Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE / CNTS : les Sénégalais invités à donner leur sang pour sauver des vies (président)

    SENEGAL-SANTE / CNTS : les Sénégalais invités à donner leur sang pour sauver des vies (président)

    Dakar, 12 oct (APS) – Le président de l’Association nationale des donneurs bénévoles de sang (ANDOBES), Ousmane Mbaye, a invité, samedi, les Sénégalais à aider à alimenter la banque de sang du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), afin de sauver des vies.

    ‘’Ce qui est souhaitable, c’est que chaque homme, dès l’âge de dix-huit ans, ait conscience que tous les trois mois, il doit aller donner de son sang, s’il est bien portant au CNTS, dont la moyenne journalière de collecte tourne entre 150 à 200 poches’’, a dit M. Mbaye.

    Il prenait part à une journée de don de sang organisée par les clubs Rotary du Sénégal, en collaboration avec les responsables de la Jeune chambre internationale U Dakar Prestige, la Jeune chambre internationale Dakar Elite et Inner Wheel.

    ‘’Cette initiative vise à renforcer les banques de sang confrontées à un déficit récurrent’’, a-t-il expliqué. Il appelle la population   »à ne pas attendre un appel ou un accident pour aller vers la banque de sang du CNTS  ».

     »Il faut que les gens soient sensibilisés.  Il faut qu’ils se mobilisent à aller donner leur sang. C’est ce qui permettra de sauver des vies ‘’, a-t-il insisté.

    L’assistante administrative de la présidente de  »Justice and Dignity for the Women in Sahel » (JDWS), Georgina Ngoma, a indiqué que l’objectif de cette activité de don de sang vise à mobiliser les gens pour les sensibiliser sur l’importance de  sauver des vies.

    ‘’Les hôpitaux font de leur mieux, mais seuls ils ne peuvent pas tout faire. C’est aux populations et aux citoyens de se mobiliser pour aider le corps médical. Nous allons normalement poursuivre cette initiative dont l’objectif est d’organiser au moins trois à quatre journées de don de sang, dans l’année’’, a-t-elle encore souligné.

    NSS/SK/AB

  • SENEGAL-TRANSPORTS / La société DDD est confrontée à une dette de 4,9 milliards de francs CFA et à une masse salariale ‘’insoutenable’’

    SENEGAL-TRANSPORTS / La société DDD est confrontée à une dette de 4,9 milliards de francs CFA et à une masse salariale ‘’insoutenable’’

    Dakar, 11 oct (APS) – La société nationale de transport Dakar Dem Dikk (DDD) a une dette de 4,9 milliards de francs CFA à payer, en plus d’être confrontée à une masse salariale « insoutenable » et à des « irrégularités » de reversement des montants collectés chez les usagers de ses bus, a-t-on appris de son directeur général, Assane Mbengue, vendredi, à Dakar.

    « La situation financière de Dakar Dem Dikk est marquée par […] une dette insoutenable, estimée à 4,9 milliards de francs CFA. Cette situation s’explique par une augmentation du nombre de salariés, qui est passé du simple au double et a entraîné une hausse de la masse salariale de près de 60 %, avec un pic en 2019 », a déclaré M. Mbengue lors d’une conférence de presse.

    À ce jour, DDD compte 3.122 salariés, selon son directeur général.

    M. Mbengue signale que la masse salariale mensuelle de la société de transport est actuellement de 1 milliard 151 millions 131 mille 440 francs CFA, ce qui a entraîné un « déséquilibre structurel » de l’entreprise, laquelle connaît aussi « un endettement excessif ».

    Dakar Dem Dikk est également confrontée à une dette fiscale élevée, malgré les compensations financières dont elle bénéficie auprès des autorités de l’État, a-t-il poursuivi.

    Le directeur général de Dakar Dem Dikk, Assane Mbengue

    Vingt-cinq pour cent des receveurs à bord des bus de la société nationale de transport ne lui reversent pas les montants reçus des usagers, a dénoncé Assane Mbengue.

    Le personnel de Dakar Dem Dikk est « fortement syndiqué et politisé », a-t-il signalé, promettant que « toutes les mesures nécessaires seront prises afin que [DDD] recouvre ses fonds ».

    La société de transport est en train de procéder à « un apurement progressif de la dette [à payer aux] fournisseurs », a assuré son directeur général. Il précise que 548.090.000 francs CFA ont déjà été payés à ce titre.

    Les pertes résultant de l’exploitation des bus de l’entreprise sont passées de 3 milliards 108 millions 161 mille 167 CFA entre janvier et avril 2024 à 1 milliard 734 millions 114 mille 431 entre mai et août derniers.

    Assane Mbengue considère qu’il faut « repenser » l’exploitation de Dakar Dem Dikk et procéder à « un assainissement » de sa situation financière.

    NSS/ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Vers une refondation de la politique de solidarité nationale

    SENEGAL-SOCIETE / Vers une refondation de la politique de solidarité nationale

    Dakar, 9 oct (APS) – Le président de la République a souligné mercredi l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage des couches vulnérables, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le chef de l’Etat a indiqué au gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société’’, informe le communiqué du conseil des ministres de ce jour.

    Le président de la République a insisté sur l’impérieuse nécessité ‘’d’actualiser et d’élargir’’ à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général.

    Ce qui devra assurer, souligne la source,  à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.

    Selon le texte, Bassirou Diomaye Faye a également demandé au ministre en charge du Travail de  »veiller à l’évaluation des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales ».

    A ce titre,  a poursuivi la même source, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique, de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées.

     »S’y ajoute, la finalisation prochaine du code unique de sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de sécurité sociale et de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat cité dans le communiqué.

    A ce sujet, le président de la République a souligné la nécessité, pour le gouvernement, d’’’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal’’.

    NSS/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    Dakar, 9 oct (APS) – Six cas de rougeole ont été enregistrés dans cinq districts sanitaires du pays (Dakar Sud, Foundiougne, Keur Massar, Pikine et Saraya), a appris l’APS de source sanitaire, laquelle précise qu’aucun cas de mpox ou variole du singe n’a été enregistré au Sénégal.

    ‘’Six cas confirmés de rougeole ont été notifiés par cinq districts, que sont Dakar sud (1), Foundiougne (1), Keur Massar (1), Pikine (2) et Saraya (1). Les districts de Dakar Sud et Foundiougne notifient ainsi leur premier cas confirmé de l’année’’, indique la Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances.

    Dans son bulletin épidémiologique dont copie est transmise à l’APS, cette direction fait observer que ‘’le district de Pikine qui était sorti d’une première épidémie le 8 mai dernier, vient de franchir le seuil une deuxième fois le mardi 9 octobre’’.

    ‘’Quant au district de Saraya, dans la région de Kédougou, il entre en épidémie pour la première fois’’, souligne le document.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances a fait état ‘’d’autres épidémies qui sont en cours’’.

    ‘’Il s’agit de la fièvre hémorragique Crimée Congo confirmée par PCR dans le district de Keur Massar (01)’’, a précisé le bulletin épidémiologique.

    ‘’Concernant le chikungunya, un cas a été recensé dans le district de Kédougou. S’agissant de la dengue, onze cas ont été notifiés cette semaine, deux fois moins que l’incubation maximale dans cinq districts classés en +épidémie active+, que sont Gossas (03), Mbour (03), Dakar Sud (01), Thiès (01) et Fatick (01)’’, ajoute la même note.

    Le district de Saraya entre en épidémie pour la première fois avec trois cas notifiés dont le dernier date du 10 septembre dernier, poursuit-elle.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique a par ailleurs assuré ‘’qu’aucun cas de la maladie mpox n’est confirmé au Sénégal’’.

    ‘’Un cumul de 85 cas négatifs a été prélevés à travers 39 districts, dont cinq au cours de la semaine à Salémata (02), Matam (01), Popenguine (01) et Ziguinchor (01). Aucun des cas notifiés ne correspond à la définition de cas suspect de la surveillance épidémiologique’’, a-t-elle précisé.

    NSS/MTN/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / L’ARP doit devenir financièrement autonome, plaide son directeur général

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / L’ARP doit devenir financièrement autonome, plaide son directeur général

    Dakar, 7 oct (APS) – L’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp) doit bénéficier d’une autonomie financière afin d’être plus en mesure d’assurer les missions qui lui sont dévolues et atteindre le niveau 3 de maturité, dans le but d’asseoir une souveraineté pharmaceutique, a indiqué, lundi, son directeur général, Alioune Ibnou Talib Diouf. 

    ‘’(…) l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) a besoin non seulement d’être forte, d’être également agile, mais également autonome financièrement, et de pouvoir exercer les neuf fonctions réglementaires qui sont à sa charge’’, a déclaré M. Diouf.

    C’est la condition pour atteindre la souveraineté pharmaceutique avec l’atteinte du niveau 3 de maturité, a-t-il précisé.

    Il présidait la troisième réunion du Réseau de la Coalition des parties intéressées (CPI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre s’est tenue lundi à Dakar.

    Il a rappelé que l’autonomie financière est un des points phares du programme de développement institutionnel de l’ARP.

     »Donc, nous sommes là pour y veiller et nous ferons tout le nécessaire pour que ce niveau 3 soit atteint, mais également viser plus loin, être plus ambitieux et aller vers le niveau de maturité’’, a-t-il insisté. 

    M.Diouf a expliqué que ‘’le plan de développement institutionnel a pour but de faire en sorte que l’ARP soit compétente dans toutes ses fonctions réglementaires, qui sont au nombre de neuf ».

    ‘’Il faut que l’ARP puisse également mobiliser des ressources pour son fonctionnement, pour avoir une présence sur tout le territoire national sénégalais, et que la nouvelle loi pharmaceutique puisse également s’étendre à tout le territoire et s’exercer au profit des populations sénégalaises », a-t-il souligné.  

    Il soutient que  »les populations doivent accéder à des médicaments de qualité sûrs et à des coûts qui soient abordables’’.

    Il estime que cette troisième réunion de la CIP est une ‘’opportunité pour renforcer notre cohérence d’action et veiller à ce que chaque initiative contribue de manière efficace à la réalisation de nos objectifs’’.

    Le docteur Mady Ba, chargé de la lutte contre la maladie à l’OMS, a indiqué qu’à l’issue de cette réunion, il sera nécessaire de ‘’définir clairement les biais et les activités à mener (…)’’.

     »La coordination, la transparence et l’optimisation de nos efforts politiques sont les thèmes de notre réunion’’, a-t-il précisé. Il a souligné que ’’cette réunion est une opportunité de renforcer la collaboration, d’aligner nos actions aux champs d’impact de la CPI’’.

    Le réseau CIP de l’OMS vise à établir et à promouvoir une approche unifiée, stratégique et coordonnée des systèmes réglementaires nationaux et régionaux.

    NSS/AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS /  »Octobre rose »: la Lisca veut dépister 15 000 femmes (présidente)

    SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS /  »Octobre rose »: la Lisca veut dépister 15 000 femmes (présidente)

    Dakar, 6 oct (APS) – La Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer  (Lisca) a l’ambition de dépister 15 000 femmes sur toute l’étendue du territoire national à l’occasion de la campagne ”Octobre rose”, une initiative dédiée à la lutte contre le cancer du sein, lancée le 1 er octobre dernier, a appris l’APS de sa présidente.

     »Cette année, nous avons l’objectif de dépister 15 000 femmes à Dakar et dans les régions. L’année dernière, sur un objectif de 10 000 femmes, nous avions consulté 12 000 », a déclaré samedi docteur Fatma Guenoune, lors de la journée de dépistage gratuit des femmes organisée par la société de téléphonie Expresso à leur siège à Dakar.

    La présidente de la Lisca rassure que si des lésions sont détectées, toutes ces femmes vont être accompagnées par la Lisca grâce à leur partenaire.

     »Si nous dépassons, tant mieux, parce que nous voulons que plus de femmes se dépistent par rapport au cancer du sein parce que c’est une maladie qui est toujours à soins coûteux. Et lorsque les femmes arrivent à des stades avancés, malheureusement, on ne peut les accompagner que vers la mort. C’est ce que nous ne voulons pas », a expliqué la praticienne.

     »On ne peut pas empêcher la survenue de cancer, mais une fois que le cancer est diagnostiqué très tôt, on peut guérir les femmes », rassure-t-elle.

    Selon la présidente de la Lisca, il y a des facteurs qui sont endogènes et les facteurs exogènes liés au cancer du sein.

    ‘’Pour les facteurs endogènes, il s’agit de prédispositions. C’est lorsque l’on voit les règles avant 12 ans, la puberté précoce, la ménopause tardive après 55 ans. Dans ce cas, on doit faire attention’’, a-t-elle expliqué.

    ‘’Quand on est issu d’une famille à cancer, on doit également faire très attention. L’obésité, la graisse favorisent l’hyper-œstrogène, qui est un facteur favorisant du cancer. Les filles doivent se marier tôt, faire des enfants tôt, parce que les grossesses tardives ne sont pas des facteurs protecteurs’’, a argumenté docteur Guenoune.

    La présidente de la Lisca évoque d’autres facteurs exogènes comprenant le traitement hormonal substitutif.

     »Toutes les femmes qui sont ménopausées, pour éviter les désagréments de cette ménopause, prennent ces hormones qui sont cancérigènes. Il y a des méthodes naturelles pour éviter les désagréments de la ménopause. Donc, la prise de contraceptive pendant longtemps, favorise un léger risque de faire un cancer’’, a-t-elle prévenu.

    La société de téléphonie expresso avait organisé deux journées de caravane à Dakar et dans sa banlieue, grâce à une donation de 6 millions pour accompagner la Lisca, a-t-on appris des organisateurs.

    NSS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour l’amélioration des centres de prise en charge pour enfants atteints de paralysie cérébrale

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour l’amélioration des centres de prise en charge pour enfants atteints de paralysie cérébrale

    Dakar, 5 oct (APS) – Le directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (Cnao), Ousmane Ba, a plaidé, samedi, pour l’amélioration des deux centres de prise en charge pour enfants souffrant de paralysie cérébrale.

     »Nous demandons, que ce centre, comme le centre Talibou Dabo, soient des priorités pour l’autorité, dans le renforcement financier, des compétences, pour nous permettre de jouer pleinement notre rôle’’, a-t-il notamment déclaré.

    M. Ba prenait part à la célébration de la Journée internationale de la paralysie cérébrale sur le thème:  »L’accès à l’éducation inclusive et spécialisée ».

     »En tant que médecin rééducateur, c’est un appel que nous lançons également à l’endroit des autorités, pour nous permettre d’améliorer l’environnement de ces enfants », a-t-il insisté.

     »Vous avez bien vu que Philippe qui s’occupe des enfants n’a qu’une petite salle, à la limite sous-équipée.  Les kinés demandent une formation, beaucoup de motivation, parce que dès qu’on parle de motivation, c’est la croix et la bannière », a martelé M.Ba.

    Selon lui,  »les gens doivent comprendre que prendre en charge un enfant atteint de paralysie cérébrale, c’est une activité pour la journée. Là où le kiné allait prendre 10 malades, quand vous lui mettez un enfant d’informité motrice cérébrale (Imc), mais c’est pour une journée’’, a expliqué le praticien.

    D’après le médecin-colonel, l’enjeu est de tout faire pour réduire les délais d’appareillage de ces enfants au niveau de ce centre, dont le rôle est de pallier et de faire face à toute forme de handicap.

    ‘’Et ces enfants aujourd’hui, l’histoire nous a démontré, que s’ils sont bien accompagnés, encadrés, arrivent à faire mieux que ceux qui n’en souffrent pas’’, a-t-il souligné.

    Dans ce sens, le directeur du centre national d’appareils orthopédiques de Dakar invite le ministère de la santé, à  »financer ce plan de formation des kinésithérapeutes, dans la prise en charge des plans de services. »

    Il a rappelle que la paralysie cérébrale est liée à une souffrance fatale pendant la naissance, une souffrance qui est à l’origine d’un déficit neurologique qui limite les activités de l’enfant.

    Selon Rawan Samb, président de l’association des familles d’enfants atteints de paralysie cérébrale (Afepc),  »plus de 200 enfants » sont sur la liste d’attente pour une prise en charge au niveau de ces centres dédiés.

     »Ils font 10 séances et ils peuvent rester 4 à 5 mois pour recommencer les séances. Et à ce rythme-là, c’est sûr que l’enfant ne pourra pas s’améliorer », a-t-il déploré.

    M. Samb a en outre sollicité, au-delà des séances de kinésithérapie,  »une prise en charge pluridisciplinaire car ces enfants ont besoin d’ergothérapeutes, de psychomotriciens, d’orthophonistes ».

    NSS/MK/ASB

  • SENEGAL-SOCIAL / Déploiement annoncé de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs du travail

    SENEGAL-SOCIAL / Déploiement annoncé de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs du travail

    Dakar, 4 oct (APS) – Trente-quatre inspecteurs et de contrôleurs du travail vont être déployés à travers le pays pour combler le manque de personnels dans le secteur, a annoncé vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    ‘’J’ai signé hier l’arrêté portant affectation de trente-quatre nouveaux inspecteurs et contrôleurs de travail, notamment onze inspecteurs et vingt-trois contrôleurs du travail pour renforcer le personnel et combler un manque au niveau du territoire’’, a-t-il assuré.

    Yankhoba Diémé a fait cette annonce en prenant part à l’ouverture de l’assemblée générale de renouvellement des instances dirigeantes de l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO).

    Il a insisté sur l’importance de renforcer le rôle des institutions de prévoyance dans un pays.

    ‘’Les institutions comme la Caisse de sécurité sociale, l’ICAMO, et l’institut de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) peuvent, à l’image d’autres pays, être des locomotives en termes de financement’’, a laissé entendre M. Diémé.

    Il a réitéré l’ambition des nouvelles autorités d’accroître la contribution de telles structures dans le développement d’une économie endogène.

    ‘’Au-delà de l’objet pour lequel elles ont été mises en place, nous croyons que ces institutions peuvent fortement contribuer au développement d’une économie endogène’’, a fait remarquer Yankhoba Diémé.

    Il a assuré que des réformes allaient être entreprises pour renforcer le fonctionnement de ces structures en termes d’instruments juridiques, de renforcement des effectifs et de la logistique.

     »Dans le cadre de la couverture maladie universelle, nous avons besoin globalement de rationaliser, mais également de joindre l’ensemble des services qui interviennent à ce niveau’’, a souligné le ministre du Travail.

    Il a par exemple évoqué le fait que certains services étaient écartelés entre le ministère de la Santé, le ministère de l’Économie et le ministère de la Famille.

    NSS/AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-TRAVAIL / IPM : près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés (responsable)

    SENEGAL-SANTE-TRAVAIL / IPM : près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés (responsable)

    Dakar, 2 oct (APS) – Près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés aux Institutions de Prévoyance Maladie (IPM) du Sénégal, a révélé, mercredi, la directrice de l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO), Marie Rosalie Ngom Coly. 

    « De manière générale au Sénégal, près de 3000 entreprises n’ont pas affilié leurs employés aux IPM. Toutes les entreprises ne respectent pas encore cette obligation d’affilier leurs employés’’, a-t-elle déploré

    Marie Rosalie Ngom Coly  s’exprimait  lors d’un déjeuner de presse organisé par l’ICAMO à l’intention de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD). Cette session de renforcement de capacités est organisée en prélude de l’assemblée générale de renouvellement des instances de l’AJSPD. 

    Elle a indiqué que sur  »301 entreprises contrôlées par les inspections du travail de Thiès, Diourbel, Saint Louis et Sédhiou, seules 27 ont affilié leurs travailleurs aux Institutions de prévoyance maladie (IPM) au dernier semestre de 2023 », ce qui entraine, selon elle,  »une évasion sociale ».

    ‘’Ces quatre inspections des régions de Saint Louis, Thiès, Diourbel et Sédhiou ont mené ces contrôles au courant du deuxième semestre 2023,  ce qui veut dire que le processus d’accompagnement est en cours’’, a-t-elle précisé.

    A ce propos, Mme Coly a indiqué que  »85 gestionnaires d’IPM sont formés chaque année afin d’arriver à un taux optimal ».

    Elle a déploré le fait que ‘’les IPM ne remontent pas toutes leurs données ».   »Ce qui fait qu’on a un taux de remontée qui tourne autour de 75%’’, a-t-elle fait savoir. 

    La directrice de l’ICAMO a souligné que ‘’le premier axe de lutte contre l’évasion sociale, c’est l’information et la communication ».

     »A cela, s’ajoute le ciblage, en faisant le croisement de la base de données de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et des IPM pour savoir exactement la liste exacte des entreprises qui n’ont pas affilié leurs travailleurs vu le caractère non contraignant de l’ICAMO’’. 

    Marie Rosalie Ngom Coly estime que  »la culture de l’IPM n’est pas très vulgarisée’’ au Sénégal.

     »Les IPM ont souffert du manque de données statistiques pour assurer leur rôle de service public, d’où le sens de la tenue d’une telle rencontre pour vulgariser les interventions de ces institutions’’, a-t-elle expliqué, rappelant que c’est l’ICAMO qui assure ‘’l’équilibre financier de ces institutions sociales’’.

    Elle a insisté sur le fait que les employeurs ont l’obligation d’affilier leurs employés aux IPM.

    ‘’Le fonds de garantie n’est pas utilisé par les IPM’’

    En outre, elle a signalé que des réformes ont été entreprises pour relever les défis . »Il s’agit d’une réforme juridique, institutionnelle et de la gouvernance afin d’assurer la solidarité entre les IPM », a-t-elle détaillé, relevant que cette approche  »a permis de mettre en place un fonds de garantie qui malheureusement n’est pas utilisé par les IPM’’.

    ‘’Le fonds de garantie destinés à améliorer la solvabilité des IPM vis-à-vis des prestataires a été opérationnalisé, mais n’est malheureusement pas encore utilisé par les IPM », a déploré, de son côté, le président du Conseil d’administration de l’ICAMO, Bassirou Ndour.

    NSS/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Malnutrition et MTN : un médecin suggère de lutter contre les facteurs de risque

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Malnutrition et MTN : un médecin suggère de lutter contre les facteurs de risque

    Dakar, 1 oct (APS) – Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), Amadou Doucouré, a souligné mardi la nécessité d’agir sur les facteurs de risque des formes de la malnutrition et des maladies non transmissibles (MNT) afin d’en diminuer la prévalence.

    « Agir sur les facteurs de risque des formes de malnutrition et des MNT est essentiel pour diminuer leur prévalence et soulager le système de santé de notre pays dans un contexte de montée rapide des coûts des soins et d’un faible développement de systèmes de couverture de santé », a-t-il déclaré.

    Le docteur Amadou Doucouré représentait le ministre de la Santé et de l’Action sociale à la cérémonie de lancement du projet de recherche intitulé « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal ».

    « Nous devons réfléchir sur ce que nous mangeons, faire évoluer nos habitudes de consommation, marquées encore par des pratiques culinaires inappropriées, une consommation élevée de sucre, de sel et de matières grasses, l’utilisation généralisée des bouillons et une consommation de fruits et légumes faible », a plaidé le médecin de santé public.

    « Nous pouvons encore y parvenir », en garantissant à tous les citoyens « l’accès à la nourriture et à des aliments nutritifs » qui font un régime alimentaire sain, a indiqué le directeur de la santé de la mère et de l’enfant.

    Pour ce faire, il juge important que ces interventions soient renforcées ou réajustées, sans compter qu’elles « doivent découler de données probantes ou d’évidences scientifiques tirées de différentes études, si nous voulons être au rendez-vous de 2030 ».

    Selon lui, c’est ce qui justifie la pertinence de la mise en œuvre de ce projet, le Sénégal ayant érigé « en priorité absolue » la lutte contre le « fardeau » de la malnutrition matérialisée par les différents plans quinquennaux multisectoriels de lutte contre la malnutrition et les maladies non transmissibles dont l’approche multisectorielle et pluridisciplinaire constitue le principe directeur.

    Il reste que « le niveau actuel est toujours très en-deçà des objectifs visés. Aussi, les menaces qui pèsent sur les progrès sont nombreuses », a signalé le docteur Amadou Doucouré.

    D’où l’importance, selon le praticien, de « prendre conscience des conséquences majeures sur le système de santé de notre pays des effets du […] fardeau de la malnutrition ».

    Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a signalé que sur cette question, la structure qu’il dirige a mené « une vaste enquête » au cours des « dernières années », en partenariat notamment avec différents démembrements de l’université Cheikh Anta Diop et du ministère de la Santé.

    Le professeur Abdoulaye Diagne a cité le Laboratoire de nutrition et d’alimentation humaine (LARNAH) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la direction de la santé de la mère et de l’enfant mais également la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Cette enquête menée sur la consommation des ménages sénégalais, avec l’appui du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), « a touché 1800 ménages et 3800 individus composés de jeunes et d’adultes », a-t-il précisé.

    Il a signalé que le projet de recherche « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal », a pour ambition d’exploiter ces données primaires pour mieux saisir le lien entre régime alimentaire, malnutrition et environnement alimentaire dans le contexte sénégalais.

    « Nous anticipons [sur le fait] que le présent atelier sera le point de départ d’un partenariat durable entre les chercheurs, les décideurs publics, les organisations de consommateurs et le secteur privé autour du thème « Souveraineté alimentaire et MNT », a-t-il conclu.

    NSS/BK/ASG