Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    Diamniadio, 28 nov (APS) – Le chef de l’Etat a assuré ce mardi que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité dans les universités et invité l’ensemble des acteurs à aider les autorités à pacifier ces espaces d’enseignement.

    ‘’Il faut que les étudiants, les enseignants nous aident pour pacifier l’espace universitaire. Nous allons prendre toutes les mesures pour sécuriser les universités’’, a dit Macky Sall, en présidant l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, à l’Université Ahmadou Makhtar Mbow.

    Au Sénégal,  »on met plus 26% du budget sur l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation », a déclaré Macky Sall.

     »Est-ce qu’on va laisser ce secteur comme ça au nom de quelle liberté ? », s’est interrogé le chef de l’Etat, invitant les acteurs du secteur à accompagner l’Etat. ‘’C’est en ce moment que le pays gagnera des dividendes’’, a-t-il dit.

    ‘’Quand il s’est agi de donner les moyens, on  l’a fait. Quand on fait autant d’efforts, on ne s’attend  pas à avoir un secteur en ébullition permanent, ce n’est pas possible’’, a martelé le président de la République. L’université  »n’est pas un espace de gladiateurs, c’est un espace de réflexion’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Je n’ai pas peur des combats, je suis un politique. Quand il faut poser les problèmes, il faut le faire, nous sommes à l’université et c’est ici que je vais les poser’’, a-t-il soutenu.

    Selon lui,  »aucun enseignant ne doit aller à un amphithéâtre avec la peur d’être agressé, ce n’est pas acceptable dans une université ».  »Aucun étudiant ne doit être inquiété dans l’espace universitaire. Et là vous avez un partenaire, l’Etat va mettre davantage de ressources’’, a insisté Macky Sall.

    Sur la nécessité d’orienter les étudiants vers les sciences, les mathématiques et les technologies, Macky Sall estime que ‘’l’Afrique a besoin de développer les sciences et la technologie ». Autrement, « nous serons à la traine avec l’avènement de l’intelligence artificielle’’.

    ‘’Il nous faut développer un capital humain de qualité. Je suis très engagé à mettre plus de ressources dans l’enseignement supérieur, mais nous sommes obligés d’être exigeants aussi avec des résultats’’, a insisté Macky Sall. ‘’On ne peut pas mettre autant de ressources dans ce secteur sans exiger la qualité en retour’’, a-t-il lancé.

    Pour y arriver, il a invité à rééquilibrer la proportion des effectifs selon les filières. Quatre-vingt pour cent des étudiants sont dans les filières littéraires, ‘’c’est cela qu’il faut rééquilibrer’’, a-t-il précisé.

    Selon lui, l’Afrique doit se donner les moyens d’employer un plus grand nombre de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens en vue de réaliser  »sa souveraineté sanitaire, alimentaire, énergétique, toutes les souverainetés ».

    Le président de la République estime qu’il est urgent  »d’améliorer nos infrastructures universitaires, logistiques et numériques pour soutenir la productivité de nos industries et la Zlecaf [Zone de libre-échange continental africaine] va contribuer à l’atteinte de ces objectifs ».

    ‘’La santé et l’agriculture sont des piliers fondamentaux de nos nations. L’accent sera mis sur ces secteurs pour répondre aux attentes des populations en renforçant notre système de santé. Nous devons promouvoir des modèles agricoles modernes pour assurer la souveraineté alimentaire’’, a-t-il conclu.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Alerte sur une hausse de la mortalité liée au paludisme à Dakar

    SENEGAL-SANTE / Alerte sur une hausse de la mortalité liée au paludisme à Dakar

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.

    ‘’La mortalité est en train d’augmenter dans la grande capitale Dakar parce que les gens sont longtemps restés sans connaître le paludisme et par conséquent, il y a une baisse de l’immunité’’, a déclaré Doudou Sène.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature d’une convention avec l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.

    ‘’ (….) ces deux dernières années, depuis l’apparition de la Covid, on a tendance à remarquer un déplacement de cette morbidité », a expliqué le docteur Sène.

    Sur les quelque vingt mille cas recensés à Dakar, il y a eu ‘’71 décès’’, a signalé le médecin.

    ‘’Comparé à Kédougou qui a 120 mille cas, nous avons eu 71 décès. Quand on fait le ratio, Dakar porte une forte charge de mortalité’’, a alerté le docteur Sène.

    Pour le coordonnateur du PNLP, il est ‘’inadmissible’’ que quelqu’un puisse mourir de paludisme à Dakar parce qu’il y a un réseau de postes de santé très détaillé et proche des populations.

    ‘’Le paludisme est avant tout une maladie qui se manifeste par une fièvre et le diagnostic est gratuit et le traitement est gratuit. Donc cette maladie ne doit pas tuer quelqu’un’’, a estimé Doudou Sène.

    Concernant les moyens de lutte, le coordonnateur du PNLP estime qu’ils sont ‘’insuffisants’’ par rapport au plan de stratégie élaboré avec un coût, pour les 5 prochaines années, de plus de 256 milliards de FCFA.

    ‘’Nous avons avec un gap de près de 76% sur le financement pour les prochaines années’’, a-t-il dit, soulignant que c’est tout le sens de la convention quadri partite qui entre dans le cadre ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.

    ‘’50% des financements des programmes de paludisme viennent de l’extérieur’’

    Il a relevé que le financement que tous les Programmes nationaux de lutte contre le paludisme reçoivent à travers l’Afrique, vient de l’extérieur la plupart, a informé M. Sène.

    ‘’Il est tout à fait logique et cohérent que les Africains se mettent à la première ligne pour combattre cette maladie qui concerne la plupart l’Afrique’’, a dit le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme.

    L’évaluation globale des interventions en nature et en liquidité s’élèvent à plus de 500 millions de francs CFA, a-t-il signalé.

    Pour sa part, Souleymane Sarr, directeur adjoint de l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) a invité les entreprises du secteur privé à rejoindre l’initiative  »Zéro Palu! Les entreprises s’engagent », pour éliminer le paludisme en 2030 par la mobilisation de ressources domestiques.

    NSS/OID/ASB

  • SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall : « Il n’y a pas détenus politiques au Sénégal »

    SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall : « Il n’y a pas détenus politiques au Sénégal »

    Dakar, 26 nov (APS) – La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a déclaré dimanche à l’Assemblée nationale que le Sénégal ne comptait pas de détenus politiques dans ses établissements pénitentiaires.

    ‘’Pour moi, il n’y a pas de détenu politique. Il y a des détenus de droit commun et ils sont tous égaux devant la loi et la justice’’, a-t-elle soutenu lors de l’examen du projet de budget de son département ministériel pour l’exercice 2024.

    Elle réagissait à l’interpellation de députés au sujet de la détention dans les prisons sénégalaises de bon nombre d’acteurs politiques et d’activistes. Le nom de l’opposant, Ousmane Sonko revenant plusieurs fois lors des débats.

    ‘’Ce qui se passe ici c’est que quand un politicien commet un délit de droit commun, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions dans les mêmes conditions’’, a souligné Aïssata Tall Sall en insistant : ‘’Il y a une seule justice pour les grands, les petits, les célèbres et les anonymes’’.

    Elle a martelé que l’œuvre de justice étant grave doit être parcimonieuse et à équidistance de tous les citoyens.

    ‘’Nous sommes tous nés libres et égaux devant la loi voilà ce qu’incarne la justice. Garde des sceaux, ministre de la Justice, je découvre les décisions de justice en même temps que vous. Je pense que nous ne devons pas nous amuser avec les concepts et les principes’’, s’est défendue l’ancienne ministre des Affaires étrangères.

    Au sujet du surpeuplement des prisons, elle a admis que des efforts restaient à faire dans ce domaine bien que ‘’les prisons sénégalaises ne sont pas les dernières au monde’’.

    La ministre de la Justice est revenue sur les longues détentions en assurant qu’une procédure avait été lancée dans le but d’y remédier.

     

    NSS/AKS

     

     

  • SENEGAL-JUSTICE / Le budget du ministère de la Justice projeté à plus de 92 milliards de francs

    SENEGAL-JUSTICE / Le budget du ministère de la Justice projeté à plus de 92 milliards de francs

    Dakar, 26 nov, (APS) – Le projet de budget du ministère de la justice, pour l’exercice 2024, est arrêté à la somme de 92 161 262 422 Fcfa en crédits de paiement et 93 262 422 de Fcfa en autorisation d’engagement, a-t-on appris de son rapport  soumis l’examen des députés ce dimanche.

    Des députés ont lors de la séance plénière encore en cours relevé la faiblesse du taux d’exécution  du précédent budget et réclamé des  explications sur l’augmentation générale des crédits alloués à ce secteur qui a enregistré une hausse d’environ 15 milliards pour l’ensemble des programmes du projet de budget de 2024, particulièrement pour les dépenses de personnel.

    NSS/AKS

  • SENEGAL-ENERGIE / Antoine Diome annonce la suppression de la 3e tranche de facturation de l’électricité prépayée

    SENEGAL-ENERGIE / Antoine Diome annonce la suppression de la 3e tranche de facturation de l’électricité prépayée

    Dakar, 25 nov (APS) – Le ministre en charge du Pétrole et des Energies, Antoine Felix Abdoulaye Diome, a annoncé, samedi, la suppression de la troisième tranche de facturation de l’électricité prépayée.

    ‘’J’ai le plaisir de vous annoncer que le président de la République a décidé qu’on va retourner au système antérieur du ‘’Woyofal’’ avec la suppression complète de la troisième tranche. Donc à partir de maintenant, il n’y a plus de 3e tranche du Woyafal’’, a-t-il annoncé lors de l’examen du projet de budget de son département ministériel.

    De nombreux députés s’étaient auparavant élevés contre la hausse du prix de l’électricité dernièrement constatée dans le pays. La suppression de la troisième tranche de facturation de l’électricité prépayée va ainsi entrainer une baisse des coûts.

    NSS/AKS

  • SENEGAL-ENERGIE / Des députés préoccupés par la hausse du prix de l’électricité

    SENEGAL-ENERGIE / Des députés préoccupés par la hausse du prix de l’électricité

    Dakar, 25 nov (APS) – Des députés ont étalé samedi leurs préoccupations au sujet de la hausse du coût de l’électricité dernièrement constatée dans le pays tout en interpellant le ministre en charge du Pétrole et des Energies sur les mesures de sécurisation des zones d’exploitation et de production du gaz et de l’or noir, a constaté l’APS.

    Des députés de différents bords politiques ont notamment exprimé leur étonnement à la suite de la hausse du prix de l’électricité. C’est le cas de Ndeye Yacine Ngouda Diéne qui a estimé que les compteurs prépayés ‘’Woyofal’’ stressent de nombreux sénégalais.

    ‘’Le courant électrique n’est pas le dollar. Il ne doit pas suivre la fluctuation de cette monnaie.

    D’autres parlementaires comme Mame Diarra Fam et Malick Diop ont insisté sur l’importance pour le ministère en charge du secteur de communiquer davantage sur les raisons de la hausse du prix de l’électricité et les leviers que le gouvernement compte activer pour réduire le coût du kilowatt alors que notre pays s’apprête à produire du gaz.

    D’autres députés ont mis l’accent sur la question d’accès à l’électricité particulièrement dans le monde rural. ‘’ ’Il faut veiller à faire de l’accès à l’électricité une réalité. Dans la commune de Linguère et de Daara, les populations font face à un défaut de couverture de l’électricité’’, a par exemple indiqué Ndeye Fatou Guissé.

    ‘’Quelles sont les stratégies prévues pour assurer une couverture nationale de l’électricité parce que les Sénégalais de l’intérieur souffrent du déficit d’électricité ? est l’une des questions posées par la députée Ndeye Yacine Ngouda Diéne.

    ‘’Nous avons 3000 heures d’ensoleillement au Sénégal. Ce qui doit nous motiver à mettre en place des stratégies pour exploiter cette ressource énergique afin de palier la cherté de l’électricité’’, a, pour sa part, préconisé Demba Diop.

    La sécurisation des zones d’exploitation et de stockage des hydrocarbures a largement été abordée par les députés. Abdou Mbacké Ndao a, pour sa part, déploré le manque de communication du ministère à ce sujet.

    NSS/AKS

  • SENEGAL-SANTE-BIOLOGIE / Vers l’érection d’un laboratoire d’analyses médicales de référence dans chaque région

    SENEGAL-SANTE-BIOLOGIE / Vers l’érection d’un laboratoire d’analyses médicales de référence dans chaque région

    Dakar, 24 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite ériger dans chaque région du pays un laboratoire d’analyses médicales de référence pour éviter aux populations les longs déplacements, a indiqué vendredi le directeur des laboratoires, Pr Amadou Moctar Dieye.

    ‘’La volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale, c’est de développer encore un peu plus le système médical avec l’érection de laboratoire d’excellence dans chaque capitale régionale, afin que personne ne quitte une région pour aller dans une autre pour faire des analyses médicales’’, a déclaré le professeur Amadou Moctar Diéye.

    Il présidait le Congrès international de la biologie portant sur le thème  »Le laboratoire, outil de décision incontournable pour la détection et le contrôle des menaces sanitaires ». Cette rencontre s’est ouverte au Centre de recherche et de la formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Pour instaurer la couverture sanitaire universelle et atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, ‘’il est indispensable d’améliorer la disponibilité des services de diagnostic et d’en élargir l’accès’’’, a préconisé Pr Dièye.

    Il a rappelé que les ressources humaines de qualité demeurent l’un des piliers fondamentaux du système des laboratoires. Les techniciens en biologie médicale, dit-il, sont ‘’incontournables pour assurer la réalisation technique des analyses, la gestion des réactifs, la maintenance surtout préventive des équipements ».

    Il a affirmé que c’est  »grâce aux laboratoires d’analyses médicales que la plupart des maladies sont diagnostiquées, traitées et guéries efficacement ».

    La détection des maladies à potentiel épidémique est essentielle, dans le cadre de la veille sanitaire et de la riposte face aux épidémies, a-t-il déclaré.

    Le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure que  »le Sénégal dispose d’un réseau dense de laboratoires biomédicaux publics et privés, civils, militaires et paramilitaires, à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ».

    Ces structures sont implantées essentiellement dans les centres de santé, les établissements publics de santé de niveaux 1,2 et 3, les universités et les instituts de recherche, avec comme principales activités, le diagnostic, la recherche, la formation et la surveillance épidémiologique, a-t-il précisé.

    Le directeur du Centre de recherche et de la formation en géomatique appliquée et surveillance sanitaire (CIGASS), Daouda Ndiaye, a plaidé pour le renforcement de la direction des laboratoires, afin qu’elle puisse assurer les missions qui lui sont dévolues.

    ‘’Si la direction des laboratoires est plus appuyée par le système et que les moyens sont disponibles, on peut aller vers les normes qui permettront d’avoir assez de ressources humaines au niveau des structures de santé’’, a-t-il soutenu.

     »Il faut essayer de pousser le système pour prouver son leadership en Afrique en mettant autant de ressources humaines et un système technique de plateforme normé, de haut niveau qui nous permet de diagnostiquer toutes les pathologies’’, a-t-il suggéré.

    NSS/SKS/ADL/ASG/MTN

  • SÉNÉGAL-SANTE / Yoff : lancement d’une caravane pour sensibiliser 1 500 personnes sur l’usage du médicament et le dépistage de six pathologies

    SÉNÉGAL-SANTE / Yoff : lancement d’une caravane pour sensibiliser 1 500 personnes sur l’usage du médicament et le dépistage de six pathologies

    Dakar, 23 nov (APS) – Une caravane de sensibilisation sur l’usage du médicament et le dépistage de six maladies, dont le VIH/SIDA, l’hépatite et l’hypertension artérielle, a été lancée jeudi au centre de santé Philippe Maguilène Senghor, à Yoff, avec l’objectif de toucher 1 500 personnes.

    ‘’La caravane sera déployée dans la semaine du 27 novembre au vendredi 1er décembre. Elle cible 1 500 personnes », a précisé Ibrahima Diallo, chef du projet de la marque ‘’Les entreprises du médicament (Lem)’’, initiatrice de la caravane.

    Cette caravane va sillonner, en plus du centre de santé Phillipe Maguilène Senghor, le centre de santé de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, le poste de santé de Grand-Yoff, le centre de santé de Grand-Dakar, et le poste de santé de Liberté 2.

    Le but recherché à travers cette caravane est de promouvoir le dépistage de maladies, comme le VIH/SIDA, l’hépatite, l’hypertension artérielle, le diabète, l’anémie et le paludisme. Il s’agit aussi de sensibiliser au bon usage du médicament.

    Il a indiqué que ‘’des tests rapides seront effectués avec remise immédiate du résultat’’. Il a ajouté qu’’’un accompagnement vers la prise en charge sera proposé, si nécessaire, aux personnes dépistées positives aux tests’’.

    ‘’Il s’agit de sensibiliser sur le bon usage du médicament’’ par le biais d’’’actions de promotion de la santé et des activités de communication pour véhiculer des messages’’.

    Il relève qu’’’il y a des abus ou des incompréhensions’’ dans l’usage des médicaments. La caravane se veut donc ‘’un dialogue direct avec les populations pour combattre les fausses idées’’,  a-t-il soutenu.

    ‘’Nous voulons intéresser les populations au dépistage. Nous avons l’objectif de toucher les 12 districts de Dakar et entrer à l’intérieur du pays. Il s’agit d’une activité test’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la santé publique, Barnabé Gningue, déclare que ‘’cette caravane constitue une médaille à double face’’. ‘’La première face, c’est que le Sénégal s’est lancé dans la souveraineté pharmaceutique. On ne va pas seulement fabriquer des médicaments pour le pays. L’autre face, c’est la relance des soins de santé primaires, et l’utilisation de bons médicaments est une composante essentielle dans ce processus’’, a-t-il dit.

    Il soutient que ‘’les populations ne doivent pas acheter un médicament en dehors du circuit officiel’’.

    Il a magnifié la portée de cette caravane de santé au moment où le monde fait face au double fardeau que constitue la résistance aux antimicrobiens et les maladies non transmissibles.

    Sous ce registre, le directeur de la santé estime que le fil conducteur de ces urgences sanitaires demeure ‘’le bon usage du médicament’’.

    Selon la directrice de la santé de la région de Dakar, Ndèye Maguette Ndiaye Ndom, ‘’la relève sera assurée à travers la prise en charge des maladies détectées durant la campagne’’.

    Elle a par ailleurs rappelé que Dakar abrite 25% de la population du Sénégal et concentre 75% des problèmes de santé du pays. Cet état de fait prouve selon lui l’importance de soutenir ces genres d’initiatives comme la caravane de santé.

    NSS/SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Annette Seck Ndiaye va représenter Macky Sall au 5e sommet consultatif du C10 de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Annette Seck Ndiaye va représenter Macky Sall au 5e sommet consultatif du C10 de l’UA

    Dakar, 22 nov (APS) – Annette Seck Ndiaye, la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, va représenter le président Macky Sall au cinquième sommet consultatif du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies (C10), prévu en Guinée Équatoriale vendredi 24 novembre, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Mme Annette Seck Ndiaye, ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, représentera le Chef de l’Etat, au Cinquième Sommet consultatif du Comité des dix Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, prévu le 24 novembre 2023 à Oyala, en Guinée Équatoriale’’, rapporte notamment un communiqué des services du ministère.

    Le département ministériel en charge des Sénégalais de l’extérieur rappelle que le Comité des dix Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA,  sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, a pour mandat de présenter, défendre et vulgariser la position commune Africaine qui milite en faveur de ‘’deux sièges permanents avec droit de veto pour l’Afrique, en plus de deux non permanents supplémentaires’’.

    L’Algérie, le Congo, la Guinée Équatoriale, le Kenya, la Libye, la Namibie, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Ouganda, soit deux pays par sous-région africaine sont les membres dudit Comité », a signalé la source.

    Elle précise que le Comité est placé sous la coordination de la Sierra Leone.

    NSS/AKS/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION / L’Institut de la formation à distance de la francophonie annonce des offres de formation adossées à la pédagogie numérique

    SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION / L’Institut de la formation à distance de la francophonie annonce des offres de formation adossées à la pédagogie numérique

    Dakar, 11 nov (APS) – L’Institut de la formation à distance de la francophonie (IFIC) a annoncé, mardi, à Dakar, vouloir mettre à la disposition des universités une gamme de 127 services, pour les aider à s’adapter aux défis de la pédagogie numérique.

    ‘’Le projet s’inscrit dans l’apprentissage […] par le numérique. Il s’agit de faire en sorte que le numérique soit inclusif pour les personnes qui n’ont pas la possibilité de se déplacer dans d’autres pays pour des formations de qualité’’, a expliqué son directeur, Lassad Mezghani.

    Il prenait part aux journées portes ouvertes de l’IFIC, qui se tiennent dans les locaux de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    ‘’L’IFIC, comme l’AUF, existe parce qu’il y a des établissements membres. Il s’agit de voir comment les universités, qui sont nos clients et nos partenaires, de voir comment ils peuvent, à partir des pays où ils résident, suivre une formation de qualité pour obtenir un diplôme ou la reconversion professionnelle, pour parfaire leurs compétences dans des domaines spécifiques’’, a expliqué M. Mezghani.

    Tout établissement aspirant à bénéficier de ces formations doit être membre de l’AUF et répondre à un appel à projets publié chaque année, a-t-il précisé.

    Une fois que le projet est proposé, il passe par un processus d’évaluation et de sélection par le collège scientifique et pédagogique, qui va statuer sur l’acceptation de ces programmes.

    ‘’Une fois qu’un projet de formation est accepté, que ce soit pour une formation qualifiante ou diplômante, il passe par un processus d’accompagnement subventionné par l’AUF pour préparer les formations, afin qu’elles soient prêtes à être dispensées en ligne’’, a ajouté Lassad Mezghani.

    Seuls les étudiants établis hors du Sénégal peuvent faire acte de candidature. ‘’Les étudiants qui […] n’ont pas le temps de suivre des formations pendant la journée peuvent suivre des formations à leur rythme, de l’endroit où ils se trouvent et quand ils veulent’’, a expliqué M. Mezghani.

    Selon lui, les offres de formation couvrent divers domaines scientifiques. Il y en a 127, qui sont offertes par plusieurs universités du monde, a précisé le directeur de l’IFIC.

    Les coûts de la formation sont fixés par les établissements membres. ‘’Ces frais sont très variables d’une formation à une autre, d’un domaine à un autre et d’un pays à un autre’’, a-t-il signalé.

    NSS/ASG/ESF