Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE / Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage  (directeur)

    SENEGAL-SANTE / Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage (directeur)

    Dakar, 15 juil (APS) – Le Programme spécial de développement des laboratoires va bientôt faire l’objet d’un partage, en vue de l’améliorer davantage et permettre au Sénégal de disposer d’un système de laboratoires « beaucoup plus robuste », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le professeur Amadou Mactar Dièye, lundi, à Dakar.

    « On va bientôt faire un partage de ce programme spécial de développement des laboratoires qui devrait nous aider à avoir un système des laboratoires beaucoup plus robuste », a-t-il déclaré.

    Intervenant à l’atelier de partage des résultats d’une évaluation externe de la qualité des analyses en bactériologie et parasitologie, le professeur Dièye a rappelé que  »les laboratoires sont au cœur du système de santé ».

    « Les évaluations montrent l’importance des laboratoires, mais au-delà de cette évaluation externe de la qualité, nous avons fait une évaluation exhaustive du système des laboratoires en 2022. Et à l’issue de ça, un programme spécial de développement des laboratoires a été élaboré en ce sens », a-t-il souligné.

    Le document a été validé par toutes les parties prenantes, selon le professeur Amadou Mactar Dièye. Il s’est dit convaincu que  »sans laboratoires, il ne peut pas y avoir un système de santé ».

    « Nous travaillons pour qu’à l’avenir, d’emblée, lorsqu’une épidémie survient, tous les laboratoires soient capables de faire le diagnostic, ou du moins que nous ayons les capacités dans chaque région », a souligné le professeur Dièye.

    Dans le cadre de ce programme, dit-il, il est prévu un laboratoire d’excellence dans chacune des 14 capitales régionales du Sénégal.

    Cela devrait permettre, s’il y a une épidémie, que ‘ »toutes les régions soient prêtes à faire le diagnostic », a-t-il indiqué.

    « Au-delà des épidémies, notre préoccupation, ce sont les demandes de tous les jours, pour que personne ne quitte une région pour aller à une autre région pour faire des analyses de biologie médicale, donc aussi bien pour la routine qu’en cas d’épidémie », a conclu professeur Amadou Mactar Dièye.

    Lors d’un atelier organisé en septembre dernier, il avait précisé que le coût du programme spécial de développement des laboratoires devrait osciller entre 29 milliards et 30 milliards de FCFA.

    NSS/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / Maladies neurologiques: un spécialiste souligne l’importance de la prévention

    SENEGAL-SANTE / Maladies neurologiques: un spécialiste souligne l’importance de la prévention

    Dakar, 13 juil (APS) – Le professeur Amadou Gallo Diop a insisté sur la prévention des maladies neurologiques dans la mesure où ces pathologies n’ont pas de traitement adéquat en dépit des avancées médicales notées dans leur en charge.

    ‘’Les maladies neurologiques n’ont jusqu’à ce jour pas de traitement adéquat. Il y’en a pour lesquelles on essaie des tentatives de chirurgie et autre, c’est un gros problème chez les neurologues’’, a déclaré le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann par ailleurs Directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

    Il prenait part au 5e congrès de l’association sénégalaise de neurologie qui se tient du 11 au 15 juillet à Dakar sur le thème  »Troubles du mouvement et maladies neurologiques’’.

     »On prescrit des médicaments dont la majorité n’existe pas au Sénégal’’, a signalé le professeur Diop, d’où selon lui, l’importance de miser sur la prévention.

    Le neurologue recommande de manger de manière saine, en évitant de consommer beaucoup de sucre, de sel et de matière grasse.

    Il faut aussi mener une activité physique régulière quel que soit l’âge, une marche de 30mn par jour, quelques mouvements de gymnastique.

    ‘’L’autre recommandation est que la nuit est faite pour dormir, il faut s’arranger pour dormir chaque jour minimum 6h de temps surtout chez les enfants. Quand ils ont des déficits de sommeil, ils vont avoir des problèmes d’apprentissage et autres’’, a dit M.Diop.

    Le neurologue invite également à apprendre à faire preuve de sérénité face aux difficulté de la vie et  »ne pas affronter les réalités jusqu’à ce que cela vous pousse à aller chercher le réconfort dans des artifices comme la cigarette, l’alcool ou les drogues. Chaque jour dans la presse on parle de cocaïne et autres ».

    Amadou Gallo Diop a souligné l’importance de la prise en compte des  »premières tranches de vie ».  »Dans la 1ere quinzaine de vie, le père et la mère doivent porter une attention particulière à l’éducation des enfants », a t-il plaidé.

     »Si tout cela n’est pas bien gérer cela finit par impacter le système nerveux (…) », a-t-il prévenu.

    Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Samba Cor Sarr, a fait observer que la gestion des maladies neurologiques, dégénératives, inflammatoires, vasculaires ou traumatiques constituent un  »défi majeur » pour le système de santé.

     »Nous vivons une époque marquée par des progrès scientifiques extraordinaires. Les avancées technologiques en imagerie cérébrale, en génomique et en intelligence artificielle transforment radicalement les approches », a souligné M. Sarr, estimant que  »ces innovations ouvrent des perspectives pour la prévention, le diagnostic précoce et les traitements personnalisés ».

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE / AVC: un neurologue alerte sur les cas d’hospitalisations de sujets de plus en plus jeunes

    SENEGAL-SANTE / AVC: un neurologue alerte sur les cas d’hospitalisations de sujets de plus en plus jeunes

    Dakar, 14 juil (APS) – Le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a alerté, samedi, sur l’ampleur des Accidents cardiovasculaires (AVC) chez les sujets jeunes dont l’âge est en dessous de 50 ans.

    ‘’L’âge de ceux qui font les AVC est de plus en plus jeune. La moitié des malades que nous hospitalisons en neurologie à Fann pour AVC n’ont pas 50 ans’’, a déclaré le neurologue par ailleurs Directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur.

    Il prenait part au 5e congrès de l’association sénégalaise de neurologie qui se tient du 11 au 15 juillet à Dakar sur le thème  »Troubles du mouvement et maladies neurologiques’’.

    Selon le spécialiste, les thèmes abordés durant cette rencontre vont permettre de rassembler des chercheurs, des neurologues à travers le monde avec une bonne masse critique qui vient de l’Afrique pour recueillir les données les plus récentes en termes de connaissance et de prise en charge.

     »Ces thèmes sont extrêmement difficiles », a-t-il reconnu.

     »Chaque jour, la maladie que l’on reçoit, c’est l’AVC, il y’en a beaucoup. Au moins, la moitié des lits de nos services est occupée par les AVC », a expliqué le professeur Diop.

    Interpellé sur les causes de l’augmentation des cas d’AVC, le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a indexé l’alimentation et la sédentarité, entre autres. 

     »La 2e maladie » neurologique,  c’est l’épilepsie, a t-il relevé, soulignant que  »près de 75% des enfants qui souffrent d’épilepsie, quand on les reçoit très tôt et qu’ils soient sous traitement, au bout de 5 voire 15 ans de traitement, ils peuvent guérir de leur épilepsie’’.

    Pr Diop a également cité d’autres maladies notamment les migraines et les maux de tête.

     »L’une des raisons est due au manque de sommeil, la pollution de la ville qui fait que lorsque l’oxygénation n’est pas bonne, cela donne des maux de tête. A côté des maux de tête qui n’ont rien de physique, il y en a qui sont liés au stress du mal être et aux difficultés de la vie. Les gens, au moindre petit problème, le cachent dans leur corps et dans la tête, ce qui va générer des insomnies et entrainer des maux de tête », a t-il expliqué.

     »Il y a tout un ensemble de maladies où les gens ont des problèmes de marche soit parce qu’ils ont des problèmes de nerfs à cause des effets du diabète qui détruit les nerfs sans aucun signe. Et quand ils viennent chez nous, les nerfs sont très souffrants; soit ils ont des problèmes lombaires parce qu’ils ne font pas suffisamment de sport ou ils ont eu des traumatismes en soulevant des charges très lourdes », a énuméré le spécialiste.

    Le Sénégal dispose de deux services de neurologie, celui de l’hôpital Fann créé depuis 1957, et un autre à l’hôpital de Pikine, mis sur pied 10 ans après le premier.

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE-ENCADREMENT / Création d’un Ordre: le ministère de la Santé en phase avec l’Association nationale des sage-femmes

    SENEGAL-SANTE-ENCADREMENT / Création d’un Ordre: le ministère de la Santé en phase avec l’Association nationale des sage-femmes

    Dakar, 13 juil (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a assuré, vendredi, que son département va défendre le projet de création d’un Ordre national des sage-femmes, afin de mieux garantir l’encadrement de cette profession.

    ‘’L’Association nationale des sage-femmes est en train de constituer le dossier qui est assez avancé, il ne reste qu’à les aider à avoir un décret qui sera du ressort du président de la République. Et le ministère va défendre ce projet », a déclaré Ibrahima Sy.

    Il prenait part aux 8e journées scientifiques des sages femmes dont le thème est  »Les sage-femmes : une solution vitale pour le climat’’.

    Selon lui, le ministère  »est engagé à aider toutes les corporations à avoir une réglementation (…) ».

    Rappelant que la pratique de la médecine doit être ‘’encadrée’’, il a relevé que dans cette pratique,  »on a tout ce qui est accouchement, tout ce qui est en relation avec la science obstétricale, il faut que cela soit bien maitrisé ».

    Parlant du thème de ces journées, Ibrahima Sy a indiqué que les ‘’changements climatiques peuvent avoir des conséquences significatives sur la santé des enfants de moins de 5 ans en termes de déshydratation, coups de chaleur, infections, troubles du sommeil, problèmes respiratoires, dermatologiques, nutritionnels’’.

    Sur la base de ces constats, il a estimé que la survie et la bonne santé des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents est  »un important facteur de développement’’. Selon lui, la surveillance, la prévention et la gestion des impacts du changement climatique requièrent ‘’une grande attention’’.

    ‘’En agissant de manière concertée et proactive, nous pouvons atténuer ces impacts’’, a-t-il dit en rappelant la responsabilité de protéger les plus vulnérables afin d’accélérer la lutte contre les décès évitables,  »un engagement de notre gouvernement dans le cadre de l’atteinte des ODD en 2030 ».

    M. Sy a informé que son ministère  »a procédé récemment à l’évaluation rapide de l’état de préparation de la mise en œuvre de son dispositif minimum d’urgences/santé sexuelle et reproductive suivie de l’élaboration d’un plan d’action en cours de mise en œuvre’’.

    Pour sa part, la présidente de l’Association nationale de sage-femmes, Bigué Ba Mbodj, a souligné que toute profession a besoin d’être ‘’réglementée’’.

    ‘’Il faut que les populations soient rassurées », a t-elle dit, estimant que la patiente doit être rassurée que la personne portant le titre de sage-femme  »a les qualités nécessaires et la légalité de pouvoir faire ce travail ».

    D’après Mme Mbodj, l’Ordre permettra d’inciter et d’exiger un renforcement de compétences continu pour les sage-femmes. ‘’L’Ordre va exiger aux sage-femmes de s’auto former, qu’elles aillent vers l’information parce que la science évolue et elles s’occupent de plusieurs vies », a t-elle soutenu, concluant:  »Nous avons l’obligation d’offrir aux communautés les meilleurs soins possibles ».

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION-FORMATION / 60 experts en urgence sanitaire prêts à l’emploi en 48 heures

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION-FORMATION / 60 experts en urgence sanitaire prêts à l’emploi en 48 heures

    Dakar, 10 juil (APS) – Soixante experts formés à la prise en charge des urgences sanitaires ont reçu mardi leur certification, un sésame attestant qu’ils sont désormais prêts à être déployés partout au Sénégal et en Afrique en cas de besoin.

    Les experts bénéficiaires de cette formation proviennent de plusieurs ministères et « répondent aux critères de multisectorialité et de multidisciplinarité », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, lors de la cérémonie de remise de diplômes aux récipiendaires, appelés à contribuer au renforcement de la réponse aux urgences sanitaires.

    Ils ont subi une formation en SUGE, signe désignant en anglais le renforcement et l’utilisation de groupes d’intervention d’urgence dans un délai de 24 heures ou 48 heures maximum.

    « Nous sommes réunis ce soir pour certifier 60 experts sélectionnés et formés pour être déployé partout dans le Sénégal dans les 48 heures en cas d’urgence sanitaire et en Afrique sur la demande de l’OMS’’, a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    « Notre pays s’est pleinement approprié ces initiatives », a dit Ibrahima Sy, en allusion aux actions entreprises en Afrique par l’Organisation mondiale de la Santé, en vue de renforcer la prévention, la détection et la réponse aux urgences de santé publique.

    Le projet SURGE, axé sur le renforcement et l’utilisation de groupes d’intervention d’urgence (SURGE), fait partie de ces initiatives, signale le ministre de la Santé.

    « Nos 60 experts répondent aux critères de multisectorialité et de multidisciplinarité. Ainsi, ils proviennent de plusieurs ministères : Agriculture Souveraineté alimentaire et Elevage, Intérieur et Sécurité publique, Education nationale, Enseignement supérieur, Industrie et Commerce, Forces armées et Santé et Action sociale », a détaillé Ibrahima Sy.

    Le ministre de la Santé a insisté sur le fait que les capacités d’intervention « doivent être au point à tous les niveaux ». Il a engagé le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) à rendre cette structure opérationnelle « dans les meilleurs délais », en collaboration avec les directeurs généraux de la santé, les équipes mobiles d’intervention et soutien.

    « Toutes nos actions s’inscrivent dans une perspective d’amélioration de l’état de santé de nos populations », a affirmé Ibrahima Sy.

    « Cette initiative comme toutes les autres actions doivent prendre en compte les préoccupations de nos communautés. C’est pourquoi nous devons maintenir la dynamique d’engagement communautaire et de co-construction de nos interventions avec les communautés », a-t-il ajouté.

    Selon Ibrahima Sy, « les urgences naissent dans les communautés et se termine dans nos communautés ».

    Jean-Marie Vianny Yameogo, représentant résident de l’OMS au Sénégal, a salué, à travers cette initiative, « une avancée capitale dans le domaine de la santé publique », marquant « l’avènement d’une Afrique qui se veut plus résiliente dans la prise en charge des urgences de santé ».

    « Dans la mise en œuvre de l’accord de collaboration entre le gouvernement du Sénégal et l’OMS sur l’initiative SURGE, l’OMS a mis à la disposition du pays, une assistance technique et un financement de deux millions de dollars américains pour les deux prochaines années », a signalé M. Yameogo.

    Selon le représentant de l’OMS, l’initiative SURGE « se focalise sur quatre composantes judicieusement choisies, à savoir : les ressources humaines, la coordination dans les urgences, le soutien logistique, et la communication de risque et l’engagement communautaire ».

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un bon encadrement de la cuisine de rue préconisée contre ‘’la flambée’’ des maladies d’origine alimentaire

    SENEGAL-SANTE / Un bon encadrement de la cuisine de rue préconisée contre ‘’la flambée’’ des maladies d’origine alimentaire

    Dakar, 10 juil (APS) – Le Comité national du codex alimentarius, alerté par la fréquence des maladies d’origine alimentaire, préconise un bon encadrement du secteur de la restauration de rue en vue de l’amélioration de la qualité des aliments vendus sur la voie publique.

    « Au Sénégal, les maladies d’origine alimentaire sévissent de façon fréquente », fait observer son président, le professeur Amadou Diouf, mercredi, à Dakar, au cours d’un atelier de lancement du diagnostic de la restauration de rue et de l’élaboration des documents de référence.

    La fréquence des maladies d’origine alimentaire est accentuée « par de nombreux facteurs, parmi lesquels la prolifération des aliments vendus sur la voie publique, les changements notés dans les modes de préparation et de transformation, la restauration collective et la résistance aux antimicrobiens », a expliqué M. Diouf.

    La sécurité sanitaire des aliments « est l’affaire de tous et nécessite une attention particulière en raison de la récurrence des maladies d’origine alimentaire qui affectent lourdement la santé des populations et leur bien-être », a dit le président du Comité national du codex alimentarius, un organe dont le rôle est de déterminer les normes relatives aux aliments.

    Selon le professeur Amadou Diouf, les maladies d’origine animale « ont des conséquences économiques non seulement pour les individus mais aussi pour leurs communautés ».

    Il note qu’en raison de son importance socioéconomique, « la question de l’hygiène fait l’objet d’une grande préoccupation pour les pouvoirs publics en raison du faible niveau de formation de la main-d’œuvre, du non-respect des règles d’hygiène et de l’environnement insalubre des lieux de préparation de ces aliments ».

    « La consommation de ces aliments peut représenter un risque important de santé publique et être à l’origine de cas d’intoxication alimentaire, avec de lourdes conséquences sur la santé », a prévenu le président du Comité national du codex alimentarius.

    M. Diouf juge qu’il convient de « mieux encadrer ce secteur » pour contribuer à l’amélioration de la qualité des aliments préparés et vendus sur la voie publique.

    Sur cette question, « des solutions seront proposées et intégrées dans un guide qui sera destiné aux opérateurs et aux autorités concernées », a annoncé Mamadou Ndiaye, vétérinaire responsable de la sécurité sanitaire des aliments à la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Il ajoute que le but de ce travail est d’ »améliorer le système de qualité, pour que les opérateurs puissent disposer des informations et des outils qui leur permettront de faire face à cette obligation-là ».

    « Nous devons beaucoup communiquer avec les […] consommateurs. Il faut que les Sénégalais [aient] les informations qui leur permettent de choisir la bonne nourriture, c’est-à-dire la qualité sanitaire », a souligné M. Ndiaye.

    Il assure que la phase pilote de ce projet de diagnostic de la restauration de rue va permettre de prioriser les types d’aliment et d’identifier les lieux pilotes.

    Cet atelier de lancement fait partie des activités identifiées dans le projet régional financé par le Luxembourg et intitulé : « renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal ». 

    NSS/BK/ESF 

  • SENEGAL-SANTE / Un spécialiste alerte sur les dangers de l’insuffisance cardiaque

    SENEGAL-SANTE / Un spécialiste alerte sur les dangers de l’insuffisance cardiaque

    Dakar, 9 juil (APS) – Le professeur Bamba Ndiaye a alerté, mardi, sur les dangers de l’insuffisance cardiaque, responsable de toutes les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, les valvulopathies chez les enfants, entre autres complications.

     »L’hypertension artérielle est la première cause de consultation et est source des pathologies cardiovasculaires qui finissent toujours par une insuffisance cardiaque », a déclaré le cardiologue.

    Il prenait part à l’atelier de sensibilisation sur les insuffisances cardiaques, organisé à l’intention des  journalistes.

    Selon le praticien, toutes les maladies cardiovasculaires finissent par donner une insuffisance cardiaque, indiquant que  »beaucoup de Sénégalais souffrent d’insuffisance cardiaque’’.

    La première cause de cette insuffisance cardiaque, c’est l’hypertension artérielle (HTA), a t-il dit, avant de préciser que  »30% des Sénégalais sont hypertendus  avec des sujets de plus de 18 ans, ce qui veut dire qu’une personne sur 3 est hypertendue’’.

    A son avis, l’hypertension artérielle (HTA) est sous diagnostiquée. Seules 46 personnes sur 100 se savent hypertendues et un nombre restreint est sous traitement, a fait observer le professeur Bamba Ndiaye.

    Il a ajouté que  »8% des hypertendus arrivent à être bien contrôlés. Les 92 % autres vont faire beaucoup de complications. Elles causent une mortalité très élevée causant 50% des décès. D’où l’intérêt de faire une prévention cardiovasculaire efficiente ».

    ‘’Elle est devenue la première cause d’hospitalisation, la plus grave et la plus mortelle. Elle entraine l’infarctus du myocarde », a expliqué  le cardiologue

    Les angines négligées, sources de valvulopathies

    Concernant les valvulopathies, le cardiologue a expliqué qu’elles sont des ‘’séquelles des angines qui ont été négligées chez l’enfant’’.

    Il a rappelé que les valves constituent les portes qui se trouvent au niveau du cœur.

     »Il ne faut jamais négliger ces pathologies chez l’enfant », a prévenu le médecin alertant que ‘’les angines à répétition mal traitées finissent par toucher les valves’’. D’après le professeur Bamba Ndiaye, ‘’le traitement se fait avec environ 3 millions de francs Cfa’’.

    ‘’Les malaises ou les morts subites ont pour cause les maladies coronaires. Les morts subites passent par l’arythmie cardiaque », a fait savoir le cardiologue  soulignant que l’anémie, à la longue, peut donner une insuffisance cardiaque.

    Pour sa part, le docteur Mounir Dia, secrétaire général de la société sénégalaise de cardiologie a estimé que l’insuffisance cardiaque est  »le point de rencontre » de toutes les pathologies cardiovasculaires. ‘’Elle est très inconnue par le grand public et même de certains professionnels de santé’’, a-t-il indiqué.

    ‘’L’insuffisance cardiaque, c’est lorsque le cœur est fatigué et n’arrive plus à assurer les besoins sur toutes les parties du corps’’, a  t-il soutenu.

    Selon lui le diagnostic n’est pas ‘’difficile’’ mais il faut qu’il se fasse tôt.  »Les formes aigues peuvent surprendre mais les formes chroniques s’installent progressivement », a précisé le cardiologue.

    Dr Dia a informé que  »l’insuffisance cardiaque gauche se caractérise par un essoufflement du sujet lorsqu’il s’agit d’une insuffisance droite elle se caractérise par un enflement de certains membres du corps » d’où l’intérêt d’aller consulter si ces signes se présentent chez une personne.

    NSS/SKS/SBS/OID

  • SENEGAL-SANTE-CANCERS / Indisponibilité de la radiothérapie, le ministère de la santé dément

    SENEGAL-SANTE-CANCERS / Indisponibilité de la radiothérapie, le ministère de la santé dément

    Dakar, 9 juil (APS) – La Direction générale de la santé (DGS) a démenti ce mardi l’information selon laquelle la radiothérapie n’est plus disponible au Sénégal à cause d’une panne des appareils de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye et de l’hopital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Les autorités sanitaires invitent les citoyens à plus de responsabilité et recommande de ‘’vérifier les informations à caractère sensible auprès des services compétents afin d’éviter la diffusion de fausses nouvelles, interdites par la loi », lit-on dans un document transmis à l’APS.

    La même source signale que le samedi, 06 juillet, le ministère de la santé et de l’action sociale (Msas)  »a constaté la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle un individu a partagé des informations selon lesquelles, les appareils de radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye et de l’hopital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba sont tombés en panne ».

    Dans cette vidéo, poursuit le communiqué,  » il est dit que la radiothérapie n’était plus disponible au Sénégal’’.

     »Cette information qui est fausse », selon le ministère de la santé qui regrette qu’une telle information ait porté ‘’préjudice’’ au système de santé et a créé la panique chez les patients qui doivent bénéficier de ce traitement.

    Il assure que ‘’les services de radiothérapie des hôpitaux de Dalal jamm et de Cheikh Ahmadoul Khadim sont fonctionnels et continuent à délivrer correctement les soins relatifs au traitement des cancers’’.

    Le Msas rappelle qu’il dispose de canaux appropriés pour communiquer sur les problèmes que rencontre le secteur de la santé.

    ‘’La diffusion de fausses nouvelles, la désinformation porte atteinte à l’image, à la crédibilité et au fonctionnement des services de soins », indique le ministère qui se réserve  »le droit de saisir la justice pour une application rigoureuse des peines prévues à cet effet ».

      NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Bambey : le superviseur des soins appelle à la construction d’un hôpital de niveau 1

    SENEGAL-SANTE / Bambey : le superviseur des soins appelle à la construction d’un hôpital de niveau 1

    Bambey, 5 juil (APS) – Djibril Thiaré, superviseur des soins de santé primaires (SSP) à Bambey, a plaidé vendredi pour la construction d’un hôpital de niveau 1 dans ce chef-lieu de département de la région de Diourbel, afin de prendre en charge les femmes dont les grossesses nécessitant une prise en charge holistique.

    ‘’Nous avons 10 évacuations sanitaires en moyenne par jour. Bambey compte une population de 422.800 habitants qui méritent un hôpital de niveau 1, à défaut d’avoir un bloc de soins obstétricaux et néonataux d’urgence’’ (Sonu), a-t-il fait savoir.

    Il considère que Bambey est une localité qui mérite une attention particulière. ‘’Nous devrions avoir cinq centres de santé. L’urgence, c’est d’avoir un bloc opératoire. Cela fait deux ans qu’il y a un retard concernant la matérialisation du projet ’’, a déploré le superviseur des soins de santé primaires, à l’occasion du passage d’une caravane de presse organisée en collaboration avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).

    Il a déclaré que le district sanitaire de Bambey a enregistré, ‘’en trois ans’’, ‘’six décès maternels’’ qui étaient pourtant ‘’évitables’’. ‘’Si on avait un bloc opératoire, on pouvait les prendre en charge, parce que les évacuations comportent des risques’’, a-t-il estimé.

    Il a par exemple rappelé que le dernier décès enregistré est survenu au cours de l’évacuation d’une adolescente en état de grossesse.

    Il a ajouté que 11 décès dus à la malnutrition ‘’sont à déplorer’’. ‘’Ces décès sont causés par une rupture des intrants’’, a-t-il indiqué.

    Il est convaincu que la nutrition constitue ‘’un domaine à améliorer’’, rappelant que la malnutrition est une réalité dans la zone.

    Il explique que l’exorde rural est un facteur de risque, les enfants étant impacté par la pauvreté de leur maman.

    ‘’Pour éviter les décès maternels, il faut que les femmes viennent très tôt en consultation en respectant le calendrier de vaccination’’, a-t-il recommandé.

    ‘’Il faut nous aider à avoir accès aux produits, parce que nous n’avons que la Pharmacie d’approvisionnement régional (Pra) pour avoir les médicaments (…)’’, a-t-il ajouté.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / A Touba, la gestion des urgences obstétricales devient complexe en période d’hivernage (responsable)

    SENEGAL-SANTE / A Touba, la gestion des urgences obstétricales devient complexe en période d’hivernage (responsable)

    Touba, 5 juil (APS) – La coordinatrice de la santé de la reproduction (SR) du district sanitaire de Touba a rappelé la complexité qui caractérise la gestion des urgences obstétricales dans cette ville religieuse en période d’hivernage.

    ‘’La gestion des urgences en période d’hivernage est très complexe. Les femmes qui doivent accoucher sont transportées d’une zone à une autre sur des charrettes’’, a déclaré Thioro Faye Mbacké.

    Elle animait une discussion avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme) dans le cadre d’une caravane de presse dans la région de Diourbel.

    Cette caravane est organisée en collaboration avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).

    Selon Mme Mbacké, la capacité d’accueil des hôpitaux de la ville devient ‘’très faible’’ en période d’hivernage. C’est une situation ‘’très grave’’ due à un ‘’manque d’équipements et à un plateau technique inadéquat dans certaines structures de santé’’, a-t-elle expliqué.

    Elle espère que ‘’l’ouverture du bloc opératoire du centre de santé [Mbacké Madina] va renforcer le plateau technique (…)’’. ‘’Si cela est fait avant l’hivernage, ça va contribuer à la baisse de la mortalité maternelle et néonatale’’, espère-t-elle.

    Elle signale qu »’il y a un retard dans les consultations prénatales (Cpn) (…) ».

    Au total, la cité religieuse dispose de 29 postes de santé, 6 centres de santé et 3 hôpitaux. ‘’Mais, vu le poids démographique de Touba, c’est toujours insuffisant’’, affirme-t-elle.

    Elle relève que, concernant la troisième consultation prénatale, ‘’beaucoup de difficultés ont été constatées à ce niveau’’. Elle magnifie toutefois ‘’les sensibilisations faites par les acteurs communautaires, qui ont permis une hausse des indicateurs’’.

    ‘’Nous appelons au renforcement de la sensibilisation avec les acteurs communautaires, les journalistes au niveau local, pour qu’on puisse bénéficier de ces supports pour réussir cette stratégie’’, insiste la responsable de la santé de la reproduction du district sanitaire de Touba.

    Elle note qu’en matière de planification familiale où beaucoup de difficultés étaient enregistrées du fait des problèmes de compréhension et des rumeurs, le district a  ‘’pu relever le cap avec les acteurs communautaires, les relais et les +bajenu gox [marraines de quartier]’’.

    ‘’Concernant la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes au niveau de Touba, dit-elle, nous avons des difficultés par rapport à cette cible.’’

    Malgré une faible proportion d’accouchements à domicile, elle souligne que le souhait du district est d’’’avoir 100 % des accouchements dans les hôpitaux’’.

    NSS/SKS/ASG