Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Alioune Sall annonce une réforme de l’audiovisuel

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Alioune Sall annonce une réforme de l’audiovisuel

    Dakar, 11 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a annoncé plusieurs mesures pour ce département ministériel, dont une réforme du secteur de l’audiovisuel et une plus grande vulgarisation du numérique.

    ‘’Permettez-moi de présenter quelques objectifs clés que nous nous engageons à atteindre’’, a dit M. Sall en prenant fonction en remplacement de Moussa Bocar Thiam.

    ‘’Il s’agit de réformer le secteur de l’audiovisuel […] et de le remettre au service des Sénégalais’’, a-t-il ajouté en présence de son prédécesseur.

    ‘’Nous tacherons d’engager la souveraineté numérique en prenant les dispositions juridiques et matérielles, de renforcer les infrastructures numériques en mettant en place les moyens nécessaires pour assurer notre […] cybersécurité’’, a promis le nouveau ministre, ingénieur des systèmes informatiques et des télécoms, ancien député.

    Il a promis aussi de faciliter davantage l’accès des Sénégalais aux services numériques, de poursuivre la dématérialisation des procédures administratives et d’interconnecter tous les ministères.

    Les services de transport et de santé, ainsi que les transactions financières, vont de plus en plus utiliser le numérique, selon le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    ‘’Tous mes actes et décisions seront guidés par la sagesse, la justice et, surtout, l’intérêt national’’, a-t-il promis.

    Moussa Bocar Thiam a parlé des réalisations du gouvernement dans les domaines de la communication, des télécommunications et du numérique, dont il était chargé depuis septembre 2022. ‘’Nous avons entamé [la règlementation] du secteur de la presse, avec la production de 1.700 cartes nationales de presse. Le fonds d’appui à la presse a connu une hausse’’, a dit M. Thiam.

    Cette année, ce fonds s’élève à 1,9 milliard de francs CFA, selon lui.

    Le ministère qu’il dirigeait a attribué des licences 5G à des opérateurs de téléphonie mobile et de services Internet, avec l’aide de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, a rappelé Moussa Bocar Thiam.

    ‘’Je demeure convaincu que vous allez apporter votre expertise pour faire avancer ce département’’, a-t-il poursuivi en s’adressant à son successeur.

    M. Thiam a invité le personnel du ministère à servir le nouveau ministre avec ‘’la même énergie et la même détermination’’ dont il a fait preuve à son égard.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État demande au gouvernement de préserver les ‘’intérêts du Sénégal’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État demande au gouvernement de préserver les ‘’intérêts du Sénégal’’

    Dakar, 9 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé aux membres du gouvernement, mardi, à Dakar, de travailler ‘’avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations’’ et à la préservation des ‘’intérêts du Sénégal’’.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet’’ de gouvernement du parti au pouvoir, le Pastef, ‘’en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et, au mieux, des intérêts du Sénégal’’, écrit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le président de la République a fait cette recommandation en présidant le premier Conseil des ministres de son mandat.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’État de droit et aux valeurs panafricaines historiques’’, a ajouté M. Sarré.

    Lors de ce premier Conseil des ministres, le gouvernement a évoqué ‘’la montée en puissance […] des exigences des populations’’, poursuit son porte-parole.

    Bassirou Diomaye Faye a parlé de ‘’la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée’’ par le projet de gouvernement de Pastef.

    Ce projet comprend cinq ‘’orientations majeures’’, dont la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi.

    La lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages en fait partie, de même que la modernisation de la justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration du système démocratique et électoral sénégalais.

    La souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires, la consolidation de l’unité nationale et le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays font aussi partie des ‘’orientations majeures’’ du projet de gouvernement.

    NSS/ESF/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Lieux saints de la chrétienté : le CINPEC table sur 350 pèlerins

    SENEGAL-RELIGION / Lieux saints de la chrétienté : le CINPEC table sur 350 pèlerins

    Dakar, 08 avr (APS) – Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé lundi vouloir convoyer cette année trois cent cinquante pèlerins  aux lieux saints de la chrétienté, dans la période du 24 août au 15 septembre.

    ‘’Le pèlerinage 2024 aux lieux saints de la chrétienté aura lieu du 24 août au 15 septembre, suivant l’itinéraire Dakar – Rome – Jérusalem – Lourdes – Saint Jacques de Compostelle – Fatima – Dakar’’, précise le CINPEC dans un communiqué de presse transmis à l’APS.

    Il souligne que ce grand moment de la vie de l’Eglise sera placé sous le signe évangélique de la paix. Il annonce qu’il compte convoyer 350 pèlerins, répartis en sept groupes de 50 personnes. Le prix subventionné est fixé à trois millions cinq cent mille CFA.

    ‘’Les inscriptions sont ouvertes à compter du 08 avril 2024, à la permanence du CINPEC, contigüe au Collège de la Cathédrale de Dakar, tous les jours ouvrables, excepté le samedi, de 09h à 13h et de 14h à 18h’’, précise le communiqué.

    Le CINPEC rappelle que le prix susmentionné, non remboursable pour les associations, institutions, amicales, mairies et ministères, recoupe en réalité la totalité des frais de séjour, d’hébergement, de restauration, de transport et d’assurance.

    ‘’En conséquence, les frais d’annulation sur ce package de prestations sont évalués à 30% au 30 juillet 2024 et à 100% au 15 août 2024’’, précisé le communiqué.

    Le CINPEC signale que ‘’les futurs pèlerins seront soumis à une visite médicale d’aptitude auprès de médecins agréés par le Ministère en charge de la Santé’’, avec une limite d’âge ‘’fixée à 70 ans’’.

    NSS/ASG

  • AFRIQUE-SANTE-REGLEMENTATION / Taxe sur le tabac : la directive de la Cédéao plus appropriée que celle de l’Uémoa, selon un expert

    AFRIQUE-SANTE-REGLEMENTATION / Taxe sur le tabac : la directive de la Cédéao plus appropriée que celle de l’Uémoa, selon un expert

    Mbour, 6 avr (APS) – Le juriste Serigne Bamba Sagna, coordonnateur régional de Campaign for Tobacco-Free Kids, recommande que le Sénégal applique la directive de la Cédéao préconisant d’augmenter au moins une fois par an, le taux de taxation du tabac, pour être en phase avec les orientations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ce domaine.

    Le Sénégal, avec un taux de taxation de 23% sur les produits du tabac, se trouve éloigné des recommandations de l’OMS qui préconise aux Etats, une taxation de 70% sur les prix appliqués au tabac, a-t-il déclaré au cours d’un atelier d’échanges ouvert samedi à Mbour.

    Cette rencontre, organisée à l’intention des membres de la plateforme des journalistes spécialisés en santé, population et développement, porte sur la thématique de la taxation du tabac.

    Il a signalé que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est dotée, en 2017, d’une directive portant sur l’harmonisation du droit d’accise sur les produits du tabac dans les États membres.

    Le Sénégal se doit d’appliquer cette directive pour se donner les moyens de financer les maladies liées au tabac, plutôt que d’appliquer celle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), a dit le juriste.

    « L’objectif de cette directive, c’est de protéger la santé des populations en réduisant les risques sanitaires liés au tabagisme et coordonner les régimes fiscaux internes appliqués aux produits du tabac », a indiqué Serigne Bamba Sagna.

    La directive de la Cédéao, note-t-il, recommande d’introduire une taxe spécifique d’au moins 0,02 dollar US soit 11 FCFA par cigarette, et 20,00 dollars, soit 10.000 FCFA par kilogramme d’autres produits dérivés du tabac.

    Le coordonnateur régional de Campaign for Tobacco-Free Kids, une organisation œuvrant pour la réduction de la consommation de tabac et ses conséquences mortelles, est revenu, au cours de son intervention, sur le cadre juridique national et international relatif à la taxation du tabac et au tabagisme.

    « Actuellement, le Sénégal applique la directive de l’Uémoa », mais il s’agit surtout d’un « prétexte » pour ne pas appliquer la directive de la Cédéao, en évoquant la monnaie commune que partage les Etats membres de la première organisation.

    Il a pointé « les limites de la politique fiscale du tabac au Sénégal », lesquelles soulignent « l’impossibilité pour la taxation actuelle d’impacter sur les prix » et l’accroissement « significatif » du revenu que l’Etat peut tirer des taxes.

    « Il s’agit d’une faible base fiscale », liée aux « lacunes de la taxe de type ad valorem sur la valeur déclarée en devise locale, comparée à la taxe de type spécifique, c’est-à-dire sur la quantité en kilogrammes ou nombre de paquets », a expliqué M. Sagna.

    Aussi recommande-t-il au Sénégal d’appliquer la directive de la Cédéao préconisant d’augmenter le taux d’imposition spécifique au moins une fois par an, pour suivre la hausse de l’inflation et des revenus.

    Il suggère aussi de « prélever la taxe ad valorem sur le prix de vente au détail des produits du tabac, plutôt que sur la valeur d’importation/prix en sortie d’usine ».

    De même le Sénégal doit « envisager un investissement des recettes fiscales supplémentaires générées dans la lutte contre le tabagisme ainsi que dans d’autres initiatives de santé publique, telles que la Couverture maladie universelle (CMU), la lutte antitabac et les maladies non transmissibles », a poursuivi le juriste.

    NSS/DOB/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-PASSATION / Macky Sall invite le gouvernement à préparer les dossiers de passation de pouvoirs

    SENEGAL-INSTITUTIONS-PASSATION / Macky Sall invite le gouvernement à préparer les dossiers de passation de pouvoirs

    Dakar, 27 mars (APS)- Le chef de l’Etat Macky Sall a invité le gouvernement chacun en ce qui le concerne, à prendre toutes les dispositions requises pour préparer les dossiers de passation de pouvoirs, réitérant en même temps ses félicitations au nouveau président élu dès le premier tour, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, réuni mercredi au Palais de la République,  »en vue de l’installation dans les meilleures conditions du nouveau président de la République élu, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, au ministre Secrétaire général de la Présidence de la République et au ministre Secrétaire général du Gouvernement de faire prendre toutes les dispositions requises pour assurer, notamment, la préparation des dossiers de passation de pouvoirs ».

    Selon le texte faisant le compte rendu de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le président de la République a salué « le bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ».

    Le Chef de l’Etat a félicité le ministre de l’Intérieur, l’administration territoriale, l’administration électorale, la CENA (Commission électorale nationale autoanime) ainsi que les forces de défense et de sécurité  »dont l’engagement et le travail de qualité ont permis la tenue du scrutin dans le calme et la sérénité ».

    Le Chef de l’Etat s’est aussi félicité de la  »forte mobilisation des électeurs sur l’étendue du territoire national et à l’étranger, ainsi que de la transparence du scrutin qui confirment que le Sénégal demeure un Etat de droit ».

     NSS/SMD:ADL/MTN

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Un scrutin « sans heurts » et  »dans une atmosphère largement pacifique », selon  les observateurs de la Cedeao

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Un scrutin « sans heurts » et  »dans une atmosphère largement pacifique », selon les observateurs de la Cedeao

    Dakar, 26 mars (APS) – Le chef de la mission d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao) juge que la présidentielle sénégalaise s’est tenue globalement « sans heurts et dans une atmosphère largement pacifique ».

    « Le scrutin s’est généralement déroulé sans heurts et dans une atmosphère largement pacifique mais avec des manquements apparents », a déclaré le professeur Ibrahim Agboola Gambari, mardi, lors d’un point de presse, à Dakar.

    Ces  »manquements apparents » seront discutés ultérieurement avec les autorités compétentes du Sénégal, a-t-il dit, en partageant les conclusions du travail effectué par les observateurs déployés sur le terrain le jour du scrutin.

    Les électeurs ont pu exercer librement leur droit de vote sans entrave, même si certains bureaux de vote (28,13%) n’étaient pas facilement accessibles aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite, a-t-il relevé.

    Il a salué le  »déroulement remarquablement pacifique et inclusif du processus électoral », estimant cependant que   »certains aspects du processus et des pratiques […] mériteraient d’être revus afin de renforcer le cadre électoral ».

    Il pense qu’il est  »nécessaire de revoir le système de parrainages afin de le rendre plus transparent et plus équitable, en particulier les tirages au sort pour déterminer le positionnement des candidats potentiels et le logiciel utilisé pour traiter les données ».

    Les observateurs de la Cédéao considère qu’il est  »nécessaire de gérer convenablement le matériel électoral sensible », notamment les bulletins de vote non utilisés, afin de prévenir « les abus potentiels et la manipulation du processus de vote ».

    La mission, selon son chef de file, estime également qu’il est  »nécessaire d’adopter la mise en œuvre du bulletin unique pour tous les candidats pour réduire le coût de l’imprimerie en envisageant de limiter le financement des campagnes, en exigeant des candidats qu’ils déclarent leur patrimoine et en couplant les élections ».

    « La mission a été informée que le processus électoral qui vient de s’achever officiellement a coûté 14 milliards de francs CFA », a confié M. Gambari.

    L’instance souligne également la  »nécessité de prendre les mesures adéquates pour faciliter l’accès aux bureaux de vote pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite ».

     »Il est nécessaire d’envisager la mise en place de nouvelles mesures visant à encourager une plus grande participation de candidates femmes aux futures élections présidentielles. Le système de parrainage a finalement permis de désigner une seule femme sur 19 candidats », a constaté la mission d’observation électorale de la Cédéao.

    Elle se félicite de l’adoption d’une loi d’amnistie qui a conduit à la libération de plusieurs détenus politiques à la veille de l’élection, contribuant largement à l’apaisement de l’atmosphère de tension ayant prévalu jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle.

    La MOE a déployé 130 observateurs, répartis en 57 équipes dans les 14 régions du pays.

    NSS/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Le PNT indique les voies et moyens d’en finir avec la tuberculose

    SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Le PNT indique les voies et moyens d’en finir avec la tuberculose

    Dakar, 22 mars (APS) – Le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) préconise la mobilisation des décideurs et des communautés, ajoutée à des « investissements adéquats » et des approches innovantes pour venir à bout de cette maladie dont l’incidence au Sénégal s’établissait en 2022 à 112 malades sur 100.000 personnes.

    Ces statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) correspondent à 20 449 nouveaux cas et rechutes attendus, indique le programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) dans un communiqué rendu public en perspective de la Journée mondiale de la tuberculose, célébrée le 24 mars.

    L’édition 2024 va porter sur le thème  »Oui ! nous pouvons mettre fin à la tuberculose ».

    Dans son communiqué, le Programme national de lutte contre la tuberculose fait actuellement état d’un nombre total de 16 656 malades déclarés par le système de santé, représentant en termes de traitement une couverture à 81%, un taux en nette progression par rapport aux 73% de 2022.

    « Le succès thérapeutique était à 89% (pour une cible fixée à 90% en 2035 par l’OMS). La prévalence de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH est de 3,2%, en baisse régulière avec les interventions conjointes mises en œuvre en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida. Elle était de 4% chez les personnes diabétiques », selon le PNT.

    Il estime qu’il est « possible de se remettre sur la bonne voie et de faire reculer l’épidémie de tuberculose », mais pour ce faire, il faut s’attaquer « davantage à la tuberculose de l’enfant et de l’adolescent, en mobilisant les populations vulnérables dans la lutte, en intégrant davantage les droits du patient et le genre dans les interventions menées, mais aussi en luttant efficacement contre la stigmatisation ».

    « En finir avec la tuberculose nécessite une mobilisation des décideurs et de toute la communauté, l’augmentation d’investissements adéquats et l’adoption d’approches innovantes », insiste sur le Programme national de lutte contre la tuberculose.

    Améliorer davantage le succès thérapeutique, au-delà de 90%

    Pour atteindre les objectifs escomptés, il envisage de « prendre en charge les principaux défis de la lutte antituberculeuse, à savoir détecter les cas manquant à la notification (19% en 2023) et améliorer davantage le succès thérapeutique, au-delà de 90% ».

    Dans ce cadre, souligne le PNT, il est prévu l’extension de l’utilisation du test Xpert MTB (test moléculaire rapide) en première intention à tous les centres de diagnostic de la tuberculose.

    L’achat de 50 nouveaux appareils par l’État est en cours, signale le PNT, qui mise par ailleurs sur « l’intensification et la mise en place de nouvelles approches de dépistage actif des groupes à risque et des populations vulnérables dans les structures de santé et au niveau communautaire (clinique et radiographique) ».

    Il préconise aussi « l’évaluation systématique des personnes en contact étroit avec les malades tuberculeux à travers les visites menées aux domiciles des malades », ainsi qu’une « meilleure mobilisation des partenaires du secteur privé sanitaire dans l’offre de soins ».

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Covid-19 : la vaccination, meilleur moyen de prévention pour les cardiaques (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Covid-19 : la vaccination, meilleur moyen de prévention pour les cardiaques (médecin)

    Dakar, 22 mars (APS) – Le cardiologue Mouhamadou Mounir Dia a souligné l’importance pour les patients souffrant de pathologies cardiaques de se faire vacciner et de mettre à jour leur vaccination.

    ‘’Il urge pour les cardiaques de prendre leurs précautions pour éviter la pandémie. Et le meilleur moyen est d’être vacciné, de mettre à jour, de renouveler leur vaccination’’, a déclaré le docteur Dia.

    Il introduisait une communication au Forum communautaire sur la vaccination contre la Covid-19, organisé par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en partenariat avec Breakthrough Action.

    Selon le spécialiste, toutes les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires doivent savoir qu’ils sont vulnérables à la Covid-19 et risquent d’avoir une forme grave.

    ‘’Elles doivent bien prendre en charge leur pathologie, suivre leur maladie et être bien traitées en suivant les rendez-vous et les prescriptions de leur médecin’’, a indiqué le Dr Dia.

    Il a déclaré que les patients atteints de maladies cardiovasculaires sont ceux pour lesquels le coronavirus présente le plus de risque. ‘’Nos malades cardiovasculaires sont les premiers sujets à risque de faire des formes graves.   »Les malades hypertendus, les diabétiques, ceux ayant un taux de cholestérol élevé et l’insuffisance rénale sont tous des patients à risque de même que les sujets âgés de plus de 60 ans’’, a expliqué Mouhamadou Mounir Dia.

    ‘’Ils constituent des sujets à risque et courent un grand risque de faire une forme grave lorsqu’ils sont atteints de Covid 19’’, a-t-il mis en garde. Il s’est dit inquiet quant à la ‘’survenue de la Covid-19 chez ces patients’’.

    D’après le cardiologue, les crises cardiaques constituent une complication cardiologie très grave pouvant entrainer une mortalité importante. ‘’Elles sont favorisées par des risques qui augmentent la probabilité de faire des complications cardiovasculaires. C’est l’hypertension, le diabète, le cholestérol, le tabac, et les jeunes sont de plus en plus exposés à ces facteurs de risque cardiovasculaire’’, a-t-il expliqué.

    Le docteur Amadou Yéri Camara, directeur régional de la santé de Sédhiou, estime que la vaccination doit être promue actuellement. ‘’L’occasion nous est offerte par ce forum organisé par l’AJSPD pour réitérer l’engagement du ministère de la Santé pour la protection des personnes vulnérables, notamment les personnes du 3ème âge et celles qui ont des comorbidités’’, a-t-il lancé.

    Il rappelle que ‘’ces personnes faisaient partie du groupe prioritaire des personnes à vacciner pendant la pandémie’’. ‘’Nous n’avons plus les pics d’incidence de la maladie, mais la maladie est rentrée dans la routine. Donc, ceux qui souffrent de maladies chroniques doivent l’intégrer dans leur plan pour ne pas être surpris par la Covid-19, que l’on pense disparue de notre système’’, a suggéré le docteur Camara.NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Centre de transfusion sanguine : les collecteurs en arrêt de travail pour exiger le paiement de leurs prestations

    SENEGAL-SANTE / Centre de transfusion sanguine : les collecteurs en arrêt de travail pour exiger le paiement de leurs prestations

    Dakar, 21 mars (APS) – Les prestataires de services des collectes mobiles du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), réunis au sein d’un collectif, ont décidé, jeudi, d’arrêter leurs activités jusqu’au paiement des frais de quatre mois de prestations.

    ‘’Nous avons décidé aujourd’hui de boycotter toutes les activités de collecte mobile de sang et les collectes de la cabine fixe du CNTS et la banque de sang’’, a déclaré El Hadj Malick Gueye porte-parole du collectif lors d’un sit-in. Depuis plus de 4 mois, les prestataires peinent à percevoir correctement leur dû journalier qui s’élève à 5000 Fcfa, a-t-il précisé.

    ‘’En période de jeûne, le centre souffre énormément à cause du manque de donneurs. A cela s’ajoute une grève du personnel chargé de collecter ce liquide vital ô combien précieux pour la vie et la survie humaine’’, a expliqué le laborantin, contrôleur qualité et prestataire au CNTS.

    Il a prévenu que cette situation  »ne sera pas sans conséquences auprès des patients » et qu’ils tiendront  »les services compétents pour responsable’’. ‘’La mission humanitaire que nous nous sommes assignée nous a toujours motivé à travailler des années sans contrat d’embauche avec plaisir la satisfaction d’avoir assister des malades aux urgences n’nonobstant nos conditions de travail qui nous exposent le plus souvent à des risques sanitaires et sécuritaires’’, a-t-il regretté.

    Il a également déploré les  »piètres conditions » de travail, une rémunération  »insatisfaisante » qui les exposent  »de plus en plus au chômage et au manque de motivation à servir les patients qui n’y sont pour rien responsables ».  »Nous avons toutes les compétences requises pour être recrutés, parfois à la demande du CNTS de couvrir les collectes’’, a par ailleurs signalé El Hadj Malick Gueye.

    NSS/OID/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Affections buccodentaires : 76 % de la population adulte sénégalaise touchée 

    SENEGAL-SANTE / Affections buccodentaires : 76 % de la population adulte sénégalaise touchée 

    Dakar, 20 mars (APS) – Les affections buccodentaires touchent plus de 76% de la population adulte du Sénégal, avec des répercussions négatives sur le bien- être, indique la division santé de la Direction de la lutte contre la maladie.

    Elle a fait ce constat à l’occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, célébrée le 20 mars de chaque année. Le thème de cette année est ‘’Une bouche heureuse …Un corps heureux’’.

    Dans son communiqué, elle souligne que cette journée est une occasion idéale pour sensibiliser et encourager les engagements et les actions en faveur d’une bonne santé bucco-dentaire.

    La division de la santé insiste sur ‘’la nécessité de renforcer notre politique de promotion de la santé buccodentaire par des stratégies de prévention au sein de la communauté mais aussi une amélioration de l’accessibilité à des soins de qualité’’.

    Elle rappelle que l’Etat du Sénégal a accompli, depuis quelques années, des efforts considérables pour améliorer l’accessibilité et la qualité des soins dentaires.

    Ces efforts ont consisté au ‘’recrutement régulier de chirurgiens-dentistes’’, au ‘’renforcement des équipements dentaires (fauteuils dentaires, appareils de radiographie, autoclaves et d’unités mobiles)’’ et à ‘’l’ouverture de services dentaires’’ dans les établissements publics de santé (EPS) et les centres de santé.

    S’y ajoute le programme de renforcement de capacités des infirmiers chefs de poste et des sages-femmes, pour prendre en charge l’urgence des affections bucco-dentaires, initié depuis 2013 et qui se poursuit dans les directions de la santé.

    Le communiqué relève aussi ‘’la contribution des acteurs communautaires et des praticiens de la médecine traditionnelle sur la reconnaissance des signes, les mesures de prévention des affections buccodentaires et particulièrement du Noma ainsi que la promotion du recours précoce aux soins dentaires’’.

    Il fait également état de ‘’l’élaboration et la validation du Plan stratégique national de la santé bucco-dentaire, aligné à la stratégie régionale et au Plan d’action mondial de la santé bucco-dentaire, récemment adopté par l’Assemblée mondiale de la santé’’.

    La DLM estime que ‘’la mise en œuvre de cette stratégie nationale requiert la contribution et l’engagement de toutes les parties prenantes ayant contribué à son élaboration’’.

    En dépit de toutes ces actions, de nombreux défis restent à relever, signale le communiqué. Parmi eux figurent le déficit de sensibilisation de la population par rapport aux méthodes de prévention et le financement des activités de la santé buccodentaire.

    Un autre défi à relever est la qualité des données de routine et de surveillance de qualité pour la promotion de la santé buccodentaire. Cela doit permettre de réussir le pari de la réduction de la charge de morbidité des affections buccodentaires par des stratégies adaptées d’un bon rapport coût/efficience pour tendre vers la couverture sanitaire universelle (CSU).

    De même faudra-t-il s’attaquer à ‘’l’exercice illégal de la santé buccodentaire et des pratiques dangereuses liées à la publicité mensongère (…)’’.

    Toutes choses qui justifient  la nécessité  ‘’renforcer la sensibilisation sur l’hygiène buccale dentaire, les facteurs de risque, les mesures de prévention des affections buccodentaires, mais aussi les relations santé buccodentaire et sante générale’’.

    NSS/ASG/OID