Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Accidents des deux-roues et des tricycles : les conducteurs sans équipements de protection dans plus de 63 % des cas (étude)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Accidents des deux-roues et des tricycles : les conducteurs sans équipements de protection dans plus de 63 % des cas (étude)

    Dakar, 16 jan (APS) – Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16 % des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposaient d’aucun équipement de protection, ce qui augmentait le risque d’admission des victimes en réanimation.

    « Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h) », indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes).

    « Malgré l’obligation pour 79 % des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25 % d’entre eux en possédaient [des équipements de protection] » lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret.

    Il précise que dans « 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé [sur les conducteurs], augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation ».

    Les journées scientifiques (16 au 17 janvier), qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière. 

    Selon le Collectif des médecins en spécialisation, l’objectif de cette étude était d’évaluer les caractéristiques des victimes, des véhicules, les circonstances, le bilan lésionnel et la prise en charge des victimes des accidents de cyclomoteurs et motocyclettes au niveau du service d’urgence de l’hôpital Principal de Dakar.

    Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique sur deux mois (mars-mai 2023), impliquant les victimes des accidents de cyclomoteurs et motocyclettes.

    D’après cette étude, les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h). Malgré l’obligation pour 79 % des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25 % d’entre eux en possédaient » lors d’un accident.

    « Les collisions étaient le mécanisme le plus fréquent (64,5 %). Les secours médicalisés n’étaient impliqués que dans 5% des cas », révèle rapport, selon lequel 6,5% de décès étaient notés « dans les dix jours » suivant l’accident.

    Les accidents de la circulation, « cause majeure de traumatismes psychologiques »

    « Le type de véhicule corrélé au pronostic montre que les victimes de moto Jakarta avaient un pronostic quatre fois plus grave », ajoute l’étude.

    La psychiatre Sokhna Seck estime que « les accidents de la circulation constituent une cause majeure de traumatismes psychologiques dans notre société contemporaine, affectant profondément tant les victimes directes que leur entourage ».

    « Si les blessures physiques bénéficient d’une prise en charge médicale immédiate, les séquelles psychologiques, plus insidieuses, peuvent s’avérer tout aussi dévastatrices et nécessitent une attention particulière », analyse Mme Seck, en service au service psychiatrique de l’hôpital de Fann, à Dakar.

    « La prise en charge moderne de ces traumatismes repose sur une intervention précoce et personnalisée », a soutenu la spécialiste, au cours de sa présentation portant sur les impacts psychologiques des accidents de la circulation.

    Elle note que la rééducation posttraumatique grave « reste classique, tardive et plus motrice, du fait de ressources humaines peu qualifiées ».

    Cette situation est également due à des infrastructures de rééducation « inadaptées dans les pays en voie de développement, entrainant une mortalité très élevée, un handicap invisible et visible important », conclut-elle.

    NSS/BK

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Trachome : le Sénégal dans la phase d’élimination (officiel)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Sénégal a atteint le stade d’élimination du trachome grâce aux progrès qu’il a réalisés dans le cadre de la lutte contre cette pathologie, a révélé, jeudi, le coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire (PNPSO), Dr Mactar Badiane.

     »Un dossier d’approbation de l’élimination de la maladie en tant que problème de santé publique sera déposé au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) », a-t-il annoncé.

    Le docteur Badiane prenait part à la 32e réunion annuelle du comité d’experts du trachome (CET). Cette rencontre a été clôturée jeudi à Dakar après deux jours de travaux.

    Le Dr Badiane explique que  »les progrès qui ont été enregistrés ont permis au Sénégal d’être aujourd’hui au stade d’élimination avec la soumission au niveau de l’OMS’’ de son dossier, ‘’élaboré et finalisé pour validation’’.

    D’après le spécialiste, ces résultats sont le fruit des efforts consentis par l’Etat, à travers la mise en place d’un programme de santé oculaire pour lutter durablement contre cette maladie.

    Depuis plus de deux décennies, a-t-il rappelé, des actions ont été menées contre la maladie, avec notamment des enquêtes de prévalence et une cartographie. Autant d’actions qui ont permis de cibler des régions mais aussi des districts sanitaires.

    Il s’est agi d’ »essayer de mettre en œuvre des interventions et des actions afin d’avoir une lutte durable contre la maladie », a précisé le Dr Badiane.

    La stratégie a aussi consisté à contrôler la maladie grâce à la mise en place d’une solution dénommée ‘’Chance’’, a expliqué le Dr Mactar Badiane.

    Il a rappelé que beaucoup d’actions ont ‘’été menées, notamment la chirurgie mais aussi les distributions de médicaments de masse ».

    Des actions de changement d’environnement, mais aussi de changement de comportement ont été menées sur les sites les plus touchés, facilitant en même temps pour les populations les plus touchées par la maladie, l’accès à l’eau et à l’assainissement avec l’appui de l’Etat, selon le médecin.

    Les premières enquêtes menées en 2000 avaient permis d’estimer à presque plus de 25 000 le nombre de personnes atteintes de cécité à cause de la maladie. Le Dr Badiane rappelle en effet que la maladie est la deuxième cause de cécité au Sénégal.

    C’est pourquoi l’OMS a demandé au pays de réaliser des enquêtes plus poussées au niveau district et au niveau communautaire, a-t -il indiqué.

    Des enquêtes ont ainsi été menées au niveau communautaire en 2004, 2014 et 2022.

    Les dernières enquêtes ont été effectuées dans les districts de Kédougou, Saraya et Salimata, pour avoir une cartographie  complète de la maladie au Sénégal, afin d’avoir une stratégie de lutte beaucoup plus structurée.

    NSS/ADL/ASG

     

  • SENEGAL-RELIGIONS / Le chef de l’État demande une bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté

    SENEGAL-RELIGIONS / Le chef de l’État demande une bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’État a invité le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, à prendre les mesures nécessaires pour la bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté.

    ‘’Le président de la République a invité la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ainsi qu’aux lieux saints de la chrétienté’’, a écrit le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Bassirou Diomaye Faye a demandé aussi au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal ‘’Kazu  Rajab’’ prévu  le  27  janvier prochain et  de  la  145e édition  de  l’appel  de  Seydina Limamou Laye, prévu les 30 et 31 janvier.

    ‘’En évoquant le renforcement des relations entre l’État et les religions, le chef de l’État a rappelé au gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal’’, rapporte M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la délégation générale aux Affaires religieuses’’.

    ‘’Dans cet esprit, il a demandé au Premier ministre d’engager davantage le gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    NSS/ADL/ESF 

  • SENEGAL-EMPLOI / Le chef de l’État réclame une évaluation et un ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    SENEGAL-EMPLOI / Le chef de l’État réclame une évaluation et un ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement de procéder à l’évaluation et au ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ avant la fin du mois de mars prochain, afin de le rendre ‘’plus efficient’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    Concernant ‘’le programme ‘Xëyu ndaw ñi’ mis en œuvre depuis 2021, qui connaît des manquements majeurs, le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager, avec les ministres impliqués, toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme’’, lit-on dans le texte.

    Bassirou Diomaye Faye pense que ce programme chargé de trouver des emplois aux jeunes ‘’doit évoluer vers un nouveau concept (…) plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles’’.

    La ‘’revue pragmatique’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ doit déboucher sur ‘’un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entrepreneuriat’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres en citant le chef de l’État.

    Il préconise une ‘’optimisation’’ des financements alloués aux bénéficiaires dudit programme lancé le 22 avril 2021 par Macky Sall pour créer 65.000 jeunes, dans les secteurs de l’éducation, de la protection de l’environnement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien des routes, etc.

    NSS/ASG/ESF 

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’État demande au gouvernement de ‘’finaliser’’ la nouvelle politique maritime et portuaire avant fin mars prochain

    SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’État demande au gouvernement de ‘’finaliser’’ la nouvelle politique maritime et portuaire avant fin mars prochain

    Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République a appelé les membres du gouvernement concernés à ‘’finaliser’’ la nouvelle politique maritime et portuaire avant la fin du mois de mars prochain, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 15 janvier.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au Premier ministre et à la ministre chargée des Infrastructures maritimes et portuaires de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source ajoute que ‘’le chef de l’État a souligné la nécessité, en termes de réformes, d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal, de renforcer l’Agence nationale des affaires maritimes, au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime’’.

    La nouvelle politique maritime et portuaire comprend plusieurs projets, dont la construction de 23 ports destinés à la pêche artisanale, a annoncé le Premier ministre, Ousmane Sonko, en août dernier.

    Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement d’‘’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche’’.

    Les infrastructures portuaires doivent bénéficier d’‘’un programme élargi de modernisation’’, selon le président de la République.

    ‘’La mise en œuvre de la ‘Vision Sénégal 2050’ (le programme national de développement du pays) doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires’’, a écrit, dans le communiqué, le ministre de la Formation professionnelle.

    M. Faye a parlé de ‘’l’urgence de réviser le partenariat entre l’État et le Consortium sénégalais d’activités maritimes, ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des infrastructures de réparation navale’’.

    Bassirou Diomaye Faye a invité la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder, avec l’aide de ses collègues des Finances et du Budget, de l’Industrie et du Commerce, à une évaluation et à une ‘’réorientation’’ des missions et des activités du Conseil sénégalais des chargeurs.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mortalité maternelle : un nouveau plan stratégique vise un objectif de 94 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2028

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Mortalité maternelle : un nouveau plan stratégique vise un objectif de 94 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2028

    Dakar, 10 jan (APS) – Le Sénégal vise un objectif de 94 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2028 dans le cadre d’un nouveau plan stratégique, a-t-on appris, vendredi, du chef de la cellule de promotion et partenariat à la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme), Massamba Sall.

    ‘’Dans le  nouveau plan stratégique de la DSME, l’objectif est de réduire la mortalité maternelle de 153 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2023 à 94 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2028’’, a déclaré Massamba Sall.

    Il intervenait lors d’un atelier axé sur l’utilisation du digital pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive et la création de contenus en ligne organisé par l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd).

    Massamba Sall a ajouté que ce plan vise aussi à ‘’réduire la mortalité infanto juvénile de 40 décès pour 1000 naissances vivantes en 2023 à 29,3 décès pour 1000 naissances vivantes en 2028’’.

    Il a relevé aussi que  »ce plan veut également réduire la mortalité néonatale de 23 décès pour 1000 naissances vivantes en 2023 à 15,1 décès pour 1000 naissances vivantes’’.

    Concernant la mortalité infantile, ‘’le plan ambitionne de passer de 31 décès pour 1000 naissances en 2023 à 20,4 décès pour 1000 naissances vivantes d’ici 2028’’, a indiqué Massamba Sall.

    Au-delà des objectifs liés aux données des indicateurs, le nouveau plan stratégique de la DSME souhaite une intégration des intrants nutritionnels dans le circuit de distribution de la SEN-PNA.

     »Il est attendu du plan l’aménagement d’espaces Ado/jeunes dans toutes les structures sanitaires, le respect des normes en ressources humaines, les  équipements de même que  l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité ’’,  a expliqué M. Sall.

    Il a rappelé que le Sénégal est à ‘’153 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes’’.

    Le Cap-Vert et le Sénégal ont les meilleurs indicateurs en Afrique subsaharienne, a-t-il relevé, soulignant toutefois que  »des défis existent ».

    ‘’Ces défis tournent autour du renforcement de la sensibilisation et du plaidoyer pour la promotion de comportements favorables à la santé. L’autre défi c’est la révision de la loi sur la Santé de la reproduction (SR) et la signature de décrets d’application », a-t-il signalé.

    A cela s’ajoutent la fonctionnalité des structures Soins obstétricaux du nouveau-né (SONU) existantes 24/24 et 7 jours /7 de même que la mise en place de coins nouveau-né en respectant les normes dans toutes les maternités.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-NOMINATION / Le professeur Samuel Ouya nommé recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane

    SENEGAL-UNIVERSITES-NOMINATION / Le professeur Samuel Ouya nommé recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane

    Dakar, 9 jan (APS) – Le président de la République a nommé par décret le professeur titulaire Samuel Ouya, spécialiste  en télécommunications, comme nouveau recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), a appris l’APS jeudi de source officielle.

    M. Ouya remplace à ce poste le professeur Moussa Lo en poste depuis novembre 2016.

    Le nouveau recteur de l’UN-CHK, Samuel Ouya, fut professeur au département Génie informatique à l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar (ESP) où il a été porté au rang de maître-assistant à différents échelons. Samuel Ouya a été aussi promu maître de Conférences titulaire en juin 2016.

    Il est titulaire d’un doctorat unique en informatique à l’Ecole supérieure polytechnique de l’UCAD et d’un doctorat de troisième cycle en mathématiques appliquées de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Le nouveau recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane dirigeait aussi le Laboratoire d’informatique, télécommunications et applications de l’ESP à Dakar.

    Reconnu dans son domaine par la communauté scientifique, Samuel Ouya, comptabilise à son actif près de 80 publications dans des revues internationales de renom.

    M. Ouya est l’un des pionniers dans les recherches sur les systèmes de traitement de signaux ECG, sur l’amélioration de l’accès à l’éducation grâce aux technologies SDN et IPTV, ainsi que sur les solutions innovantes pour les réseaux de fibre optique. 

    A l’ESP et dans d’autres institutions universitaires Samuel Ouya a dirigé plusieurs thèses de doctorat et encadré des chercheurs prometteurs.

    Samuel Ouya a joué un rôle clé dans la mise en place de l’université virtuelle du Sénégal (UVS), créée en 2013.

    L’université virtuelle du Sénégal (UVS) devenue l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, est la première université numérique du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest. Elle enregistre le plus grand effectif  parmi les huit universités publiques du pays.

    NSS/ADL/MTN/AB

  • MONDE-SENEGAL-SOCIETE / L’ONG ADHA préconise « une action urgente » contre la recrudescence de l’émigration irrégulière

    MONDE-SENEGAL-SOCIETE / L’ONG ADHA préconise « une action urgente » contre la recrudescence de l’émigration irrégulière

    Dakar, 3 jan (APS) – Action pour les droits humains et l’amitié (ADHA) invite à « une action urgente » devant permettre de faire face à l’intensification des flux migratoires en direction de l’Europe, des vagues de départ qui se poursuivent dans des  » conditions inhumaines » et en « l’absence de protection adaptée pour les migrants », déplore cette ONG.

    Dans un communiqué, elle « interpelle les gouvernants à une action urgente face aux naufrages répétés [et aux] conditions inhumaines dans les embarcations de fortune », sans compter « l’absence de protection adaptée pour les migrants », une situation illustrant « l’échec de la communauté internationale à assurer une migration sûre et digne ».

    « Cette situation révèle non seulement l’intensification des flux migratoires, mais aussi des violations flagrantes des droits fondamentaux consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention de Genève relative au statut des réfugiés », relève cette organisation.

    Selon Action pour les droits humains et l’amitié, « 46 843 migrants ont atteint |l’archipel des Canaries] » en 2024, « soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2023 ».

    « Sur l’ensemble du territoire espagnol, 63 970 arrivées ont été enregistrées par voies maritime et terrestre, marquant une augmentation de 12,5 % par rapport à l’année précédente », ajoute l’organisation ADHA.

    Jugeant ces chiffres « alarmants », Action pour les droits humains et l’amitié fait part de « sa profonde inquiétude » face à la crise migratoire et exhorte les dirigeants africains, européens et internationaux « à prendre conscience de l’urgence de cette situation ».

    Les statistiques relatives à la migration ne sont « pas seulement de chiffres », il s’agit surtout de « vies humaines brisées par la pauvreté, les conflits et des politiques inadaptées », fait valoir ADHA.

    « Il est temps de répondre à cette tragédie par des actions concrètes, ancrées dans la justice et le respect des droits humains », ajoute ADHA.

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Le gouvernement exige l’immatriculation des deux-roues au plus tard le 13 mars prochain

    SENEGAL-TRANSPORTS / Le gouvernement exige l’immatriculation des deux-roues au plus tard le 13 mars prochain

    Dakar, 2 jan (APS) – Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs des deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain.

    L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du même département ministériel.

    En attendant l’expiration du délai indiqué, les motifs de contrôle des deux-roues restent en vigueur, à l’exception de l’immatriculation, précise le ministère.

    Il annonce que ‘’le démarrage des immatriculations gratuites sera effectif à partir de la semaine du 6 janvier 2025’’.

    ‘’Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière’’, prévient le ministère.

    Selon le communiqué, cette mesure a été prise à la suite d’une séance de travail du même département ministériel, de celui chargé des Finances et du Budget, et de hauts responsables des forces de défense et de sécurité.

    NSS/ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Plaidoyer pour l’application effective de la loi sur l’Ordre des sages-femmes 

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Plaidoyer pour l’application effective de la loi sur l’Ordre des sages-femmes 

    Dakar, 30 déc (APS) – L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) a demandé, lundi, à Dakar, l’application effective de la loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens, votée le 20 janvier 2017, en vue de « garantir des soins de qualité » dans les domaines sanitaires concernés.

    La loi sur l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens a été votée le 20 janvier 2017, mais « jusqu’à présent », le décret portant sur son organisation et son fonctionnement n’a pas été pris, a déclaré Bigué Ba Mbodj, présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal.

    « Il y a une nécessité de mettre en place un ordre professionnel doté d’une personnalité juridique dénommé Ordre des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal. Une fois fonctionnel, l’ordre permettra de garantir des soins de qualité », a souligné Mme Mbodj.

    Elle prenait part à un atelier d’orientation visant à sensibiliser les journalistes sur les enjeux de la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal.

    « L’ordre va intervenir par rapport à la formation des sages-femmes, à la gestion des carrières et au recrutement de ce corps médical. L’ordre est indispensable par rapport à l’offre de services de qualité. Elle va intervenir dans l’ouverture des écoles de formation des sages-femmes », a-t-elle expliqué.

    D’après Mme Mbodj, la profession de sage-femme nécessite d’être réglementée pour la conformer aux normes mondiales et doter ce secteur de compétences professionnelles aptes à garantir la sécurité du public.

    En perspective de l’entrée en vigueur de la loi déjà votée, l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal souhaite la signature d’un décret portant sur un code de déontologie régissant le secteur et d’un arrêté ministériel pour la nomenclature des actes.

    « Il faut une autorisation de la mise en place des organes, un décret pour la désignation d’un magistrat pour veiller à la fonctionnalité de l’ordre », a indiqué Bigué Ba Mbodj.

    En attendant, ajoute-t-elle, il est nécessaire d’arriver à une meilleure réglementation de la profession sage-femme au Sénégal.

    Dans ce sens, Anna Sarr, membre de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal, est revenue sur les objectifs du projet  »Twin to win » (Jumeler pour gagner), une initiative mise en place dans l’optique d’un renforcement des connaissances sur la réglementation de la pratique sage-femme.

    La sage-femme a indiqué que ce projet « permet d’être impliqué dans le curricula harmonisé de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) dont le Sénégal est membre. Elle permet aussi d’assurer la formation des infirmiers et sages-femmes en veillant à la réglementation des écoles de formation ».

    « Sur 17 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes en Afrique francophone (Fasfef), 11 pays ont un ordre fonctionnel, en l’occurrence le Mali qui l’a obtenu depuis 1986 », a informé Mme Sarr.

    L’Organisation mondiale de la santé reconnait quatre professions médicales, à savoir les médecins, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens et les sages-femmes.

    NSS/SKS/BK/ADL