Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS signale une baisse de 31 % des cas de poliomyélite en Afrique en 2023

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS signale une baisse de 31 % des cas de poliomyélite en Afrique en 2023

    Dakar, 24 oct (APS) – Trois cent quatre cas de poliomyélite ont été recensés dans les pays africains au cours de cette année, contre 438 à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 31 %, a déclaré, mardi, le docteur Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

    ‘’À la fin du mois de septembre 2022, les données faisaient état de 438 cas de poliomyélite’’, contre ‘’un total de 304 cas signalés à la même période de l’année en cours, ce qui équivaut à une diminution de 31 % du nombre de cas […] recensés au cours de ces douze derniers mois’’, a-t-elle signalé.

    Mme Moeti a donné ces statistiques à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite.

    Elle s’est réjouie de ‘’la diminution du nombre de cas de poliomyélite détectés cette année’’ dans les pays africains.

    ‘’Mais le moindre cas de poliomyélite représente un cas de trop’’, a prévenu la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluant les avancées ‘’notables’’ de la lutte contre cette poliomyélite. ‘’Notre succès est désormais à portée de main.’’

    ‘’Cette édition de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite offre une occasion de réitérer notre engagement à reléguer la poliomyélite au passé, notamment en Afrique’’, a-t-elle souligné.

    Matshidiso Rebecca Moeti déclare, par ailleurs, qu’‘’aucun cas de poliovirus sauvage n’a été signalé dans notre région depuis plus d’un an’’.

    Elle appelle les Africains à ‘’ne pas dormir sur [leurs] lauriers’’, d’autant plus que ‘’21 pays de la région africaine font face à des flambées épidémiques dues à des poliovirus circulants’’.

    L’OMS définit la poliomyélite comme une maladie virale extrêmement infectieuse, qui touche en grande partie les enfants âgés de moins de cinq ans.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Macky Sall est arrivé à Bruxelles pour le forum Global Gateway

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Macky Sall est arrivé à Bruxelles pour le forum Global Gateway

    Dakar, 24 oct (APS) – Le chef de l’État est arrivé cet après-midi à Bruxelles pour prendre part au premier forum de l’initiative Global Gateway prévu mercredi et jeudi dans la capitale belge, a appris l’APS de la présidence de la République.

    ‘’Sur l’invitation de madame Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission de l’Union européenne,
    le président de la République est arrivé à Bruxelles cet après-midi pour prendre part au premier forum sur l’initiative dite Global Gateway’’, précise la même source.

    Cette initiative a été lancée en décembre 2021 dans le but de ‘’développer les infrastructures numériques, énergétiques et de transports intelligents, et aussi renforcer les systèmes de santé et d’éducation’’, explique la présidence sénégalaise.

    Son communiqué précise que l’Union européenne prévoit d’investir ‘’150 milliards d’euros en Afrique’’, grâce au Global Gateway.

    Concernant le Sénégal, les projets répertoriés dans le cadre de cette initiative et soutenus par l’Union européenne sous forme de prêts sont le BRT, une infrastructure de transport de masse en construction dans,la région de Dakar, la production de vaccins, avec le projet Madiba de l’Institut Pasteur de Dakar, le projet d’agropole des régions du centre du pays et une partie du programme ‘’Xëyu ndaw yi’’, rappelle la même source.

    En marge du forum de Bruxelles, Macky Sall aura des entretiens avec diverses personnalités, dont Charles Michel, le président du Conseil européen, Ursula von der Leyen, et le commissaire européen Thierry Breton’’, ajoute la présidence de la République.

    NSS/MTN/ESF

  • SENEGAL-EMIGRATION-INTERNATIONAL / Emigration irrégulière : rapatriement, mardi, de 184 migrants sénégalais ayant séjourné au Maroc (source diplomatique)

    SENEGAL-EMIGRATION-INTERNATIONAL / Emigration irrégulière : rapatriement, mardi, de 184 migrants sénégalais ayant séjourné au Maroc (source diplomatique)

    Dakar, 23 oct (APS)-Des migrants sénégalais au nombre de 184 établis au Maroc depuis le début du mois d’octobre plus précisément à Dakhla, seront ramenés ce mardi au Sénégal par voie terrestre, a appris l’APS d’une source diplomatique.

    ‘’184 compatriotes candidats à l’émigration irrégulière qui séjournaient à Dakhla depuis le 08 octobre 2023, seront rapatriés mardi 24 octobre 2023 par la voie terrestre’’, a indiqué la même source.

    Elle ajoute que ces migrants ‘’quitteront le Maroc à 10 h et arriveront à Saint Louis du Sénégal (nord) mercredi après-midi’’.

    Parmi ces 184 migrants, il y a deux femmes et une dizaine d’enfants mineurs, a précisé une note remise à l’APS par des services consulaires.

    Ces derniers affirment qu’il ‘’ne restera plus aucun sénégalais dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région de Dakhla’’.

    ’’Aucune arrivée de pirogue en provenance du Sénégal n’a été notée depuis le 10 octobre 2023 au niveau de Dakhla », a poursuivi la note.

    Elle rappelle qu’entre le 1er avril et le 23 octobre 2023, 2 926 compatriotes ont été secourus par la marine royale marocaine et accueillis dans les centres d’accueil et d’hébergement dans la région de Dakhla qui comptabilise les centres de Dakhla, d’Argoub et de Bir-Guindouz dans la région Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc.

    Le Sénégal est confronté à une recrudescence de l’émigration irrégulière qui continue d’enregistrer des pertes en vies humaines.

    L’Etat a lancé le 27 juillet 2023 une Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), un plan décennal qui vise à réduire drastiquement le phénomène à l’horizon 2033. Mais le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur en dépit du lancement de cette stratégie.

    NSS/MTN

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Une association mise sur la poursuite de la vaccination pour prévenir un retour de la poliomyélite

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Une association mise sur la poursuite de la vaccination pour prévenir un retour de la poliomyélite

    Dakar, 21 oct (APS) – Le président de la commission polio du Rotary Sénégal, Daniel Kouedou, préconise d’insister sur la vaccination pour se mettre à l’abri d’un retour de la poliomyélite dont le virus continue de circuler dans le monde même si certains pays ont réussi à l’éradiquer.

    « Au Sénégal, la poliomyélite a été éradiquée, le virus ne circule plus. Par contre le virus circule encore dans le monde notamment dans deux pays, le Pakistan et l’Afghanistan, et tant que ce virus sauvage circule, on n’est pas à l’abri », a-t-il alerté.

    Le docteur Kouedou intervenait samedi, à Dakar, dans le cadre d’une récolte de don combinée à une randonnée pédestre et à vélo, en prélude de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite, commémorée le 24 octobre.

    « Les gens voyagent, circulent et le virus peut revenir. D’où l’importance d’insister sur la vaccination », a prévenu le gynécologue de formation, selon qui la poliomyélite est une maladie qui peut bel et bien être éradiquée dans le monde.

    Mais pour ce faire, « il faut continuer la vaccination qui coûte chère. « C’est pourquoi les rotariens se mobilisent chaque année pour lever des fonds devant servir à financer la vaccination dans le monde », a-t-il souligné.

    C’est ce qui explique selon lui la participation de tous les clubs Rotary du Sénégal à la marche tenue ce samedi à la Place du Souvenir africain pour souligner l’importance de la vaccination contre la poliomyélite.

    Le Rotary International ayant promis de lever chaque année 50 millions de dollars, chaque club doit réunir 1500 dollars et chaque rotarien 10 dollars pour financer la vaccination. Les fonds ainsi collectés sont envoyés à l’Organisation mondiale de la Santé pour l’achat de vaccins contre la poliomyélite, a signalé le docteur Kouedou.

    Parlant de la situation du Sénégal, il a expliqué que le pays a atteint un taux de vaccination de « 80%, donc on a 20% des enfants qui ne sont pas vaccinés. C’est à ces gens-là qu’on va parler pour leur dire aller vacciner vos enfants », a-t-il lancé.

    Le Sénégal a presque éradiqué la maladie « à 99,9% », mais il faut « encore lever des fonds pour continuer à financer la vaccination », a-t-il insisté, avant de rappeler que la poliomyélite « est une maladie virale qui atteint souvent les enfants de 0 à 5 ans et qui les paralyse et va même jusqu’à les tuer. Or, il existe « un vaccin extrêmement efficace » qui protège les enfants contre le risque de contracter cette maladie.

    NSS/BK

     

  • SENEGAL-USA-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical d’un montant de 1,5 milliard FCFA offert pour la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-USA-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical d’un montant de 1,5 milliard FCFA offert pour la santé de la mère et de l’enfant

    Dakar, 19 oct (APS) – Des équipements et des matériels médicaux d’une valeur de 1,5 milliard FCFA ont été offerts par le projet USAID OWOD aux régions de Tambacounda, Kolda ,Kédougou et Diourbel dans le but d’améliorer la prise en charge du couple mère- enfant.

     »Ce lot est important d’équipements  permet d’améliorer la prise en charge du couple mère-enfant. Il est destiné à 58 points de prestation  à travers les 5 zones d’interventions », a indiqué le directeur de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré lors de la cérémonie de réception de ce matériel au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le projet USAID OWOD intervient dans la lutte contre le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, la nutrition, la planification familiale, le renforcement du système, la couverture maladie universelle et l’eau, l’hygiène et l’assainissement, a t-il expliqué.

    Selon lui,  »diverses stratégies  sont mises en oeuvre au Sénégal pour réduire la mortalité maternelle, néo-natale et infantile »’.

    L’un des défis, a t-il noté,  »c’est la couverture des interventions mais aussi la prise en charge de l’équité territoriale et la qualité des soins en santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile et de l’adolescent ».

    Le docteur Fatou Ndiaye, directrice technique adjointe du bureau de la santé de l’Usaid, a affirmé que  »ce premier don d’environ un milliard cinq cent millions de francs CFA, comprend des équipements pour les blocs opératoires, kits d’instruments pour chirurgie générale et gynécologie ; un transformateur ; des tables chauffantes ; des kits d’accouchements ; des mannequins pour la formation des sage-femmes et des fauteuils roulants ».

     

    Présidant cette cérémonie, le secrétaire général du ministère de la Santé a indiqué que  »malgré ces avancées significatives, le Sénégal continue de faire face à des défis dans la santé maternelle, néonatale et infantile à l’atteinte des Objectifs de développement durable de 2030’’.

    Pour Dr Abibou Ndiaye,  »l’équité dans l’accès aux soins continue de retenir l’attention de notre département et du gouvernement du Sénégal’’. Les défis se résument au recrutement et à la rétention des spécialistes dans les zones périphériques et éloignées, a t-il signalé.

    S’y ajoute la persistance des diverses barrières socioéconomiques et culturelles qui empêchent les femmes d’avoir accès aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence pendant la grossesse et l’accouchement.

    Il a également évoqué la redynamisation des soins de santé primaires avec renforcement des programmes relatifs aux agents de santé communautaire pour  »réduire les inégalités ».

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-INVESTIGATION / Un Réseau Dupont Verlon pour le journalisme d’investigation lancé le premier novembre à Abidjan

    SENEGAL-MEDIAS-INVESTIGATION / Un Réseau Dupont Verlon pour le journalisme d’investigation lancé le premier novembre à Abidjan

    Dakar, 19 oct (APS) – Un réseau de journalisme d’investigation portant le nom des journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon sera lancé le premier nombre prochain à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en même temps qu’une plateforme dénommée « OND’ACTIVES » et appelée à servir de « support de connexion, de partage d’histoires authentiques et impactantes », a-t-on appris des initiateurs de ce projet.

    Une Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon récompense chaque année, depuis 2014, un journaliste et un technicien africains, en mémoire de ces deux agents de Radio France internationale (RFI) enlevés puis tués près de Kidal au Mali, le 2 novembre 2013.

    Les anciens lauréats de cette bourse ont annoncé le lancement du Réseau Dupont Verlon pour le journalisme d’investigation, pour poursuivre l’engagement des deux agents de RFI, comme « une nouvelle corde tissée au bout de celle laissée pendante par Ghislaine et Claude à Kidal au Mali il y a dix ans ».

    « Il est composé de dix-huit jeunes pionniers journalistes et techniciens passionnés, venant de dix pays d’Afrique francophones. Du Bénin au Tchad, du Burkina Faso au Cameroun, de la Côte d’Ivoire à Madagascar, du Mali à la République Centrafricaine et du Sénégal », rapporte un communiqué.

    Les membres de ce réseau « sont tous unis par la quête incessante de l’information, la recherche sans relâche de la vérité dans les histoires les plus complexes », ajoute le texte.

    Sans cette perspective, le Réseau Dupont Verlon pour le journalisme d’investigation constitue « une chaîne de collaboration active, un carrefour d’échanges et un point de connexion où les membres brassent des idées, partagent des ressources et travaillent ensemble pour atteindre un idéal commun : informer, se former et former ».

    Pour atteindre les objectifs escomptés, les lauréats veulent s’aider d’un « outil puissant », une « plateforme dynamique dédiée à la diffusion d’informations pertinentes et engageantes », dénommée « OND’ACTIVES ». Il s’agit d’un « support de connexion, de partage d’histoires authentiques et impactantes ».

    « Sur OND ACTIVES, les lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont/Claude Verlon ont l’opportunité de présenter des reportages innovants et d’éclairer les enjeux africains, mais aussi mondiaux, à travers leur regard unique », écrivent les initiateurs de cette plateforme dont l’ambition est d’offrir « un espace où la diversité des voix peut s’exprimer librement, tout en mettant en lumière des sujets couvrant un large éventail de thèmes ».

    « À travers ce précieux outil, les lauréats de la Bourse apportent également une perspective approfondie de l’information, résultat de leur engagement sur le terrain et de leur dévouement à l’excellence journalistique et à la lutte contre les fakes news », a précisé le communiqué.

    NSS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / La santé de l’adolescent, « un enjeu stratégique pour l’atteinte des ODD » (expert)

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / La santé de l’adolescent, « un enjeu stratégique pour l’atteinte des ODD » (expert)

    Dakar, 17 oct (APS) – Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), le docteur Amadou Doucouré, a insisté, mardi, à Dakar, sur l’importance stratégique de la santé de l’adolescent pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), faisant valoir que la santé durant l’adolescence « a un impact à toutes les étapes de la vie ».

    « La santé durant l’adolescence a un impact à toutes les étapes de la vie. La santé de l’adolescent constitue un enjeu stratégique pour l’atteinte des objectifs de développement durable », a-t-il déclaré à l’ouverture du deuxième Forum sur la santé de la reproduction des adolescent-e-s et jeunes (SRAJ).

    L’investissement dans la santé des jeunes « est une opportunité pour exploiter le dividende démographique », d’où l’option prise par l’Etat du Sénégal de faire de la santé de l’adolescent(e) « une priorité de premier ordre, matérialisée à travers la promotion du capital humain de qualité, un des piliers fondamentaux du Plan Sénégal émergent (PSE) », a souligné le docteur Doucouré.

    La volonté politique exprimée par les pouvoirs publics dans ce domaine s’est matérialisée notamment  par l’élaboration et la mise en œuvre de documents cadres de référence, dont le Plan national de développement sanitaire et Social (PNDSS) 2019-2028, qui prend en compte la problématique de la santé des adolescents et des jeunes.

    Dans cette perspective, le deuxième Forum sur la santé de la reproduction des adolescent-e-s et jeunes « revêt un caractère particulier », en raison du poids démographique des adolescents et des jeunes (10-24 ans), environ 64% de la population au Sénégal et en Afrique de l’Ouest en général, sans compter « la vulnérabilité » de cette catégorie.

    Il a évoqué, à ce sujet, les résultats des dernières enquêtes démographiques et de santé (2017 et 2019), qui révèlent que le risque de mortalité liée à la grossesse chez les adolescentes est d’environ de 30% plus élevé que chez les jeunes femmes âgées de 20-24 ans. C’est dire que malgré les efforts jusque-là consentis, « il existe encore des défis à relever », commente le docteur Doucouré.

    Il a cité, parmi ces défis à relever, les attentes liées à la recherche-action, au financement, à la coordination des différents secteurs, de même que l’amélioration de l’accès à l’information jugée appropriée et aux soins adaptés aux besoins des adolescent(e)s, ainsi qu’une « information de qualité à travers une communication intégrée ».

    Le reste de ces défis concerne l’amélioration de l’environnement social, législatif et réglementaire relativement aux sujets concernant les adolescent(e)s, la prise en charge holistique des questions de santé de la reproduction, de violences basées sur le genre, de santé mentale, « avec un accent mis sur la prévention ».

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-SANTE-PROMOTION / Un représentant de jeunes plaide pour « une éducation sexuelle plus complète »

    SENEGAL-SANTE-PROMOTION / Un représentant de jeunes plaide pour « une éducation sexuelle plus complète »

    Dakar, 17 oct (APS) – Un représentant des jeunes au deuxième Forum international sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, ouvert mardi à Dakar, a plaidé pour l’accès à « une éducation sexuelle complète ».

    Parlant au nom des jeunes, lors de cette rencontre prévue pour se dérouler jusqu’au 20 octobre prochain, Arona Sow, membre du conseil d’administration de l’ONG Action et Développement (ACDEV), a insisté sur l’importance de la Santé reproductive des adolescents et des jeunes (SRAJ).

    « La SRAJ doit être défendue, et cela passe notamment par l’accès à une éducation sexuelle complète », mais aussi par la mise à disposition de services « pour prévenir, diagnostiquer et traiter les infections sexuellement transmissibles (IST) et par des conseils en matière de planification familiale », a expliqué M. Sow.

    Les jeunes doivent de même être mieux informés de leurs droits et « s’émanciper », ce qui leur permettrait d’avoir la possibilité de retarder leur mariage ou de refuser des avances sexuelles non désirées, a-t-il indiqué.

    La prise de conscience des jeunes sur leur avenir « s’affirme davantage », soutient Arona Sow, selon qui les jeunes ne veulent pas être considérés par les « comme des bénéficiaires passifs mais plutôt comme des acteurs ».

    « Pour des millions de jeunes du monde entier, le début de l’adolescence amène non seulement des changements corporels mais aussi de nouvelles formes de vulnérabilité aux violations des droits de la personne dans les domaines de la sexualité, du mariage ou de la grossesse », a indiqué M. Sow.

    « Des millions de filles sont forcées à des relations sexuelles non consenties, ce qui les mettent en danger de grossesse non désirée, d’avortement et d’accouchement à risque ainsi que de contraction d’infections sexuellement transmissibles notamment le VIH », a-t-il poursuivi.

    Il s’y ajoute qu’ « un très grand nombre » de garçons adolescents sont obligés de faire avec « l’obstacle à l’information et aux soins de santé reproductive », et même ceux qui ont la possibilité d’accéder à « des informations correctes sur leur santé et leurs droits, se retrouvent souvent sans possibilité d’accéder aux services dont ils ont besoin ».

    D’où l’importance de tenir ce forum international sur la santé de la reproduction des adolescents, en ce qu’il sert de lien entre action et recherche, selon docteur Cheikh Tidiane Athie, directeur exécutif de l’ONG AcDev, Action et Développement.

    De même, ce forum veut « répondre à des problématiques concrètes, en favorisant une réflexion et des échanges autour d’expériences originales », a relevé docteur Athie, parlant d’un espace d’échanges permettant « d’unir le potentiel d’équipes universitaires et de professionnels de santé publique, engagés dans une pratique de terrain ».

    Il est aussi attendu de ce forum qu’il puisse associer des intervenants venant d’organismes de différents pays et contribuer à « la délivrance efficace de services de santé holistiques et adaptés aux jeunes », point incluant notamment « un accès universel à des informations correctes en matière de santé sexuelle et reproductive ».

    Il y a aussi la mise à disposition de « divers moyens de contraceptions sûrs et abordables »,  « des conseils attentifs », « des soins obstétricaux et prénatals pour toutes les femmes et les filles », « la prévention et la gestion des infections sexuellement transmissibles, comme le VIH », a détaillé Cheikh Tidiane Athie.

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RADIOACTIVITE / Sûreté nucléaire : une experte alerte sur l’augmentation des applications civiles du nucléaire

    SENEGAL-SOCIETE-RADIOACTIVITE / Sûreté nucléaire : une experte alerte sur l’augmentation des applications civiles du nucléaire

    Dakar, 16 oct (APS) – L’augmentation progressive des applications civiles du nucléaire devrait inciter à accorder « une attention particulière » aux questions de sûreté et de sécurité nucléaires, a alerté, lundi, à Dakar, la directrice de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires.

    « L’augmentation progressive des applications civiles du nucléaire dans nos différents pays, devrait nous inciter à porter une attention particulière à la sûreté et à la sécurité de ces sources » radioactives, a déclaré le professeur Ndèye Arame Boye Faye.

    Elle prenait part à l’ouverture d’un cours régional sur la sécurité des matières radioactives en cours d’utilisation et d’entreposage, rencontre qui se poursuivra jusqu’au 20 octobre prochain.

    Au Sénégal, « ces sources sont d’une importante capitale dans le traitement » des cancers féminins, « parce qu’elles ont une énergie tellement importante pour traiter les cellules cancéreuses », mais dans le même temps, « elles peuvent être utilisées pour faire du mal », a alerté Mme Faye.

    D’où la nécessité d’accorder une attention à la sûreté des sources qui vont aller en augmentant, selon l’experte. Cette précaution permettrait « une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire », tout en contribuant à « renforcer les efforts mondiaux de lutte contre le trafic illicite et le terrorisme nucléaire », a fait valoir Ndèye Arame Boye Faye.

    Dans cet esprit, a expliqué Mme Faye, ce cours régional sur la sécurité des matières radioactives regroupant 15 pays africains, vise à outiller les participants pour leur permettre de « mieux comprendre les principales orientations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la sécurité des matières radioactives et des installations associées en cours d’utilisation ou d’entreposage ».

    Au plan pratique, ce cours comprend des modules spécifiques portant notamment sur les instruments internationaux de sécurité nucléaire, les conséquences de la perte de contrôle et de l’utilisation malveillante des sources, ainsi que la conception de systèmes de sécurité.

    De l’avis de la directrice de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaire, ces modules devraient permettre d’assurer « une meilleure sécurité de ces matières », de manière à assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre leurs effets potentiellement néfastes, en lien avec d’éventuels actes malveillants.

    Ce cours ambitionne de donner aux États des orientations sur la mise en place des éléments d’un régime de sécurité nucléaire liés aux matières radioactives, « y compris les obligations et les engagements pouvant découler des instruments internationaux pertinents », tels que la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire.

    Elle cite aussi « le Code de conduite sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives et ses orientations sur la gestion des sources radioactives retirées du service, qui le complète », ainsi que les obligations et engagements « pour l’importation et l’exportation de sources radioactives ».

    NSS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-INNOVATION / Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain (officiel)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-INNOVATION / Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain (officiel)

    Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain, grâce à une convention de partenariat signée avec le centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM), a annoncé, vendredi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Il s’agit d’une ‘’convention de 1 million d’euros’’, environ 655 millions de francs CFA, qui a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens à la fabrication et à l’exploitation d’outil spatiaux, selon un communiqué du ministère.

    ‘’Ces derniers, sous la supervision des ingénieurs du CSUM, ont conçu et fabriqué le premier satellite de notre pays’’, déclare la même source.

    ‘’Après trois années de dur labeur, le premier satellite du Sénégal sera livré le 10 novembre 2023, au cours d’une cérémonie qui sera présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, dans les locaux du CSUM’’, en France, annonce-t-elle.

    Le communiqué signale que ‘’le Sénégal […] a entrepris un ambitieux programme spatial dénommé SenSAT’’ et veut se lancer dans la fabrication et l’exploitation d’outils spatiaux.

    Selon la même source, le pays veut faire du secteur spatial un véritable levier de développement socioéconomique.

    Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dit miser sur ‘’la formation de ses propres ressources humaines et la mise en place d’infrastructures’’, pour bâtir un écosystème favorable à l’émergence de startup et d’entreprises spatiales.

    ‘’La première phase du projet consiste à la fabrication, à la mise en orbite et à l’exploitation du premier satellite du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    Le Sénégal aspire à former des ressources humaines capables de concrétiser ses ambitions dans ce domaine, ajoute-t-il.

    NSS/ESF/MTN