gouvernement.

    Selon lui, le tourisme intégré peut rapporter certainement plus que le tourisme qui nous vient de l’extérieur. ‘’Il faut donc travailler à le promouvoir, à encourager les Sénégalais à découvrir leur pays parce que ça coûte moins cher’’, a-t-il préconisé.

    ‘’Eu égard aux atouts objectifs dont on dispose : atouts géographiques liés au positionnement de ce pays, atouts culturels avec une richesse socioculturelle à faire valoir, mais également atouts naturels, liés à une biodiversité extrêmement riche. Qui veut construire le Sénégal, doit le construire sur ce socle avec un potentiel énorme en termes d’employabilité, surtout pour les jeunes et en création de richesses et d’impact sur la croissance du pays’’, a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a magnifié toutes les initiatives prises dans ce secteur, qui constitue un  »levier extrêmement important » pour le nouveau référentiel des politiques publiques du Gouvernement.

    Ousmane Sonko a en outre souligné la volonté du gouvernement de construire le pays sur la base  »d’une économie verte, d’une économie la plus propre possible’’ dans un contexte de réchauffement climatique.

    ‘’Il nous faut, dans toutes nos initiatives, privilégier les moyens de production les plus propres, les plus verts possibles’’, a-t-il indiqué.

    Des officiels, des élus, des partenaires techniques et financiers, ainsi que de nombreux acteurs du secteur du tourisme et des transports aériens ont pris part à cette cérémonie organisée au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    SG/AB/SK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Pikine : Abdoulaye Timbo salue l’évolution des travaux de rénovation des CEM Fadilou Diop et Mbao

    SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Pikine : Abdoulaye Timbo salue l’évolution des travaux de rénovation des CEM Fadilou Diop et Mbao

    Pikine, 11 oct (APS) – Le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo, s’est félicité jeudi de l’évolution des travaux de réhabilitation et de rénovation du collège d’enseignement moyen (CEM) Fadilou Diop et de celui de Mbao, (banlieue Dakar) dont la réception est prévue en fin décembre 2024.

    ‘’C’est un grand plaisir de voir que les travaux ont vraiment très bien évolué à plus de 95% » , a-t-il déclaré à l’issue d’une visite de ces deux établissements publics.

    Abdoulaye Timbo a salué la diligence dans l’exécution des travaux pour permettre aux apprenants d’être dans de meilleures conditions d’études.

    ‘’Nous espérons qu’avant la fin du mois de décembre, tous les travaux seront terminés et qu’on pourra réceptionner définitivement les travaux’’, a-t-il souligné.

    ‘’Au vu du rythme de l’évolution des chantiers, en fin décembre, on devrait pouvoir réceptionner les travaux du CEM Fadilou Diop de Pikine et du CEM de Mbao’’, a-t-il ajouté. 

    Le maire de Pikine a précisé que le coût global des deux chantiers est de 1. 276.800.000 FCFA, un montant mobilisé grâce au budget de la ville de Pikine et à l’accompagnement du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).

    Pour sa part, Idrissa Guèye, secrétaire général de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye, a salué cette initiative de rénovation et réhabilitation de ces établissements.

    ‘’Ces infrastructures contribuent à accueillir le flux d’élèves et améliorent en même temps les conditions d’apprentissage’’, a-t-il souligné.

    Il a appelé les responsables à relever le défi de la maintenance des ouvrages de ces établissements.

    Des responsables et divers acteurs du système éducatif, des autorités municipales et administratives du département de Pikine ont pris part à cette visite de chantier, de réhabilitation et de rénovation du CEM Fadilou Diop et du CEM de Mbao.

    SG/ADL/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Dr Moustapha Guèye s’engage à hisser l’ISRA au  »plus haut niveau de l’excellence »

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Dr Moustapha Guèye s’engage à hisser l’ISRA au  »plus haut niveau de l’excellence »

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), Dr Moustapha Guèye, a réitéré son engagement à œuvrer sans relâche pour hisser cette institution ‘’au plus haut niveau de l’excellence » en mettant la recherche et l’innovation scientifique au service du bien-être des communautés.

    ‘’Je m’engage avec l’ensemble du personnel à œuvrer sans relâche pour hisser notre Institut au plus haut niveau de l’excellence avec la promotion de la recherche et l’innovation scientifique au service du développement agricole pour le bien-être des communautés’’, a-t-il déclaré.

    Dr Guèye intervenait lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la célébration des 50 ans de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). Une cérémonie officielle marquant cet anniversaire est prévue le 4 novembre à Dakar.

    ‘’Depuis sa création en 1974, l’ISRA a su rester à la pointe de la recherche et de l’innovation, tout en étant profondément enraciné dans les réalités locales. Il s’est affirmé à travers les âges, comme un pilier essentiel de la recherche agricole en Afrique de l’Ouest, jouant un rôle clé dans l’amélioration des pratiques agricoles, l’innovation et la recherche scientifique’’, a expliqué Moustapha Guèye.

    ‘’A travers des travaux de recherche adossés sur une vision claire et des efforts inlassables, ses chercheurs ont non seulement contribué à améliorer la vie des populations sénégalaises, mais ont également positionné le Sénégal comme un pays leader en matière de recherche agricole en Afrique’’, a-t-il souligné.

    Le Directeur général de l’ISRA a dressé le bilan des interventions de l’Institut durant les 50 dernières années aux côtés de l’Etat du Sénégal, des acteurs publics et privés du secteur agrosylvopastoral et halieutique, des partenaires scientifiques et bailleurs.

    Il a en outre promis d’œuvrer pour ramener au bercail d’anciens chercheurs de l’ISRA partis ailleurs, mais aussi de mettre les chercheurs dans les meilleures conditions de travail, et d’en recruter d’autres pour répondre efficacement au besoin de la recherche.

    SG/ADL/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOIS / Le gouvernement veut  »accélérer la cadence » de la création de coopératives agricoles communales (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOIS / Le gouvernement veut  »accélérer la cadence » de la création de coopératives agricoles communales (ministre)

    Dakar, 7 oct (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a souligné, lundi, à Dakar, que le gouvernement veut accélérer la cadence de la création de coopératives agricoles communales pour augmenter la production et créer des emplois décents pour les jeunes.

     »Aujourd’hui, avec les nouvelles orientations du président de la République et du Premier ministre, notre Gouvernement veut accélérer la cadence en termes de création de coopératives agricoles communales’’, a-t-il indiqué.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage s’exprimait au cours de la réunion trimestrielle conjointe de suivi du portefeuille du Fonds international de développement agricole (FIDA), qu’il présidait.

     »Cette réunion vise à faire le point sur la mise en œuvre des programmes et projets du portefeuille mais aussi d’identifier et de discuter des réorientations nécessaires pour mettre les projets et programmes en cohérence avec les orientations politiques du nouveau gouvernement en perspective de l’atteinte de l’objectif de souveraineté alimentaire », a-t-il expliqué.

    L’objectif, c’est d’arriver à installer ces coopératives agricoles communales dans les 557 communes, dans les 46 communes-départementales et dans toutes les 14 régions du Sénégal, a-t-il indiqué.

    Aujourd’hui, avec le nouveau financement que  »nous venons de décrocher et les réorientations des lignes de financement des projets existants, nous voulons accompagner l’agriculture familiale, réduire de manière considérable la pauvreté dans le monde rural’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous voulons surtout permettre aux agriculteurs et éleveurs de mener leurs activités douze mois sur douze. Et pour cela, il faut une maitrise de l’eau, une mécanisation de l’agriculture et un accompagnement’’, a fait savoir le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Mabouba Diagne a ajouté que, dans le souci de pérenniser l’ensemble des interventions du FIDA, ‘’il faudra créer davantage de partenariats, plus de synergie autour des projets et programmes avec l’implication de toutes les parties prenantes, et plus particulièrement les directions nationales des différents départements sectoriels’’.

    Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à poursuivre et à consolider ce partenariat pour booster les interventions, afin de créer plus d’impact chez les populations et plus d’emplois pour les jeunes et les femmes.

    Le représentant du FIDA au Sénégal, Matteo Marchisio, est, pour sa part, largement revenu sur la contribution de son organisme dans la lutte pour la réduction de la pauvreté au Sénégal, notamment dans le monde rural.

    ‘’Ça fait 45 ans que le FIDA et le gouvernement du Sénégal coopèrent dans l’amélioration de l’espace rural sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Matteo Marchisio a précisé que cette coopération est basée sur  »une vision commune du développement rural inclusif et durable, focalisée sur la réduction de la pauvreté rurale et sur l’amélioration de la sécurité alimentaire’’.

    Selon le représentant-résident, le FIDA reste un partenaire privilégié du Gouvernement du Sénégal dans l’exécution de ses politiques agricoles.

    ‘’Durant les 45 années de notre coopération, le FIDA a mobilisé plus d’un milliard de dollars de financement. On a touché 700 000 ménages qui ont bénéficié des activités des projets. C’est un nombre important et c’est un peu l’évidence de la coopération solide entre le FIDA et le Sénégal ‘’, a magnifié Matteo Marchisio.

    SG/AB/ABB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / La 8ème édition des vacances vertes lancée à Keur Massar

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / La 8ème édition des vacances vertes lancée à Keur Massar

    Keur Massar, 6 oct (APS) – La 8ème édition des vacances vertes, une initiative visant à promouvoir l’éducation environnementale et l’autonomisation des femmes par l’entreprenariat vert, a été lancée dimanche, à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a constaté l’APS.

     »Femme et systèmes alimentaires durables : retour au grenier par le triomphe de la paysannerie », est le thème de cette édition.

    Des acteurs de développement dont des femmes leaders communautaires, des autorités administratives et territoriales locales et des agents des Eaux et forêt et de l’Agence nationale de la Grande muraille verte, ont pris part à la cérémonie. 

     »Nous nous engageons à planter dans chaque maison, un arbre +Neveday+ pour donner l’exemple à toutes les communautés sur l’importance de planter des arbres », a déclaré Sokhna Touré, la présidente du réseau des femmes transformatrices de produits forestiers non ligneux.

    Des produits locaux transformés ont été exposés dans le cadre de cette initiative citoyenne vacances vertes visant à promouvoir l’éducation environnementale et l’autonomisation des femmes par l’entreprenariat vert.

     »Nous lançons à cet effet, un appel aux autorités pour nous accompagner en renforcement de capacités et des équipements modernes pour augmenter notre production, tout en répondant aux normes environnementales », a laissé entendre Mme Touré.

    Selon elle, les membres du réseau des femmes transformatrices de produits forestiers non ligneux sollicitent auprès des pouvoirs publics et partenaires, un local pour mener à bien leurs activités.

     »Nous encourageons le réseau des femmes transformatrices des produits forestiers à continuer sur leur lancée, car elles sont la preuve que c’est possible avec nos ressources forestières de créer de la valeur ajoutée dans nos ménages », a pour sa part déclaré, Ibrahima Pouye, adjoint au sous-préfet de Malika, venu présider la cérémonie.

    SG/MK/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Une plateforme citoyenne veut faire du civisme le moteur du développement du Sénégal

    SENEGAL-SOCIETE / Une plateforme citoyenne veut faire du civisme le moteur du développement du Sénégal

    Dakar, 6 oct (APS) – La plateforme des anciens volontaires du programme initiative pour le développement local du service civique national (PLAISE civique), appelle tous les acteurs à faire du civisme et de la citoyenneté, le moteur du Sénégal de demain.

    ‘’Le civisme n’est pas une simple option, c’est une nécessité. Ensemble, faisons du civisme et de la citoyenneté le moteur du Sénégal de demain. Que le respect des lois, la solidarité, et l’amour de notre pays soient nos guides dans cette noble mission’’, a déclaré le président de PLAISE civique, Mohamed Lamine Thioune.

    S’exprimant samedi lors de la cérémonie de lancement officiel des activités de sa plateforme, il a soutenu que  »le civisme, c’est une valeur qui nous permet de vivre ensemble dans le respect mutuel, de bâtir une société juste et équitable, et de poser les bases d’un développement durable pour notre pays ».

    Selon lui,  »il nous incombe à tous de faire preuve de civisme dans nos actes quotidiens, et d’inculquer cette valeur à nos enfants, pour qu’ensemble, nous puissions bâtir un Sénégal prospère, pacifique et uni ».

     »La promotion des valeurs civiques et citoyennes n’est pas une tâche facile, mais c’est une tâche nécessaire. C’est une entreprise collective qui doit impliquer tous les acteurs de notre société : les familles, les écoles, les leaders religieux, les institutions publiques, et bien sûr, nous-mêmes, en tant que citoyens », a-t-il souligné.

    M. Thioune a ainsi invité toute la population à prendre conscience de  »notre responsabilité commune », estimant que  »chaque citoyen sénégalais a un rôle à jouer pour faire de notre pays un modèle de civisme, de justice et de solidarité en Afrique et dans le monde ».

     »En cultivant ces valeurs, nous renforcerons la paix sociale, nous encouragerons le développement durable, et nous laisserons un héritage précieux aux générations futures’’, selon le président de PLAISE civique.

    SG/MK