Auteur/autrice : Sokhna Diom

Passy, 25 oct (APS) – L’Office national de formation professionnelle (ONFP) ambitionne de former 1.115 jeunes dans différents secteurs de l’agriculture en vue de leur permettre de s’investir dans des projets porteurs de croissance, a-t-on appris de son directeur général, Mouhamadou Lamine Bara Lo.

« L’objectif est d’accompagner dans la restructuration des projets agricoles. Et, l’ONFP est chargé de la mise en œuvre d’un programme de formation, et à terme, on devra former 1.115 jeunes dans différents domaines tels que l’embouche, le maraîchage et la pisciculture », a-t-il dit.

L’ONFP et le projet Agri-jeunes Tekki Ndawñi ont signé, jeudi, une convention de partenariat pour accompagner les bénéficiaires à mettre en œuvre des projets agricoles viables.

Selon M. Lo, le but est d’accompagner les jeunes en leur fournissant, en amont, une formation pratique et de qualité afin de garantir leur insertion dans le monde du travail.

Au plan national, une enveloppe de 300 millions francs CFA a été dégagée pour la formation, a souligné le directeur de l’ONFP précisant que 220 jeunes seront formées dans la zone centre.

Le coordonnateur du projet Agri-jeunes Tekki Ndawñi, Talla Guèye, a salué la signature de cette convention, estimant que la formation est un intrant important pour la réussite des jeunes dans les projets d’entrepreneuriat.

« Nous avons mis 20 pourcent de notre budget pour former les jeunes dans l’agrosylvopastoral et le secteur halieutique pour optimiser l’exploitation de ces potentialités », a indiqué M. Guèye.

SDI/OID/AB/ASB

Fatick, 18 oct (APS) – La Déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a déclaré, vendredi, qu’environ sept milliards de francs CFA ont été investis dans la région de Fatick (centre) pour un taux de recouvrement variant entre 30 et 33%.

 »La DER dans son rôle d’impulser et de promouvoir le développement des secteurs porteurs de croissance a injecté environ sept milliards. Seulement, le taux de recouvrement à ce jour varie entre 30 et 33%. Un taux qui n’est pas fameux », a dit Aïssatou Mbodji au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur la vulgarisation et l’information sur les actions de la DER/FJ.

Elle indique avoir obtenu l’engagement et l’accompagnement de l’administration territoriale à recouvrer les dettes afin de réinvestir dans d’autres secteurs d’activités.

Parmi ce secteurs d’investissements, la déléguée générale a cité la pêche pour lutter contre l’immigration clandestine dans la zone.

Il est également prévu la mise en place d’une chambre froide dans le marché centrale de Fatick, une des doléances des populations pour la conservation du poisson.

La DER/FJ a octroyé 26 041 crédits au profit de 11 587 bénéficiaires issues des trois départements pour un montant de 6 500 796 399 francs CFA dans les secteurs de l’élevage, l’artisanat, l’agriculture, technologie et innovation entres autres.

Pour mieux accompagner les actions de la DER/FJ, le gouverneur Ngoné Cissé a promis de renforcer la sensibilisation auprès des jeunes afin de les dissuader de l’immigration clandestine et les fixer dans leurs terroirs.

« Ces dernières semaines, on a intercepté des pirogues en partance pour l’immigration. Et, nous comptons sur cette opportunité offerte par la DER pour accompagner les jeunes, les sensibiliser en leur faisant comprendre les mécanismes de financements qui sont disponibles pour la création d’emploi », a-t-elle relevé.

SDI/ASB/OID

Ouyal Sandé, 9 oct (APS) – Le Projet de développement des chaînes de valeur riz (PDCRV) a expérimenté sur des parcelles témoins à Ouyal Sandé, dans la commune de Mbéllacadio, des pratiques de fertilisation des sols visant à améliorer la production du riz dans la région de Fatick (centre).

« Dans les différents types d’écologie où nous nous rendons, c’est de vérifier d’abord le comportement du sol sans fertilisant et son comportement en associant différents types de fertilisants. On essaie également de mixer les fertilisants, soit en bio, soit en minéraux, en les associant de manière chimique », a expliqué le coordonnateur du PDCRV, Waly Diouf.

Il s’exprimait lors d’une visite dans les champs rizicoles de Ouyal Sandé dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PDCVR.

Il indique qu’il a été constaté que l’utilisation des fertilisants bio donne quasiment ‘’les mêmes rendements’’ que lorsqu’on y associe les engrais NPK. Il précise que cette pratique permet ainsi de réaliser des économies par rapport à l’utilisation des engrais chimiques.

Waly Diouf a effectué son déplacement dans la région de Fatick en compagnie du directeur général de l’Institut national de pédologie (INP).

La délégation s’est rendue à Mbissel, Dioffior et Ouyal Sandé, où elle a visité des parcelles de démonstration sur des pratiques de fertilisation des sols visant à améliorer les rendements en riz dans les régions d’intervention du projet.

« Cette mission permet surtout de rencontrer les producteurs pour s’enquérir de la contribution de la collaboration PDCVR-INP dans la performance de leurs activités liées à la riziculture et aussi de renforcer le rendement pour le système pluvial et l’arrosage », a souligné Waly Diouf.

« Nous avons des écologies fortement affectées par le sel et d’autres un peu moins affectées. Des écologies qui ont été abandonnées depuis très longtemps. Mais, l’idée est de fortifier toute la chaîne de valeur en jouant sur les semences, le riz et la qualité de la terre », a-t-il fait savoir.

Alfred Kouly Tine, le directeur général de l’Institut national de pédologie, a annoncé qu’un « document de capitalisation sur deux ans sera [élaboré] pour voir, si avec les techniques (…), il y a eu une évolution sur le plan des rendements ».

« Le projet intervient au niveau de trois sites dans la région de Fatick (…). Des problèmes de salinisation des terres ont été notés à Mbissel. Donc, ce projet va nous permettre de passer à l’étape de la valorisation », a-t-il dit.

A Ouyal Sandé, la vallée a une bonne rétention d’eau qui peut rester jusqu’au mois de janvier. « Cela permet de développer la riziculture, et le rôle de l’INP est de voir comment gérer cette technologie et comment améliorer les sols en se basant sur la cartographie », a-t-il ajouté.

Le directeur général de l’Institut national de pédologie a indiqué que les résultats obtenus l’année dernière ont donné satisfaction et seront matérialisés sur un document technique avec ceux obtenus cette année.

SDI/ASG/MTN