Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lancement à Dakar d’un plan de fabrication pharmaceutique couvrant 24 produits

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lancement à Dakar d’un plan de fabrication pharmaceutique couvrant 24 produits

    Dakar, 17 déc (APS) – Le secrétaire général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, Alassane Mbengue, a annoncé le lancement, ce mardi, d’un plan de fabrication pharmaceutique pour l’Afrique et le Sénégal, couvrant 24 produits.

    ‘’L’Agence de développement de l’Union africaine – NEPAD (AUDA-NEPAD) a annoncé une collaboration historique avec le gouvernement du Sénégal visant à renforcer les secteurs de la santé et du développement des compétences du pays grâce à un programme sur mesure d’initiatives en matière de santé’’, a-t-il déclaré.

    Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences.

    Il a signalé à cette occasion l’élaboration d’’’une feuille de route de mise en œuvre personnalisée des priorités du Sénégal en matière de santé, décrivant des résultats clairs et réalisables jusqu’en 2025’’.

    Selon lui,  »le choix du Sénégal s’explique par, entre autres, l’atteinte de la maturité 3 de son agence de réglementation pharmaceutique’’.

    ‘’Il s’agit d’un plan extrêmement important qui va nécessiter la participation de tous les acteurs, que ce soit les industriels, les laboratoires, l’État central, les acteurs économiques, le secteur privé, la société civile’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé qu’au Sénégal, l’État a une vision très claire, avec l’agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    ‘’Au-delà de cette vision, nous avons, pour sa mise en œuvre, un plan national de relance de l’industrie pharmaceutique locale (…)’’, a-t-il affirmé.

    Cela montre selon lui que ‘’le Sénégal est en train de mettre en place un dispositif solide pour pouvoir lancer sa production pharmaceutique locale. (…)’’.

    ‘’(…) nous travaillons à mettre en place des industries locales. Aujourd’hui, nous en avons sept et d’autres qui sont en cours d’installation. Cette dynamique va se renforcer’’, a-t-il annoncé, soulignant la nécessité de renforcer les capacités des ressources humaines afin de réussir ce pari.

    M. Mbengue a plaidé à cet effet pour la mobilisation  de financements, à travers des ressources endogènes.

    ‘’J’ose espérer que les 24 produits qui seront retenus dans le cadre de ce plan aideront à combattre de manière efficace plusieurs maladies. Je voudrais appeler tout le monde à s’investir dans l’exécution de ce plan’’, a-t-il lancé. 

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Production pharmaceutique : la dépendance de l’Afrique est une source de vulnérabilité (Michel Sidibé)

    SENEGAL-SANTE / Production pharmaceutique : la dépendance de l’Afrique est une source de vulnérabilité (Michel Sidibé)

    Dakar, 17 déc (APS) – L’ancien directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida), Michel Sidibé, a déploré mardi la vulnérabilité liée à la dépendance vis-à-vis de l’extérieur dont souffre l’Afrique dans le domaine de la production pharmaceutique, situation qui, selon lui, limite la capacité du continent à réagir aux urgences sanitaires.

    ‘’Nous ne produisons pas et il faut être réaliste, nous sommes réellement dépendants de l’extérieur. Cette situation nous rend vulnérables, elle fragilise nos chaînes d’approvisionnement, elle limite aussi notre capacité à réagir aux urgences sanitaires’’, s’est désolé M.Sidibé.

    Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences appuyé par l’Agence africaine de développement (Auda-Nepad), qui se tient de mardi à mercredi à Dakar.

     ‘’Pour avoir un impact, le plan a ciblé 24 produits médicaux qui répondent aux défis sanitaires majeurs du continent’’, a expliqué M. Sidibé.

    Selon le directeur exécutif d’Onusida, les produits ont ‘’été catégorisés en fonction des problèmes qui nous affectent quotidiennement (…)’’.

    Michel Sidibé signale que ‘’pratiquement 25% des vaccins produits au niveau mondial sont consommés en Afrique’’.

    De l’avis de l’ancien secrétaire exécutif de l’Onusida, le plan de fabrication pharmaceutique de l’Afrique est ‘’plus qu’une vision’’. Il s’agit d’une nécessité pour renforcer vraiment la fabrication pharmaceutique régionale.

    ‘’Il s’agit de garantir l’accès aux médicaments essentiels, réduire notre dépendance aux importations, c’est assurer la souveraineté sanitaire de l’Afrique’’, a-t-il conclu.

    ‘’Autour de ces 24 produits médicaux prioritaires, nous devons élaborer une feuille de route pour accroître la production locale et garantir un accès en temps opportun à toutes les populations qui peuvent venir du continent’’, a préconisé Guy Njambong.

    Ce dernier est l’administrateur technique en charge de la maturation du système pharmaceutique au Sénégal.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / La lutte contre la résistance aux antimicrobiens implique une approche holistique (officiel)

    SENEGAL-SANTE / La lutte contre la résistance aux antimicrobiens implique une approche holistique (officiel)

    Dakar, 17 déc (APS) – Le Dr Mamadou Sarr, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), a souligné, lundi, l’importance d’avoir une approche holistique dans le domaine de la santé humaine et de la santé animale, pour faire face à la résistance aux antimicrobiens, qui constitue un problème de santé publique en Afrique de l’Ouest.

    ‘’La résistance aux antimicrobiens ne concerne pas uniquement la santé humaine. Elle concerne aussi la santé animale, parce que les médecins vétérinaires utilisent aussi des antibiotiques’’, a-t-il rappelé.

    Cet état justifie ‘’la nécessité d’avoir non seulement une vision holistique, mais [aussi] une approche holistique’’. Une telle approche ‘’va permettre à chacun de ces secteurs (…) de pouvoir faire des interventions sur les déterminants impactant négativement sur la question de la résistance aux antibiotiques’’, a-t-il souligné.

    Le Dr Mamadou Sarr prenait part à une assemblée générale marquant le lancement d’un projet stratégique destiné à renforcer la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest. Ce projet est initié par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) avec le soutien du Fonds mondial.

    Selon le Dr Sarr,  »la résistance aux antimicrobiens concerne actuellement même le secteur de la pêche avec l’aquaculture, le secteur agricole avec l’agriculture, mais aussi (…) le service du commerce ».

    Il s’agit d’une question qui est ‘’holistique’’, a-t-il affirmé. Il suggère de ‘’voir la résistance aux antimicrobiens à partir de la prescription jusqu’à la délivrance par le pharmacien, mais aussi jusqu’à l’administration, c’est-à-dire à la prise du médicament par le patient’’.

    ‘’Ces différents secteurs ont des déterminants qui ne sont pas forcément des déterminants sanitaires. Parce que c’est une question qui est très primordiale’’, a insisté le médecin.

    Le docteur Yahya Dièye, responsable du pôle de microbiologie de l’Institut Pasteur de Dakar, a indiqué que le rôle du laboratoire va consister à réaliser les évaluations extrêmes de la qualité.

    ‘’Nous allons concevoir des tests, les élaborer et les envoyer aux laboratoires de 15 pays participant à ce projet. Et ces laboratoires vont tester ces échantillons, nous les donner et on va les évaluer pour voir quels sont les laboratoires qui ont besoin d’être renforcés’’ a-t-il expliqué.

    L’objectif final sera de faire en sorte que les laboratoires en Afrique de l’Ouest soient très armés pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens qui est très importante, a encore indiqué le Dr Dièye.

    Il a rappelé que des recherches très poussées ont montré que l’Afrique de l’Ouest est la région du monde où la résistance aux antimicrobiens tue le plus.

    ‘’C’est ce qui a été à la base de notre réflexion pour proposer un tel projet’’, a-t-il justifié.

    ‘’Nous avons besoin dans la sous-région de tous travailler ensemble. Et c’est le fruit de ce travail de conscientisation qui a mené à cette assemblée aujourd’hui’’, a insisté Yakhya Dièye.

    L’objectif selon les acteurs est de poursuivre le projet qui prendra en fin 2026.

    La rencontre a réuni des décideurs, des microbiologistes et techniciens de laboratoire de la CEDEAO pour valider le projet WARIL-EQA-RAM, qui vise à améliorer la qualité des laboratoires et à créer un réseau collaboratif régional.

    NSS/SKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SANTE-SOUVERAINETE / Vaccinopole de l’Institut Pasteur : le président Faye invite à poursuivre l’élan de solidarité scientifique

    SENEGAL-SANTE-SOUVERAINETE / Vaccinopole de l’Institut Pasteur : le président Faye invite à poursuivre l’élan de solidarité scientifique

    Diamniadio, 13 déc (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye qui a visité, vendredi, le vaccinopole de l’Institut Pasteur à Diamniadio, a invité les équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux, à poursuivre cet élan de solidarité scientifique et de coopération internationale afin de bâtir  »un avenir où les défis seront des opportunités ».

     »Vous êtes les architectes de cette nouvelle ère de la santé publique au Sénégal et en Afrique. Je vous invite à poursuivre cet élan de solidarité scientifique et de coopération internationale. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir. Un avenir où les défis de santé ne seront plus un fardeau, un fardeau insurmontable, mais une opportunité de progrès et de bien-être pour tous’’, a déclaré le chef de l’Etat en visite au vaccinopole de l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio.

    Il a ajouté que  »le chemin reste long », mais  »les progrès réalisés jusqu’ici nous encouragent à aller de l’avant ».

    Selon lui,  »le vaccinopole de Dakar n’est pas seulement un investissement pour le Sénégal, il l’est aussi pour l’Afrique et pour toute l’humanité parce que nous avons nos destins sanitaires liés ».

    Il a relevé que si l’Afrique a  »fait des progrès considérables ces dernières décennies », le continent  »reste encore largement dépendant des importations pour ses besoins en médicaments, en tests de diagnostic et surtout en vaccins ».

    A ce propos, il a rappelé qu’’à l’heure actuelle, l’Afrique ne produit que 1% de ses vaccins,5% de ses tests de diagnostic et 30% de ses médicaments.

    Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à initier un ambitieux programme de souveraineté sanitaire et pharmaceutique, a t-il indiqué.

    Il a précisé que le programme vise à permettre au pays de couvrir d’ici 2035 au moins 50% de ses besoins en vaccins et médicaments par une production locale.

                                »Le vaccinopole, un investissement pour l’avenir de la santé en Afrique »

    Le chef de l’Etat a relevé également que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition plus large de l’Union africaine et de l’Africa CDC qui vise à atteindre 60% de production de vaccins en Afrique d’ici 2040.

    Selon lui,  »le vaccinopole de Diamniadio est au cœur de cette vision ».

    De l’avis du chef de l’Etat, il représente un investissement ‘’stratégique’’ pour l’avenir de la santé en Afrique et fait partie intégrante de la stratégie pour  »la construction d’un Sénégal juste, souverain, prospère fondée sur la promotion de la science, de la technologie de l’innovation et de l’excellence ».

    Il s’inscrit également dans le cadre de l’agenda national de transformation Sénégal 2050 devant contribuer à développer un capital humain de qualité et une équité sociale à travers la couverture sanitaire universelle qui passe par la souveraineté pharmaceutique et vaccinale, a t-il soutenu.

     »Grâce à cette plateforme technologique de pointe, ce vaccinopole sera capable de produire jusqu’à 300 millions de doses de vaccins par an » pour pourvoir les besoins en santé publique, et ce, non seulement pour le Sénégal, mais également pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et au-delà », s’est félicité le président Faye.

    Cette vision de souveraineté sanitaire portée par l’Institut Pasteur de Dakar et ses partenaires repose sur une collaboration régionale et internationale sans précédent.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Médicaments : le Sénégal, le premier pays de l’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Médicaments : le Sénégal, le premier pays de l’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3

    Dakar, 13 déc (APS) – Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique  à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).

    « Le Sénégal est le premier pays à atteindre le niveau de maturité 3 en Afrique de l’Ouest et 7e au niveau de l’Afrique », a déclaré Ndèye Maguette Diaw, chef du service de la logistique et du contrôle technico-réglementaire à l’ARP.

    Elle prenait part à une séance d’information et de partage organisée pour annoncer officiellement la nouvelle.

    Mme Diaw a signalé que l’OMS a adressé une lettre de félicitations au directeur de l’ARP pour lui notifier que le Sénégal a atteint le niveau de maturité 3.

    Le Sénégal a atteint ce niveau après une pré-visite, une auto-évaluation, une évaluation formelle et un suivi-évaluation adossé au plan de développement institutionnel pour le maintien du niveau de maturation.

    Selon Mme Diaw, « les enjeux du NM3 comprennent la sécurité sanitaire et la protection des patients, qui assurent une protection de la santé des populations sénégalaises avec un système de riposte résilient ».

    Elle cite également le renforcement des médicaments pour garantir des produits disponibles de qualité, sûrs et efficaces.

    Ce niveau de maturité présente aussi des enjeux économiques dans la mesure où il y aura une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.

    « Ce niveau de maturité du Sénégal assurera un renforcement institutionnel et le leadership régional mais également l’intégration africaine », a-t-elle assuré. Il témoigne que le Sénégal a un système réglementaire « stable ».

    Se réjouissant d’une telle nouvelle, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, estime qu’il s’agit d’une « bonne et mémorable nouvelle ». « Le Sénégal a réalisé une performance remarquable », a-t-il souligné.

    « Il s’agit d’une évaluation rigoureuse sans complaisance sur les neuf fonctions réglementaires de l’APR », a-t-il ajouté.

    « Nous sommes fiers de cet exploit, mais nous avons des défis à relever, notamment le maintien du niveau de maturité 3 et de l’atteinte du niveau de maturité 4. J’invite les acteurs à travailler main dans la main afin d’aider les agences de réglementation à renforcer la solidité et la crédibilité », a poursuivi le ministre.

    Il pense qu’une telle démarche permettra d’aller vers la souveraineté pharmaceutique.

    Le ministre de la Santé a invité les agents de l’ARP à se familiariser avec cet outil d’évaluation afin de maintenir les efforts pour arriver à un niveau de maturité 4.

    Le Sénégal rejoint les pays ayant atteint le niveau de maturité 3, à l’image d’autres pays africains comme l’Egypte, le Ghana, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le  Rwanda et le Zimbabwe.

    NSS/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / Un magistrat déplore la pénalisation de la transmission du Sida, « une injustice »

    SENEGAL-SANTE / Un magistrat déplore la pénalisation de la transmission du Sida, « une injustice »

    Dakar, 12 déc (APS) – Le directeur adjoint des droits humains, Babacar Diouf, juge injuste la pénalisation de la transmission du VIH Sida, sauf dans les cas de contamination intentionnelle.

    « L’application du droit pénal est une injustice contre les personnes vivant avec le VIH, sauf si une personne décide délibérément de contaminer une autre personne », a déclaré le magistrat.

    Il animait une conférence sur le thème « Suivre le chemin des droits pour l’élimination du Sida au Sénégal », une activité organisée mercredi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida par le Conseil national de lutte contre le Sida.

    Selon le directeur adjoint des droits humains au ministère de la Justice, le droit de la santé n’est pas judiciarisé au Sénégal. « Ce qui ne va pas, c’est la pénalisation. Il s’agit d’un obstacle à la lutte contre le Sida », a-t-il soutenu.

    « La pénalisation du VIH nuit au droit. Elle est injuste lorsqu’elle vise une personne qui ne peut pas dévoiler son statut », a-t-il argumenté.

    « Nous devons savoir que des droits proclamés qui ne sont pas effectifs n’ont pas d’utilité », a-t-il dit, en faisant observer que « la loi sur le Sida est inconnue de certains acteurs judiciaires ».

    « Le manque d’information des acteurs judiciaires est un frein à la lutte. Les acteurs n’ont pas d’information sur certaines données sanitaires », a-t-il indiqué.

    Dans ce sens, Babacar Diouf invite le Conseil national de lutte contre le Sida à « outiller les acteurs judiciaires », afin qu’ils puissent mieux participer à la lutte contre le Sida.

    Il juge impératif de lutter contre la stigmatisation et la discrimination.

    Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a pour sa part relevé que le thème consacré à la Journée mondiale de lutte contre le Sida, à savoir « Suivre le chemin des droits pour l’élimination du Sida au Sénégal », fait renaitre la question des droits humains dans la lutte contre le VIH.

    « Le chemin de la lutte contre le Sida est parsemé de problématiques liées aux droits : droit à la santé, droit à l’accès aux soins et aux traitements, droit à un environnement favorable, droit à un monde plus juste, plus équitable », a énuméré le représentant du ministre de la Santé.

    Il a également évoqué « le droit à la vie, à une vie positive pour toutes les personnes touchées directement ou indirectement par le VIH ».

    Il a par ailleurs souligné que le Sénégal, à l’instar des autres pays, demeure « confronté à des défis significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida », parmi lesquels le renforcement de la lutte contre le VIH au niveau communautaire.

    Le renforcement de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH fait partie de ces défis, de même que l’engagement de la jeunesse, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. Samba Cor Sarr a également cité la lutte contre les inégalités en matière d’accès aux soins et le renforcement des mécanismes de soutien.

    Dans le contexte sénégalais, ajoute-t-il, le thème retenu cette année « prend tout son sens dans la mesure où il permet une réponse plus spécifique et plus adaptée aux besoins des communautés touchées par le VIH/Sida afin de réduire la stigmatisation et la discrimination ».

    NSS/SKS/BK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à relever le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE / Les pays africains invités à relever le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

    Dakar, 10 dec (APS) – Le vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Mame Samba Mbaye, a invité, mardi, les pays africains à relever efficacement le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

     »Nous devons donc nous donner les moyens de relever efficacement ce défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle’’, a-t-il déclaré.

    Il prenait part à l’atelier de lancement du projet intitulé   »Renforcer les actions politiques fondées sur des données probantes pour garantir un environnement et des régimes alimentaires sains et durables en Afrique de l’Ouest (REPDR) ».

    Le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est exacerbé par les effets du changement climatique, la forte croissance démographique, l’urbanisation galopante, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et les tensions géostratégiques au niveau mondial, a-t-il souligné.

    Le vice-recteur a mis en exergue les conséquences de la malnutrition sur les populations et les économies des pays africains.

     »La malnutrition n’est pas seulement un drame individuel pour ceux qui la subissent et qui en meurent, elle est également un fardeau économique. Elle ralentit la croissance des pays en entravant le développement et la réussite scolaire des enfants, en affaiblissant la productivité des hommes, en contribuant à la persistance de la pauvreté, en favorisant l’apparition d’un nombre élevé de maladies qui pèsent lourdement sur les budgets des systèmes de santé’’, a t-il dit.

    D’après l’universitaire, toutes les conséquences de la malnutrition sont physiques, cognitives, socio-émotionnelles et économiques. Il ajoute qu’elles constituent donc des obstacles majeurs pour la prospérité et le développement durable de toute nation, notamment du Sénégal.

    Pour sa part, la professeure Adama Diouf, enseignante-chercheuse au Laboratoire de recherche en nutrition et alimentation humaine (Larnha) de l’UCAD, coordonnatrice du projet REPER a rappelé l’importance de la recherche dans la résolution des problèmes de nutrition.

    ‘’En tant que chercheurs, notre rôle, c’est de générer des évidences dans ce domaine-là et de pouvoir faire le plaidoyer auprès de nos gouvernants pour que les évidences soient mieux prises en compte dans l’élaboration et le renforcement des politiques publiques’’, a indiqué Mme Diouf.

    Coordonnatrice du Réseau de recherche sur les politiques et systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (REPSAO),  elle a rappelé que les Etats ont des politiques nutritionnelles qui  »ont quand même montré leurs effets, leur impact sur la malnutrition de façon générale’’.

    Elle a rappelé qu’il y a plusieurs formes de malnutrition et  maladies non transmissibles liées à la malnutrition, en particulier au surpoids et à l’obésité, d’où, selon elle la nécessité d’adresser  »la problématique de l’obésité et de ses conséquences, notamment les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et même certains cancers ».

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Plaidoyer pour une prise en charge de qualité pour les femmes victimes des VBG

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Plaidoyer pour une prise en charge de qualité pour les femmes victimes des VBG

    Dakar, 10 déc (APS) – La coordonnatrice de la cellule genre du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Aminatou Diouf Ndiaye, a invité, mardi, les autorités à assurer une prise en charge de qualité pour les victimes des violences basées sur le genre dont les conséquences sont énormes sur le plan sanitaire.

     »Nous souhaitons de la part des autorités une oreille attentive mais également une main tendue  parce que les conséquences de ces violences sont dévastatrices’’, a déclaré Aminata Diouf Ndiaye, la coordonnatrice de ladite cellule.

    Elle prenait part à une campagne de sensibilisation sur le genre et la lutte contre les VBG à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La rencontre s’est tenue au ministère de la Santé.

    Selon elle,  »les conséquences impactent la santé physique et mentale, et cela impacte également l’accès aux opportunités économiques des femmes, sur la cohésion de la famille et des communautés de façon générale ».

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), à travers l’offre de services, doit assurer une prise en charge de qualité pour ces femmes, a-t-elle soutenu.

     »Depuis 2021, nous avons commencé à faire des interventions sur les violences faites à l’égard des femmes et leurs enfants. Nous avons commencé à former des acteurs dans les bureaux de santé’’, a-t-elle rappelé.

    NSS/SKS/OID/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Une ONG offre 310 fauteuils roulants aux personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Une ONG offre 310 fauteuils roulants aux personnes vivant avec un handicap

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé, lundi, à une remise symbolique des fauteuils roulants, offerts par Human Appeal, une Organisation non gouvernementale (ONG) britannique, à des personnes en situation de handicap issues des 14 régions du Sénégal.

     »La remise du don comprend 310 fauteuils roulants dont 40 fauteuils électriques et 270 fauteuils ordinaires avec seau hygiénique destinés aux personnes en situation de handicap des 14 régions du Sénégal. Il s’agit d’un don d’une grande valeur que nous devons à la générosité de l’ONG britannique Human Appeal’’, a déclaré brahima Sy.

    Selon lui,  »les technologies d’assistance tels que les fauteuils, les déambulateurs, les prothèses auditives et les cannes blanches destinées aux mal voyants aveugles, font partie intégrante du processus de réadaptation fonctionnelle et sont adressées le plus souvent aux personnes victimes de traumatisme, de déficiences causées par des maladies et aux personnes handicapées. Sous ce rapport les technologies d’assistance contribuent à améliorer le fonctionnement humain ».

    Il a ajouté que la réadaptation permet non seulement de réduire l’impact des maladies non transmissibles et d’améliorer la qualité de vie des populations vieillissantes, mais favorise également le rétablissement après une maladie ou un traumatisme.

    ‘’La réadaptation fait partie intégrante de la couverture sanitaire universelle et de la continuité des soins pour tous ceux qui souffrent d’une maladie, d’un traumatisme et d’une déficience’’, a souligné le ministre.

    Il a relevé que la loi d’orientation sociale 2010-15 du 6 juillet 2010, en son article 10, dispose que  »l’Etat prend en charge les frais des appareils orthopédiques et des aides techniques nécessaires » aux personnes handicapées titulaires de la carte d’égalité des chances qui ne bénéficient pas de couverture sociale.

    Selon lui,  »l’Etat et les organismes publics doivent favoriser la création d’industries de fabrication d’appareils orthopédiques et d’aides techniques’’.

     »On constate, dans certains domaines, un déficit de spécialistes notamment l’orthophonie, l’ergothérapie, l’orthopédie’’, a fait savoir le  ministre.

    De l’avis d’Ibrahima Sy, la demande en technologies d’assistance reste ‘’très forte’’ et ce don de Human Appeal  »va contribuer sensiblement à résorber le gap et la demande sociale exprimée par les personnes en situation de handicap’’.

    Cette activité carritative de l’ONG britannique s’inscrit dans le sillage  de la Journée internationales des personnes en situation de handicap, instituée par les Nations unies en 1992, et célébrée le 3 décembre de chaque année.

    NSS/SKS/OID/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires du futur : le Sénégal  »fier de compter sur l’Institut Pasteur de Dakar » (ministre)

    SENEGAL-SANTE / Défis sanitaires du futur : le Sénégal  »fier de compter sur l’Institut Pasteur de Dakar » (ministre)

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a exprimé la fierté du Sénégal de ‘’pouvoir compter’’ sur l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) dans ses efforts visant à relever ‘’les défis sanitaires à venir’’.

    ‘’Nous sommes conscients que les défis sanitaires à venir exigeront des réponses innovantes, une collaboration renforcée et un investissement accru dans la recherche et la gestion sanitaires. Le Sénégal est fier de pouvoir compter sur l’Institut Pasteur pour accompagner cette dynamique’’, a-t-il déclaré.

    Le ministre prenait part à la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar.

    Pour aider le Sénégal à faire face aux défis, a-t-il dit, il est attendu de l’IPD le développement local de vaccins et de technologies de diagnostic, qui sont essentiels pour asseoir la souveraineté sanitaire du continent africain.

    ‘’En célébrant ce centenaire, les autorités sénégalaises, à travers son excellence, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre, Ousmane Sonko, s’engagent à bâtir un système de santé inclusif, résilient, équitable et contributif au recueil sanitaire universel’’, a souligné Ibrahima Sy.

    Cet anniversaire offre aussi l’occasion de réfléchir sur l’avenir et la contribution des scientifiques à la matérialisation du changement systémique prôné par le nouveau référentiel des politiques publiques, Vision Sénégal 2050.

    ‘’Votre engagement est une preuve que la santé est un bien commun, qui transcende les frontières et que seule une solidarité mondiale permettra de relever les défis de notre époque’’, a dit Ibrahima Sy.

    Il a invité les chercheurs, les décideurs et autres professionnels de la santé à ‘’faire davantage preuve de solidarité, de générosité et d’ouverture pour la création de réseaux collaboratifs’’, afin de produire des savoirs qui contribuent à accélérer l’élimination des maladies.

    Selon le spécialiste de la géographe de la santé, l’Institut Pasteur de Dakar continue de jouer un rôle crucial dans la recherche sur les maladies émergentes.

    Il a cité à cet égard ‘’le développement de solutions vaccinales adaptées à notre contexte, la formation d’une nouvelle génération de chercheurs africains, la coopération scientifique internationale, la surveillance et la biologie’’.

    Le travail accompli par les valeureux patriotes et acteurs de développement est une source ‘’d’inspiration et d’espoir’’ pour les générations à venir, a loué le ministre de la Santé.

    Il a réitéré l’engagement du ministère de la Santé et de l’Action sociale à soutenir toutes les initiatives, qui contribuent à consolider les activités de l’Institut Pasteur de Dakar et à l’accompagner dans son ambition d’être un pôle d’excellence mondial.

    NSS/ADL/ASG/SKS