Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-ARTISANAT / Les artisans réclament un partenariat avec l’État pour accéder à la commande publique

    SENEGAL-ARTISANAT / Les artisans réclament un partenariat avec l’État pour accéder à la commande publique

    Dakar, 13 mai (APS) – Le président de l’Union nationale des chambres de métiers (UNCM) du Sénégal, Issa Dièye, a réclamé, lundi, à Dakar, la signature d’un protocole d’accord entre l’État et les artisans, afin que ces derniers puissent accéder facilement à la commande publique.

    ‘’Nous voulons un protocole d’accord entre l’UNCM et l’État du Sénégal’’, a affirmé M. Dièye lors d’une assemblée générale du Réseau des chambres de métiers de l’UEMOA, dont le but est de promouvoir l’artisanat des huit pays membres de cette zone monétaire et économique.

    Un tel accord va permettre à l’État de donner des ‘’instructions’’ aux ministères et aux directions des sociétés nationales, pour qu’ils fassent des commandes auprès des artisans sénégalais, a-t-il dit.

    Issa Dièye a donné l’exemple du Burkina Faso, où, selon lui, l’État entretient une telle collaboration avec les chambres de métiers.

    ‘’Les artisans de ce pays sont très en avance’’ sur ceux du Sénégal, a signalé M. Dièye, vice-président aussi du Réseau des chambres de métiers de la zone UEMOA.

    Le gouvernement burkinabè et les artisans locaux ont signé un ‘’accord-cadre’’ qui encadre leur collaboration, a-t-il dit en souhaitant que le Sénégal fasse de même.

    Selon lui, l’UNCM a proposé au gouvernement sénégalais la création d’un fonds national dédié au financement de l’artisanat, comme il en existe dans d’autres pays.

    Au Sénégal, l’État a déjà attribué 15 % de la commande publique aux artisans, au titre du mobilier national, mais l’artisanat local ‘’n’arrive pas y accéder à cause des lourdeurs administratives’’ soutenant la mesure, a signalé Issa Dièye.

    La levée de cet obstacle ‘’va réduire les importations’’ de nombreux équipements que les artisans locaux peuvent fabriquer, a-t-il assuré.

    ‘’Ce qu’il reste à faire, c’est que l’État nous confie la totalité de la commande publique. Il s’agit de […] tous les bureaux, des meubles de coin, des lits d’hôpital, des trépieds et d’autres équipements que nous sommes en mesure de fabriquer’’, a insisté M. Dièye.

    ‘’L’État a fait des efforts’’, mais ‘’il reste des choses à faire’’, a-t-il dit. ‘’Ce que l’État souhaite faire dans le cadre […] de l’emploi des jeunes et dans la lutte contre l’éradication de l’émigration clandestine, il ne peut y arriver que par le biais du secteur de l’artisanat. Nous créons beaucoup d’emplois.’’

    Issa Dièye a déploré l’absence de données fiables sur l’artisanat sénégalais. ‘’Nous ne parvenons pas à avoir les statistiques réelles sur l’apport du secteur de l’artisanat à l’économie sénégalaise […] Tantôt on dit que c’est 11 % du produit intérieur brut, tantôt on parle de 12 %. De toutes les façons, je pense que nous contribuons essentiellement à l’économie du pays’’, a-t-il soutenu.

    NSS/OID/ESF

  • SENEGAL-MEDIAS / La RTS va ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, assure Pape Alé Niang

    SENEGAL-MEDIAS / La RTS va ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, assure Pape Alé Niang

     Dakar, 10 mai (APS) – Pape Alé Niang a assuré, vendredi, à Dakar, vouloir faire en sorte que la Radio-télévision sénégalaise (RTS) puisse ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, sur les plans politique, culturel et social.

    ‘’L’essentiel, c’est […] de refléter le pluralisme et la diversité de notre pays […] sur les plans politique, culturel et social’’, a affirmé le journaliste nommé directeur général de l’audiovisuel public sénégalais en avril dernier.

    ‘’Je m’engage à […] faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de notre société. Ensemble, nous ouvrons une nouvelle page de collaboration […] pour porter haut le flambeau du service public de l’information’’, a-t-il dit lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a pris fonction.

    Niang a promis de ‘’laisser s’exprimer des sensibilités diverses’’, sur la RTS, dont la chaîne de télévision traîne une réputation de censeur de l’opposition, de ses militants, ainsi que certaines élites.

    ‘’Nous pensons que la réussite espérée […] ne sera pas seulement celle de la direction générale de la RTS, mais aussi de celle de ceux qui nous ont fait confiance en nous confiant cette tâche’’, a dit le nouveau directeur général, ajoutant : ‘’Nous relèverons aussi, ensemble, les défis de l’innovation.’’

    ‘’Dans l’exercice de cette profession, nous avons eu la chance d’avoir été employé et employeur. Ce que nous avons appris des deux côtés […] nous sera utile’’, a affirmé le directeur du site d’information Dakar Matin.

    Il a tenu à rappeler que la RTS est dotée de nombreuses ressources humaines compétentes pour exercer sa mission de service public.

    Pape Alé Niang, proche d’Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre, a été arrêté plusieurs fois en 2022 et 2023.

    Diplômé de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication de Dakar, il a travaillé pendant plusieurs années pour la radio privée Sud FM.

    Niang est aussi un ancien employé de la chaîne privée 2STV.

    Après avoir quitté cette télévision, il a fondé le site d’information Dakar Matin, qui est réputé pour son hostilité envers l’ex-président de la République, Macky Sall, et ses proches.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi

    Dakar, 9 mai (APS) – L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a décidé d’aller en grève jeudi et vendredi, avec  »respect des urgences primaires » dans le but de voir leurs conditions de travail améliorées par les autorités.

    Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur  »porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles » au SAMU, a expliqué le Secrétaire général de la section Sames, lors d’un point de presse.

    Les travailleurs comptent observer un arrêt de travail de 48 heures avec  »respect des urgences primaires », a déclaré Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.

    Selon M. Traoré, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Les travailleurs réclament le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelés Nepad pour l’ensemble des contractuels, a t-il indiqué.

    A cela s’ajoutent le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner, de payer leurs frais de déplacement, entre autres.

    Les syndicats qui ont invité les autorités à  »une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais » ont fait part de leur  »détermination à aller jusqu’au bout » en usant de tous les moyens légaux de lutte.

    NSS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Construction d’édifices sanitaires : Ibrahima Sy promet de travailler avec la Protection civile

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Construction d’édifices sanitaires : Ibrahima Sy promet de travailler avec la Protection civile

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a promis de travailler désormais avec la Direction de la protection civile pour tout projet de construction d’infrastructures sanitaires au Sénégal..

    ‘’Par rapport à la construction des édifices de santé, nous allons être très regardants. Personnellement, je travaillerai pour les constructions d’édifices sanitaires à venir avec la Direction de la protection civile’’, a-t-il dit à la clôture de la réunion annuelle conjointe du secteur de la santé.

    Au moment de visiter les chantiers, ‘’des membres de ladite direction seront avec nous pour nous donner des conseils et voir si les entreprises ont réellement respecté les cahiers de charge’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Il s’agit d’une chose qui me tient à cœur’’, a-t-il insisté, rappelant l’importance de la redevabilité et de la responsabilité.

    ‘’Je trouve dommage qu’on construise des bâtiments, et au bout de quatre à cinq ans, qu’on dise qu’on doit les démolir, alors que c’est l’argent du contribuable. Ce sont des investissements coûteux’’, a regretté le ministre de la Santé.

    ‘’Nous ne sommes pas là pour enrichir des entreprises privées, mais pour travailler pour le Sénégal et le secteur de la santé’’, a-t-il précisé.

    Pour lui, chacun doit prendre ses responsabilités, ‘’les entreprises, le ministère de la santé, pour que les édifices construits soient aux normes’’.

    Concernant l’emplacement des infrastructures, Ibrahima Sy dit trouver ‘’aberrant’’ qu’on ait à Kolda un hôpital construit dans une zone inondable.  ‘’Ce sont des investissements qui sont perdus par le système de santé », a-t-il fustigé, estimant qu’il est important  »d’opérer une rupture dans ce sens-là ».

    NSS/SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Un cadre préconisé pour une solution à la rétention de l’information sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Un cadre préconisé pour une solution à la rétention de l’information sanitaire

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, a proposé aux partenaires sociaux la mise en place d’un cadre permettant de trouver une solution à la rétention de l’information sanitaire, qui impacte négativement le système de santé.

    ‘’Il faut qu’on trouve un cadre pour pouvoir travailler ensemble, pour qu’on ne bloque pas le système de santé. Il s’agit d’une question prioritaire.  Pour trouver une réponse à cette rétention de données, il va falloir prendre des décisions dans ce sens », a-t-il dit à la revue annuelle conjointe (RAC) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS).

    Le ministre de la Santé pense qu’’’on ne peut pas être dans un pays et dans un secteur aussi stratégique que la santé et ne pas avoir des données promptes ».

    ‘’Il ne faut pas pousser une autorité jusqu’au bout. Nous allons négocier et travailler ensemble pour trouver des solutions durables comme on vient d’arriver’’, a-t-il poursuivi.

    Il dit  »connaître beaucoup de pays où l’idée de bloquer l’information sanitaire n’a jamais traversé l’esprit des syndicalistes ». Il a rappelé à cet égard que  »l’information sanitaire est protégée par une loi et sa rétention, ‘’criminalisée’’.

    Tout ce qu’on fait, ‘’c’est pour l’intérêt du système de santé’’, a-t-il indiqué, affirmant qu’il y a des ‘’limites à ne pas dépasser ».

    ‘’Nous sommes ouverts à discuter avec les syndicalistes. Sur des revendications qui sont légitimes, le gouvernement fera l’effort dans la mesure du possible’’, a assuré le ministre, soulignant qu’’’il ne promettra pas ce qui n’est pas possible d’être réalisé’’.

    Il a souligné l’impératif d’œuvrer à avoir des rapports ‘’complets’’. Nous sommes redevables par rapport à l’état du budget avec l’effort de tout un chacun, des citoyens et des partenaires au développement qui sont en train de nous appuyer’’, a-t-il rappelé.

    Il estime par ailleurs que l’action sociale, une question lancinante qui revient souvent, ‘’ne peut pas être détachée de la santé publique’’. ‘’Il va falloir regarder dans les mois à venir comment faire de sorte qu’elle soit bien réintégrée au niveau des programmes du département, parce que c’est de cette manière-là qu’on pourra enlever le cloisonnement’’, a-t-il recommandé.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-FINANCES / Plaidoyer pour une augmentation du budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale (ministre)

    SENEGAL-SANTE-FINANCES / Plaidoyer pour une augmentation du budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale (ministre)

    Dakar, 7 mai (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a plaidé mardi en faveur d’une augmentation du budget affecté à ce département ministériel pour relever les défis du secteur.

    ‘’Je profite de cette occasion pour plaider une augmentation du budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui tourne autour de 6 ou 7% [du PIB], alors que  dans l’espace UEMOA ou la CEDEAO, il doit être à 15%’’, a-t-il déclaré.

    Ibrahima Sy intervenait lors de la Revue annuelle conjointe du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS), à laquelle a pris part le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

    ‘’J’interpelle le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, pour qu’au niveau de notre gouvernement on puisse augmenter significativement le budget », a-t-il lancé.

    Il a expliqué que son département ministériel a énormément de besoins à couvrir dans le secteur, des besoins déclinés lors de cette RAC.

    Le ministre a rappelé que les États membres de l’Union africaine s’étaient réunis à Abuja, au Nigeria, en avril 2001, où ils se sont engagés à allouer 15 % de leur budget à la santé.

    Cette initiative a été prise pour faire face aux défis sanitaires urgents de l’époque, tels que le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose. Il s’agit de l’engagement d’Abuja.

    En réponse à une interpellation de son collègue, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a souligné qu’ il  »est important d’investir dans ce secteur ».

    ‘’Le capital humain est très important, la santé, l’éducation, la jeunesse, et les femmes et il nous faut investir dans le capital humain’’, a-t-il insisté, relevant qu‘’on est en mesure d’augmenter la productivité et la croissance’’, grâce à ce capital humain 

    ‘’Nous avons un leadership qui accorde beaucoup d’importance au capital humain et qui a l’intention d’allouer des finances publiques, d’élargir l’assiette fiscale (…)’’, a fait valoir M. Sarr. Il  expliqué qu‘’il s’agit pour nous Sénégalais d’investir dans le capital humain par nous-mêmes »,  »les bailleurs venant en complément »

     »Il va falloir par nos propres efforts améliorer nos capacités. Et si nous avons des mécanismes d’auto-financement améliorés, nous serons en mesure d’atteindre nos objectifs escomptés’’, a-t-il encore soutenu.

    Seuls six pays africains consacrent au moins 15% de leur budget annuel au secteur de la santé. 

    NSS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EVALUATION / La rétention des données sanitaires et sociales affecte la mobilisation efficiente des financements (officiel)

    SENEGAL-SANTE-EVALUATION / La rétention des données sanitaires et sociales affecte la mobilisation efficiente des financements (officiel)

    Dakar, 7 mai (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), le docteur Habib Ndiaye, a déclaré, mardi, à Dakar, que la rétention d’informations portant sur les données sanitaires et sociales affecte la mobilisation efficiente des financements dans le secteur de la santé.

    ‘’ La rétention des informations qui persiste réduit l’exhaustivité et la qualité des données sanitaires et sociales de routine pour la période 2022-2023 et rend complexe les procédures de mobilisation des financements de certains partenaires’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au cours de la présentation du premier programme d’évaluation de la Revue annuelle conjointe (RAC) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS), en présence de ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy et de son collègue de l’Economie, du Plan et de Coopération, Abdourahmane Sarr.

    Selon lui, ‘’le taux d’investissement dans la santé, qui stagne depuis cinq ans à cause de la rétention d’informations sanitaires, se situe à 64%.’’

    En d’autres termes, a-t-il ajouté, ‘’de 2021 à nos jours, il n’y a pas eu d’avancée dans l’exécution du budget, avec un écart négatif de 12% du taux’’.

    Le docteur Ndiaye a en outre pointé du doigt le manque de formation des nouveaux agents pour la maitrise des programmes prioritaires de santé, appelant à la poursuite des efforts pour assurer un maillage équitable du territoire national’’.

    ‘’Malgré les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics, l’insuffisance de ressources humaines qualifiées, particulièrement dans les zones d’accès dites difficiles, constitue une contrainte majeure pour le ministère’’, a-t-il souligné.

    A titre d’exemple, il a indiqué que ‘’le pays compte un médecin pour 10 000 habitants et une sage-femme pour 1 595 femmes en âge de procréer’’, alors que l’Organisation mondiale de la santé préconise 23 prestataires de soins pour 10 000 habitants et une sage-femme pour 300 femmes en âge de procréer’’.

    NSS/ABB

     

  • SENEGAL-SANTE-CLIMAT / Le changement climatique, plus grand défi sanitaire contemporain (sage-femme)

    SENEGAL-SANTE-CLIMAT / Le changement climatique, plus grand défi sanitaire contemporain (sage-femme)

    Dakar, 6 mai (APS) – Le changement climatique est le plus grand défi sanitaire de notre époque, a indiqué la présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal, Bigué Ba Mbodj.

     »Il se manifeste par une augmentation des vagues de chaleur et des catastrophes naturelles qui affectent de manière disproportionnées les femmes et les bébés’’, a-t-elle dit.

    Mme Mbodj s’exprimait lors d’une rencontre avec la presse, dans le cadre de la célébration de l’édition 2024 de la Journée internationale de la sage-femme.

    Elle s’est dit convaincue que  »les sages-femmes sont une solution vitale pour adapter les systèmes de santé au changement climatique et réduire les émissions de carbone du secteur de la santé ». Selon elle, ‘’le modèle de soins des sages-femmes est respectueux de l’environnement’’.

    ‘’En tant que sages-femmes, nous ne nous considérons peut-être pas toujours comme des championnes du climat, mais les preuves des soins prodigués sont claires’’, a dit Mme Mbodj.

    Selon elle, ‘’les soins prodigués par les sages-femmes améliorent les résultats en matière de santé et contribuent à la durabilité environnementale,  à l’adaptabilité, en réduisant l’empreinte carbone des services de santé pour les rendre plus résistants au changement climatique’’.

    ‘’En tant que sages-femmes, nous jouons également un rôle crucial dans la réponse à la crise climatique, en fournissant des soins essentiels en cas de catastrophes liées au climat’’, a-t-elle encore relevé.

    Elle a en outre déclaré que l’Association nationale des sages-femmes demande son implication dans l’élaboration des politiques et pratiques du Sénégal en faveur des soins de qualité accessibles et de durables, dans un contexte marqué par le changement climatique.

    Selon elle,  »il est essentiel que leurs contributions soient reconnues et que leurs voix soient entendues dans l’élaboration des politiques et pratiques publiques destinées à aider les sages-femmes à fournir des soins de santé accessibles et de qualité, qui soient également durables, pour notre Planète », a-t-elle fait valoir.

    NSS/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EFFECTIFS / Recensement : les enseignants invités à confirmer leur position administrative entre le 02 et le 11 mai

    SENEGAL-EDUCATION-EFFECTIFS / Recensement : les enseignants invités à confirmer leur position administrative entre le 02 et le 11 mai

    Dakar, 2 mai (APS) – Le ministère de l’Education nationale invite chaque membre du personnel enseignant à confirmer sa position administrative à partir de son compte Mirador, sur la période allant de jeudi à samedi prochain.

    Cette initiative de la tutelle entre dans le cadre de la campagne de mise à jour des données liées à la situation administrative des personnels, dans la plateforme  »Mirador » (Management intégré des ressources axé sur une dotation rationnelle (Mirador), indique un communiqué transmis à l’APS.

     »Le Mirador » est une plateforme moderne à l’air du numérique, qui permet, entre autres, aux enseignants de déclarer leur candidature au mouvement national, de déposer une demande de permutation ou de bénéficier d’une mutation.

    NSS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-ACCES / Un spécialiste propose une approche multisectorielle pour une effectivité de la Couverture sanitaire universelle

    SENEGAL-SANTE-ACCES / Un spécialiste propose une approche multisectorielle pour une effectivité de la Couverture sanitaire universelle

    Dakar, 30 avr (APS) – Le médecin et économiste de santé, Farba Lamine Sall, a appelé, mardi, à travailler sur une approche multisectorielle pour faire de la Couverture sanitaire universelle (CSU) une réalité au Sénégal.

    ‘’Si nous voulons aller vers la CSU, il faut travailler sur une approche multisectorielle », a déclaré le docteur Sall par ailleurs expert à l’USAID dans le cadre du projet ‘’Bâtir un système de santé résilient’’.

    Farba Lamine Sall Faisait une communication sur la thématique ‘’les politiques d’accès à la santé et couverture maladie universelle’’ dans le cadre de la célébration de la journée de plaidoyer organisée par le Cadre de concertation, de coordination et d’action de plaidoyer (3Cap santé).

    Selon M. Sall, le développement de l’offre de santé doit être porté et par le ministère de la santé, par le ministère des forces armées, le ministère du travail avec les entreprises d’assurance par tout acteur qui intervient dans cette offre.

    Il a souligné que le secteur privé est aussi un pan extrêmement important pour avoir recours aux soins.

    Farba Lamine Sall a rappelé que ‘’ce qui est recherché par le Sénégal, c’est la Couverture sanitaire universelle (CSU)’’ laquelle repose  »sur 4 piliers ».

     »Le premier, c’est l’augmentation de l’offre de santé ; le deuxième pilier, c’est la protection contre les risques financiers liés à la maladie ; le troisième pilier, c’est la maitrise de la charge de morbidité par l’action vigoureuse à mener sur les faits éminents portant sur les secteurs de redevabilité ; un quatrième pilier qui est transversale concerne la mobilisation des ressources’’, a expliqué le médecin et économiste en santé.

    Il a souligné que dans des pays où les moyens sont limités, la population va  »continuer à vivre avec des maladies évitables ». D’où, selon lui, la nécessité de mettre l’accent sur la prévention, la promotion de la santé et la multisectorialité.

     »Le succès de l’hôpital est en dehors de l’hôpital. Si on arrive à avoir un réseau de santé qui marche bien, cela va limiter le nombre de malades qui arrivent à l’hôpital (…) ils seront mieux pris en charge; les médecins auront plus de temps pour le diagnostic, pour le traitement ce qui va améliorer la prise en charge’’, a t-il dit.

    NSS/OID