Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE / La Covid-19 a entrainé une sous-utilisation des services de la vaccination (Responsable)

    SENEGAL-SANTE / La Covid-19 a entrainé une sous-utilisation des services de la vaccination (Responsable)

    Dakar, 20 mars (APS) – Le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a déclaré, mercredi, que la pandémie de Covid-19 avait fait reculer l’utilisation des services de la vaccination au Sénégal, entrainant leur sous-utilisation.

     »La pandémie a fait reculer la vaccination. Les services de vaccination ont été sous-utilisés », a dit El Hadj Mamadou Ndiaye, qui était l’invité de l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd).

    La vaccination contre la Covid-19 a également connu un recul à cause des doutes et de la circulation de fausses informations sur ses effets, a dit en substance Docteur Ndiaye.

     »Actuellement, il y a de très faibles demandes sur la vaccination. Cela s’explique par le fait que le contexte n’est plus le même », a-t-il analysé.

     »Le monde s’est relâché. La vaccination a une tare congénitale. Il faut savoir que le monde scientifique n’a pas trouvé un vaccin qui est efficace à 100%. Les gens ont douté de la Covid-19 et de la vaccination’’, a expliqué le responsable de la prévention au MSAS.

    El Hadj Mamadou Ndiaye a rappelé que  »les rumeurs et fausses informations sont des obstacles à la vaccination’’, justifiant la nécessité, selon lui, de miser sur la communication pour un changement de comportement des populations. ‘’Il y a eu beaucoup de réticence à la vaccination’’, a insisté le Dr Ndiaye.

    Le directeur de la prévention s’est toutefois voulu rassurant, en indiquant que ‘’le vaccin demeure disponible’’.

    ‘’La Covid-19 est devenue moins méchante par rapport aux autres variants qu’on a connus dans le passé. Les gens sont arrivés à ne plus avoir peur de la Covid-19’’, a-t-il signalé.

    Actuellement, le vaccin contre la Covid-19 est introduit dans la vaccination de routine du Programme élargi de vaccination (PEV) depuis 2021.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    Dakar, 19 mars (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (Fsaph) préconise la place d’une haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi des politiques publiques inclusives au handicap, entres préoccupations qu’elle souhaite voir être prises par les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

     »La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) adresse aux candidat (es) des attentes très fortes concernant les points suivants : la mise en place de la haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi de politiques publiques inclusives au handicap’’, déclare-t-elle dans un communiqué.

    Elle souhaite aussi l’effectivité des services visés par la carte d’égalité des chances (santé, éducation, formation professionnelle, appareillage, transport, assistance personnelle, emploi,  la mise en place du fonds d’appui aux personnes handicapées pour promouvoir l’autonomisation économique de ces dernières).

    Les personnes en situation de handicap réclament également l’application de l’article 29 relatif au quota de 15% lors des recrutements dans la fonction publique et dans le secteur privé.

    La Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées souligne que ‘’la maîtrise des données statistiques constitue un défi majeur qui devra être relevé pour assurer l’allocation de ressources conséquentes lors de la budgétisation aux niveaux national et territorial’’. Elle se félicite de voir que ‘ »certains candidats ont inscrit dans leur programme quelques axes relatifs au handicap’’.

    Elle saisit cette occasion pour les encourager et leur exprimer ‘’sa disponibilité à les accompagner à approfondir les questions d’inclusion du handicap’’.

    Le 24 mars 2024, les Sénégalais vont choisir le cinquième président de la République. Dix-neuf candidats sont en lice.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-FORMATION / L’ONFP s’allie avec les professionnels de l’habillement pour former 21.000 artisans

    SENEGAL-FORMATION / L’ONFP s’allie avec les professionnels de l’habillement pour former 21.000 artisans

    Dakar, 15 mars (APS) – L’Office national de formation professionnelle (ONFP) a signé vendredi avec la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FENAPH) une convention de partenariat portant sur la formation de 21.000 artisans.

    « Aujourd’hui, 60% des métiers d’avenir ne sont pas connus parce qu’ils ne sont pas formalisés, alors que les jeunes ont besoin d’être accompagnés dans l’entreprenariat », a souligné le directeur général de l’ONFP, Mamadou Mouniry Ly, pour justifier ce partenariat avec les professionnels de l’habillement.

    L’objectif de l’ONFP est d’arriver, sur le long terme, à former « 21 mille artisans qui seront scindés par cohorte », a précisé son directeur général.

    Il estime que  »dans un monde dynamique, il faut s’adapter à toutes les situations surtout quand on parle de métiers ».

    « Il s’agit de faire en sorte que ces acteurs soient certifiés pour qu’ils puissent évoluer dans leur secteur », a-t-il expliqué, en assurant qu’à l’issue de leur formation, les titres qui seront délivrés aux artisans de l’habillement seront des qualifications reconnus par les branches professionnelles.

    Il a donné l’exemple d’un tailleur donné, qui peut être reconnu au Sénégal, mais une fois hors du pays, il « peut ne pas être considéré comme un professionnel car ne détenant aucun diplôme qui en fait un professionnel. Cela pose problème ».

    Un tel partenariat vient à son heure, selon le président de la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FENAPH).

    « Nous sommes une fédération qui tourne autour de mille membres sur l’ensemble du territoire national, mais nous avons énormément de membres à former », a indiqué M. Guèye.

    Au Sénégal, a-t-il relevé,  »il y a des milliers de chômeurs à absorber et l’industrie du vêtement est un secteur où le chômage peut être éradiqué grâce à la formation ».

    Il a expliqué que certaines entreprises industrielles font plus de 500 travailleurs, et si on arrive à les former,  »un grand pas sera fait dans la lutte contre le chômage des jeunes ».

    Pour le Président de la fédération des professionnels de l’habillement, il s’agit également de maintenir ces jeunes sur place « pour éviter qu’ils s’engagent dans l’émigration clandestine », avec le risque qu’ils perdent « leur vie dans l’océan ou dans le désert ».

    Ainsi, la certification des membres qui seront formés leur permettra d’être compétitifs sur le marché national et international, selon Pathé Guèye.

     »Si nous voulons postuler pour un marché », par exemple, « nous n’avons aucun document qui montre que nous sommes des professionnels de la mode », a-t-il déploré.

    NSS/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE / Le MSAS se dote d’une plateforme de dématérialisation de la mobilité des agents

    SENEGAL-SANTE / Le MSAS se dote d’une plateforme de dématérialisation de la mobilité des agents

    Dakar, 15 mars (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a lancé vendredi sa plateforme de management intégré des ressources humaines de la santé et de l’action sociale (MIRSAS).

    Dénommé « Miroir », cet outil est présenté comme un récapitulatif de l’ensemble des postes vacants et susceptibles d’être vacants, tout en assurant la dématérialisant des procédures de déploiement.

    « Tout agent de santé postulant à une mutation est simplement invité à se connecter via la plateforme en ligne et à faire sa demande. Ce qui a pour conséquence la réduction des déplacements avec la dématérialisation des procédures d’affectation, de mutation et de redéploiement », a expliqué la ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    L’objectif principal de la plateforme MIRSAS est d’assurer une distribution équitable du personnel de santé et d’action sociale pour une meilleure couverture sanitaire du pays, a-t-elle précisé.

    « L’utilisation de cette nouvelle plateforme aura un impact tangible sur la gestion des ressources humaines, car elle va participer à une économie de temps et de ressources, mais surtout à la transparence dans l’attribution des postes d’affectation », a expliqué Mme Ndiaye.

    Elle a annoncé que toutes les informations relatives à l’utilisation de la plateforme seront portées à la connaissance des acteurs par les voies les plus appropriées.

    La ministre de la Santé signale que des sessions de formation se tiendront sous la conduite de la Direction des ressources humaines de son département.

    Coumba Thiam, responsable de la gestion de la plateforme « Miroir », déclare que les responsables des structures « devront recevoir une notification par e-mail à chaque nouvelle demande ». Ils vont « pouvoir donner un avis en un clic », a-t-elle ajouté.

    Selon Mme Thiam, « il s’agit d’un système de validation automatique des demandes après un temps défini et intégré ».

    Pour les agents, « Miroir » permettra de déclarer leur poste comme susceptible d’être vacant. Il aidera les structures à « transmettre au niveau central leurs besoins en ressources humaines », et à « contrôler la conformité des demandes en personnel avec les normes de la carte sanitaire ».

    La plateforme permettra de tenir la commission nationale d’affectation, de mutation et de redéploiement des agents de la santé et de l’action sociale, a expliqué la responsable de MIRSAS.

    Actuellement, 224.643 agents sont intégrés dans la plateforme avec 5432 postes vacants, a informé Mme Thiam.

    NSS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / La phase pilote de la plateforme  »Dossier patient unique » (DPU) lancée

    SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / La phase pilote de la plateforme  »Dossier patient unique » (DPU) lancée

    Dakar, 14 mars (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, au lancement officiel d’une plateforme digitalisée devant permettre la sauvegarde des données sanitaires du malade en facilitant la communication entre les praticiens.

    La cérémonie de lancement de la nouvelle plateforme, dénommée  »Dossier patient unique », s’est déroulée à l’hôpital Abass Ndao, à Dakar.

    Avec cet outil, « le Sénégal fait encore un grand pas dans le plan de renforcement de l’offre de soins, de l’amélioration de la prise en charge du malade qui est au centre de nos préoccupations », a déclaré Marie Khémesse Ngom Ndiaye, évoquant « un pas de géant » effectué pour se conformer « aux standards internationaux dans la gestion de l’information médicale ».

    « Nous sommes dans le rattrapage de nos gaps », a-t-elle dit, précisant que la plateforme « Dossier patient unique » est un outil sur lequel  »toute l’histoire médicale du patient est inscrite depuis son premier contact avec le système de santé ».

    La nouvelle plateforme se veut « unique parce que c’est le seul dossier médical utilisé par tous les praticiens qui auront à prendre en charge le patient, quelles que soient leurs spécialités ou leur lieu de travail », a-t-elle expliqué.

    La ministre de la Santé a révélé que jusque-là, il se posait souvent  »des situations telles que la perte ou la détérioration d’un dossier physique d’un patient ».

    Il en résulte que la structure sanitaire était par moments « obligée d’ouvrir un autre dossier médical, non sans perdre certaines informations médicales importantes sur le patient ».

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye a aussi fait part d’un « manque de coordination entre les services d’un même hôpital ou entre les hôpitaux », débouchant sur le fait que « le patient peut disposer d’un dossier dans chaque service dans la même structure ou des dossiers différents dans chaque structure ».

    Cette situation est à l’origine notamment « d’une répétition des bilans biologiques et radiologiques, des coûts supplémentaires pour l’usager et les structures ».

    Pour Marie Khémesse Ngom Ndiaye, « une bonne conservation du dossier médical d’un patient peut aider dans le cadre de la recherche académique » et la formation des praticiens. Elle a également relevé que l’un des objectifs poursuivis à travers cette digitalisation est d’aboutir à  »zéro papier dans nos hôpitaux ».

    « C’est une œuvre humaine, nous allons faire après des évaluations pour des améliorations », a toutefois insisté la ministre de la Santé et de l’Action sociale, en faisant notamment allusion à l’éventualité des défaillances techniques et au caractère confidentiel des données personnelles des patients.

    La phase pilote du  »Dossier patient unique » va démarrer avec 6 structures sanitaires, à savoir l’hôpital Abass Ndao, l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, l’hôpital de Kaffrine, l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, l’hôpital de Matam et l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba.

    Le responsable en charge de l’informatique du projet, Henry Guèye a précisé que la plateforme prévoit deux volets, dont celui concernant la facturation de la caisse. Le deuxième volet porte sur la préinscription de l’ordonnance que le patient pourra utiliser lorsqu’il va solliciter les services d’une autre structure sanitaire.

    NSS/SKS/SMD/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Réglementation pharmaceutique : le Sénégal proche du niveau 3 (ministre)

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Réglementation pharmaceutique : le Sénégal proche du niveau 3 (ministre)

    Dakar, 14 mars (APS) – Le Sénégal devrait atteindre, d’ici fin avril prochain, « le niveau de maturation 3 » en matière de réglementation pharmaceutique, correspondant à un système de réglementation stable, performant et intégré, a-t-on appris jeudi de la ministre de tutelle, Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    « L’objectif final, c’est d’arriver à ce qu’on appelle la maturité 3. Et vraiment pour cela, on peut dire que nous y sommes, le Sénégal attend juste une 2e et 3e évaluations de l’Organisation mondiale de la Santé […] », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    « Nous pensons que d’ici le mois d’avril particulièrement vers la fin, nous allons être au top », a-t-elle dit au terme d’une visite qu’elle effectuait à l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Selon la ministre de la santé, tout ce dont dispose le Sénégal en termes de soins, de prestations de service, « tout cela doit être centré [sur] l’humain. Et aujourd’hui, c’est ce qu’on a trouvé au niveau de l’ARP ».

    « Nous savons qu’en interne, nous sommes prêts. Cela témoigne de ce qu’on a trouvé aujourd’hui ici », a insisté Marie Khémesse Ngom Ndiaye. 

    « Nous pouvons dire que le Sénégal aujourd’hui peut être cité parmi les grandes nations », dans lesquelles « il y a une réglementation, une régulation adéquates en matière de médicament et de produits de santé », s’est félicité la ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    Selon sa directrice générale, le docteur Oumou Kalsoum Ndao, l’Agence de réglementation du secteur pharmaceutique s’est inscrite « dans une phase d’assurance qualité ».

    « Le système de management qualité a été demandé pour que le Sénégal parle qualité et mette en place un dispositif qualité. Tout cela, nous le faisons à la lumière des pays africains, donner le niveau de réglementation qui sied à l’ARP pour ce que demande l’OMS, une maturité. Cela, dans le but d’être une agence, oui, mais une agence de qualité », a soutenu Mme Ndao.

    Elle est revenue sur la classification de l’Organisation mondiale de la Santé en matière de réglementation de vaccins, qui comporte quatre niveaux et s’appuie sur son outil mondial d’analyse comparative pour garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des vaccins.

    Le niveau 3 permet aux fabricants de vaccins de demander la pré-qualification de l’OMS et l’autorisation d’utilisation d’urgence de l’OMS pour leurs produits manufacturés, ce qui permet notamment d’exporter des vaccins à destination d’autres pays, selon le site de l’institution spécialisée des Nations unies.

    « Le Sénégal est attendu depuis 2021 pour être un pays de réglementation de niveau 3, Dieu merci on vient de le clôturer avec l’ensemble des recommandations qui étaient sur le compte de l’OMS […] Nous attendons juste la visite de l’OMS pour confirmer ce niveau de maturité 3 », a-t-elle indiqué.

    L’Agence de réglementation pharmaceutique ne compte toutefois pas s’arrêter en si bon chemin, selon sa directrice générale.

    « Aujourd’hui, notre dispositif contrôle qualité est l’une des meilleures en Afrique. On s’est dit pourquoi pas le NM4 [niveau de réglementation 4], c’est juste un prolongement du NM3 avec d’autres critères qu’on prend en compte, et le Sénégal est déjà prêt pour cela », a déclaré Mme Ndao.

    Elle annonce par ailleurs des mesures visant à réglementer la publicité des médicaments dans les médias.

    « Les publicités dans les télés et radios, l’ARP va y revenir parce qu’il s’agit de notre mission, la loi est sortie, les autres décrets qui l’accompagnent sont là, donc nous sommes à l’aise pour appliquer la réglementation avec des sanctions prévues », a souligné Oumou Kalsoum Ndao.

    NSS/BK/SMD

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Des membres de « la famille libérale » lancent un cadre de concertation

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Des membres de « la famille libérale » lancent un cadre de concertation

    Dakar, 14 mars (APS) – Un cadre de concertation regroupant des personnalités des deux régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis 2000, a été porté sur les fonts baptismaux, mercredi, à Dakar, avec l’ambition de « sauvegarder les acquis d’un quart de siècle » obtenus par la  »famille libérale », leur camp politique.

    « Ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale », a déclaré Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires.

    Le Sénégal, « à la croisée des chemins, vit un tournant décisif de son histoire politique », a relevé M. Diagne, porte-parole du jour des initiateurs de ce cadre de concertation.

    « Face à cette situation, des partis, mouvements et personnalités politiques d’obédience libérale et profondément attachés aux valeurs libérales et démocratiques, ont décidé de porter sur les fonts baptismaux un cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal », a-t-il expliqué.

    Se disant « totalement engagés pour l’organisation d’une élection libre, transparente, démocratique et inclusive », les animateurs de ce pôle encouragent et soutiennent « les initiatives en faveur d’un dialogue permanent, dans le respect de la loi, et de la préservation des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise ».

    Selon Modou Diagne Fada, par ailleurs président du parti Les Démocrates Réformateurs (LDR/Yessal), « face aux nouvelles menaces multiformes, induites entre autres par le populisme et le fondamentalisme religieux qui pèsent gravement sur les traditions de tolérance œcuménique et le destin de ce pays », ces libéraux « ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de pérenniser cette trajectoire de progrès insufflée par la gestion libérale de près d’un quart de siècle ».

    « Pour nous, l’avenir du Sénégal ne peut se construire, de façon durable, dans la prospérité et la solidarité qu’avec une famille libérale réunifiée capable de continuer l’œuvre de construction nationale », a soutenu Modou Diagne Fada.

    Il a précisé que l’ambition première des promoteurs de ce nouveau cadre de concertation est de « travailler à la réalisation de l’unité de la famille libérale dont le père fondateur en Afrique et au Sénégal est le président Abdoulaye Wade », au pouvoir de 2000 à 2012.

    Aussi le nouveau « cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal » lance-t-il « un appel au rassemblement de tous les partis, mouvements ou personnalités d’obédience libérale du Sénégal », en les invitant à « se démarquer de toutes les formes de violences et à renforcer leurs dynamiques de fraternité agissante, dans l’excellence, pour préserver, avec patriotisme et responsabilités, les acquis légués par les bâtisseurs de la nation sénégalaise ».

    La nouvelle entité politique envisage la tenue d’un séminaire « dans les meilleurs délais », pour partager avec tous les acteurs concernés, les missions qui lui sont assignées.

    Selon Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie, le « cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal » est un mouvement « en cours de construction ».

    Il compte dans ses rangs de nombreuses personnalités des régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, dont l’ancien maire des Parcelles assainies, à Dakar, Moussa Sy, l’ancien édile de Ziguinchor et secrétaire général de l’Union centriste du Sénégal (UCS).

    Il y a aussi l’ancien ministre Mamadou Lamine Ba et Thérèse Faye Diouf, actuelle ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.

    NSS/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT / Reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Macky Sall « réitère » ses instructions

    SENEGAL-TRANSPORT / Reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Macky Sall « réitère » ses instructions

    Dakar, 14 mars (APS) – Le chef de l’État a réitéré, mercredi, ses instructions « relatives à la reprise, courant mars 2024, des liaisons maritimes Dakar-Ziguinchor », tout en demandant au gouvernement d’accentuer le désenclavement de la région naturelle de Casamance (sud).

    Macky Sall, présidant la réunion du Conseil des ministres, « a réitéré ses instructions relatives à la reprise, courant mars 2024, des liaisons maritimes Dakar-Ziguinchor ».

    Il a aussi renouvelé « sa détermination constante à œuvrer avec toutes les parties prenantes pour une paix définitive et un développement économique et social durable des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor a été interrompue en juin 2023 à la suite des violentes manifestations dans la région de Ziguinchor.

    Le président Sall est revenu, à ce sujet, sur la question de la consolidation de la paix et du développement durable de la région naturelle de Casamance, en demandant au gouvernement d’accentuer le désenclavement de cette partie méridionale du Sénégal, indique la même source.

    Macky Sall a cité « l’accélération de la finalisation de la RN4 (route Sénoba–Ziguinchor), la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de base (routes, pistes, écoles, structures sanitaires), dans certaines zones » ainsi que les initiatives portant sur la réinsertion sociale des populations de retour dans leurs localités.

    Le conflit casamançais, lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), a provoqué le déplacement de certaines populations vers des zones plus sécurisées, en particulier dans les années 1990-2000.

    De nombreuses familles, profitant du retour progressif de la paix et de la sécurité ces dernières années, commencent à retourner dans leurs localités d’origine.

    NSS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement exhorté à appliquer la loi d’amnistie  »dès sa promulgation »

    SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement exhorté à appliquer la loi d’amnistie  »dès sa promulgation »

    Dakar, 13 mars (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, aux ministres concernés d’appliquer la loi d’amnistie sans délais dès sa promulgation, a appris l’APS du communiqué du Conseil des ministres.

    « Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’État est revenu sur les sujets suivants : le vote de la loi d’amnistie, l’apaisement et la stabilité nationale, en demandant au gouvernement de procéder sans délais, à l’application de la loi portant amnistie dès sa promulgation », lit-on dans le texte.

    Selon la même source, cette mesure épouse « l’esprit de la consolidation de notre volonté commune de réconciliation nationale, indispensable à l’accélération de la marche résolue du Sénégal vers l’émergence ».

    L’Assemblée nationale a adopté, le 6 mars dernier, une loi portant amnistie générale des faits commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques.

    Au total, 94 députés avaient voté en faveur de cette loi, 49 s’étaient prononcés contre son adoption, et 3 obtentions ont été enregistrées.

    Selon le président Macky Sall, cette loi vise notamment à apaiser le climat politique et social.

    Elle est destinée également à renforcer « la cohésion nationale et la consolidation du dialogue national, tout en permettant à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ».

    NSS/MTN/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : Madeleine Diouf Sarr salue l’apport de la recherche pour trouver des solutions

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : Madeleine Diouf Sarr salue l’apport de la recherche pour trouver des solutions

    Dakar, 8 mars (APS) – Le point focal changement climatique du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Madeleine Diouf Sarr, a souligné vendredi, l’apport important de la recherche pour trouver des solutions à cette problématique dont les effets se font ressentir sur l’agriculture, la santé et l’élevage en Afrique.

     »La solution aux effets du réchauffement climatique, c’est la recherche. Nous devons soutenir notre recherche pour qu’elle nous donne des solutions », a déclaré Mme Diouf.

    Elle animait une conférence lors de la rentrée solennelle de l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar sur le thème  »L’agriculture en Afrique face aux défis sanitaires et environnementaux dans un contexte de changement climatique ».

    Selon Mme Sarr, le réchauffement climatique se manifeste différemment d’une région à une autre. Elle a fait savoir qu’on a une hausse de température de  »1,1 degré par rapport à la moyenne de la période préindustrielle. Il ne faut pas dépasser ce 1,50 degré Celsius en 2050, c’est ce que demande le Groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ». 

    La représentante du ministère de l’Environnement,  du Développement durable et de la Transition écologique a rappelé que le réchauffement climatique se manifeste par des vagues de chaleur plus importantes qu’on va noter pendant la période d’hivernage avec les impacts qu’elles ont sur la santé des enfants et des personnes âgées.

     »On n’a pas vu le froid cette année au Sénégal et dans la zone sahélienne, on a beaucoup de poussières. Des inondations avec les fortes pluies vont arriver avec tous les bouleversements que cela crée et des risques de maladies surtout pour les femmes », a-t-elle ajouté.

     »Dans l’agriculture, nous avons des variétés adaptées, il faudra les développer », a recommandé Mme Sarr, par ailleurs cheffe de la division changement climatique de la Direction de l’Environnement et des établissements classés (DEEC).

    Pour sa part, le docteur Robert Guei,  représentant de la FAO au Sénégal depuis 2019 propose une recherche multidisciplinaire en mettant les moyens dans ce secteur.  »La recherche nous permet d’apporter des solutions idoines à ces problèmes que nous vivons », a-t-il dit.

    ‘’La résistance aux antimicrobiens rend le traitement des problèmes sanitaires beaucoup plus compliqués. Il faut faire la diversification des cultures pour garantir une agriculture pérenne. Il faut encourager la collaboration entre la santé humaine, animale et végétale. Il faut améliorer l’accès à l’eau et les intrants agricoles’’, a préconisé M. Guei, par ailleurs coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest. 

    AnaserAnazerNSS/ASB/AB