Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a validé, lundi, à Dakar, son plan stratégique national sur l’oxygène médical, qui permettra de garantir d’ici à 2029 son accessibilité et sa disponibilité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, a-t-on appris du secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.

     »Ce plan validé vise à construire, avec méthode et pragmatisme, un système de santé souverain qui garantit d’ici 2029 l’accessibilité équitable et la disponibilité de l’oxygène médical à tous les niveaux de la pyramide sanitaire en quantité, en qualité et en sécurité’’, a-t-il déclaré au cours de l’atelier de validation du plan stratégique national sur l’oxygène médical.

    Ce plan stratégique vient confirmer la volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale d’asseoir un système de santé souverain, performant et équitable dans toutes ses composantes, a ajouté le secrétaire général du MSAS.

    Il va également contribuer à la correction des déséquilibres géographiques historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, notamment les populations rurales’’, a-t-il ajouté.

    ‘’L’objectif est de pérenniser l’existant, mais aussi de se conformer aux recommandations de l’OMS qui, dans sa résolution en date du 30 mai 2023, exhorte les pays membres à élaborer des plans nationaux chiffrés en vue d’améliorer l’accès à l’oxygène médical en qualité et en sécurité, dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable de la couverture sanitaire universelle’’, a précisé Serigne Mbaye.

    Il a en outre estimé que les stratégies de maintenance et d’exploitation doivent également être bien pensées, les ressources humaines bien formées avec un dispositif de suivi et d’évaluation adapté.

    Pour sa part, le docteur Guy Njambong, représentant de l’OMS et administrateur technique en charge de la maturation du système pharmaceutique au Sénégal, a rappelé que ‘’la question de l’accès à l’oxygène médical a été mise en lumière par la pandémie de Covid-19’’.

    ‘’Nous espérons que le plan stratégique soit une réponse aux défis actuels et une promesse d’amélioration continue de la santé publique au Sénégal’’, a-t-il lancé.

    L’oxygène médical est un gaz vital principalement utilisé pour les malades souffrant de maladies respiratoires chroniques ou aiguës.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURE / La CCIAD projette de construire un immeuble dédié à la formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURE / La CCIAD projette de construire un immeuble dédié à la formation professionnelle

    Dakar, 5 déc (APS) – La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) travaille sur la construction d’un « immeuble exclusivement dédié à la formation professionnelle », a déclaré, jeudi, son président, Abdoulaye Sow.

    « Nous travaillons aujourd’hui d’arrache-pied pour construire un immeuble exclusivement dédié à la formation professionnelle », a-t-il indiqué.

    Il en a fait la révélation à la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants et auditeurs des promotions de 2018, 2019 et 2020 de l’académie consulaire, dans les locaux de la CCIAD.

    Pour inscrire la formation dans la dynamique des mutations du commerce international et des exigences légales, a affirmé Abdoulaye Sow, le bureau de la chambre de commerce a autorisé en 2023 la création d’une société anonyme chargée de mener les réformes nécessaires et assurer le développement de la formation professionnelle.

    « La relation séculaire entre les acteurs de la communauté portuaire et la CCIAD s’est construite autour de la formation, de l’amélioration des compétences des travailleurs et cadres des entreprises des maisons de commerce, de transit et aujourd’hui du transport et la logistique », a expliqué Abdoulaye Sow.

    Il a souligné que « les performances de l’Académie consulaire sont le fruit d’une collaboration entre l’administration de l’école, les entreprises et surtout, le corps professoral ».

    M. Sow a demandé aux étudiants d’être des « modèles » en entreprise.

    « Vous êtes maintenant appelés à apporter votre contribution au développement de votre pays, et votre diplôme vous ouvrira les portes d’une belle carrière professionnelle. Je vous appelle aussi à devenir des entrepreneurs comme la plupart de vos parrains, car le pays a besoin de capitaines d’industrie, de leaders dans les affaires », a lancé Abdoulaye Sow en s’adressant aux récipiendaires.

    Venu présider la cérémonie de graduation, Pape Djigjam Diop, directeur des ressources humaines de la douane, venu représenter le parrain Mbaye Ndiaye, a attiré l’attention des jeunes sur les défis auxquels ils seront bientôt confrontés dans l’exercice de leurs fonctions.

    « Le diplôme est certes important, mais gardez à l’esprit qu’il ne représente qu’un outil. Le plus important est ce que vous ferez de cet outil. Vous allez affronter la vie professionnelle qui est souvent parsemée d’embûches », a soutenu M. Diop.

    A l’endroit des récipiendaires, il a ajouté : « Pour réussir dans toutes vos entreprises, ayez le sens de l’action et de son utilité. Car les connaissances et les expériences professionnelles n’auront de sens que si elles vous permettent d’agir, de créer, d’innover, de développer des projets concrets utiles à la société ».

    « Il faut de l’engagement, car les plus beaux projets, les plus utilisables stratégies ne sont rien ou restent de pâles réalisations sans l’engagement de ceux qui les portent. Il vous faudra aussi faire preuve de discipline, de ponctualité, de rigueur, d’humilité et surtout d’éthique », a conseillé Pape Djigdjam Diop.

    NSS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / L’Institut Pasteur de Dakar a découvert 40 nouveaux virus en 100 ans d’existence (chercheur)

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / L’Institut Pasteur de Dakar a découvert 40 nouveaux virus en 100 ans d’existence (chercheur)

    Dakar, 5 déc (APS) – L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a découvert 40 nouveaux virus en 100 ans d’existence, a annoncé son administrateur général, Dr Amadou Alpha Sall, assurant que la production de vaccins contre la rougeole et la rubéole est en chantier.

    ‘’En termes de bilan, on peut retenir la découverte de 40 nouveaux virus. De même que le vaccin contre la fièvre jaune dont une seule dose permet de se protéger toute la vie. Il fait partie des meilleurs vaccins au monde’’, a dit  le Dr Sall.

    Il animait une conférence de presse en prélude de la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur dont le thème est ‘’autonomiser l’avenir : un centenaire d’excellence en santé publique’’.

    Il a rappelé que  »l’enjeu est de faire des vaccins pour protéger nos populations contre les maladies épidémiques, pandémiques, émergentes et ré-émergentes ».  Il signale que l’institut est train de « prendre des dispositions pour produire des vaccins contre la rougeole et la rubéole ».

    Le but consiste à  »choisir des vaccins qui sont pertinents pour notre continent’’ et contre ‘’des pathologies qui posent plus de problème ».

    Il a également annoncé que l’IPD travaille sur la production de vaccins contre la vallée du Rift. ‘’Nous sommes en train de réfléchir sur la fièvre de la vallée du Rift. Que ce soient les tests ou les vaccins, nous souhaitons les mettre à la disposition des populations’’, a dit  Dr Sall.

    Il a évoqué  »l’acquisition de technologies de pointe comme l’algèbre génomique, qui associe la théorie mathématique et l’algèbre ». A cela s’ajoutent  »les tests de diagnostics rapides qui ont permis, entre autres, de comprendre plusieurs maladies, comme le paludisme, le Zika, entre autres’’.

    Le Dr Sall a rappelé qu’à l’exception du vaccin contre la fièvre jaune, tous les autres vaccins sont produits à l’étranger.

    Il s’agit, selon Amadou Alpha Sall, d’avoir la capacité de produire ces vaccins en formant du personnel capable de le faire, ce qui contribuera à faire de l’IPD,  »un hub régional de production des vaccins’’.

    Créée en 1924, l’IPD est une fondation sénégalaise à but non lucratif reconnue d’utilité publique. Elle fournit aux communautés des solutions de soins de santé et des services de laboratoire.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-GENRE / Planification familiale : le Sénégal n’a pas atteint ses objectifs en 2024 (responsable)

    SENEGAL-SANTE-GENRE / Planification familiale : le Sénégal n’a pas atteint ses objectifs en 2024 (responsable)

    Dakar, 4 déc (APS) – Le Sénégal n’a pas atteint ses objectifs en matière de planification familiale pour l’année 2024, malgré une augmentation du taux de prévalence contraceptive, a indiqué la directrice de l’unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou, Marie Ba.

    ‘’Le Sénégal n’a pas atteint ses objectifs fixés en 2024. Les tendances du taux de prévalence contraceptive ont augmenté d’environ 9% passant à 18% entre les Enquêtes de santé (EDS) de 2010-2011 et de 2023. Bien qu’aucune région n’ait connu de baisse du taux de prévalence, la plus forte croissance a été observée à Kaffrine et à Saint Louis’’, a déclaré Marie Ba.

    La directrice de l’unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou intervenait à l’ouverture de la 13 ère réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou qui se tient du 3 au 5 décembre à Dakar.

    L’engagement des 9 Etats membres du Partenariat de Ouagadougou (Bénin, Burkina, Cote d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo), consiste à assurer l’accès aux services de planification familiale de qualité, une stratégie prioritaire pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

    ‘’Pour le cas du Sénégal, il y a eu une période de flottement entre l’ancien plan d’actions national budgétisé et le nouveau [prévu] pour la période de 2024 à 2028. C’est le manque de suivi de ces plans d’actions nationaux budgétisés qui sont très ciblés, qui se basent sur les données pour prendre des décisions sur quelles régions se focaliser », a expliqué Mme Ba.

    Elle a souligné aussi que ‘’le Sénégal a connu une forte croissance de taux de prévalence contraceptive de plus de 8,7% de points, principalement grâce aux implants. La croissance des injectables +1% point a été récompensée par une baisse de l’utilisation de la pilule ». 

    ‘’Le Sénégal fait partie du groupe des pays qui ont eu à faire des investissements soutenus dans les contraceptifs au moins deux fois depuis 2021 et la valeur des dépenses a augmenté ou est restée constante. Parmi ce groupe de pays, il y a le Bénin, la Cote d’Ivoire, le Niger et le Togo’’, a signalé la directrice de l’unité de coordination du partenariat de Ouagadougou.

    La cheffe de la division planification familiale au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Ndèye Awa Diagne, a expliqué le faible taux d’utilisatrices en planification familiale par plusieurs facteurs.

    ‘’La rétention des données sanitaires depuis le deuxième semestre 2022 à nos jours, la non implication des hommes dans la planification familiale, le déficit de communication sur la planification familiale à tous les niveaux et l’insuffisance dans l’offre de services adaptés aux adolescentes et jeunes’’ sont autant de facteurs qui justifient que le Sénégal n’a pas atteint ses objectifs, a listé Mme Diagne.

    NSS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Lancement d’un laboratoire biomédical qui vise à réduire les délais d’attente des analyses médicales

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Lancement d’un laboratoire biomédical qui vise à réduire les délais d’attente des analyses médicales

    Dakar, 2 déc (APS)-Le laboratoire biomédical du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire inauguré lundi à Dakar vise à réduire les délais d’attente des résultats d’analyses médicales qui se faisaient à l’étranger, a soutenu le même jour son responsable Dr Khadim Diongue.

    « La particularité sera de proposer des analyses spécialisées, pour lesquelles, la plupart du temps, il fallait recourir à des sous-traitants au niveau extérieur, avec des attentes relativement longues », a déclaré Khadim Diongue, responsable de cette unité biomédicale du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire.

    Il prenait part au lancement officiel du laboratoire biomédical du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire. Ce laboratoire spécialisé intervient dans les domaines de la génétique, du test de paternité, de la biochimie, de la mycologie entre autres.

    « Le but est de raccourcir les délais de rendu des résultats, mais également d’éviter l’externalisation des analyses biomédicales », a expliqué M. Diongue.

    « Cette unité vient renforcer le système sanitaire, en particulier le système des laboratoires, en proposant des paramètres d’analyse biologique. Il s’agit d’un laboratoire d’analyse de biologie médicale », a informé Khadim Diongue par ailleurs enseignant-chercheur et biologiste médical.

    Il a insisté sur l’importance d’un tel laboratoire qui est un « maillon essentiel pour le diagnostic et le suivi des pathologies dites chroniques ».

    « Il n’est pas toujours évident de trouver un laboratoire, surtout un laboratoire spécialisé. Beaucoup d’analyses se faisaient à l’extérieur parce qu’elles sont indisponibles au niveau local. C’est pour combler ce vide que notre structure propose cette plateforme d’analyse biomédicale », a expliqué le docteur Diongue.

    Le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire permettra de pallier ces manquements dans le système et de renforcer la surveillance sanitaire, a-t-il ajouté.

    « Avec la transition socio-économique, mais également médicale actuelle, de plus en plus les gens sont confrontés aux maladies chroniques. Les patients font face à des besoins en termes d’analyses spécialisées », a fait observer l’enseignant-chercheur.

    « Si l’université décide d’ouvrir une plateforme, c’est également dans le but d’alléger ces charges-là. Cela répond à un besoin de santé publique de manière générale », a assuré le biologiste.

    Le professeur Bara Ndiaye, doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), a pour sa part magnifié la mise à disposition de ce laboratoire.

    « L’ouverture de ce centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire est hyper importante dans le dispositif de l’UCAD. Ce dispositif va intervenir dans beaucoup d’activités », s’est réjoui M. Ndiaye.

    Il a salué le personnel « très compétent et hautement qualifié » de cde centre dans le domaine de la génomique et de la biologie.

    NSS/SKS/MTN

     

     

  • SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / VIH Sida : le test bientôt disponible dans les officines (médecin)

    SENEGAL-SANTE-TECHNOLOGIE / VIH Sida : le test bientôt disponible dans les officines (médecin)

    Dakar, 27 nov (APS) – Fatoumata Ly, médecin de santé publique, a annoncé, mardi, lors d’un forum organisé en marge des Journées scientifiques du Sida (Jss), que le test de dépistage du VIH sera bientôt disponible dans les officines.

    ‘’Le dépistage est gratuit et même au niveau communautaire, on peut faire le test. Et bientôt, le test sera disponible dans les officines », a déclaré Dr Fatoumata Ly.

    Elle s’exprimait lors d’un forum organisé par l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd) en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) dans le cadre des Journées scientifiques du Sida (Jss) dont le thème est :  »Vers l’élimination du Sida : intégration, innovation et impact ».

    Cette rencontre qui se tient au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) prend fin, jeudi. Fatoumata Ly prenait part au symposium sur le thème  »Gestion de l’information sensible ».

    A propos du dépistage, il s’agit, selon le médecin,  »du test salivaire », relevant que le défis du programme de lutte contre le Sida, c’est de  »dépister les personnes vivant avec le VIH qui ne sont pas venues dans les structures de santé ».

    Elle a indiqué que  »cette cible concerne les enfants nés de parents séropositifs qui sont cachés dans les maisons. Nous sommes à 46%  de taux de dépistage pour ces enfants’’.

    La lutte contre le Vih est intersectorielle, a rappelé Fatoumata Ly, infectiologue au Conseil national de lutte contre le Sida.

     »La lutte contre le Vih ne relève pas seulement du domaine de la santé, le ministère du travail, de la famille, des forces armées et celui de l’intérieur sont concernés par la réponse et la prise en charge », a-t-elle souligné.

    Pour le premier objectif qui consister à tester 95% de la population,  »nous sommes à 90% », a dit Docteur Ly, ajoutant que concernant le deuxième objectif qui vise à mettre 95% des personnes vivant avec le Vih sous traitement, le Sénégal en est à 93%.

    Au sujet de l’objectif visant à rendre indétectable la charge virale à 95%,  »nous sommes à 91% », a-t-elle signalé.

     »Le 3e 95 est relatif à la suppression de la charge virale. Lorsqu’un malade est stable, il fréquente moins les structures sanitaires, peut-être une fois par an », a t-elle souligné.

    Sous ce rapport, l’infectiologue a soutenu  que ‘’les derniers pas sont les plus difficiles à franchir pour arriver à l’élimination’’.

    Pour atteindre ces objectifs,  elle a exhorté les journalistes à aider les autorités en intégrant les questions de Vih dans le traitement de l’information. ‘’La communication devrait prendre les questions du Vih mais en fonction de la cible. Il s’agit des enfants, des femmes et des personnes adultes », a-t-elle indiqué.

    ‘’Il faut assurer le dépistage des populations clés, les populations vulnérables. Et le dépistage aussi des hommes qui ne fréquentent pas les structures sanitaires’’, a-t-elle recommandé.

    Elle a ajouté que  »l’autre défi c’est d’assurer le dépistage aux femmes enceintes qui se présentent en consultation prénatale ».  »Il faut leur faire comprendre qu’elles peuvent vivre avec le Vih et donner naissance à un enfant sain », a t-elle soutenu.

    Mme Ly a souligné l’importance de la mise sous traitement des personnes infectées. Si le traitement est observé, avec une molécule par jour, qui a moins d’effets secondaires, la personne  »ne peut plus donner le Vih », a rassuré le médecin.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Appel à une mobilisation collective pour l’élimination du Sida d’ici 2030

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Appel à une mobilisation collective pour l’élimination du Sida d’ici 2030

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Ibrahima Sy, a appelé, mardi, à la mobilisation de tous les acteurs pour atteindre l’objectif d’élimination du Vih Sida en 2030.

    ‘’L’objectif d’éliminer le Sida d’ici 2030 nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernement, ONG, partenaires techniques et financiers, chercheurs, professionnels de la santé, et communautés », a déclaré M.Sy.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie d’ouverture des Journées scientifiques sur le Sida dont le thème est « Vers l’élimination du Sida: Intégration, Innovation, Impact ».  La rencontre se tient au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

    Pour Ibrahima Sy,  »éliminer le Sida ne se limite pas seulement à réduire la prévalence du virus, mais à garantir un accès universel à la prévention, au dépistage et au traitement ».

    Selon lui,  »ce défi ambitieux repose sur trois principes fondamentaux : Intégration, Innovation, Impact ».

    L’intégration des services de santé, y compris ceux liés au VIH/Sida, est ‘’fondamentale’’ pour atteindre cet objectif, en atteste le plan stratégique national pour une riposte multisectorielle intégrée contre le Sida, la tuberculose, les hépatites virales et les Infections sexuellement transmissibles  (2023-2030) dont l’élaboration a mobilisé l’ensemble des acteurs sous la coordination du CNLS, a précisé le ministre de la santé.

    Il  a rappelé, sur cette lancée,  qu’un système de santé fort et harmonisé assure non seulement des soins complets mais contribue aussi à réduire la stigmatisation, créant un environnement inclusif pour chaque individu.

    ‘’L’intégration des services de santé est nécessaire pour une réponse efficace au VIH et au sida. Elle garantit que chacun reçoit des soins complets tout en réduisant la stigmatisation et en favorisant un parcours de soins continu’’, a t-il dit.

    Il  a souligné que l’innovation est ‘’essentielle’’ pour surmonter les obstacles dans la lutte.

    Au Sénégal, cela inclut, selon le ministre,  l’adoption de nouvelles technologies, comme les autotests VIH, facilitant un dépistage précoce et discret et la prophylaxie préexposition (PrEP) pour une protection accrue des populations à risque. Les collaborations avec des start-ups et entreprises technologiques peuvent également mener au développement d’applications numériques qui enrichissent la sensibilisation et l’éducation, a t-il laissé entendre.

    Pour le ministre, l’impact de ces efforts doit être évalué non seulement par la réduction des nouvelles infections, mais aussi à travers des indicateurs de santé publique, comme l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et l’accès équitable aux soins.

     »En intégrant les retours d’expérience des experts en santé et des communautés dans la mise en œuvre des programmes, nous pouvons créer des solutions adaptées aux besoins réels de notre population, ce qui représente l’essence de ces journées scientifiques Sida du Sénégal », a souligné Ibrahima Sy.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Une campagne de vaccination contre la rougeole à partir du 2 décembre

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Une campagne de vaccination contre la rougeole à partir du 2 décembre

    Dakar, 25 nov (APS) – Une campagne de vaccination contre la rougeole est prévue du 2 au 12 décembre, a annoncé, lundi, le Directeur de la prévention au ministère de la santé et de l’action sociale (Msas), El Hadj Mamadou Ndiaye.

     »La cible à vacciner cette année, c’est pratiquement autour de 39% de la population. Ce qui va avoisiner les 7 500 000, on peut dire 8 millions d’enfants, seront donc ciblés. Donc sur l’échelle du territoire national, c’est une campagne qui va démarrer du 2 au 12 décembre. Elle va durer 10 jours », a déclaré El Hadj Mamadou Ndiaye.

    Il prenait part à la journée d’information en prélude de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole des enfants âgés de 9 à 15 ans.

    La rougeole est une maladie infectieuse, contagieuse, le plus souvent mortelle, et qui peut être également à l’origine des complications majeures, a indiqué Docteur Ndiaye, citant, entre autres, la cécité.

     »Nous lançons cette campagne à cause de l’évolution de la situation épidémiologique du pays, qui montre que depuis ces quatre dernières années, des épidémies de rougeole dans la plupart des districts du Sénégal’’, a soutenu le Directeur de la prévention.

    Selon lui,  »les épidémies n’ont pas seulement touché les enfants de la tranche d’âge 9 mois à 5 ans, ce qui se passait classiquement ».

    Il y a eu des cas de malades âgés parfois de plus de 5 ans, allant jusqu’à 13-14 ans, a t-il expliqué.

     »Si nous ne menons pas une campagne de vaccination de grande envergure contre la rougeole, cette année ou au plus tard, dans le courant de l’année prochaine, nous risquons de faire face à une épidémie majeure dans le pays’’, a prévenu le directeur de la prévention.

    60% des districts touchées par la maladie

    El Hadj Mamadou Ndiaye a informé que  »plus de la moitié des districts ou près de 60% des districts ont été une fois ou deux fois en épidémie durant ces dernières années’’. Ce qui  »est beaucoup », a t-il estimé.

    De l’avis d’El Hadj Mamadou Ndiaye, l’objectif est de faire de telle sorte que la maladie ne devienne plus un problème de santé publique majeure dans le pays.

     »Ce qui passe par la vaccination d’au moins 95% de la cible et que dans les prochaines années, on entre dans ce qu’on appelle la phase d’élimination de cette maladie. C’est-à-dire qu’elle ne soit plus un problème de santé publique dans le pays’’, a t-il défendu.

    Le directeur de la prévention a précisé que  »dans un seul vaccin, les enfants seront protégés de la rougeole et de la rubéole ».

    Le préventionniste a rappelé que  »la rubéole est une maladie contagieuse, infectieuse ».  »Même si elle est bénigne chez l’enfant, elle peut occasionner des malformations, notamment chez les femmes en état de grossesse allant jusqu’à occasionner même des avortements », a t-il dit.

     »Durant la Covid-19, pendant près de trois ans, la vaccination n’a pas pu faire le maximum; les programmes étaient un peu léthargiques à tel point que beaucoup d’enfants susceptibles à la rougeole ont échappé donc à la vaccination », a expliqué El Hadj Mamadou Ndiaye.

     »C’est le lieu de se rattraper par rapport à cette maladie qui est mortelle. Et c’est la seule qui peut occasionner des épidémies majeures chez les enfants », a alerté le docteur Ndiaye dans sa conclusion.

    NSS/OID/SKS

  • SENEGAL-SANTE-EPIDEME / 449 cas de rougeole enregistrés en 2024 (médecin)

    SENEGAL-SANTE-EPIDEME / 449 cas de rougeole enregistrés en 2024 (médecin)

    Dakar, 25 nov  (APS) – Quelque 449 cas de rougeole ont été dénombrés dans 33 districts sanitaires du pays en 2024, a indiqué, lundi, Abdoulaye Mangane, médecin à la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

     »Nous avons eu 449 cas confirmés de rougeole. 33 districts sanitaires sur les 79 que compte le pays ont franchi le seuil de l’épidémie de la rougeole. En termes de pourcentage, cela représente 41% », a déclaré docteur Abdoulaye Mangane lors de la journée d’information organisée en prélude de la campagne nationale de vaccination des enfants contre la rougeole et la rubéole.

    Il a souligné que  »les derniers cas de décès, au nombre de 2, remontent à 2022 ». Depuis, lors  »aucun cas de décès n’a été enregistré ».

    Cette campagne fait face à un certain nombre de défis, a t-il indiqué. Il a souligné la nécessité  »du renforcement de la sensibilisation en se fondant sur la combinaison de stratégies de communication utilisée : masse (télé, radio, presse écrite); informer vrai et juste pour éteindre les rumeurs; la gestion des cas refus et réticences et intensifier l’information auprès des groupes dubitatifs ».

    Il a ajouté que ‘’la participation à la réussite de la campagne repose sur le fait de mettre en exergue ses bénéfices pour la cible ». Dr Mangane a appelé à un plus haut portage pour une adhésion de la population.

    Selon lui,  »quelque 7 326 586 enfants sont à vacciner durant cette campagne avec 8 millions de doses de vaccins qui permettront de couvrir cette cible ».

    Le district de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, est retenu pour le lancement de la campagne.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : un taux de positivité de 2,7% enregistré chez les enfants nés de mères séropositives

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : un taux de positivité de 2,7% enregistré chez les enfants nés de mères séropositives

    Kaolack, 23 nov (APS) – Le point focal de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) de Kaolack (Centre), Maimouna Dieng  a indiqué  vendredi que le taux de positivité du Vih/Sida se situe à 2,7% chez les enfants nés de mères séropositives positives

     »La dernière enquête, qui a été réalisée en décembre 2023, a montré que dans la région, il y avait un taux de positivité de 2,7 % parmi les enfants nés de mères séropositives positives » a déclaré Maimouna Dieng, responsable de la prise en charge à la direction régionale de la santé de Kaolack.

    Elle faisait une présentation dans le cadre d’une caravane  de presse à Kolda et Kaolack organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls).

     »En termes de dépistage, si on confirme que la femme est séropositive avant la grossesse, elle est mise dans la cohorte des femmes avec des grossesses séropositives. Pendant la grossesse, on fait aussi le dépistage », a  expliqué Mme Dieng.

     »Selon l’enquête, avant la grossesse, on était à 50% de femmes qui se faisaient dépister  et qui tombent enceintes après. Pendant la grossesse, on était à 48%. Donc, on peut dire que le dépistage a été précoce » a-t-elle fait savoir.

    Elle ajoute que  »plus de 98 % de cette cible ont été dépistées, soit avant, soit pendant la grossesse », précisant que ce qui motive la prise en charge, c’est non seulement  »la précocité, mais aussi le fait qu’elle minimise le risque de transmission chez l’enfant ».

     »Quand une femme enceinte commence à prendre le traitement antirétroviral, nous avons aussi un risque plus faible de transmission chez le nouveau-né », a fait valoir le point focal PTME.

    Selon elle, c’est cette systématisation du dépistage pendant la grossesse qui a vraiment conduit à un faible taux de positivité chez les enfants nés  des grossesses séropositives ».

    Et  »avec la mobilité,  nous veillons à ce que tous les trois mois, nous effectuions un suivi au niveau des quatre districts et au niveau de l’hôpital, un suivi sur les médicaments, sur la disponibilité des produits, mais aussi sur la mise à jour du modèle dédié », a ainsi soutenu Maimouna Dieng.

    NSS/SKS/MK