Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye : « Il nous faut surmonter les clivages, débats partisans et pratiques du passé »

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye : « Il nous faut surmonter les clivages, débats partisans et pratiques du passé »

    Dakar, 28 déc (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a rappelé, vendredi, ‘’la responsabilité historique’’ de la 15e législature de ‘’surmonter  les clivages, les débats partisans et les pratiques du passé pour incarner une assemble nationale véritablement au service du peuple’’.

    ‘’Nous avons la responsabilité historique de surmonter les clivages et les débats partisans et les pratiques du passé pour incarner une assemble nationale véritablement au service du peuple’’, a estimé Malick Ndiaye.

    Il intervenait à la clôture de la séance plénière dédiée à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Dans cette dynamique, nous serons à la fois un partenaire du gouvernement en relayant les doléances des populations, en contribuant activement à l’élaboration de lois pertinentes et une vigie, gardienne de l’intérêt général en exerçant pleinement nos prérogatives de contrôle et d’évaluation des politiques publiques’’, a expliqué le président de l’Assemblée nationale.

    Il estime que ‘’chaque décision’’ de l’institution ‘’doit refléter les aspirations légitimes’’ des populations. ‘’Nous sommes des élus du peuple et c’est au peuple que nous devons rendre fidèlement des comptes’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’Par la jonction de nos efforts, gouvernement et parlement, avec les principes du jub, jubal, jubunti, nous pouvons bâtir un Sénégal juste, souverain et prospère en nous inspirant des valeurs portées par l’illustre président Mamadou Dia et d’autres grandes figures de notre histoire’’, a-t-il lancé.

    Tout en œuvrant pour l’intégration africaine, ‘’nous avons l’opportunité de tracer une trajectoire nouvelle à la hauteur des attentes légitimes du peuple sénégalais et des aspirations de notre continent’’, a conclu le président de l’Assemblée nationale.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Ousmane Sonko: « Il faut renforcer l’Assemblée nationale »

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Ousmane Sonko: « Il faut renforcer l’Assemblée nationale »

    Dakar, 27 déc (APS) -Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné, ce vendredi, l’impératif de renforcer l’Assemblée nationale en moyens humains et matériels afin de permettre à l’institution parlementaire de jouer son rôle législatif et de contrôle de l’action gouvernementale.

    ‘’Il faut renforcer l’Assemblée nationale pour lui permettre de mener à bien les missions qui lui sont assignées’’, a déclaré Ousmane Sonko lors de la Déclaration de politique générale (DPG).

    Selon lui,  »l’Assemblée nationale demeure la seule institution où nous continuons à poursuivre les débats sur les préoccupations des populations et de résolution de leurs problèmes ».

     »Il faut qu’elle se soit renforcée et qu’elle soit modernisée », a défendu le chef du gouvernement.

    Au-delà du vote des lois, Ousmane Sonko a rappelé que l’Assemblée nationale est le lieu de contrôle de l’exécution des politiques publiques.

    Il a profité de cette tribune pour préciser que les réformes dans le cadre des institutions ne seront pas segmentées.

    ‘’Il y a des institutions et des types de régimes qui existent et sur la base de cela, nous pouvons savoir où nous allons. Et sur la base de ce qui a été proposé, une adaptation se fera’’, a dit Ousmane Sonko.

    NSS/OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Le Gouvernement répondra à l’appel de l’Assemblée en cas de besoin (PM)

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Le Gouvernement répondra à l’appel de l’Assemblée en cas de besoin (PM)

    Dakar, 27 dec (APS)- Le Premier ministre a assuré vendredi, lors de la Déclaration de politique générale (DPG), de la disponibilité du Gouvernement à répondre à l’appel des députés de la 15ème législature, chaque fois que de besoin

    “Nous n’avons pas de problèmes pour venir à l’Assemblée nationale. A chaque fois que vous aurez besoin du gouvernement, le gouvernement sera là”, a assuré Ousmane Sonko.

    Le chef du gouvernement a rappelé qu’“il y a une loi organique de l’institution parlementaire, il y a également la Constitution”.

    Sous ce rapport, il a estimé que le gouvernement n’a pas d’obligation pour honorer des invitations tout en soulignant qu’“en cas de besoin, le gouvernement pourra venir répondre à des questions ponctuelles”.

    “Je réitère l’engagement du Gouvernement à venir débattre avec vous mais, débattons sur des choses sérieuses parce que le pays en a besoin”, a soutenu Ousmane Sonko.

    Il répondait aux interpellations de certains députés qui souhaitent que le gouvernement vienne à l’Assemblée nationale pour répondre à des questions adressées par des élus.

    NSS/ADL/ASB/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-DPG / Ousmane Sonko appelle à « combattre les tares de notre administration »

    SENEGAL-SOCIETE-DPG / Ousmane Sonko appelle à « combattre les tares de notre administration »

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé, vendredi, à Dakar, devant les députés, à combattre les tares de l’administration sénégalaise en y associant tous les piliers de la société.

    “Nous retrouvons ces tares à tous les niveaux de notre administration, notamment les détournements, la corruption. Nous le vivons tous les jours. Les questions liées aux mauvais comportements nécessitent un vaste mouvement de tous les piliers de la société”, a déclaré Sonko, lors de sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale.

    “La solution ne concerne pas seulement un aspect législatif. Vous demandez une nomination et une fois faite, c’est la bamboula. Il faut que les parents éduquent les enfants, les religieux prêchent sur la question et après la loi viendra à la fin”, a estimé le Premier ministre.

    Il s’agit, selon le chef du gouvernement, “de faits de société que l’on retrouve partout ». La seule différence, a-t-il précisé, c’est l’application des mesures qui visent à corriger ces tares.

    Ousmane Sonko a soutenu également que « la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur et il faut aussi faire recours à la police et à la gendarmerie, des services qui sont là pour la société”.

    NSS/ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-DGP-NUMERIQUE / Ousmane Sonko insiste sur la sécurité numérique

    SENEGAL-ECONOMIE-DGP-NUMERIQUE / Ousmane Sonko insiste sur la sécurité numérique

    c

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre a insisté, vendredi, sur la sécurité numérique, relevant que pas plus tard qu’hier (jeudi), le système sénégalais a subi une attaque.

     »Nous sommes dans une insécurité numérique. Pas plus tard qu’hier notre système a été attaqué. Il est impératif de s’investir dans ce domaine pour être en sécurité’’, a déclaré Ousmane Sonko en répondant aux interpellations des députés après sa Déclaration de politique générale (DGP).

     »Le premier aspect justifiant l’intérêt de s’investir dans ce secteur, c’est l’aspect sécuritaire. L’autre aspect, c’est que le numérique est le premier facteur économique. Aujourd’hui l’économie est numérique’’, a expliqué le chef du gouvernement.

    Selon lui,  »si nous ne sommes pas conscients de notre retard, nous n’allons jamais nous rattraper ».

     »Des personnes mal intentionnées peuvent à distance saboter ou attaquer notre système parce que nos données sont hébergées à l’étranger. Les pays développés qui sont plus en avance dans ce domaine ont pu réussir des exploits’’, a souligné Ousmane Sonko.

    NSS/OID/ASB

  • SENEGAL-DPG-ECONOMIE / « Aucun bailleur n’a tourné le dos au Sénégal », selon Sonko

    SENEGAL-DPG-ECONOMIE / « Aucun bailleur n’a tourné le dos au Sénégal », selon Sonko

    Dakar, 27 dec (APS) – Le Premier Ousmane Sonko a assuré, ce vendredi, devant les députés qu’aucun bailleur n’avait tourné le dos au Sénégal dont la signature sur les marchés financiers demeure intacte.

     »Les bailleurs veulent intégrer la bonne foi et l’exercice de vérité. Aucun bailleur n’a tourné le dos au Sénégal. La banque mondiale ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) ont déclaré qu’ils attendent le rapport de la cour des comptes’’, a dit Ousmane Sonko en faisant sa Déclaration de politique générale (DPG).

     »Nous n’avons pas de problème de levée de fonds même si la signature a été un peu dégradée. Mais cette signature demeure intacte’’,  a t-il souligné, évoquant un exercice de ‘’vérité’’ à propos du rapport de l’Inspection générale des finances faisant ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon le gouvernement.

    Selon lui,  »si cet exercice de vérité n’était pas réalisé, nous allions passer de 85% de dette pour atteindre 150% ».

    Il a signalé que le retard de la publication du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques  »s’explique par le souci de faire un travail de pointe’’.

    A propos de la dette, Ousmane Sonko a annoncé que la politique d’endettement  »va changer radicalement ».

     »Un programme de développement se gère petit à petit. Nous allons y aller méthodiquement. Et la première chose passe par croire en nous’’, a-t-il dit en signalant que ‘’les institutions financières n’ont développé aucun pays ».

    ‘’La souveraineté budgétaire et financière est le premier gage de souveraineté de manière générale. Nous travaillons dans ce sens’’, a insisté le Premier ministre.

    ‘’Il faut une politique fiscale qui correspond aux moyens des sénégalais’’, a soutenu Ousmane Sonko.

    NSS/ADL/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Remous dans le secteur de la santé : la F2S en grève les 3 et 4 janvier

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Remous dans le secteur de la santé : la F2S en grève les 3 et 4 janvier

    Dakar, 24 dec (APS) – La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a rendu public, mardi, son plan de lutte comportant une grève de 48 heures les 3 et 4 janvier 2025, une assemblée générale et une marche nationale.

    ‘’Nous irons en grève les 3 et 4 janvier 2025, le 9 nous allons tenir une assemblée générale et le 21 du même mois, nous allons organiser une marche nationale’’, a déclaré Cheikh Seck, le porte-parole de ladite fédération.

    Il animait un point de presse au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Keur-Madia.

    Selon lui,  »ce plan de lutte a été motivé par des coupures constatées dans le budget 2025 alloué au secteur de la santé ».

    ‘’Les hôpitaux ont une allocation de 27 milliards de francs CFA, une somme destinée à 45 établissements publics de santé, c’est très minime’’, a déploré le syndicaliste.

    La F2S souhaite la finalisation des versements des fonds subventionnés par l’Etat.

    Pour Soulemane Joe Mané, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé (Syntras), cette démarche vise à attirer l’attention des plus hautes autorités du pays.

    ‘’Nous souhaitons être entendus par le président de la République et le Premier ministre parce qu’ils ignorent la réalité sanitaire’’, a t-il dit.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MECQUE-PELERINAGE-ORGANISATION / Couverture sanitaire du Hajj : un manuel de procédures élaboré

    SENEGAL-MECQUE-PELERINAGE-ORGANISATION / Couverture sanitaire du Hajj : un manuel de procédures élaboré

    Dakar, 20 déc (APS) – La direction générale de la santé a annoncé l’élaboration d’un manuel de procédures dans le cadre de la couverture sanitaire du Hajj, le pèlerinage aux lieux saints de l’islam en Arabie saoudite.

    Ce manuel « vise à normaliser le processus de cette couverture sanitaire dans une démarche multisectorielle » et à « mettre ainsi à la disposition des professionnels de santé un référentiel leur permettant de mettre en œuvre les différentes activités relatives à cette opération », de manière à « minimiser les risques sanitaires pouvant être associés au pèlerinage », a expliqué le directeur général de la santé (DGS).

    Ousmane Cissé présidait un atelier de présentation du bilan de la couverture sanitaire du Hajj 2024 et de validation du manuel de procédures sur la sécurité sanitaire de cet évènement religieux, qui s’est déroulé du 17 au 20 décembre 2024.

    Il a informé que « près de 12 860 pèlerins sénégalais » vont se rendre aux lieux saints de l’islam, à l’occasion de l’édition de 2025 du Hajj.

    Le directeur général de la santé (DGS) a parlé d’une « préparation rigoureuse qui précède le départ des pèlerins, à travers la communication, les visites médicales d’aptitude et la vaccination ».

    Il a assuré qu’une « équipe de professionnels de soins assure la couverture sanitaire aux lieux saints de l’islam et la surveillance de l’état de santé des pèlerins jusqu’à leur retour ».

    Ousmane Cissé a par ailleurs indiqué que ce manuel décrit de « façon succincte » les différentes étapes de la couverture sanitaire avant, pendant et après le pèlerinage.

    « Je vous exhorte, au nom de M. le ministre, à vous l’approprier et en faire une large diffusion pour que nul n’en ignore », a-t-il lancé à l’endroit des acteurs.

    Il a recommandé au directeur de la lutte contre la maladie (DLM) de lui faire un projet de communiqué pour le prochain Conseil des ministres, et surtout, de diligenter la mise en œuvre des différentes recommandations, afin que ce manuel soit opérationnalisé.

    Il assure de l’engagement des autorités à accompagner « la famille du Hajj » pour une bonne mise en œuvre de ce manuel.

    Le colonel Mbaye Thiam, représentant du délégué général au pèlerinage (DGP), a assuré que les différentes étapes du pèlerinage aux lieux saints de l’islam ont été visitées et les responsabilités bien définies.

    « Nous aurons un bon suivi des pèlerins [dans la mesure où] leur santé sera bien prise en compte. Cela permettra de réussir la couverture sanitaire du pèlerinage », a-t-il soutenu.

    Il rappelle que le Hajj, cinquième pilier de l’islam, est l’un des rassemblements humains de masse les plus importants à travers le monde.

    Des millions de personnes provenant de tous les pays se regroupent pour une période limitée n’excédant pas les 40 jours, afin d’accomplir le rite du pèlerinage.

    L’ampleur du rassemblement justifie la nécessité d’assurer une couverture sanitaire aux pèlerins, a-t-il poursuivi.

    NSS/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-ARMEES-SANTE / Le service de santé de l’Armée « va grandement contribuer » à lutter contre les MNT

    SENEGAL-ARMEES-SANTE / Le service de santé de l’Armée « va grandement contribuer » à lutter contre les MNT

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale estime que le service de santé de l’Armée sénégalaise « va grandement contribuer » à lutter contre les maladies non transmissibles (MNT) qui constituent une menace pour le pays.

    « Nous sommes aujourd’hui dans un monde dans lequel on a plusieurs menaces et parmi elles, nous avons les maladies non transmissibles. Et on ne peut compter que sur des services de santé où il y a un personnel de santé bien formé. Et je pense que le service de santé des armées va grandement y contribuer », a-t-il déclaré.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie de clôture du premier congrès de médecine militaire, axé sur le thème : « Maladies chroniques non transmissibles ».

    Il a rappelé que le Sénégal dispose de nombreux spécialistes dans les domaines de la médecine militaire et des maladies non transmissibles. Ces derniers vont appuyer  »grandement » le ministère de la Santé, a-t-il dit.

    « Et cela, ils le feront aussi en nous aidant à nous préparer par rapport aux épidémies et aux pandémies à venir », a indiqué Ibrahima Sy.

    Il déclare qu’ »il est important de voir aujourd’hui, au niveau du service de santé des armées, qu’on prend les maladies non transmissibles comme une priorité ».

    « Dans chaque maison où vous rentrez, relève-t-il, vous allez trouver une ou deux personnes qui souffrent de ces maladies non transmissibles. »

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale estime qu’ »il serait vraiment bien » que l’armée appuie, pour que –nous puissions avoir accès à des services de santé de qualité ».

    « Le problème des maladies non transmissibles, ce sont des maladies à coût élevé sur lesquelles nous n’avons pas beaucoup de possibilités d’avoir des programmes qui sont soutenus par les bailleurs au niveau international. Nous ne pouvons compter que sur les ressources au niveau national », a-t-il rappelé.

    Le médecin-colonel Babacar Diaw, directeur de l’hôpital militaire de Ouakam, président du comité d’organisation du congrès, a émis des recommandations au regard des enjeux du moment.

    « Ce congrès sur les maladies non transmissibles trouve sa pertinence dans les modifications du style de vie de la population et l’augmentation de l’espérance de vie au Sénégal. Soixante-dix ans pour les femmes, 67,7 ans pour les hommes », a indiqué le colonel Diaw.

    À son avis, ces deux facteurs exposent au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, au diabète, à la cataracte et à la démence. « Des maladies qui altèrent la qualité de vie des patients, affectent les familles et grèvent le budget destiné à la santé », a déploré le médecin militaire.

    « Il suffira de rendre plus fonctionnelles ces écoles et ces infrastructures médicales pour aider le Sénégal à atteindre sa souveraineté sanitaire », a suggéré le médecin-colonel Babacar Diaw.

    « La pertinence de la création d’une Académie militaire de santé ne fait que se confirmer au fil des années devant le besoin d’équité dans l’ordre de soins au Sénégal […] », a-t-il conclu. 

    NSS/SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Exploitation des ressources minières : un plaidoyer pour l’implication des experts

    SENEGAL-ECONOMIE / Exploitation des ressources minières : un plaidoyer pour l’implication des experts

    Dakar, 17 déc (APS) – El Hadji Diop, un membre de l’Ordre national des experts du Sénégal, a souhaité, mardi, à Dakar, l’implication des experts des ressources minières dans leur exploitation.

    ‘’Il faut que le Sénégal […] arrive à démontrer qu’il est possible d’avoir des ressources minières tout en développant les autres secteurs d’activité comme l’agriculture, l’élevage, le tourisme, en s’ouvrant aux praticiens’’, a dit M. Diop.

    Il participait à un panel sur la gouvernance des industries extractives au Sénégal.

    Plusieurs pays d’Asie ont développé leur industrie minière sans laisser en rade les autres secteurs de l’économie, a-t-il dit.

    ‘’Il ne suffit pas d’avoir une bonne vision’’, a poursuivi M. Diop, estimant que les pouvoirs publics doivent aussi associer les experts à la gouvernance des ressources du pays.

    Il dit souhaiter que les ressources naturelles soient assez bien gérées pour financer les infrastructures du pays, celles de la santé notamment.

    ‘’Le secteur minier ne crée pas généralement des fonds souverains, il crée des fonds de développement local en général’’, a tenu à préciser Cheikh Tidiane Touré, un expert des contrats miniers.

    ‘’Des démarches ont été menées auprès de la Caisse des dépôts et consignations’’ en vue d’une bonne gestion des revenus des ressoures naturelles du pays, a-t-il signalé, ajoutant : ‘’Vous vous rendez bien compte que le public n’en est pas suffisamment informé.’’

    NSS/ESF