Auteur/autrice : Ndèye Suzanne Sy

  • SENEGAL-SANTE / Vih: 57 enfants suivis à l’Unité de traitement ambulatoire de Kolda

    SENEGAL-SANTE / Vih: 57 enfants suivis à l’Unité de traitement ambulatoire de Kolda

    Kolda, 21 nov (APS) – Cinquante-sept enfants sont suivis à l’Unité de traitement ambulatoire (UTA) de Kolda dans le cadre de la charge des personnes vivant avec le Vih, a indiqué le coordonnateur de cette structure.

     »Les enfants sur notre file active sont au nombre de 57, qui sont régulièrement suivis sur une file active de 1824 personnes vivant avec le VIH que nous suivons régulièrement au niveau de cette unité de traitement du district sanitaire de Kolda », a déclaré Thierno Chérif Sy, médecin, coordonnateur régional de la prise en charge du Vih, dans la région de Kolda.

    Il faisait une présentation dans le cadre d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en partenariat ave le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS).

    ‘’Sur la file active, nous avons 1394 femmes qui sont régulièrement suivies, 430 hommes régulièrement suivis depuis 2006. Et dans cette file active, nous avons également des enfants pour la tranche d’âge de 5 à 10 ans’’, a expliqué le docteur Sy.

    A Kolda, l’unité de traitement ambulatoire est une structure de référence, ce qui explique que la fréquentation est très importante, a -t-il relevé, soulignant que l’unité permet la prise en charge, tout en évitant la stigmatisation.

     »L’infection à VIH est une infection qui, souvent, est sujette à la stigmatisation et à la discrimination’’, a déploré le docteur Sy.

    Il a signalé que dans cette unité de traitement, la population générale est également prise en charge pour les autres pathologies.

     »Seul le médecin peut savoir ce que les patients font ou ce qui les amènent. Donc, la population générale fréquente sans savoir ce qu’on traite réellement », a-t-il soutenu.

    Ce qui permet, de l’avis du coordonnateur régional de la prise en charge du Vih/Sida, d’éviter surtout la stigmatisation et la discrimination liées à cette maladie.

    NSS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un spécialiste déplore le dépistage tardif des patients à Kolda

    SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un spécialiste déplore le dépistage tardif des patients à Kolda

    De l’envoyée spéciale de l’APS

    Kolda, 21 nov (APS) – Le coordonnateur de l’Unité de traitement ambulatoire (UTA) du VIH Sida dans la région de Kolda (sud) Dr Thierno Chérif Sy a déploré, mercredi, le retard constaté dans le dépistage, plombant ainsi les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre cette maladie.

    ‘’Le constat que nous faisons, ici, à Kolda est que malheureusement nous dépistons souvent tardivement les patients. Ils viennent à un stade avancé de la maladie’’, a-t-il déclaré lors d’une séance de travail avec l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD).

    Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’une caravane de presse dans la région de Kolda, organisée en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS).

    De l’avis du praticien, la prise en charge des patients passe d’abord par le diagnostic, qui repose sur des stratégies de dépistage intégrées à l’endroit de la population générale.

    ‘’L’idéal aujourd’hui, si nous voulons que l’infection à VIH ne soit plus un problème de santé publique à l’horizon 2030, est de faire en sorte que les patients soient dépistés très tôt, au stade précoce de la maladie’’, a recommandé Thierno Chérif Sy.

    Pour encourager les gens à effectuer le dépistage du VIH, il préconise de l’intégrer dans celui d’autres pathologies chroniques telles que l’hypertension artérielle, le diabète, l’hépatite virale B pour que les populations puissent adhérer à cette stratégie.

     Un seul médecin 1 824 patients

    Le coordonnateur de l’Unité de traitement ambulatoire du VIH Sida de Kolda recommande par ailleurs le relèvement du plateau technique des structures sanitaires, déplorant la situation dans la région où un seul médecin, lui en l’occurence, s’occupe des 1 824 patients.

    ‘’Il est vrai que j’ai une équipe composée d’assistants sociaux et d’infirmiers, mais il n’y a qu’un seul médecin qui prend en charge les patients’’, a signalé le docteur Sy, ajoutant qu’‘’il existe des difficultés pour le continuum de soins’’.

    Il a également relevé que le service de radiologie du district sanitaire de Kolda ne fonctionne pas depuis plus d’un an, alors que la radiographie occupe une place importante dans le diagnostic, notamment de la tuberculose et d’autres infections opportunistes.

     »Ces difficultés ne plaident pas en faveur d’une bonne prise en charge des personnes vivant avec le VIH qui, pour la plupart n’ont pas de ressources. Et les mutuelles de santé que nous avons actuellement au Sénégal ne prennent pas en compte les maladies chroniques’’, a signalé le responsable de la prise en charge du VIH Sida à Kolda.

    Le taux de prévalence dans cette région, largement supérieur à la moyenne nationale de 0,3%, est de 1,7%, selon le directeur régional de la Santé, docteur Yaya Baldé.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kolda : la prévalence du VIH à 1,7%, « taux largement supérieur à la moyenne nationale » (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Kolda : la prévalence du VIH à 1,7%, « taux largement supérieur à la moyenne nationale » (médecin)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Ndèye Suzanne Sy

    Kolda, 20 nov (APS) – Le taux de prévalence du Sida est de 1,7% dans la région de Kolda (sud), largement supérieur à la moyenne nationale qui est de 0,3%, a-t-on appris mercredi du directeur régional de la Santé, docteur Yaya Baldé.

    « Le taux de prévalence du Sida est de 1.7% à Kolda. Un taux largement supérieur au taux national de la prévalence du Sida », a-t-il déclaré.

    Le directeur régional de la Santé de Kolda intervenait dans le cadre d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) dans les régions de Kolda et de Kaolack.

    Selon docteur Yaya Baldé, le taux de prévalence du Sida à Kolda est en lien avec la situation de la région, frontalière des deux Guinée et de la Gambie.

    « La lutte transfrontalière, avec la mobilité des populations, les commerces, font que la région est exposée au VIH », a-t-il expliqué, estimant que  »c’est une situation qui ne reste pas sans conséquences ».

    « Des charges virales positivées peuvent devenir négatives par défaut de prise en charge. Nous faisons face au défi de la maîtrise des perdus de vue », a signalé le docteur Baldé.

    Il a indiqué qu’un dispositif de surveillance des malades au niveau transfrontalier a été mis en place, dans le but de continuer le traitement des malades au cas où ils se rendraient dans les pays frontaliers.

    Bien positionner la PTME pour réduire le VIH

    Concernant la prise en charge, il a signalé des ruptures d’intrants. « Il arrive que des ruptures soient enregistrées, d’où l’intérêt d’assurer le transport des prélèvements », a-t-il dit.

    Il s’y ajoute la faiblesse des ressources humaines qui est à son avis « une réalité » dans la région.

    Il a aussi évoqué les accouchements à domicile. « Les femmes continuent d’accoucher dans les maisons, un fait qui se justifie par plusieurs facteurs sociaux, culturels, ce qui justifie que le fait d’accoucher à la maison n’est pas toujours volontaire », a relevé le médecin.

    Sur la base de toutes ces considérations, Yaya Baldé a soutenu que la communication permettrait « d’aller voir les causes de cette situation ». Il considère que « sans l’adhésion de la population, il sera difficile de gagner la bataille contre le VIH ».

    « Le volet communautaire est extrêmement important. Il faut que localement, il y ait des engagements », a-t-il martelé ajoutant que dans ce sens, « il est impératif pour les autorités de comprendre les problèmes, de savoir la réalité des chiffres ».

    « Ce sont les efforts que nous allons mener qui sont les gages du succès », estime le directeur régional de la Santé de Kolda.

    « Il faut que la prise en charge de la transmission mère enfant (PTME) soit bien positionnée dans le système de prise en charge du Sida pour réduire le VIH », a recommandé Yaya Baldé.

    Il a aussi plaidé également le renforcement des ressources humaines, en corrélation avec la décentralisation des produits dans la région de Kolda. Ce qui passe, selon lui, par « une formation des agents pour prendre en charge les enfants ».

    Il a par ailleurs évoqué le suivi de proximité pour s’assurer que les produits ne manquent pas, tout en préconisant une bonne alimentation pour le renforcement de l’immunité des enfants malades.

    « Nous sommes dans une dynamique de renforcement de ce dispositif, de cette chaîne », a-t-il conclu.

    NSS/SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’autosuffisance vaccinale sur le continent passera par la formation d’experts africains (responsable)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’autosuffisance vaccinale sur le continent passera par la formation d’experts africains (responsable)

    Dakar, 19 nov (APS) – Le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Samba Cor Sarr a estimé lundi, que l’autosuffisance vaccinale sur le continent, conformément à l’ambition de l’Union africaine de combler 60% les besoins en vaccins à l’horizon 2040, passera par la formation d’experts africains.

    ‘’L’autosuffisance vaccinale en Afrique passera par la formation d’une expertise africaine de haute qualité en vaccinologie’’ a déclaré le docteur Samba Cor Sarr.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture du premier Cours africain francophone de vaccinologie avancée (Afro-ADVAC francophone), qui a démarré lundi à Dakar et se poursuit jusqu’au 27 novembre.

    Cet évènement, destiné aux décideurs de la vaccinologie, s’étale sur dix jours et vise comme objectif à développer une expertise africaine dans ce domaine.

    ‘’Ce cours représente une opportunité unique d’approfondir les connaissances dans le développement de vaccins, d’aligner les protocoles d’essais cliniques du continent aux standards internationaux’’, a fait savoir le directeur de cabinet du MSAS.

    Afro-ADVAC francophone permettra également aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies de vaccination efficaces, par la création d’un réseau d’experts francophones en vaccinologie à l’échelle du continent, selon les organisateurs.

    ‘’Le choix du Sénégal comme pays hôte de cette première édition francophone, à l’initiative de la coopération allemande, témoigne de notre engagement constant dans le domaine de la santé publique et de notre volonté de jouer un rôle moteur dans le développement des compétences scientifiques sur le continent africain’’, a indiqué Samba Cor Sarr.

    Une contribution au projet MADIBA

    Ce premier cours africain francophone de vaccinologie avancée apportera, en outre, une contribution au projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy  en anglais) ou Fabrication en Afrique pour l’immunisation contre les maladies et le renforcement de l’autonomie.

    D’un coût de 45 millions de dollars , ce projet implanté au Sénégal est le fruit d’un partenariat entre l’Institut Pasteur de Dakar et la Fondation Mastercard avec pour ambition une augmentation significative de la production de vaccins sur le continent, qui n’est que de 0,1% actuellement.

    De l’avis du docteur Sarr, Afro-ADVAC francophone, ‘’ bien plus qu’une simple formation de professionnels hautement qualifiés, est une réponse stratégique au défi de l’Afrique de développer une expertise locale en matière de production de vaccins et dans le renforcement de son autonomie dans la conduite d’essais cliniques’’

    Coordonnateur de ce cours, l’expert immunologue et vaccinologue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Tandakha Dièye, a rappelé que depuis la crise du COVID-19, l’indépendance vaccinale, qui passe par le renforcement de notre expertise local, est devenue une grande nécessité pour le continent africain’’.

    Des scientifiques, professionnels de la santé et spécialistes de la santé publique de niveau intermédiaire à supérieur, impliqués dans le développement de vaccins, les essais cliniques, la mise en œuvre ou la gestion de stratégies de vaccination, provenant de 22 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique prennent part à ce premier Afro-ADVAC francophone.

    NSS/ABB/SKS

  • SENEGAL-MEDICAMENTS-QUALITE / Le DG de l’ARP évoque l’importance d’investir dans l’infrastructure et les ressources humaines

    SENEGAL-MEDICAMENTS-QUALITE / Le DG de l’ARP évoque l’importance d’investir dans l’infrastructure et les ressources humaines

    Dakar, 15 nov (APS) – Le directeur général de l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP), a souligné, vendredi, l’importance d’investir dans l’infrastructure et les ressources humaines pour atteindre les standards internationaux.

     »Nous voudrions atteindre les standards internationaux les plus élevés possibles. Cela demande d’investir dans l’infrastructure, dans l’équipement, de se doter de personnel qu’on doit capaciter au jour le jour », a déclaré Alioune Ibnou Talib Diouf lors d’une visite effectuée à la Direction du contrôle qualité sis au 39 Avenue Pasteur.

    A l’ARP,  »nous avons une politique volontariste d’être dans la performance, je dirais même la top performance », a-t-il souligné.

    Pour atteindre cette ambition, il a indiqué qu’il faut aussi avoir des procédures  »claires et transparentes et robustes », permettant d’entrer en compétition au niveau continental et mondial.

    Au terme de sa visite, il a déclaré avoir pris bonne note de toutes les observations qui ont été énumérées par le Directeur et le personnel.

    Dans cette perspective, il a assuré que ce laboratoire sera renforcé pour atteindre les normes d’accréditation ISO 17025, mais aussi aller vers l’ISO 9001.  »Ce qui nous permet d’être une référence ici au Sénégal et dans la sous-région », a-t-il dit.

    Dans le cadre de la souveraineté pharmaceutique, l’ARP demande à pouvoir contrôler tout le marché sénégalais en matière de produits de santé, pour qu’ils soient sûrs, de qualité et efficaces, a rappelé son Directeur général. 

    569 échantillons contrôlés

    Pour sa part, Djibril Fall, directeur du contrôle de la qualité, a fait état de 569 échantillons contrôlés à ce jour.  »Le contrôle suit son cours, d’ici la fin de l’année, on va encore accumuler un nombre plus important d’échantillons contrôlés », a-t-il relevé.

    Le professeur de chimie thérapeutique a souligné que  »le taux de conformité est très important ». En cas de non-conformité,  »il y a tout de suite des mesures réglementaires allant dans le sens, par exemple, de retirer le produit sur le marché, de le mettre en quarantaine et de voir la suite, par exemple », a t-il expliqué.

     »Nous avons toujours besoin d’un renforcement de ce point de vue. Nous avons besoin d’intrants assez spéciaux pour faire le contrôle, parce que le contrôle de la qualité du médicament, c’est un contrôle assez spécial », a-t-il précisé.

    Sur ce registre, M. Fall a noté que la Direction du contrôle qualité a besoin de ‘’beaucoup d’intrants, que ce soit des substances de référence, des réactifs chimiques, ou d’autres intrants de nature différente’’.

    En termes de perspectives, Djibril Fall a souligné que  »le contrôle de la qualité des médicaments, comme les anticancéreux, qui sont assez toxiques, nécessitent un dispositif assez spécial ».

    La direction envisage également de contrôler des dispositifs médicaux, d’autres produits biologiques comme les dérivés du sang.

    NSS/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / 30 milliards FCFA mobilisés pour démarrer le projet  »Dossier patient unique » (ministre)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / 30 milliards FCFA mobilisés pour démarrer le projet  »Dossier patient unique » (ministre)

    Dakar, 13 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a annoncé, mercredi, une enveloppe de 30 milliards destinés au projet Dossier patient unique partagé dans le cadre du système de santé numérique.

     »Une enveloppe de 30 milliards va être dégagée pour démarrer le projet du système de santé numérique Dossier Patient Unique partagé », a déclaré le ministre lors d’un point de presse pour partager sur son bilan en 6 mois à la tête de ce département ministériel.

    La plateforme digitalisée dénommée  »Dossier patient unique » va permettre la sauvegarde des données sanitaires du malade en facilitant la communication entre les praticiens.

    Selon lui, le gouvernement souhaite  »engager des réformes en profondeur du système de santé et de l’action sociale afin qu’il soit résilient pour passer d’une santé curative à une santé préventive’’.

    L’ambition, a t-il souligné, c’est de faire du Sénégal, un hub régional de la santé.  »Notre souhait c’est d’avoir un système de protection sociale inclusif. Ce qui implique une augmentation de l’effectif de personnel de santé qualifié », a-t-il dit.

    Pour matérialiser ces ambitions, Ibrahima Sy a défini des  »actions urgentes ». ‘’Nous allons mettre en place un dispositif d’assistance pour aller à l’assaut des financements pour faire face à nos défis de santé », a-t-il annoncé. Sur ce registre, il est prévu un programme d’adaptation du plan de développement national de sanitaire et sociale.

    Dans les perspectives, le géographe de la santé prévoit la préparation de la nouvelle politique sectorielle de la santé et une évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998.

    Il est prévu dans ce sens  la ‘’révision de la carte sanitaire qui a besoin de réajustement pour qu’elle soit mieux conforme aux besoins de santé des populations », ce qui permettra, selon le ministre,  »de tenir les états généraux de la santé’’.

    Ibrahima Sy a  en outre annoncé dans sa présentation que  »la signature de décrets d’application de la loi d’orientation sociale est inscrite dans les actions urgentes » de son département.

    Il a rappelé que  »le budget national ne peut pas prendre toutes les préoccupations du secteur de la santé (…) »’.

    Face à cette situation, le ministre de la Santé compte sur  »une activité de mobilisation de fonds d’action sociale ».  »Cela va constituer un financement catalytique avec l’Etat mais nous allons voir avec des partenaires pour aider les populations à avoir accès à l’assurance et financer les maladies non transmissibles », a expliqué le ministre.

    Selon lui, ce projet permettra de  »soutenir le processus de réhabilitation des postes et centres de santé » à travers la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse).

    Il a annoncé que 330 millions de francs Cfa sont prévus dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (BCI) pour permettre la construction de 10 postes de santé au Sénégal.

    339 agents contractuels recrutés dont 152 personnels médicaux et paramédicaux

    Dans le cadre de la dotation du système de santé en ressources humaines de qualité, 339 agents contractuels ont été mis à la disposition du ministère dont 152 personnels médicaux et paramédicaux, a t-il indiqué.

    Il est envisagé d’assurer ‘’la disponibilité des tests’’ pour les maladies émergentes comme la Covid 19, a dit lbrahima Sy, relevant que le Sénégal este confronté à la réémergence des maladies comme la Covid-19 et à l’augmentation des maladies non transmissibles.

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale envisage de mettre en œuvre le projet d’indentification de la recherche bio médicale au Sénégal, a t-il conclu.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-FINANCEMENT / Le Sénégal, encore loin de l’Accord d’Abuja (ministre)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-FINANCEMENT / Le Sénégal, encore loin de l’Accord d’Abuja (ministre)

    Dakar, 13 nov (APS) – Le secteur de la santé représente 9% du budget national encore loin de l’Accord d’Abuja engageant les gouvernements africains à consacrer au moins 15% de leurs budgets annuels à l’amélioration du secteur de la santé, a-t-on appris, mercredi, auprès du ministre de tutelle.

     »La santé représente 9% du budget national au lieu des 15% préconisé par l’Accord d’Abuja. Cela veut dire que les besoins de financements restent encore énormes pour le secteur de la santé’’, a le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.

    Il animait un point de presse pour présenter son bilan en 6 mois à la tête du département ministériel de la santé.

    Les États membres de l’Union africaine se sont réunis, en 2001, à Abuja, au Nigeria, où il se sont engagés à allouer 15 % des budgets nationaux à la santé.

    ‘’Ces pays qui ont 15% ont un système de santé plus performant. Nous avons besoin d’aller sur le marché international’’, a expliqué le ministre de la santé, soulignant que ses services sont en train de travailler sur un réajustement de la dotation budgétaire.

    Concernant la couverture sanitaire universelle (CSU), le ministre de la santé a indiqué que ‘’la moitié des Sénégalais disposent de la couverture sociale universelle », d’où l’intérêt de voir comment faire pour la rendre ‘’obligatoire’’.

    ‘’Nous allons discuter avec les acteurs en élaborant une soupape de sécurité. La voix de l’assurance est la meilleure. Cela ne peut pas se faire seulement avec les populations mais également avec des sociétés philanthropes. Il faut une forme de solidarité », a estimé Ibrahima Sy.

    Dans son intervention, il  a signalé 1000 milliards de FCFA ont été mobilisés de 2013 à 2023 en terme d’investissement sans avoir  »’un grand impact sur le renforcement du système de santé au regard du diagnostic qui vient d’être fait sur le secteur de la santé et de l’action sociale ».

     »100 milliards par an me paraissent insuffisants pour le développement du secteur de la santé. Il y a 46 hôpitaux à équiper », a-t-il relevé, rassurant qu’un travail est en train d’être mené pour avoir un budget plus ‘’réaliste’’ en priorisant les actions pour plus d’impact.

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSONNEL / Près de 400 emplois fictifs décelés au ministère de la Santé

    SENEGAL-SANTE-PERSONNEL / Près de 400 emplois fictifs décelés au ministère de la Santé

    Dakar, 13 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Dr Ibrahima Sy, a fait état, mercredi, de près de 400 cas d’emplois fictifs décelés par la direction de la Solde et depuis une décennie par son ministère.

     »Trois cents quatre-vingt-dix-neuf personnes sont payées depuis plus d’une dizaine d’années pour le compte du ministère sans pour autant qu’ils y travaillent’’, a-t-il déclaré, déplorant une  »situation d’irrégularité’’.

    Le pot aux roses a été découvert, a-t-il dit, à la suite d’un audit des effectifs du personnel du MSAS réalisé par la direction de la Solde.  

     »Un contrôle des effectifs du personnel de santé réalisé par la direction de la Solde pour confronter sa base de données à celle du MSAS a fait ressortir une liste de 600 agents actifs dans le fichier de la solde et non répertoriés dans la base de données du ministère », a signalé le ministre.

    Selon lui, ce contrôle a fait ressortir 1 080 agents en situation irrégulière dont 480 agents présents dans la base de données du MSAS et non répertoriés au niveau de la solde.

     »Les dispositions seront prises pour une clarification de ce dossier auprès de l’Agent judiciaire de l’État’’, a annoncé Ibrahima Sy, ajoutant que ‘’pour avoir plus de visibilité sur le personnel et la masse salariale, un audit est en cours de réalisation’’.

    Le ministre a par ailleurs fait état d’‘’un problème récurrent de couverture budgétaire pour les agents contractuels’’ du MSAS ‘’qui peine à payer les salaires à partir du mois de septembre à cause d’une provision budgétaire faite sur la base de 8 mois au lieu de 12 mois’’.

     »Cette situation, a comme conséquence la non-maitrise de la masse salariale, l’insuffisance de personnels qualifiés, la disparité entre les régions », a relevé Ibrahima Sy.

    NSS/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Un officiel souligne l’importance de la mise à jour des connaissances du personnel des institutions membres du RAFPRO

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Un officiel souligne l’importance de la mise à jour des connaissances du personnel des institutions membres du RAFPRO

    Dakar, 11 nov (APS) – Le directeur général du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a souligné, lundi, l’importance de la mise à jour des connaissances pour le personnel des institutions et fonds membres du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO), pour une meilleure maîtrise des techniques de rédaction administrative et des règles juridiques qui régissent l’exercice de leur profession.

    ‘’Dans le cadre de l’exécution quotidienne des tâches liées à leur profession, certains travailleurs ont pour rôle de produire des écrits administratifs et juridiques dont il ne leur est pas toujours aisé de maîtriser totalement les règles. Une mise à jour des connaissances s’avère, ainsi, nécessaire afin de leur permettre de respecter les règles qu’appelle l’exercice de leur métier‘’, a déclaré Babo Amadou Ba.

    Le directeur général du 3FPT s’exprimait ainsi à l’ouverture de la deuxième session de formation sur la rédaction administrative à l’intention du personnel des fonds membres du réseau.

    Cette rencontre, qui se tient à Dakar, entre dans le cadre du plan de renforcement des capacités des personnels des institutions et fonds membres du RAFPRO.

    ‘’Le Sénégal est ravi et remercie les membres du RAFPRO pour cette confiance et nous sommes ravis que le Sénégal participe à cette initiative panafricaine’’, s’est réjoui Babo Amadou Ba.

    Au sortir de la formation, a-t-il indiqué, les participants seront outillés aux techniques de conception, à la formulation et à la présentation des documents administratifs, qui doivent respecter certaines normes.

    Cette deuxième session de formation, axée sur les techniques de rédaction administrative, a enregistré des participants venus des 12 pays membres dont le Congo, la Cote d’ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, Centrafrique, Tchad, Congo et Madagascar.

    Pour cette présente formation, l’accent sera mis sur les techniques de rédaction administrative, a-t-il précisé, rappelant que ‘’l’administration repose sur l’écrit’’.

    Pour le directeur général du 3FPT, la formation personnelle joue un rôle crucial dans le développement des ressources humaines, en particulier et du Sénégal en général.

    ‘’Nous sommes convaincus que cette formation va permettre de développer l’employabilité et la compétitivité de l’ensemble de personnels des fonds membres du RAFPRO’’, a soutenu Babo Amadou Ba.

    NSS/ABB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    Dakar, 9 nov (APS) – Le professeur Papa Ahmed Fall, chef du service d’urologie de l’hôpital Dalal Jam, a indiqué, vendredi, qu’au moins 1000 cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année au Sénégal, un nombre, selon lui,  »sous-estimé ».

    ‘’Le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme. Il y a au moins 1000 cas de cancers qui sont diagnostiqués chaque année. Mais, ces données sont probablement sous-estimées », a déclaré Papa Ahmed Fall, par ailleurs président de l’Association sénégalaise d’urologie.

    Il animait une conférence de presse à l’occasion d’un enseignement post-universitaire sur la prise en charge de la prostate au Sénégal.

    L’urologue a insisté sur l’importance d’un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge du cancer de la prostate.

     »Lorsque le cancer est diagnostiqué tôt, la personne peut en guérir et les moyens pour traiter ces personnes existent ici au Sénégal. Par contre, lorsque le cancer est détecté beaucoup plus tard, la personne peut être prise en charge mais le traitement est extrêmement onéreux et parfois peut ne pas être disponible sur place », a expliqué le professeur Fall.

     »Le cancer de la prostate est encore aujourd’hui détecté trop tard au Sénégal parce que les chiffres qui ont été donnés tout à l’heure montrent qu’il y a à peu près 20% de cancers qui sont détectés de manière précoce et qui sont donc justiciables d’un traitement radical », a-t-il déploré.

    Un traitement  »permet de guérir la personne », a t-il dit, regrettant le fait que 80% des cas soient détectés à un stade localement avancé.  »Et à ce moment-là, les possibilités de traitement existent mais sont onéreuses et cela peut impacter un peu sur la survie du patient et même sur son bien-être », a t-il souligné.

    Selon lui,  »au début de la maladie, il y a une forme de traitement que l’on va proposer ».

     »Ce traitement va revenir en moyenne à 250 000, 300 000 tous les trois mois. Mais il peut rester efficace pendant une période, mais à un moment, il y a ce qu’on appelle un échappement induisant une inefficacité du traitement. Et là, on va avoir recours à un autre type de traitement qui est de l’ordre de 800 000 à 1 million FCFA  ou même beaucoup plus tous les mois », a expliqué l’urologue.

    Le président de l’association sénégalaise d’urologie a lancé un appel aux autorités.  »Ces cancers spécifiques aux hommes nécessitent également une prise en charge et surtout une bonne sensibilisation.  Si nous faisons appel aux autorités, c’est que pour les formes avancées de cancer, les coûts de traitement sont extrêmement élevés », a t-il déclaré.

    Sur cette même lancée, Fatma Guenoune, présidente de la ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) a plaidé  pour une gratuité de l’hormonothérapie un traitement consistant à empêcher l’action stimulante des hormones.

     »Il faudrait que l’État s’engage à rendre gratuite cette hormonothérapie, qui est assez coûteuse pour les hommes qui sont déjà à la retraite. Je fais appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de mettre quelque milliards dans la prise en charge des cancers masculins », a-t-elle soutenu.

    NSS/SKS/OID