Auteur/autrice : Sokhna Diom

  • SÉNÉGAL-LUXEMBOURG-SANTE / Une vedette-ambulance, deux tricycles et des équipements offerts au centre de santé de Niodior

    SÉNÉGAL-LUXEMBOURG-SANTE / Une vedette-ambulance, deux tricycles et des équipements offerts au centre de santé de Niodior

    Fatick, 5 déc (APS) – L’ambassade du Luxembourg au Sénégal a remis, mardi, une vedette-ambulance et un lot d’équipements au centre de santé secondaire de Niodior (Foundiougne) pour  »faciliter les évacuations sanitaires ».

    Le donc comprend également deux tricycles et un lot d’équipements destinés au service d’urgence dudit centre santé. Sa valeur est évaluée à 75 millions de francs CFA.

    « C’est une île assez éloignée de Foundiougne et de Fatick (centre). Nous avons estimé qu’il fallait apporter les services de soins dans les endroits les plus enclavés », a indiqué l’ambassadeur du Luxembourg à Dakar, Georges Ternes.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise du don, qui entre dans le cadre de la mise en ordre de l’unité d’accueil de l’urgence du centre de santé secondaire de Niodior.

    Le diplomate a rappelé que le Luxembourg avait précédemment procédé à la réhabilitation de l’allée menant au service des urgences du centre de santé secondaire de Niodior.

    Selon docteur Babacar Ndiaye, médecin-chef du centre de santé secondaire de Niodior, le matériel va assurer « une évacuation beaucoup plus confortable pour les patients. »

     »Le lot de matériel permettra au centre de santé de se mettre aux normes de l’accueil des urgences », a-t-il ajouté.

    L’ambassade du Luxembourg a également dispensé une série de formations au personnel du centre de santé dans la prise en charge des urgences et l’utilisation du matériel, a signalé le médecin-chef.

    SDI/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL- MEDIAS-ASSISES / Fatick : la CAP préoccupée par les conditions de travail des journalistes

    SENEGAL- MEDIAS-ASSISES / Fatick : la CAP préoccupée par les conditions de travail des journalistes

    Fatick, 1er déc (APS) – Ibrahima Lissa Faye, un des responsables de la Coordination des associations de presse (CAP), a souligné, vendredi, la nécessité de changer les conditions d’existence et de travail des journalistes.

    « Nous devons travailler pour changer les conditions d’existence des journalistes de manière générale. Que les contrats de travail soient étendus à tous les reporters qu’ils soient de Dakar ou des différentes régions », a-t-il plaidé.

    Ibrahima Faye prenait part aux Assises régionales des médias à Fatick avec les journalistes de Kaolack, Kaffrine et Diourbel.

    Au cours de cette rencontre, la délégation de la CAP a recueilli « les avis, les préoccupations et les recommandations des reporters et techniciens de la zone centre ».

    Il a été mis en place six commissions des assises nationales sur la régulation et autorégulation; le statut de travailleur des médias; la viabilité des médias; les supports et contenus; la formation;  la sécurité et la protection des journalistes.

    « Les questions ont beaucoup plus tourné sur les conditions de travail des correspondants régionaux. Nous avons toujours considéré que c’est une question prioritaire et il faut trouver des solutions », a déclaré Ibrahima Lissa Faye.

    Il a indiqué que la CAP va essayer de trouver des solutions pour que les cotisations sociales des journalistes et leur prise en charge médicale soient respectées.

    SDI/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE / FESNAC : des nouveaux prix institués pour « motiver » et « récompenser » les acteurs culturels (ministre)

    SENEGAL-CULTURE / FESNAC : des nouveaux prix institués pour « motiver » et « récompenser » les acteurs culturels (ministre)

    Fatick, 1er déc (APS) – Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique a institué plusieurs nouveaux prix dont le Grand Prix Macky Sall pour « motiver » et « récompenser » les acteurs culturels lors de la douzième édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) prévue du 8 au 12 janvier 2024 dans la région de Fatick (centre), a t-on appris, vendredi.

    « Plusieurs nouveaux prix sont institués pour cette 12ème Édition du Fesnac. Nous avons le prix ‘Buur Sine’ d’une valeur de 10 millions de FCFA et le Grand Prix ‘Macky sall » culture et paix qui n’est pas lié à son statut de chef d’Etat mais de grand Lamtoro. Il sera doté d’une valeur de 20 millions de FCFA », a annoncé le ministre de la Culture, Aliou Sow.

    Il présidait le Conseil régional de développement (CRD) sur les préparatifs du FESNAC qui se tiendra du 8 au 12 janvier 2024 dans tous les départements de la région de Fatick.

    Le prix destiné aux régions concerne uniquement les acteurs culturels de la région de Fatick pour une récompense de deux millions francs CFA, a précisé Aliou Sow.

    Il a ajouté que les acteurs des cultures urbaines seront intégrés dans les récompense.

    Le ministre a annoncé l’introduction d’un nouveau prix pour représenter toutes les formes valorisant l’œuvre, le parcours et la vision du président Macky Sall. « Cela peut être un tableau d’art, une chanson, de la musique, un livre entres autres », a-t-il souligné.

    « Nous devons apprendre à rendre hommage à nos héros, nos figures emblématiques et montrer à la jeune génération des références. En Macky sall, tout est modèle. De son évolution en tant qu’élève et cadre, c’est un homme de synthèse, un homme dont la gouvernance est marquée par une transformation du Sénégal », a estimé le ministre de la Culture.

    Selon lui, il est important qu’avant la fin de son mandat, il soit célébré chez lui par le Sénégal et l’Afrique.

    SDI/ASB/OID

  • SÉNÉGAL- ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Fatick : une plateforme dédiée à la fertilisation des sols en gestation

    SÉNÉGAL- ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Fatick : une plateforme dédiée à la fertilisation des sols en gestation

    Fatick, 30 nov (APS) – Le programme Feed the Future Sénégal Dundël suuf en partenariat avec la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Fatick (centre)  envisage de créer une plateforme visant à élaborer de nouvelles formules d’engrais pouvant répondre aux besoins des sols et des plantes, a appris l’APS, jeudi.

    L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a procédé en 2020 au lancement d’un nouveau projet dénommé Feed the Future Sénégal Dundël suuf dont l’objectif est de résoudre les défis liés à la fertilisation des sols, aux subventions et à la réglementation sur les engrais au Sénégal.

    « Nous avons élaboré une carte de carence des sols. A l’issue des résultats, nous avons constaté la pauvreté des sols. Et, nous sommes partis pour élaborer de nouvelles formules d’engrais qui vont répondre aux besoins des sols et des plantes grâce à la mise en place d’une plateforme régionale », a expliqué le point focal du programme Dundël suuf dans le bassin arachidier, Nogaye Ndiaye.

    Elle participait à une réunion portant sur la création de la Plateforme régionale de dialogue sur la gestion intégrée de la fertilité des sols à Fatick, présidée par la gouverneure Seynabou Gueye.

    Mme Ndiaye a indiqué que cette plateforme de Fatick va regrouper des acteurs de la région pour discuter des problèmes liés à la fertilité des sols.

    Avec les acteurs, a-t-elle poursuivi,  »nous avons élaboré un plan d’actions pour que la plateforme soit pérenne et qu’ils puissent bénéficier des thématiques à développer ».

    L’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) est entrain de faire des tests sur ces nouvelles formules développées et qui sont en cours de validation, a annoncé Mme Ndiaye.

    Le projet Dundël suuf a développé 16 formules qui représentent des éléments nutritifs dont la plante a besoin et qui sont en manque dans nos sols, a t-elle souligné.

    Le directeur régional du développement rural (DRDR), Abdoulaye Camara, a indiqué que la région de Fatick rencontre  »des problèmes plus aigus avec la salinisation des sols ».

    « Nous avons certes, dans le pays un problème de fertilité et de dégradation des sols. Pour Fatick, c’est plus aigu avec la salinisation des sols. Et cette plateforme va faire en sorte que les sols soient protégés et améliorés », a-t-il dit.

    SDI/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-DECISION / Fatick : le conseil départemental suspend les activités d’exploitation de sel

    SENEGAL-ECONOMIE-DECISION / Fatick : le conseil départemental suspend les activités d’exploitation de sel

    Fatick, 28 nov (APS) – Le conseil départemental de Fatick (centre) a suspendu les activités d’exploitation du sel, dans le but de réglementer l’occupation du domaine public maritime et fluvial, a annoncé, mardi, son président, Cheikh Kanté.

    ‘’Conformément aux conclusions du conseil présidentiel de développement tenu le 17 novembre à Fatick, le président du conseil départemental [informe les] populations du département, plus particulièrement des producteurs de sel, de la suspension des activités d’exploitation du sel dans le département de Fatick’’, a écrit M. Kanté dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Selon son président, le département procède en même temps à ‘’l’annulation de toutes les autorisations délivrées par les communes, concernant l’occupation du domaine public maritime et fluvial’’.

    ‘’Cette mesure ne s’applique pas à tout producteur disposant d’une autorisation dûment établie par le conseil départemental ou l’ex-conseil régional de Fatick’’, précise Cheikh Kanté.

    Il ajoute qu’‘’il est recommandé aux exploitants de sel de se rapprocher des services du conseil départemental pour régulariser leurs autorisations, afin d’éviter de s’exposer à des sanctions’’.

    Le département de Fatick a entamé une opération ‘’de régularisation de l’occupation du domaine public maritime et fluvial, conformément à la loi 77-66 du 2 juillet 1976 portant code du domaine de l’État’’, annonce M. Kanté.

    Le but de cette initiative est de mettre fin à ‘’l’occupation anarchique des côtes du bras de mer Sine-Saloum’’, explique-t-il.

    Le code général des collectivités territoriales octroie au conseil départemental de Fatick la compétence d’autoriser l’installation de tout projet initié dans le domaine public maritime, fait valoir son président.

    ‘’L’exploitation du sel, [une activité] en plein essor dans le département de Fatick, fait face à d’énormes difficultés relatives à son expansion irrationnelle et non organisée’’, affirme Cheikh Kanté.

    La décision du département pourrait priver de revenus les producteurs et les centaines – voire des milliers – de travailleurs journaliers qui dépendent de l’exploitation du sel.

    SDI/ESF/AKS

  • SÉNÉGAL- ÉDUCATION - INAUGURATION / Fatick : Le ministre de l’Education promet une bibliothèque au lycée de Ngohé

    SÉNÉGAL- ÉDUCATION – INAUGURATION / Fatick : Le ministre de l’Education promet une bibliothèque au lycée de Ngohé

    Fatick, 27 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a promis, la construction d’une bibliothèque et d’un centre informatique pour accompagner les enseignements apprentissages au nouveau lycée de Ngohé Ndofongor, dans la commune de Tattaguine.

    « Nous nous engageons à construire une bibliothèque pour le lycée. Elle sera suivie d’un laboratoire scientifique ainsi qu’un centre informatique dont nous prendrons en charge entièrement les équipements « , a-t-il dit, dimanche, lors de l’inauguration du lycée de Ngohé Ndofongor.

    Le ministre Cheikh Oumar Anne a annoncé une subvention de 20 millions de Fcfa pour accompagner le fonctionnement du lycée.

    Il a aussi annoncé la construction dans les brefs délais de nouvelles salles de classes pour le collège de Mbellongouth, qui fait partie de la zone de Ngohé.

    Le lycée de Ngohé construit pour un coût de 171 millions de FCFA est composé de trois blocs de 18 classes grâce à l’Asociation internationale pour le développement et l’éducation de Ngohé (AIDE Ngohé), en partenariat avec la Fondation du Port autonome de Dakar, la Fondation SONATEL, et d’autres mécènes.

    L’établissement compte 36 classes pour plus de 1.800 élèves cette année, a indiqué le proviseur, Coumba Cor Ndour.

    Il a invité les élèves à redoubler d’efforts pour rendre hommage à AIDE Ngohé en rehaussant le taux de réussite au Baccalauréat 2023 qui était de 34%.

    Le Pr Damien Séne, Secrétaire général de l’AIDE Ngohé a soutenu que l’objectif de l’association est de créer les conditions nécessaires pour l’avènement de citoyens qui vont transformer ce village.

     »Aucun jeune ne doit plus quitter le village poursuivre ces études ailleurs. Nos enfants doivent faire la 6ème à la Terminale, sur place, pour bénéficier de l’accompagnement de leurs parents », a-t-il dit.

    SDI/OID

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Fatick : Monseigneur Benjamin Ndiaye appelle les jeunes à la patience

    SÉNÉGAL-RELIGION / Fatick : Monseigneur Benjamin Ndiaye appelle les jeunes à la patience

    Diouroup, 26 nov (APS) – Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar a invité dimanche, la jeunesse chrétienne à faire preuve de  patience et à d’espérance pour progresser dans la vie.

    « Nous ne cédons pas à la peur quand survint les difficultés. Car, nous savons que le Christ est avec nous et il ne nous abandonne pas. Nous ne cédons pas non plus à la tentation de l’impatience. Nous apprécions la progression par petit pas », a-t-il dit dans son homélie marquant la célébration des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

    Cette 38ème Édition des JMJ célébrée sous le thème  » Joyeux dans l’espérance  » s’est tenue samedi et Dimanche à la Paroisse Christ roi de l’univers de Diouroup (Fatick, centre). Elle coïncide avec les 20 ans d’existence de ce bâtisse.

    Monseigneur Benjamin Ndiaye a ainsi indiqué que « l’espérance chrétienne n’est pas un somnifère ni une drogue. Elle n’est pas destinée à nous endormir ou fuir la réalité. L’espérance chrétienne, nous maintient éveillé, vigilant et alerte en tant que vertu.

    Elle fait de nous des militants actifs, engagés, tournés vers le Christ pour vivre par lui, avec lui et en lui, a-t-il ajouté.

    L’archevêque de Dakar a invité la jeunesse chrétienne à  » se ceindre les reins pour plus d’engagement et de témoignages dans l’église et aussi dans la société avec l’espérance chrétienne ».

    Saluant  » le discours élogieux  » de l’archevêque de Dakar, le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour a souligné que le gouvernement dispose de moyens pour accompagner la jeunesse à travailler.

     » Nous avons perçu le discours de Monseigneur Benjamin Ndiaye dans ce contexte d’immigration irrégulière et je crois que la jeunesse aussi. Le gouvernement va accompagner les jeunes à travailler chez eux et y réussir afin qu’ensemble, nous construisions le Sénégal », a-t-il dit.

    Pape Malick Ndour représentait le chef de l’Etat en compagnie d’une forte délégation dont le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale, Thérèse Faye Diouf et le gouverneur de la region de Fatick, Seynabou Gueye.

    Les JMJ 2023 de Diouroup sont les septièmes organisées dans la zone apostolique rurale du Sine, après celles de Saint Esprit de Diohine, en 2016.

    SDI/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : les Aires marines protégées abritent 152 000 ha de mangrove (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : les Aires marines protégées abritent 152 000 ha de mangrove (responsable)

    Toubacouta, 24 nov (APS) – Les aires marines protégées abritent 152 000 hectares de mangrove grâce à la gestion intégrée des zones marines et côtières, a déclaré, jeudi, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ndiaye, directeur adjoint des aires marines communautaires protégées.

    « Toutes les actions entreprises en faveur des écosystèmes de mangrove confortent l’Etat du Sénégal dans sa politique de gestion intégrée des zones marines et côtières et militent pour la multiplication et la pérennisation des aires marines protégées qui abritent aujourd’hui, plus de 152 000 ha de mangrove », a-t-il dit.

    Il s’exprimait à l’ouverture du 1er Festival Mangal de Toubacouta, dont le thème est « Vivons la mangrove ». Ce festival est initié par plusieurs partenaires européens et africains tels que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Le directeur adjoint des aires marines communautaires protégées a également relevé l’extension du réseau en vue de mieux « conserver ces milieux à la fois riches et fragiles et d’engendrer des retombées socioéconomiques au profit des communautés riveraines ».

    « La mangrove fournit d’importantes ressources fortement sollicitées par les populations riveraines », a rappelé le lieutenant-colonel Ndiaye.

    D’ailleurs, a-t-il poursuivi, une estimation économique de la contribution des mangroves du Delta du Saloum au développement local montre que celle-ci pourrait atteindre 964 milliards de francs CFA sur une période de 10 ans. « Ce qui fait qu’aujourd’hui plusieurs actions sont entreprises afin de limiter sa dégradation et ainsi aider les communautés qui en dépendent », a ajouté le lieutenant-colonel Ndiaye.

    Il a indiqué que, « chaque année, des dizaines d’hectares, voire des centaines sont reboisés pour préserver la mangrove ».

    Le Sénégal dispose actuellement de 15 marines protégées et de deux réserves naturelles, contre cinq seulement en 2012, a-t-il relevé.

    « La mise en place de la direction des aires marines communautaires protégées depuis 2012 a permis de disposer aujourd’hui, en 2023, de 15 aires marines protégées et deux réserves naturelles. A l’époque, on ne disposait que de 5 aires marines protégées », a-t-il souligné.

    SDI/ASB/SKS/OID

  • SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : un festival sur la préservation de la mangrove ouvert à Toubacouta

    SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : un festival sur la préservation de la mangrove ouvert à Toubacouta

    Toubacouta, 24 nov (APS) – Le Festival Mangal, destiné à la protection et la conservation des mangroves, a démarré jeudi, à Toubacouta, une commune du département de Foundiougne, dans la région de Fatick (centre), a constaté l’APS.

    Il est initié par plusieurs partenaires tels que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), bénéficiaire d’une subvention de l’Union européenne afin de mettre en œuvre un projet dénommé « Gestion des forêts de mangroves du Sénégal au Bénin ».

    Il s’agit de renforcer les acteurs de la gestion des aires protégées et des sites de mangroves non protégés en mettant en lien les systèmes de gouvernance et de production avec les structures de conservation des mangroves au niveau des territoires.

    Le Festival Mangal se tiendra jusqu’à samedi au Centre d’interprétation culturel de Toubacouta. Il va proposer différents types d’activités telles que des visites d’échanges, des sorties éducatives, des animations culturelles et artistiques et des conférences scientifiques.

    La vingtaine d’exposants présentent des produits bruts ou transformés issus de la mangrove. C’est le cas par exemple des huîtres, des crevettes séchées ou du miel biologique.

     » Cela permet de contribuer à la citoyenneté environnementale et montrer à l’opinion la dynamique de développement endogène tirée à partir de la mangrove », a indiqué Cheikh Tidiane Kane, le chargé de la gestion des aires protégées à la commission de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    Pour la coordonnatrice de l’ONG Eclosio en Afrique de l’Ouest, Fanny Burdarier, l’objectif est de croiser des regards pour finalement adopter des approches plus holistiques de la mangrove, tandis que les volets artistique et culturel constituent un moyen de toucher le plus de monde. « Il va y avoir des sessions scientifiques dans lesquelles les participants vont exposer leur projet de recherche sur la mangrove, d’où la nécessité de partager et sensibiliser le maximum », a-t-elle expliqué.

    SDI/AKS/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Fatick : des drogues et faux médicaments d’une valeur de 1, 810 milliard FCFA incinérés

    SENEGAL-SOCIETE / Fatick : des drogues et faux médicaments d’une valeur de 1, 810 milliard FCFA incinérés

    Fatick, 21 nov (APS) – La subdivision des Douanes de Fatick (centre) a procédé, mardi, à l’incinération d’environ cinq tonnes de chanvre indien, de six kilogrammes  d’héroïne et d’un lot de faux médicaments d’une contre-valeur globale de 1, 810 milliard de francs CFA, a constaté l’APS.

    Les produits prohibés ont été saisis par la subdivision des Douanes de Fatick et la subdivision du Littoral sud, qui dépend de la Direction régionale des unités maritimes, a précisé le lieutenant-colonel Mamadou Alpha Dieng.

    “La subdivision des Douanes de Fatick a saisi 2,139 tonnes de chanvre indien, 6 kg d’héroïne et 800 grammes de cocaïne pour une contre-valeur de 500 millions FCFA et d’importants lots de faux médicaments, estimés à 330 millions FCFA’’, a-t-il détaillé.

    Il a signalé que la subdivision du Littoral sud a réalisé des prises de 2,335 tonnes de chanvre d’une valeur de 200 millions de francs CFA et de faux médicaments évalués à 780 millions de francs CFA.

    La plupart des saisies ont été faites par les unités de surveillance des douanes, à l’occasion des contrôles de routine sur les passagers et les véhicules, a-t-il précisé.

    Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Fatick, Modou Sokhna Thiam, a indiqué que l’essentiel des procès en chambre criminelle porte sur le trafic de drogue ou de chanvre indien.

    “Le trafic de faux médicaments fait également beaucoup plus de dégâts de nos jours avec les drogues de synthèse telles que l’ecstasy ou la méthamphétamine qui sont consommées dans la région’’, a-t-il ajouté.

    Il a déploré “ce problème de santé publique’’ qui est à l’origine de “vies perdues et de familles disloquées’’.

    La gouverneure de région, Seynabou Guèye, a plaidé pour l’implication des populations afin qu’il y ait une diminution du taux de trafic de drogues de tous genres.

    “Des individus peuvent employer d’autres tactiques pour faire leur trafic. D’où la nécessité pour l’Etat de renforcer les forces de défense et de sécurité en termes de moyens’’, a-t-elle plaidé.

    SDI/ASG/MTN