Auteur/autrice : Sokhna Diom

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : 230 femmes vont bénéficier d’un programme d’alphabétisation

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : 230 femmes vont bénéficier d’un programme d’alphabétisation

    Toubacouta, 15 mai (APS) – Quelque 230 femmes des zones couvertes par les Aires marines protégées de Bamboung et de Sokone vont bénéficier d’un programme d’alphabétisation pour tirer le maximum de profit de leurs activités génératrices de revenus.

    Sept salles de classe vont être ouvertes dans ces localités pour former 230 femmes à travers le projet  »Natur’Elles » qui vise à améliorer la protection de la biodiversité et renforcer la résilience des communautés vulnérables au changement climatique.

     »Nous allons apprendre aux femmes s’activant dans la transformation des produits halieutiques, à écrire et à lire et surtout les former sur la littérature financière afin qu’elles savent comment gérer leurs revenus et améliorer leurs conditions de travail », a expliqué Diaba Diop, présidente du réseau des femmes du secteur de la pêche artisanale du Sénégal.

    Elle intervenait lors de la cérémonie de lancement des classes d’alphabétisation fonctionnelle et de litteratie financière au profit des femmes vivant dans les zones couvertes par les Aires marines protégées Bamboung et de Sokone.

    Selon Mme Diop, ces séances d’alphabétisation participeront à l’autonomisation des femmes, car, elles seront formées dans leurs secteurs d’activités.

    Une approche saluée par le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, qui estime que les classes d’alphabétisation vont apporter une valeur ajoutée aux activités déroulées au quotidien par les femmes.

    « Cette approche va leur permettre de tirer le maximum de profit dans ce qu’elles font. Déjà qu’elles occupent une place stratégique dans le développement économique du pays et cela va avoir un impact positif dans l’amélioration de nos produits », a-t-il indiqué.

    Le projet  »Natur’Elles » ambitionne de toucher 8.000 bénéficiaires directs dont 6.000 femmes et 85.000 indirects, répartis dans 125 villages. Il s’attache à améliorer la gouvernance des ressources naturelles, favorisant une gestion plus durable et équitable des écosystèmes de la mangrove.

    Il devrait générer des bénéfices importants pour les populations locales en offrant des opportunités économiques durables tout en préservant les ressources naturelles, a indiqué Lamine Dédhiou, coordonnateur des opérations du projet  »Natur’Elles » dans le Delta du Sine-Saloum.

    SDI/OID/AB

  • SENEGAL-BELGIQUE-SANTÉ / Fatick : la coopération sénégalo-belge veut rendre effectif l’accès aux soins de santé

    SENEGAL-BELGIQUE-SANTÉ / Fatick : la coopération sénégalo-belge veut rendre effectif l’accès aux soins de santé

    Toubacouta, 15 mai (APS) – L’Agence belge de développement (Enabel) et des acteurs de la santé ont entamé, mercredi, une série de concertations visant à rendre effectif l’accès des femmes, des adolescents et des jeunes aux services de santé dans le but de réduire la mortalité maternelle dans les régions de Fatick, Kaolack et  Kaffrine.

    Les échanges visent également la prévention des violences sexuelles basées sur le genre.

    L’Enabel, en partenariat avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a mis en œuvre un programme sur la santé mère-enfant pour une durée de cinq (2019 – 2024). Il intervient dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine pour un coût de 6 milliards FCFA.

    Ce programme de coopération sénégalo-belge vise aussi à améliorer l’accès aux droits à l’information, à la formation et à l’éducation en matière de santé sexuelle et reproductive, la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre et l’offre de services de santé sexuelle et reproductive de qualité.

    Elle est alignée sur les priorités du gouvernement du Sénégal en matière de santé reproductive en vue de la réalisation du droit à la santé reproductive, a fait savoir Annick Peeters, chargée de programme pour Enabel.

    « Dans la mise en œuvre du programme, nous avons eu à faire différentes réalisations dans plusieurs localités en octroyant des appareils médicaux à certains districts sanitaires et aussi, à former des agents de santé pour améliorer la qualité de l’offre de soins liée à la santé de la mère et de l’enfant », a-t-elle indiqué.

    Mme Peeters a souligné que des centres d’accueil unique pour la prise en charge des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre ont été mis en place pour accompagner les acteurs de la santé

    Abdoulaye Ndione, psychologue-conseiller à la division santé de l’adolescent à la direction de la santé de la mère et de l’enfant, a sollicité la consolidation des acquis obtenus grâce au programme en vue de propulser le système sanitaire.

    « Nous devons travailler à consolider l’accompagnement entre Enabel et le ministère de la Santé à travers ce programme. Car, ces investissements pareils ne font que propulser le système sanitaire », a-t-il dit, plaidant pour la construction et l’équipement des espaces ado-jeunes.

    SDI/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-SOCIETE / Fatick : la gouverneure invite à une meilleure gestion du foncier

    SÉNÉGAL-SOCIETE / Fatick : la gouverneure invite à une meilleure gestion du foncier

    Fatick, 14 mai (APS) – La gouverneure de la région de Fatick, Seynabou Guèye, a souligné mardi, la nécessité pour l’administration territoriale de s’imprégner de la réglementation sur la gestion du foncier afin d’anticiper sur d’éventuels problèmes.

     »L’économie du Sénégal repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. Donc, il faut prendre en compte ce secteur en ayant une connaissance de la réglementation sur le foncier afin d’anticiper sur d’éventuels problèmes », a-t-elle indiqué lors d’une formation sur la gestion du foncier initiée par le Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF).

    Cette formation a concerné des autorités administratives, territoriales et des services techniques sur la gestion du foncier qui s’inscrit dans la mise en œuvre du renforcement de capacités des acteurs impliqués dans l’enregistrement du foncier.

     »Une meilleure gestion du foncier permettrait de gérer  »certains conflits dans nos terroirs, en trouvant des terrains d’entente sur nos circonscriptions respectives », a estimé la cheffe de l’exécutif régional.

     »Il est important de revenir sur la réglementation en vigueur. Nous nous sommes rendu compte de toute la pression qui s’exerce sur le foncier. Au-delà de l’habitation, il y a l’agriculture, l’élevage et les forêts que nous devrions prendre en compte », a relevé Mme Guèye.

    Elle a par ailleurs souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier.  »Nous avons une population qui a tendance à augmenter et la superficie du pays ne bouge pas, donc il faut tenir compte des générations futures dans la gestion du foncier en se projettent sur une période de 10 ans ou plus », a-t-elle dit.

    Le chef de l’unité régionale Procasef de Fatick, Moustapha Kane a rappelé pour sa part, l’objectif de permettre à l’administration territoriale de disposer d’outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière.

     »Nous avons jugé nécessaire d’alimenter la réflexion autour de la réforme sur le foncier eu égard du fossé qui existe entre ce que prévoit la législation foncière et la pratique sur le terrain », a-t-il expliqué.

    SDI/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-ENTREPRENEURIAT / Des équipements de production de l’ANA à des acteurs de l’ostréiculture de Foundiougne

    SÉNÉGAL-ENTREPRENEURIAT / Des équipements de production de l’ANA à des acteurs de l’ostréiculture de Foundiougne

    Fatick, 12 mai (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène a mis à la disposition des femmes ostréicultrices de Dassilamé et Mbassis (département de Foundiougne, centre)  des équipements de production pouvant leur permettre de faire des produits de meilleures qualités, compétitifs sur le plan international.

     » Nous espérons à travers cet accompagnement permettre à ces femmes d’avoir plus de revenus et de capacités techniques mais également des produits de meilleures qualités et compétitifs sur le plan international », a-t-elle indiqué lors d’une visite dans les sites ostréicoles de Dassilamé et Mbassis dans le département de Foundiougne.

    Dr Tening Sène a entamé une tournée pour accompagner les acteurs de l’aquaculture notamment les femmes ostréicultrices.

    Elle a octroyé 7.500 guirlandes à trois groupements et 250 potions de grossissement d’huîtres également par groupement. Ils ont aussi bénéficié d’une charrette et d’un cheval qui va faciliter le transport entre le site de récolte et le lieu de de stockage .

    La directrice de l’ANA a précisé que les femmes ostréicultrices ont confectionné et installé 1500 guirlandes sur les 2.500 reçus par chaque groupement, précisant qu’une une formation pratique a été faite au préalable avec les bénéficiaires.

     » Les huîtres sont des produits à forte valeur ajoutée mais elles sont exigeantes en termes de normes sanitaires pour une consommation frais. C’est pourquoi, il était nécessaire de prendre toutes les dispositions », a souligné Dr Sène.

    Elle n’a pas manqué de rappeler qu’un programme était entrain d’être mis en place sur toute la chaîne de valeur ostréicole pour permettre aux acteurs de gagner décemment leur vie.

     » Nous comptons les accompagner étape par étape afin qu’elles soient de grandes professionnelles de ostréiculture au Sénégal et dans le monde », a-t-elle assuré.

    SDI/AKS

  • SENEGAL-GAMBIE-CULTURE / Toubacouta : le festival frontalier  »Niumi Badiya » prévu le 24 mai prochain

    SENEGAL-GAMBIE-CULTURE / Toubacouta : le festival frontalier  »Niumi Badiya » prévu le 24 mai prochain

    Toubacouta, 9 mai (APS) – La commune de Toubacouta, dans le département de Foundiougne, va abriter du 24 au 26 mai prochain, la huitième Édition du Festival frontalier +Niumi Badiya+, un évènement culturel qui vise à favoriser l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie.

    « Ce festival qui réunit les peuples de la Gambie et du Sénégal est un facteur d’intégration sous régionale et de promotion de la culture africaine. C’est un évènement qui raffermit les liens fraternels entre le Sénégal et la Gambie », a indiqué le maire de Toubacouta, Pape Seydou Dianko, au sortir d’une réunion préparatoire de l’évènement.

    Le thème de cette édition est : »Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique. »

    Il est prévu un panel sur le thème et d’autres activités avec les artistes, les artisans ainsi que l’exposition de produits alimentaires transformés par les femmes et les jeunes de Toubacouta et des villes de la Gambie.

     »C’est un rendez-vous pour les deux peuples. La commune de Toubacouta est frontalière avec la Gambie. Nos deux peuples ont des échanges commerciaux et de bonnes relations fraternelles, d’où l’importance de tenir ce festival annuel pour consolider les relations », a souligné le maire.

    Pape Seydou Dianko a annoncé la participation des délégations de Banjul (Gambie), de Sédhiou et Thionck-Essyl, invitant  »tous les acteurs culturels des autres régions à prêter main forte à l’intégration ».

    Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a indiqué pour sa part que le Festival  »Niumi Badiya » va contribuer à la réflexion sur  »les bonnes manières à adopter » pour faire face aux changements climatiques et pérenniser la mangrove dans le Delta du Saloum.

    « Nous voulons que les communautés des deux pays s’approprient ce festival qui va essayer avec l’aide d’éminents professionnels de trouver les moyens de faire face à la canicule et à la préservation de la mangrove », a-t-il dit.

    Il est attendu la participation de peuples de la Gambie et du Sénégal, a-t-il ajouté, soulignant l’engagement des artistes à préserver  »le cousinage et les relations de bons voisinages ».

    « Ce festival est d’une dimension trans-frontalière. Il est important de consolider les acquis à travers la culture qui est une compétence transférée pour rapprocher nos communautés », a estimé le sous-préfet.

    SDI/ADL/OID

  • SÉNÉGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Fatick : renforcement du dispositif de lutte contre les inondations

    SÉNÉGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Fatick : renforcement du dispositif de lutte contre les inondations

    Fatick, 7 mai (APS) – Le préfet du département de Foundiougne, Ousseynou  Mbaye, a annoncé, mardi,  des mesures destinées à renforcer les moyens et matériels du dispositif de lutte contre les inondations dans la région de Fatick (centre-ouest), en perspective de l’hivernage.

    ‘’Nous allons renforcer les moyens matériels tels que les motopompes, tout en procédant au curage des caniveaux”, a-t-il dit,  lors d’un comité régional de développement (CRD) axé sur l’identification des zones inondables de la région de Fatick.

    ‘’Nous allons réaliser des infrastructures essentielles pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales”, a ajouté M. Mbaye, venu présider cette rencontre au nom du gouverneur de région. 

    Le chef d’antenne régionale de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Moussa Guèye, a signalé qu’un système d’évacuation des eaux pluviales est en train d’être installé, en attendant  »l’arrivée des premières grandes pluies”. 

    Dans un entretien avec l’APS, début mai, le chef du service climatologie et services climatiques de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Diabel Ndiaye, annonçait un ‘’cumul excédentaire à normale”  des précipitations sur la période août-septembre.

    ‘’Nous sommes en train d’installer un système d’évacuation au top avant l’arrivée des premières grandes pluies mais aussi de procéder à un curage des caniveaux et à la réalisation d’ouvrages d’assainissement” , a-t-il rassuré.

    Il a rappelé que plusieurs quartiers de la commune de Fatick ont été fortement touchés par des inondations au cours de l’hivernage 2022.

    ‘’Nous avions enregistré des pluies jamais connues par la ville depuis des décennies”, a-t-il ajouté, appelant  »à prendre nécessairement des mesures idoines, cette année, pour faire face à d’éventuelles inondations” . 

    M. Guèye a assuré que l’ONAS a tiré tous les enseignements de l’hivernage de cette année-là.

    Plusieurs chefs de service régionaux ont pris part à cette rencontre, qui s’est tenue à la gouvernance de Fatick.

    SDI/AB/ABB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / La région de Fatick attend 80.000 moutons pour la Tabaski, selon son gouverneur

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / La région de Fatick attend 80.000 moutons pour la Tabaski, selon son gouverneur

    Fatick, 6 mai (APS) – La région de Fatick (centre) s’attend à recevoir un quota de 80.000 moutons pour la fête de Tabaski prévue le 16 juin prochain, a-t-on appris de son gouverneur, Seynabou Guèye.

    Lors d’une réunion préparatoire de la fête musulmane, Mme Guèye a assuré que l’État avait pris toutes les dispositions nécessaires pour atteindre l’objectif de 80.000 moutons pour la région.

    ‘’L’État a pris des décisions, cette année, pour permettre à tout le monde de disposer d’un mouton. Il s’agit de l’allègement des taxes […] Cela nous a permis de nous rendre compte que des possibilités ont été offertes aux populations d’avoir un mouton à moindre coût’’, a-t-elle dit.

    Seynabou Guèye a salué ‘’cette réelle volonté de l’État d’aider les ménages’’ en créant les conditions de la baisse des prix des moutons.

    Le gouverneur s’est également réjoui de la mise en place d’un foirail à Diouroup, une initiative du maire de cette commune, de celui de la ville de Fatick aussi, en guise de soutien des efforts fournis par l’État.

    Les espaces aménagés par les maires pour faciliter la vente des moutons devraient, selon Mme Guèye, permettre aux éleveurs de bien écouler le bétail. ‘’Des dispositions similaires seront prises dans les autres départements de la région pour augmenter le nombre de points de vente’’, a-t-elle assuré.

    Mame Fatou Thioune, la directrice régionale de l’élevage et des productions animales de Fatick, a signalé que l’élevage domestique devrait aider à atteindre le quota de 80.000 moutons.

    ‘’Des initiatives ont été prises par certains projets et programmes pour assurer la disponibilité des moutons. Dans la région, 15 communes y ont adhéré’’, a-t-elle dit en précisant que l’une de ces initiatives a permis de financer cette année 180 projets d’élevage de moutons.

    SDI/ESF/MTN

  • SÉNÉGAL- COLLECTIVITÉS -INFRASTRUCTURES / Fatick : « le futur bureau foncier va promouvoir la bonne gouvernance » dans la commune de Mbam (officiel)

    SÉNÉGAL- COLLECTIVITÉS -INFRASTRUCTURES / Fatick : « le futur bureau foncier va promouvoir la bonne gouvernance » dans la commune de Mbam (officiel)

    Mbam, 3 mai (APS) – Le futur bureau foncier de la commune de Mbam (Foundiougne, oust)  en plus de révolutionner la gestion foncière en milieu rural, va promouvoir la bonne gouvernance , a annoncé vendredi, le coordinateur du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), Mouhamadou Moustapha Dia.

     » C’est un instrument qui va révolutionner la gestion foncière en milieu rural parce qu’elle va promouvoir la bonne gouvernance et la transparence de par la traçabilité. Il va aussi améliorer le système d’archivage », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de pose de la première pierre du bureau foncier.

    La commune de Mbam figure parmi les 138 communes qui vont disposer d’un bureau foncier dont le financement est assuré par la Banque mondiale à hauteur de 80 millions de dollars américains.

    Selon le coordonnateur du Procasef, les délibérations du foncier étaient fondées sur des bases approximatives. Donc, le bureau foncier vient délimiter les parcelles en apportant une administration efficace et un système d’information, gage de transparence.

    Cela, a-t-il poursuivi, dans le but de réduire les conflits liés au foncier.

     » Le futur bureau foncier sera composé d’un local construit avec espace pour accueillir le public, d’une salle d’archivage, d’une salle technique qui va abriter ultérieurement le système d’information foncière”, a expliqué Moustapha Dia.

    Pour sa part, le maire de la commune de Mbam, Ngor Dione a soutenu que la construction de cette infrastructure va participer à la protection des terres, apportant ainsi des solutions durables aux populations.

     » La protection des terres passe par l’identification de chaque espace. Et le Procasef est là pour nous’ », a-t-il dit.

     » La commune de Mbam, composée de sept villages et deux hameaux, dispose d’un fort potentiel agropastoral. Une bonne gestion de cette terre est un pas vers la sécurité alimentaire. Une infrastructure de base comme le bureau foncier participe à cela », a estimé Ngor Dione.

    Il s’est également réjoui de l’affectation prochaine d’un agent du foncier et de l’octroi de matériels topographiques qui vont  » asseoir des solutions durables aux nombreuses sollicitations des populations. »

    SDI/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Pisciculture : les maires de Fatick invités à aménager des réserves foncières pour les jeunes  

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Pisciculture : les maires de Fatick invités à aménager des réserves foncières pour les jeunes  

    Fatick, 3 mai (APS) – Le coordonnateur du projet de mise en place du pôle aquacole de Mbéllacadio,  Abdoulaye Soungue, a invité, vendredi, les maires de Fatick à aménager des réserves foncières, en vue de faciliter l’accès des jeunes à la terre mais aussi leur permettre de s’adonner à la pisciculture.

     » Nous avons suggéré aux maires des communes d’aménager des réserves foncières pour les jeunes. Cela va permettra aux jeunes de pratiquer la pisciculture et l’auto emploi « , a-t-il déclaré, à l’occasion de la cérémonie de clôture d’une session de formation sur les techniques de la pisciculture.

    Organisée à l’initiative de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), cette session a permis  de former 47 jeunes de la région de Fatick durant cinq jours, sur les techniques de la pisciculture d’eau douce et saumâtre, notamment sur des espèces comme le tilapia et le poisson chat.

    L’objectif de cette formation est de permettre aux participants d’avoir une meilleure maîtrise de la gestion technique et entrepreneuriale.

     » Ce sont des jeunes qui sont incubés pendant six mois dans le site de Mbéllacadio. Et, à la fin, l’ANA va les accompagner à entreprendre », a expliqué M. Soungue, par ailleurs responsable suivi évaluation à l’ANA.

    Il a indiqué qu’en plus des 47 jeunes de la première cohorte, 30 femmes vont travailler dans l’ostréiculturesur trois sites différents de la région de Fatick.

    Selon Anta Niang, étudiante en aquaculture en licence 3 à l’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), cette formation est  » une porte pour mettre en pratique toutes les leçons apprises sur la pisciculture. « 

     » C’est un projet très innovant qui nous permettra de réaliser nos projets et faire de l’auto emploi », a-t-elle lancé, relevant  ‘’la pertinence du module de formation axé sur les pathologies qui peuvent atteindre le poisson et le traitement à suivre ».

    La mairie de Mbéllacadio, dans le département de Fatick,  a octroyé un site de 67 hectares en guise d’accompagnement, pour l’exploitation du pôle aquacole, dont cinq hectares réservés à la phase d’apprentissage et d’incubation. Cette phase ambitionne d’atteindre une production annuelle de 400 tonnes, selon les responsables.

    SDI/MK/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CLIMAT / Fatick : le projet Natur’Elles promet de renforcer la résilience des communautés

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CLIMAT / Fatick : le projet Natur’Elles promet de renforcer la résilience des communautés

    Toubacouta, 2 mai (APS) – Le projet Natur’Elles présenté jeudi, aux bénéficiaires promet d’améliorer la protection de la biodiversité et renforcer la résilience des communautés vulnérables au changement climatique.

    Cette initiative d’une durée de trois ans, représente l’aboutissement d’une collaboration entre le Canada, la Société de développement de coopération internationale (Socodevi) et le Sénégal. Elle va appuyer la résilience environnementale et économique des communautés vulnérables du Sine-Saloum et de la Haute Casamance (Ziguinchor – Sédhiou).

    Le projet Natur’Elles ambitionne de toucher 8.000 bénéficiaires directs dont 6.000 femmes et 85.000 indirects, répartis dans 125 villages.

    « Le projet s’attache à améliorer la gouvernance des ressources naturelles, favorisant une gestion plus durable et équitable des écosystèmes de la mangrove », a indiqué l’ambassadrice du Canada, Marie-Geneviève Mounier.

    Elle a précisé que le projet devrait générer des bénéfices tangibles pour les populations locales en offrant des opportunités économiques durables tout en préservant les ressources naturelles.

    Selon son coordonnateur national, Mamadou Ciss, des moyens de subsistance vont être mises en œuvre pour développer la chaîne de valeur halieutique afin de permettre aux femmes qui travaillent dans le secteur de tirer le maximum de revenus.

    « Il est nécessaire de renforcer les capacités des femmes grâce aux programmes de leadership environnemental, ce qui va les aider, à prendre des mesures concrètes pour faire face aux défis climatiques », a soutenu M. Ciss.

    SDI/OID/AB