Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-UNIVERSITES-CONCOURS / CAMES : l’UCAD enregistre un taux de réussite de 88,5 %

    SENEGAL-UNIVERSITES-CONCOURS / CAMES : l’UCAD enregistre un taux de réussite de 88,5 %

    Dakar, 4 août (APS) – L’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar a enregistré un taux de réussite de 88,5 % aux derniers examens du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), a-t-on appris vendredi du rectorat de la première université publique sénégalaise.

    « Pour l’année 2023, l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a enregistré un taux de réussite global de 88,5 % aux comités consultatifs interafricains de l’année 2022 » du CAMES, déclare-t-il dans un communiqué.

    Le rectorat de l’UCAD signale que « 161 de ses 182 candidatures étaient soumises à l’inscription sur les listes d’aptitude aux différents grades de l’enseignement supérieur et de la recherche ».

    L’UCAD n’ayant pas présenté de candidat cette année pour les grades de directeur de recherche et de maître de recherche, le taux d’inscription le plus élevé a été noté pour le grade de maître-assistant, avec 92 %, le plus faible étant celui du grade de professeur titulaire, précise le communiqué.

    Selon le rectorat, « ces résultats mettent en évidence la qualité de nos enseignants-chercheurs et de l’accompagnement institutionnel » dont ils bénéficient, lequel pourrait toutefois être « sensiblement amélioré pour atteindre de plus grandes performances ».

    Les examens du CAMES ont été institués en 1983, avec le tout premier concours d’agrégation en droit et de sciences économiques et de gestion, sous l’égide de 19 pays membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur.

    Le but de ces examens est d’ »adapter le mode de recrutement de l’enseignement supérieur aux réalités africaines », d’ »évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur » et de « favoriser la promotion des enseignants ».

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Code électoral : 115 députés saisissent l’Assemblée nationale en procédure d’urgence (président)

    SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Code électoral : 115 députés saisissent l’Assemblée nationale en procédure d’urgence (président)

    Dakar, 2 août (APS)-La deuxième session extraordinaire de l’année 2023 ouverte jeudi à l’Assemblée nationale, a été motivée par une demande de saisine de l’institution parlementaire en procédure d’urgence par 115 députés, a expliqué le même jour Amadou Mame Diop le président de l’Assemblée nationale.

    ‘’La deuxième session extraordinaire a été convoquée par arrêté de bureau le 2 août sur demande de 115 députés. Cela conformément aux dispositions de l’article 5 bis du règlement intérieur », a dit M. Diop à l’ouverture de ladite session extraordinaire.

    « Jai reçu une demande d’examen de loi en procédure d’urgence émanant de 115 députés conformément aux dispositions de l’article 113 alinéa premier de notre règlement intérieur », a-t-il poursuivi.

    Amadou Mame Diop a précisé que ledit alinéa dispose que « la discussion d’urgence peut être demandée sur les affaires soumises en délibération de l’Assemblée, soit à un nombre de députés à moins ou égal au dixième, soit par le président de la République ».

    Citant l’alinéa 3, Amadou Mame Diop a indiqué que « si l’urgence est déclarée, l’Assemblée nationale fixe immédiatement les dates de la réunion de la commission compétente et de la séance plénière ».

    En conséquence, Amadou Mame Diop a proposé à ses collègues de fixer une réunion de commission technique le vendredi 4 août 2023 à 11 heures. Elle sera suivie le lendemain (samedi) d’une séance plénière.

    La deuxième session extraordinaire portait sur le projet de loi Numéro 12/2023 modifiant la loi Numéro 2021-35 du 23 juillet 2021 portant code électoral.

    NSS/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORTS-VIOLENCE / Attaque au cocktail Molotov : les auteurs seront arrêtés et mis hors d’état de nuire, selon Macky Sall

    SENEGAL-TRANSPORTS-VIOLENCE / Attaque au cocktail Molotov : les auteurs seront arrêtés et mis hors d’état de nuire, selon Macky Sall

    Dakar, 2 août (APS) – Les auteurs de l’attaque au cocktail Molotov ayant fait deux morts et cinq blessés à Dakar seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire, a promis le président de la République, Macky Sall, mercredi, en Conseil des ministres.

    « Les auteurs et leurs complices seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire », rapporte le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, citant le chef de l’État.

    Un cocktail Molotov lancé contre un bus du réseau de transport AFTU a fait deux morts et cinq blessés, dans la commune de Hann-Bel Air, à Dakar, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    « Le président de la République a dénoncé et condamné fermement cet acte terroriste odieux et criminel contre des populations innocentes », ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall « a tenu à rassurer les populations que toutes les dispositions appropriées sont prises par l’État pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national ».

    Il a dénoncé les « tentatives de subversion et de déstabilisation », ainsi que les « menaces et violences préméditées ».

    NSS/ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTE-APPEL / Tensions politiques : l’Etat invité à assurer la protection des structures sanitaires et pharmaceutiques

    SENEGAL-SANTE-APPEL / Tensions politiques : l’Etat invité à assurer la protection des structures sanitaires et pharmaceutiques

    Dakar, 1ᵉʳ août (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), déplorant les attaques subies par les structures sanitaires et pharmaceutiques, en lien avec les tensions politiques que vit le Sénégal depuis quelques mois, appellent l’État à assurer la protection des officines et établissements de santé ainsi que de leur personnel.

    « Considérant la situation socio-politique qui sévit actuellement dans notre pays, le Bureau exécutif national (BEN) du SAMES informe l’opinion nationale que les structures sanitaires et pharmaceutiques souffrent non seulement de l’affluence des victimes, mais également d’attaques », écrit le syndicat dans un communiqué.

    Il note qu’en raison de la récurrence de manifestations violentes, les agents sanitaires arrivent à se déplacer « difficilement » pour rejoindre leurs lieux de travail qui se retrouvent à fonctionner notoirement en sous effectifs, situation qui affecte « la qualité de l’offre de soins ».

    « Des ambulances en service sont également caillassées, mettant en péril la vie des malades et du personnel à bord », a poursuivi le Syndicat autonome des médecins du Sénégal.

    Aussi le Bureau exécutif national du SAES rappelle-t-il à l’État du Sénégal « son obligation d’assurer la protection et la sécurité du personnel sanitaire », pour que ces agents puissent exercer correctement leur métier au bénéfice des populations.

    Le BEN du SAMES dit par la même occasion « manifester son soutien total et sans faille au docteur Toussaint Manga », un médecin et ancien député détenu depuis lundi à la Division des investigations criminelles (DIC).

    Le BEN du SAMES souligne qu’à l’image de M. Manga, qui exerce au centre de santé Philippe Senghor, à Dakar, d’autres médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes sont arrêtés sans que leurs ordres respectifs soient consultés au préalable.

    Le syndicat des médecins estime que « ces actes qui portent atteinte à la dignité du personnel médical, sont consignés dans un point crucial » de sa dernière plateforme revendicative. Il pointe à ce sujet « le manque manifeste de volonté » de l’État de « trouver des solutions […] » à ce problème.

    Le BEN dit marquer son désaccord face à « cette procédure répétitive », assurant qu’il « n’hésitera pas à mobiliser tous les membres du SAMES pour défendre vigoureusement la liberté des camarades ».

    NSS/BK/MTN

     

     

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Gestion des inondations : des ‘’mesures conservatoires’’ prises en attendant l’achèvement des travaux engagés

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Gestion des inondations : des ‘’mesures conservatoires’’ prises en attendant l’achèvement des travaux engagés

    Dakar, 27 juil (APS) – Les services de l’État concernés par la gestion des inondations ont pris ‘’des mesures conservatoires’’ pour une meilleure évacuation des eaux de pluie, en attendant l’achèvement des travaux publics entamés avant l’hivernage, a assuré, jeudi, le directeur de la gestion et de la prévention des inondations, Madické Cissé.

    ‘’De grands projets ont été entamés, que [l’Agence de développement municipal] est en train de dérouler’’ avec le concours de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et la direction de la prévention et de la gestion des inondations (DGPI), a rappelé M. Cissé dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Il s’avère maintenant que ces réseaux-là ne pourront pas être réalisés dès maintenant à 100 % […] Il y a des mesures conservatoires que les services ont prises pour gérer la transition’’, a-t-il dit.

    En même temps, les pluies du lundi 24 juillet ont engendré au Sénégal ‘’une quantité d’eau assez importante’’.

    ‘’Dès le lendemain, a souligné M. Cissé, on a vu qu’il n’y a pas eu de difficultés majeures, à part quelques points à Keur Massar, Yeumbeul, particulièrement à Keur Massar-Nord.’’

    A part ces points, ‘’il n’y avait pas de problème. Les réseaux avaient bien fonctionné dans l’ensemble’’, a assuré le chef de la DGPI.

    ‘’Les pluies tournent entre 100 et 110 millimètres par endroits, dans la banlieue de Dakar’’, à Diamniadio, Rufisque et une partie de Keur Massar (ouest), ce qui a causé quelques soucis, le camp de rétention et d’évacuation ne permettant pas au réseau d’être ‘’aussi performant’’, a expliqué Madické Cissé.

    ‘’C’est comme cela qu’il faut le comprendre, ce ne sont pas des travaux prévus pour l’hivernage. Ce sont des travaux en cours depuis cinq ou six ans’’, a-t-il précisé, insistant : ‘’Il n’y a pas de travaux prévus durant l’hivernage.’’

    Il soutient que ‘’cela a commencé avant l’hivernage’’. Le département de Keur Massar fait partie des ‘’zones rouges’’, dans lesquelles des quantités d’eau ‘’importantes’’ ont été enregistrées le lundi 24 juillet.

    Des aménagements faits par des tiers pour drainer les eaux

    Même dans les zones dotées de réseaux d’évacuation des eaux, ‘’il y a un temps de latence qui a permis d’évacuer les eaux au bout de six à huit heures’’ après la pluie.

    Dans les zones où il n’y a pas de réseau d’évacuation des eaux de pluie, dès le lendemain, les services de l’Etat ont mis en place ‘’des dispositifs importants en termes de pompage pour soulager les gens, comme dans les cités Aïnoumady 1 et 2 et au marché de Keur Massar’’, a expliqué le directeur de la gestion et de la prévention des inondations.

    Un comité de surveillance et de veille a été mis en place ‘’partout où le réseau existe’’, de sorte que les canaux sont destinés à prendre de l’eau entre deux et huit heures de temps après la pluie, a-t-il poursuivi.

    Selon M. Cissé, la direction de la gestion et de la prévention des inondations a mis en place des dispositifs de pompage dans les zones ne disposant pas de réseau, avec le concours de l’Agence de développement municipal, du Génie militaire et d’autres services publics.

    ‘’Il est possible qu’il y ait des quartiers inondés, Darou Thioub et Darou Habibi, par exemple, et là, on est en train de voir comment parer à ces difficultés-là’’, a assuré Madické Cissé.

    Cette situation est liée à des aménagements réalisés dans ‘’les nouveaux quartiers’’ pour drainer les eaux de pluie, a signalé le directeur de la gestion et de la prévention des inondations.

    ‘’On est obligé de prendre en compte ces nouvelles zones d’inondation’’, à partir du moment où les propriétaires des parcelles à usage d’habitation ont tendance à faire des lotissements et des aménagements comme ils l’entendent.

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / La CNEPT veut miser sur la diaspora pour « booster » le financement de l’alphabétisation

    SENEGAL-EDUCATION / La CNEPT veut miser sur la diaspora pour « booster » le financement de l’alphabétisation

    Dakar, 26 juil (APS) – La Coalition nationale pour l’éducation pour tous du Sénégal (CNEPT) a exprimé mercredi sa volonté de mettre à contribution la diaspora sénégalaise en vue de ‘’booster le financement de l’alphabétisation’’ au Sénégal.

    ‘’La Coalition nationale pour l’éducation pour tous, envisage de mobiliser les femmes et les jeunes de la diaspora sénégalaise pour booster le financement de l’alphabétisation et aller vers une mobilisation sociale réussie de toutes les couches de la population dans le combat contre l’illettrisme’’, a déclaré son président Silèye Gorbal Sy.

    Il animait une conférence de presse organisée en prélude de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation, prévue le 8 septembre prochain.

    En perspective de cet évènement, un panel sera organisé le 7 septembre à Paris, en collaboration avec l’Association de l’union de lutte contre la pauvreté de France.

    Silèye Gorbal Sy explique avoir décidé d’organiser le panel pour ‘’inciter nos jeunes et femmes de la diaspora à investir dans l’alphabétisation’’ et l’éducation des adultes, qui demeurent à son avis, ‘’un outil fondamental’’ de lutte contre la pauvreté notamment féminine. Il a rappelé que ‘’80% des apprenants des centres d’alphabétisation sont des femmes’’.

    ‘’L’alphabétisation est le fondement le plus important sur lequel s’édifie l’apprentissage global inclusif et intégré tout au long et dans tous les aspects de la vie pour tous les jeunes et tous les adultes’’, a-t-il dit.

    Selon M.Sy, ‘’les efforts consentis’’ par les pouvoirs publics et les partenaires au développement ‘’ne suffiront pas’’ pour permettre au Sénégal d’atteindre ‘’l’objectif national de réduction du taux d’analphabétisme de 5% par an’’.

    ‘’Face à l’ampleur du défi mondial que représente l’alphabétisation, nous estimons vital de redoubler d’efforts’’ pour faire en sorte que les objectifs et les priorités d’alphabétisation des adultes soient réalisés par ‘’tous les moyens’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Le taux d’alphabétisation [s’élève] à 54,6% au Sénégal. Et le pays ne met pas beaucoup de moyens dans l’alphabétisation’’, se désole-t-il.

    Face à cette situation, Sileye Gorbal Sy envisage de favoriser  »des réflexions scientifiques et techniques » qui permettront d’évaluer les acquis et manquements pour aller résolument vers  »l’éradication de l’analphabétisme, un fléau qui perdure ».

    Selon Assane Kébé, un membre de ladite coalition, ‘’l’alphabétisation est le parent pauvre de l’éducation. Et on a constaté qu’il y a une féminisation de l’alphabétisation qui demeure un facteur bloquant au développement économique des femmes et des jeunes’’.

    Concernant le budget dédié au secteur de l’éducation, il relève qu’’’une faible part’’ est dédiée à l’alphabétisation. ‘’Le montant tourne entre 400 et 800 millions [de francs CFA] sur un budget d’à peu près 600 milliards. Cela ne constitue même pas 1% du budget’’, a-t-il regretté.

    D’après M. Kébé, l’éducation formelle est ‘’mieux financée’’ que l’alphabétisation’’. D’où l’urgence selon lui de trouver d’autres ‘’moyens de financement’’ de ce sous-secteur.

    NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-AQUACULTURE / Quatre experts chinois au Sénégal pour aider à la construction de centres aquacoles

    SENEGAL-ECONOMIE-AQUACULTURE / Quatre experts chinois au Sénégal pour aider à la construction de centres aquacoles

    Dakar, 25 juil (APS) – Quatre experts chinois vont séjourner au Sénégal pendant quinze jours pour aider le pays à construire deux centres de sélection de géniteurs en vue de la maîtrise de la semence aquacole, a-t-on appris mardi de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).

    ‘’Une mission du gouvernement chinois séjourne pour une durée de quinze jours au Sénégal, en vue de la mise en œuvre d’un projet de deux centres de sélection de géniteurs, pour la maîtrise de la semence aquacole’’, affirme l’ANA dans un communiqué.

    ‘’L’Agence nationale de l’aquaculture, dans le souci de relever le défi de la disponibilité des intrants, dont les alevins, avait soumis […] une requête au gouvernement chinois’’, expliqué la même source.

    Les deux centres seront construits dans le sud et le nord du pays.

    Le Sénégal a fait de l’aquaculture l’un des piliers de son programme de développement économique et social, le Plan Sénégal émergent, en vigueur depuis 2014.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar va renforcer son positionnement dans la coopération sanitaire internationale

    SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar va renforcer son positionnement dans la coopération sanitaire internationale

    Dakar, 22 juil(APS) – L’achèvement du processus d’évaluation externe conjointe du règlement sanitaire international va permettre de ‘’renforcer le positionnement’’ du Sénégal dans la coopération sanitaire internationale, a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’L’achèvement du processus d’évaluation externe conjointe du RSI (2005) dans notre pays, menée sans complaisance ni autosatisfaction, va indéniablement renforcer le positionnement de notre pays, le Sénégal, dans la coopération sanitaire internationale’’, a dit Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    S’exprimant lors d’un atelier de clôture sur le processus d’évaluation externe conjointe du RSI, elle dit ‘’engager toutes les parties prenantes à nous soumettre de façon diligente un plan d’action national de sécurité sanitaire, multisectoriel et pertinent’’.

    Elle estime que la mise en œuvre future du RSI consacrera de façon ‘’accrue le renforcement de nos capacités nationales à appliquer de façon adéquate les dispositions du RSI’’.

    ‘’A travers cette phase cruciale que nous venons de franchir pour fortifier et consolider les 19 piliers du RSI, le Sénégal administre une fois encore la preuve de l’importance du programme de sécurité sanitaire mondiale pour notre gouvernement’’, a-t-elle souligné.

    Selon elle, cet engagement a été renouvelé en vue de favoriser l’intégration des secteurs de la santé humaine, de la santé animale et de la santé environnementale, en vue de bâtir ensemble ‘’des synergies d’actions contre les menaces récurrentes de santé publique’’. Elle souligne que l’objectif final reste de ‘’protéger la santé et le bien-être des populations’’.

    Le ministre de la Santé et de l’Action estime que ‘’le Sénégal tient, à la lumière des résultats et des recommandations de cette évaluation conjointe, ‘’l’opportunité de renforcer concrètement les capacités de son système de santé (…)’’. Le but consiste à ‘’mieux prévenir, détecter, se préparer, et riposter efficacement contre toute menace de santé publique’’, précise-t-elle.

    Elle signale qu’‘’elle survient au lendemain de la déclaration de l’Oms (en début mai 2023) portant levée de l’urgence sanitaire mondiale que représentait la pandémie Covid-19, qui a duré un peu moins de quatre ans’’.

    Il s’y ajoute ensuite toutes ces maladies à potentiel épidémique qui se déclarent de plus en plus fréquemment dans différentes parties du monde : Ebola, Choléra, variole du singe, Dengue, fièvre Lassa, fièvre Crimée Congo, Chikungunya, etc.

    Elle estime que les pays du monde devraient donc se tenir ‘’prêts’’, pour protéger ‘’solidairement’’ les communautés contre les différentes formes de catastrophes.

    Validation de 80% des scores

    Pour sa part, Vincent Dossou Sodjinou, représentant résident par intérim de l’OMS au Sénégal, estime que ‘’les délibérations de l’autoévaluation ont validé à peu près 80% des scores que le Sénégal s’est octroyés’’. Selon lui, ‘’cela prouve qu’il s’agissait d’une évaluation ‘’sans complaisance’’.

    ‘’Cela témoigne de la volonté du pays à aller dans le renforcement de la sécurité sanitaire’’, s’est-il réjoui.

    Sodjinou relève que le volet législatif continue d’être l’un des défis majeurs du RSI dans la plupart des pays. ‘’Mais, l’une des forces du Sénégal, c’est que les lois et les textes existent’’, a-t-il relevé.

    Il estime que l’effort qui reste à faire c’est de les ‘’cartographier et de les mettre en commun afin de les rendre disponibles aux acteurs pour leur application’’.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-RENFORCEMENT / Nouveaux métiers numériques : Sénum SA et la Maison de la presse pour une meilleure capacitation des journalistes

    SENEGAL-MEDIAS-RENFORCEMENT / Nouveaux métiers numériques : Sénum SA et la Maison de la presse pour une meilleure capacitation des journalistes

    Dakar, 20 juil (APS) – La société Sénégal numérique SA va contribuer au renforcement des capacités et les compétences numériques des acteurs des médias, aux termes d’une convention signée jeudi avec la Maison de la presse Babacar Touré.

    L’intérêt de la collaboration entre Sénum SA et la Maison de la presse réside dans « la digitalisation et la capacitation » des journalistes, pour mieux les préparer aux métiers du numérique, a déclaré Cheikh Bakhoum directeur général Sénégal numérique SA, ex Agence de l’informatique de l’État (ADIE).

    La collaboration entre les deux parties devrait permettre de « mettre en place des programmes pour les journalistes », a-t-il dit, ajoutant qu’il faut des « ressources humaines » pour construire un écosystème tel que celui du numérique.

    Il considère qu’il est possible d’avoir « une presse compétitive » grâce aux outils numériques.

    « Le volet formation sera largement développé dans le cadre de cette coopération », a assuré Cheikh Bakhoum, selon qui, il s’agit de former de « nouveaux types de journalistes », alors que le numérique vient bousculer la manière traditionnelle de traiter l’information.

    « Nous allons ensemble renforcer cette offre de la presse sénégalaise pour davantage la professionnaliser », en travaillant à « montrer toutes les capacités » dont dispose le Sénégal dans ce domaine pour permettre aux Sénégalais d’accéder à une « information de qualité », a insisté le DG de Sénégal numérique SA.

    « Le service permettra de moderniser l’écosystème et profiter de [l’expertise de Sénum SA]. Il s’agira de mieux armer notre cible constituée de journalistes », a indiqué Bara Ndiaye, administrateur général de la Maison de la presse, Babacar Touré.

    Selon M. Ndiaye, « les médias sont fortement influencés par le numérique » qui demande de son côté une capacité d’adaptation. « Notre cible principale doit être mise à profit du numérique. Nos acteurs doivent être formés dans le journalisme de données », a-t-il dit.

    « Aujourd’hui, les données nous envahissent, nous avons besoin de les maitriser et de les traiter pour les mettre à la disposition des téléspectateurs et des lecteurs », a-t-il souligné.

    « Nous avons des organisations faitières et nous avons comme mission de les accompagner en tant qu’entreprises de presse dans la formation et le renforcement de capacités dans un contexte où notre métier est caractérisé par les mutations du digital », a poursuivi M. Ndiaye.

    « Il est extrêmement important de pouvoir compter sur l’expertise et l’expérience de Sénégal numérique SA ». « Et dans ce sens, il y a une expression de besoins qui est déjà formulée à notre niveau. Sénégal numérique SA est disposée à nous accompagner dans ce sens », a rassuré l’administrateur général de la Maison de la presse.

    Il estime que « nous n’avons plus besoin de confier nos données à des étrangers grâce à l’État du Sénégal, nous sommes devenus souverains », a relevé M. Ndiaye.

    Sénégal numérique SA va notamment proposer des solutions d’hébergement mutualisé, le cloud, la sécurité des données, les solutions e-déchets qui impliquent la prise en compte des machines en panne. Elle compte aussi proposer des solutions d’accompagnement et d’expertise ainsi que le catalogue de services.

    NSS/BK

     

     

  • SENEGAL-SANTE-INNOVATION / Un médecin appelle à vulgariser le microbiote au Sénégal

    SENEGAL-SANTE-INNOVATION / Un médecin appelle à vulgariser le microbiote au Sénégal

    Dakar, 18 juil (APS) – Le microbiote permet de vaincre plusieurs maladies, raison pour laquelle il est important de le promouvoir comme ‘’approche thérapeutique innovante’’ au Sénégal, recommande le médecin Joël Compaoré.

    ‘’On sait déjà que le microbiote est une solution à plusieurs pathologies’’, a dit M. Compaoré lors d’un point de presse qu’il tenait, mardi, à Dakar, en prélude au lancement, jeudi prochain, des activités au Sénégal du laboratoire Biose et de Résidence santé.

    Le microbiote humain constitue l’ensemble des 40.000 milliards de micro-organismes se trouvant dans les muqueuses, lesquels, selon Joël Compaoré, ‘’vivent dans nos cavités buccales, nasales et intestinales’’.

    ‘’Et si on veut considérer une frontière de l’organisme, ce sera cette muqueuse. C’est cette partie où on a des échanges avec le monde extérieur lorsqu’on va manger, se reproduire ou toucher à quelque chose’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Comme toute frontière, c’est lors de ces échanges-là que notre corps est contaminé par les virus, les bactéries et les champignons. Donc la première barrière de notre immunité, c’est le microbiote humain’’, a souligné le directeur de Résidence santé.

    Cette nouvelle approche a l’avantage d’être beaucoup plus douce pour notre corps, a-t-il dit en parlant du microbiote.

    Selon Joël Compaoré, il existe des solutions microbiotiques issues du monde humain, animal et végétal. Il dit s’intéresser, pour sa part, aux solutions microbiotiques issues du microbiotique humain.

    ‘’On est aujourd’hui au Sénégal, après que nous avons lancé la solution dans 12 pays africains. On a obtenu des autorisations de mise sur le marché au Sénégal’’, a-t-il expliqué, invitant les professionnels de la santé au lancement des activités du laboratoire Biose au Sénégal.

    Pour sa part, Pape Samba Camara, responsable dudit laboratoire, estime qu’il est important d’expérimenter cette approche thérapeutique, le microbiote, qui ‘’s’intéresse à plusieurs pathologies’’.

    Selon M. Camara, le microbiote est efficace contre l’autisme, le diabète, les troubles intestinaux, les cancers, les maladies du cerveau, etc.

    ‘’On peut dire que c’est en phase d’expérimentation au Sénégal. Des thèses ont été menées sur la question. Des publications scientifiques ont été faites. Mais il n’y a pas assez de laboratoires qui s’intéressent au sujet, d’où le sens de notre intervention’’, a-t-il expliqué.

    NSS/ESF