Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    Rufisque, 10 fév (APS) –  La 24ᵉ Semaine nationale de l’école de base a été lancée, lundi, à l’École de formation des instituteurs (EFI) de Rufisque, autour d’un thème dit de « portée capitale », à savoir « la consolidation des valeurs civiques, l’école et les Forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    Le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, venu présider le lancement de la manifestation aux côtés de son homologue des Forces armées, Birame Diop, a relevé que « l’école de base est le fondement sur lequel repose l’édifice de notre société, là où se forge le caractère de nos enfants, où s’inculquent les valeurs essentielles qui feront d’eux des citoyens responsables, engagés et solides ».

    « Il est donc impératif que nous renforcions ces bases en intégrant dans nos pratiques pédagogiques une éducation axée sur les valeurs civiques, le respect des lois, le patriotisme et le devoir envers la communauté », a-t-il déclaré, devant les acteurs de l’école, les autorités civiques et militaires et les maires des quatre communes d’arrondissement de la Ville de Rufisque.

    Il a parlé, à ce sujet, d’un « défi à la fois individuel et collectif que nous portons avec beaucoup d’espoir et de détermination à travers la Nouvelle initiative pour la transformation humaine de l’éducation (NITHE) ».

    L’école, « creuset de la République », et les forces de défense et de sécurité, « garantes de notre intégrité et de notre sécurité, « ont un rôle déterminant à jouer dans cette entreprise ambitieuse », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale.

    « L’harmonie et la cohésion d’une Nation repose en grande partie sur la compréhension et le respect mutuel entre les différents acteurs de la société », a souligné Moustapha Guirassy.

    C’est dans cette perspective que l’implication des forces de défense et de sécurité, aux côtés des acteurs de l’école, « trouve tout son sens », a-t-il martelé, avant de saluer « les efforts et l’engagement » des Forces de défense et de sécurité dans ce partenariat avec l’école.

    « Les forces armées incarnent la discipline, le courage, le dévouement et l’esprit de sacrifice. Cette collaboration entre l’école et les Forces de défense et de sécurité vise à créer des opportunités d’apprentissage ancrées et d’expériences enrichissantes pour les élèves », a indiqué le ministre.

    Les Forces armées favorisent également « une meilleure appropriation des rôles et responsabilités de chacun dans la construction et la protection de notre patrie », a-t-il ajouté.

    S’adressant aux enseignants, qu’il considère comme « les artisans de ce changement », le ministre de l’Éducation nationale les a invités à ne pas se limiter seulement à leur mission première, celle de transmettre des connaissances scolaires.

    Ils doivent aussi contribuer à « façonner des citoyens modèles en intégrant des valeurs civiques dans leurs leçons quotidiennes », pour aider à former « une jeunesse consciente de ses droits et de ses devoirs envers la société ».

    La Semaine nationale de l’éducation de base représente « une opportunité précise » pour renforcer ce lien entre l’école et les Forces de défense et de sécurité, a-t-il indiqué.

    Au cours de cette semaine, des activités consistant en des échanges d’expériences seront organisées dans toutes les inspections d’académies, de même qu’il est prévu, de concert avec les Forces de défense et de sécurité au niveau déconcentré,  de mettre en place « des stratégies novatrices » pour promouvoir les valeurs civiques au sein des établissements scolaires.

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    Dakar, 10 fév (APS)-  Le lancement du nouveau cadre de l’opposition dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) et les licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises mais également, dans d’autres structures publiques de l’Etat sont entre autres, les sujets en exergue, dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’opposition lance le FDR’’, affiche Sud Quotidien.  ‘’Plusieurs partis politiques issus de l’ancienne coalition au pouvoir et de la coalition Yewwi Askan Wi ont procédé, dimanche, au lancement d’un nouveau front politique dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR)’’, écrit le journal.

    ‘’Ce nouveau cadre politique qui a pour but de donner forme à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir a été cependant, boycotté par le Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, précise Sud.

    ‘’L’opposition fait bloc : 71 engagés, le PDS grand absent’’, met en une Vox Populi.  ‘’Le leader de  Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, profitant du lancement du Front pour la défense de la démocratie et de la République, a annoncé que la récréation est terminée et que c’était le début des hostilités contre les tenants actuels du pouvoir’’, rapporte le journal.

    ‘’Plus de 70 partis pour faire face à Pastef’’, constate En Quête. ‘’Le FDR voit le jour et se dresse contre le régime’’, note de son côté Libération.

     ‘’L’opposition renait de ses cendres’’, signale L’As, expliquant que ‘’le FDR se donne comme vocation de rassembler l’ensemble des  forces vives de la nation en vue de donner forme et contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les +politiques néfastes+ du pouvoir en place’’.

     Selon Souce A ‘’les noms de plusieurs ténors de l’arène politique sont aperçus dans la liste validée parmi lesquels, Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, Mahmoud Saleh de l’APR, Oumar Sarr, ancien président du Conseil économique social et environnemental, Idrissa Seck du parti Rewmi, Aissata Tall Sall, députée et ancienne ministre (…)’’.

    Toutefois, ‘’Amadou Ba casse le front’’, précise Le Quotidien, expliquant que ‘’le leader de la +Nouvelle responsabilité+ ne veut pas s’allier à des partis qui l’ont trahi’’.

    ‘’Amadou Ba et la +Nouvelle responsabilité+ ne font pas partie du Front pour la défense de la démocratie et de la République. L’ancien candidat à la dernière présidentielle et ses camarades déclarent qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans une même entité avec des hommes politiques qui leur ont tourné le dos lors des deux scrutins majeurs de l’année 2024’’, ajoute la publication.  

     La même publication s’intéresse aux licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises, indiquant que ’’du fait de cette fermeture, dans la douleur des bases françaises au Sénégal, 162 sénégalais vont être licenciés’’.

    ‘’162 sénégalais licenciés le 1er juillet prochain’’, annonce Les Echos. Le journal relève que ‘’le licenciement collectif de l’ensemble du personnel employé par les éléments français du Sénégal, c’est la première conséquence de la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    ‘’Selon le général de brigade Yves Aunis, 162 sénégalais seront licenciés le 1er juillet prochain. Le commandant des éléments français du Sénégal a saisi à cet effet, l’Inspection régionale du travail pour un accompagnement. Un coup dur pour les futurs chômeurs’’, souligne la publication.

    L’Info affirme que  »la procédure de licenciement de 162 sénégalais (est) engagée’’.

    WalfQuotidien souligne de son côté que ’le taux de chômage, déjà préoccupant, est parti pour connaitre une hausse considérable, dans le mois à venir’’.

    ‘’Ce, à cause des licenciements collectifs avec la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal et des congés administratifs imposés par l’USAID. Ces personnels des organismes étrangers viennent s’ajouter à la longue liste d’agents remerciés par des structures de l’Etat’’, relève Walf.

     AB/SBS

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    Kanel, 9 fév (APS) – Le marigot ‘’Patowel’’, situé à 7 kilomètres de la commune de Kanel, a été ouvert, samedi, à la pêche, après un repos biologique d’environ cinq mois, pour le grand bonheur des pêcheurs.

    Ces derniers, venus des villages environnants et d’autres localités lointaines, espèrent pendant un mois de très bonnes prises dans ce cours d’eau très riche en poissons.

    Depuis deux jours, la berge du marigot est devenue très animée. ‘’Une base vie’’ où sont venues s’installer des familles entières dans des cases de fortune confectionnées avec des bâches, des tissus et de palissades. Certaines sont même venues avec leur bétail.

    Ce samedi, 8 février 2025, est une date attendue par tout le monde. Les occupants du site transformé en hameau, viennent de se réveiller. Certains sortent de leurs chambres, alors que d’autres, gagnés par le froid matinal, se mettent sous le soleil.

    Tout prêt de la berge, des femmes ont installé des tables pour vendre de l’eau, des fruits. A côté d’elles, un groupe de jeunes et d’adultes s’affairent à terminer un grand filet qui sera lancé dans l’eau pour marquer officiellement l’ouverture du marigot ‘’Patowel’’ à la pêche.

    Il faudra plusieurs bras pour mettre le dispositif dans l’eau. Le filet multicolore occupe déjà une grande partie de la pirogue qui doit le transporter au milieu du cours d’eau.

    Des prières pour une bonne pêche

    Assis sur le grand filet, trois adultes attendent le feu vert de Bala Sall, un vieux vêtu d’une tenue rouge en train de faire les derniers règlages « mystiques ». Sur un récipient rouge, il a mis de l’eau bénite. Il choisit des personnes de confiance pour qu’elles formulent des prières pour le début des activités.

    Derrière lui, on entend en langue pulaar, un homme prier pour que la pêche de cette année soit bonne. Sous l’autorisation du vieux Sall, la pirogue se déplace pour rejoindre un groupe de jeunes munis de pagaies prêts à faire glisser leurs embarcations dans les eaux du ‘’Patowel’’.

    Bala Sall, le président de l’Association départementale des pêcheurs de Kanel, a une vie liée à ce marigot au bord duquel se trouvait jadis un village de pêcheurs.

    « Je suis né ici à Patowel, à l’époque,  le site était habité, avec plus d’une centaine de maisons. Mes parents y ont vécu avec comme activité la pêche. Mon père est enterré ici », explique le pêcheur.

    Pour lui, en plus de cette activité, le fait de se retrouver, de discuter, d’échanger sur le secteur de la pêche est déjà un aspect important.

    Il estime aussi très important le fait d’offrir du poisson à des familles. La vente est également très encouragée ici.

    Le long du marigot, d’autres groupes s’activent à lancer leurs filets.

    « Je viens ici depuis 1974. Mes parents ont pêché toute leur vie. Avant, on y restait sept mois. Des familles entières y logeaient pendant tout ce temps. Patowel était un village. C’est après que les gens ont quitté le lieu pour aller vivre à Kanel », explique Amadou Tidiane Sy, un pêcheur.

    Sy, également agent à la mairie de Kanel, compte passer à ‘’Patowel’’ un mois, la durée autorisée par le service régional des pêches.

    Cet événement qui se tient deux fois par an revêt un aspect très culturel. Des personnes sont venues d’Arame, un village du département de Podor, pour participer à la campagne. Elles sont accompagnées de Ndiaye Seydou Amadou, un écrivain mauritanien originaire de Djinga, en Mauritanie.

    « Ousmane Kouro, un pêcheur originaire de Tiguéré Ciré, de retour de la guerre mondiale 1914/1918 est venu s’installer ici à Patowel. Par la suite, il a été rejoint par d’autres pêcheurs. Depuis lors, une date a été calée pour lancer l’ouverture officielle de cette activité », explique l’écrivain.

    Selon lui, l’origine du nom ‘’Patowel ‘’ s’explique par le fait que le cours d’eau est riche en produits halieutiques, précisant que plus de 22 espèces y sont répertoriées.

    Ndiaye Seydou Amadou rappelle que ‘’Patowel’’ était un village habité par différentes communautés, dont des pêcheurs, plus connus sous le nom de ‘’Soubalbé’’.

    Il souligne que Guélaye Aly Fall, un chanteur de ‘’Pekaan’’,  ‘’une forme littéraire traditionnelle’’ propre aux pêcheurs du Fouta, y est venu, dans les années 50, trouver Ousmane Kouro, le précurseur.

    Selon l’historien, c’est pour cette raison qu’une délégation d’Arame est venue assister à la cérémonie. Pour marquer leur présence, ils se sont mis à chanter les louanges des pêcheurs.

    Au bord de l’eau, les activités ont déjà démarré avec le lancement des filets. C’est ainsi que le départ est donné pour l’ouverture officielle de la pêche sur le marigot de ‘’Patowel’’.

    Fermeture temporaire du marigot

    « Ce marigot est un espoir de toute la communauté. Il est lié au Jowol, il fait cinq kilomètres de long, entre 80 à 100 mètres de large, une profondeur moyenne de quatre mètres. C’est ici où se retrouvent les pêcheurs des villages environnants », explique Toumany Macky Mané, Inspecteur régional des pêches, venu superviser l’ouverture.

    Les acteurs sont constitués en groupements, souligne-t-il, ajoutant que dans le cadre de la cogestion, le site est fermé à la pêche de manière temporaire.

    Selon lui, les pêcheurs réunis en associations définissent les règles d’exploitation et de gestion. Des comités de surveillance sont mis sur pied pour veiller à la fermeture du marigot pendant cinq à six mois.

    « La fermeture va permettre aux poissons de se développer. Nous attendons, pour cette première campagne de l’année, une production de 150 tonnes pour 30 jours de pêche », souligne M. Mané.

    Un poisson vendu à 55 000 francs CFA

    Quelques minutes après le lancement des filets, le groupe dirigé par Bala Sall ne pêche que de petits poissons. Certains sont remis dans l’eau, alors que beaucoup d’autres sont ramassés par des enfants et des femmes qui les rassemblent dans des sacs.

    A quelques vingtaines de mètres de là, la famille Sy s’en tire mieux. Les pêcheurs ont capturé ‘’un capitaine’’ et de gros poissons, devant un public de curieux et d’autres personnes venues chercher du poisson.

    Sur le site, les grosses espèces se vendent jusqu’à 55 000  francs CFA.

    Les femmes qui ont obtenu du poisson retournent au village pour préparer les repas.

    Le poisson offert est parfois revendu par les bénéficiaires. Pour d’autres, le produit est destiné à la consommation famille.

    AT/ASB/OID/FKS

     

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    Dakar, 9 fev (APS) – Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Dans une lettre dont l’objet est ‘’Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’, le Général de Brigade Yves Aunis, écrit : ‘’Monsieur l’inspecteur Régional, J’ai l’honneur de vous informer par cette lettre du licenciement collectif de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Éléments Français au Sénégal (EFS)’’.

    Dans cette lettre largement partagée sur les réseaux et dont l’APS a obtenu confirmation auprès des militaires français, l’officier supérieur rappelle en effet, ‘’comme indiqué lors de ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024, le président de la République du Sénégal a décidé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025’’.

    ‘’Cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises’’, ajoute-t-il dans son courrier daté du 27 janvier.

    Afin de mettre en application cette décision, le Commandant a annexé à son courrier ‘’la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, prévus d’être licenciés au 1 juillet 2025’’.

    Le Général de brigade a déclaré qu’il souhaitait ‘’bénéficier’’ de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, ‘’y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS’’.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    OID/FKS

  • SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    Louga, 9 Fév (APS) – Le khalife de Darou Mouhty, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, est décédé, samedi, à l’âge de 92 ans, appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang est décédé à Darou Mouhty, à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer.

    Il avait été intronisé, en 2020, cinquième khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit « Borom Darou », succédant ainsi à son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, village fondé par Mame Thierno Birahim Mbacké, il a passé deux décennies à Darou Mouhty avant d’y assumer d’importantes responsabilités religieuses.

    Grand érudit, il a notamment exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et a contribué, par ses écrits, à perpétuer l’héritage de son père.

    Darou Mouhty est une ville religieuse mouride située à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer, au cœur de la région de Louga.

    DS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    Touba, 8 fév (APS) – La ville de Touba (centre) va bientôt disposer d’un plan de mobilité en vue d’améliorer la circulation des usagers, a-t-on appris, samedi, du Directeur de la circulation routière et de la mobilité, Mandiaye Faye.

     »Nous travaillons sur un plan de mobilité de Touba pour améliorer la circulation des usagers dans le cadre du projet d’amélioration de l’accessibilité des zones centre », a-t-il notamment déclaré.

    Ce plan, a-t-il indiqué, va contribuer à la modernisation du transport dans la cité religieuse de Touba.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une visite au niveau des gares routières de Touba et Mbacké pour constater de visu leur fonctionnement.

    L’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres, Bara Sow, des chefs services techniques déconcentrés et les acteurs locaux du secteur des transports terrestres ont pris part à la visite.

    L’objectif de ce déplacement est de faire l’état des lieux des gares routières du Sénégal, selon le Directeur de la circulation routière et de la mobilité.

    Le choix de démarrer cette tournée à Touba s’explique par sa position géographique et l’intérêt des autorités pour la ville religieuse, a dit Mandiaye Faye.

    « Nous comptons travailler avec l’ensemble des acteurs du secteur du transport pour moderniser les gares routières », a-t-il martelé, soulignant la nécessité de faire des gares routières des pôles d’échange multimodal.

    « Le transport constitue un secteur névralgique de l’économie de notre pays. Et les nouvelles autorités accordent une importance particulière au secteur du transport », a de son côté soutenu l’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT), Bara sow.

    A l’en croire, cette visite est l’occasion de recueillir les préoccupations des acteurs du secteur.

    Il a souligné la nécessité de mettre en place un système de modernisation des gares routières afin de lutter contre le transport irrégulier.

     »Il y a urgence de développer une stratégie pour avoir des gares routières qui répondent aux normes standard avec un parc automobile moderne », a plaidé l’administrateur du FDTT.

    A Touba, Bara Sow dit avoir constaté la vétusté du parc automobile avec des véhicules qui ont une moyenne d’âge qui tourne autour de trente ans.

    Il a fait part de l’urgence d’une mise en œuvre rapide des programmes visant à moderniser le secteur des transports terrestres.

    MS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Conseil extraordinaire des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV) a mis en place un comité de recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif dont la mission est de redynamiser l’agence et redonner confiance à ses partenaires techniques et financiers, a appris, samedi, l’APS de source officielle. 

    ‘’Ce comité placé sous la présidence de la République islamique de Mauritanie s’adjoindra des représentants du Sénégal, du Mali, du Nigéria, du Soudan, du PNUE et de l’Accélérateur de la GMV’’, lit-on dans la Déclaration de clôture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la grande Muraille verte qui s’est tenue à Dakar, jeudi et vendredi.

    Selon le texte dont l’APS a eu connaissance,  »ce comité qui se réunira en Mauritanie recevra les dossiers de candidature et proposera d’ici le 31 mars 2025 les meilleurs profils de candidats pour le poste du secrétaire exécutif’’.

    A Dakar, les ministres de l’APGM ont statué sur le profil du nouveau secrétaire exécutif. Il doit être bilingue et ne doit pas dépasser la limite d’âge de 65 ans. Le Secrétaire exécutif aura pour mission de  »redynamiser l’APGMV et de redonner confiance aux partenaires techniques et financiers’’, indique la déclaration.

    Le conseil des ministres recommande dans ce même sillage ‘’l’accélération de la réforme et de la transition, en engageant le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif sur une période transitoire d’au maximum 18 mois’’.

    La session extraordinaire du conseil des ministres de la Grande muraille verte s’est tenue, vendredi, à Dakar avec la participation de dix pays membres sur onze.

    La Déclaration de clôture de la réunion ministérielle (tenue du 5 au 7 févier) sur la grande muraille rapporte également ‘’d’autres recommandations stratégiques essentielles pour renforcer l’opérationnalisation et la pérennisation de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV)’’.

    Il est question d’un renforcement institutionnel, à travers l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’APGMV afin de mieux répondre aux attentes des Etats membres et la mobilisation des ressources, par le respect des contributions statutaires des Etats membres et la diversification des partenariats financiers pour garantir la viabilité de l’initiative.

    Le conseil a décidé par ailleurs ‘’d’initier une réunion circulaire dans les pays de l’Afrique de l’Est pour un plus grand plaidoyer auprès des plus hautes autorités de ces pays’’. Tous les pays se sont engagés à l’apurement de leurs arriérés de paiement des contributions statutaires. 

    Concernant le transfert de la présidence du conseil à la République du Mali, la Déclaration signale que ‘’le processus a démarré ce jour et sera parachevé lors du 5ième sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tiendra à Bamako au Mali avant le 30 juin 2025’’.

    Cette rencontre sera précédée par la réunion du Conseil des ministres de l’APGMV, précise la même source, rapportant par ailleurs que ‘’le conseil  salue l’engagement collectif des pays membres et exprime sa profonde gratitude au Sénégal pour l’organisation réussie de cette session’’.

    ‘’Il réaffirme par la même occasion sa détermination à intensifier les efforts pour faire de la GMV un levier central de résilience climatique et de développement durable en Afrique’’, ajoute le texte.

    Co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, la réunion ministérielle sur la grande muraille ouverte mercredi à Dakar, a été marquée par les travaux des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte et des structures nationales.

    La session extraordinaire du Conseil des ministres de la grande Muraille verte a clôturé cette rencontre.  

    Projet phare de l’Union Africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    AB/FKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le gel de l’aide américaine et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le gel de l’aide américaine et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 8 fév (APS) – Les quotidiens parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant au gel de l’aide américaine, la division de l’opposition sénégalaise ou encore la sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour.

    Sud quotidien parle des ‘’menaces sur le processus de paix à Ziguinchor’’ suite à la décision des nouvelles autorités américaines de geler les activités de l’USAID.  »Ex-combattants, les populations déplacées et autres acteurs, brutalement sevrés de l’intervention américaine en Casamance s’inquiètent et sont préoccupés par la capacité de l’Etat du Sénégal à prendre le relai de cet accompagnement dont ils étaient les bénéficiaires », écrit le journal.

    Pour le journal, ‘’il reste à savoir si le plan Diomaye pour la Casamance peut être une réponse nationale ambitieuse pour combler le vide laissé par le gel de l’aide américaine’’.

    ‘’Suspension de l’Usaid, la société civile dans un brouillard’’, affiche à la Une WalfQuotidien.  »Un lendemain sombre guette les organisations de la société civile, à cause du gel des activités de l’Usaid. Beaucoup d’entre elles risquent de disparaître à cause de leur dépendance vis-à-vis des fonds américains, si Trump décide de sa suppression », écrit Walf.

    Selon L’Observateur,  »l’arrêt des projets plonge les populations dans le désarroi et la détresse ».  »La suspension pour 90 jours de l’aide internationale décidée par le président des Etats-Unis, Donald Trump, est un véritable coup de massue. Au Sénégal, dans certaines régions , l’arrêt des projets porte un sacré coup à leur épanouissement », écrit L’Obs.

    En politique, EnQuête note qu’au Sénégal, ‘’le parti Pastef, porté par la popularité de Sonko et Diomaye, semble naviguer sans opposition significative depuis son arrivée au pouvoir, malgré quelques critiques isolées’’.

    ‘’L’opposition, minée par des divisions internes et des querelles d’ego, peine à se constituer en un contrepoids crédible. Malgré la récente formation du Front pour la défense de la démocratie, conduite par Khalifa Sall, elle peine à se réinventer et à proposer une alternative cohérente face à un régime Pastef en pleine ascension. Son histoire récente, marquée par des scissions et des difficultés de leadership, ajoute à la complexité de la situation’, écrit le journal.

    Dans Le Quotoidien, l’opposant Thierno Alassane Sall (TAS), président du parti La République des valeurs, ‘’s’en prend à la gestion du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, lors d’un live sur Facebook’’. ‘’TAS qualifie l’attelage du leader du parti Pastef de +gouvernement sans solutions+. M. Sall les invite à laisser la place aux compétents, s’ils sont +incapables de diriger ce pays+’’, écrit le quotidien.

    Le Soleil met en exergue la sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour et affiche à la Une  »Un nectar passé sur grand écran’’.

    ‘’L’essentiel du tout-Dakar culturel était, le mardi 4 février, au Complexe Pathé Dakar. Au cinéma ce soir-là, la captation de +Birima+ passait en avant-première sur grand écran. Ce conte musical de grand art a été présenté en septembre 2023 sur quatre jours (du 20 au 23), au Théâtre du Châtelet de Paris (France). Idée originale de Pape Oumar Ngom et Youssou Ndour, dramaturgie et mise en scène assurées par Majaw Njaay, +Birima+ est une sublime ode à notre patrimoine culturel et à notre cher principe de vivre ensemble, mais aussi une tribune pour Youssou Ndour de rappeler qu’il reste le roi du jeu. Le film est à l’affiche pour toute cette semaine au Cinéma Pathé Dakar’’, rapporte la publication.

    FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    Dakar, 7 fév (APS) – Le programme de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV), constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques » des Etats membres, a déclaré vendredi à Dakar,  le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a dit le Premier ministre.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Cette réunion est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.

    Il a indiqué que l’APGMV vise dans le cadre de son programme ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.

    Il a souligné que la grande Muraille verte (GMV) est ‘’une des premières initiatives internationales sur l’environnement et la gestion des terres’’, approuvée par l’Union africaine en 2007. Elle rassemble des pays africains et des partenaires internationaux et est conçue pour lutter contre les effets du changement climatique et la désertification en Afrique, a-t-il ajouté.

    Il estime que ce programme est d’autant plus important que dans les pays concernés, la dégradation des sols entraîne une régression annuelle de près de 3% de la production agricole. ‘’Ce qui compromet la sécurité alimentaire et accroît la vulnérabilité des populations, en particulier dans les zones rurales’’, fait-il remarquer.

    Ousmane Sonko a indiqué que pour permettre à l’APGMV d’atteindre ses ambitions, ‘’il est impératif de redéfinir ses missions’’.

    ‘’Elle doit être adossée à une structure capable non seulement de coordonner, mais également d’orienter, de rechercher des financements, d’assurer le suivi-évaluation des résultats attendus et de renforcer au besoin les capacités d’intervention des agences nationales afin d’atteindre les objectifs’’, a expliqué  le chef du gouvernement sénégalais.

    S’adressant aux ministres de l’Environnement de la Mauritanie, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, présents à cette session, il leur a demandé d’être des interprètes auprès des chefs d’État et chefs de gouvernement sur ‘’les maux qui gangrènent aujourd’hui le bon fonctionnement de l’agence’’.

    Parmi ces maux, il a principalement cité ‘’l’insuffisance en ressources humaines qui découle d’un mécanisme de financement défaillant et dont le premier facteur est lié au fait que les États ne sont pas à jour de leurs cotisations’’.

    A ce sujet, il a souligné que d’après ses informations, ‘’seule la Mauritanie est aujourd’hui à jour de ses cotisations. Nous lui en félicitons’’. ‘’Le Sénégal, mon pays, est en retard d’une cotisation. Je crois et je peux m’engager ici au nom du gouvernement que cet arriéré sera épongé dans les plus brefs délais’’, a-t-il assuré.

    Concernant les défis institutionnels et organisationnels relevés par l’audit de l’APGMV, il a pointé du doigt l’irrégularité des réunions statutaires de la conférence des présidents qui ne s’est plus tenue depuis 2022.  ‘’Ceci, a-t-il déploré, a eu comme conséquence la continuité de la présidence nigériane alors que le témoin devait être passé au Mali depuis 2023’’. `

     Face à cette situation, Ousmane Sonko estime que ‘’l’urgence est de travailler à régler rapidement toutes ces questions qui ne relèvent que de la volonté des États’’.

    ‘’J’insiste sur cela, parce que c’est l’un de nos problèmes ici en Afrique, particulièrement. Nous ne devons pas continuer à fonctionner selon les mêmes canaux, c’est-à-dire faire en un mois ce qui aurait dû être fait en un jour’’, a-t-il fait valoir.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    Ouvert mercredi à Dakar, ce sommet a enregistré du 5 au 7 février une réunion d’experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, tenue ce vendredi, sous la présidence du Premier sénégalais, Ousmane Sonko, a clôturé  les travaux de cette rencontre.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    Dakar, 7 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine des Affaires étrangères, Yassine Fall, a présenté, vendredi, les innovations ‘’majeures’’ apportées par le gouvernement au Hajj ou grand pèlerinage 2025, à quatre mois du début de cet évènement religieux mondial, cinquième pilier de l’islam.

    ‘’Trois innovations majeures ont été apportées pour l’édition 2025. Elles concernent particulièrement une revue du cahier des charges régissant le voyage des pèlerins en Arabie saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement des pèlerins et une meilleure préparation du séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite’’, a-t-elle déclaré.

    La ministre s’exprimait lors d’un de presse qu’elle a tenu dans les locaux du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, à Dakar.

    Les innovations du Hajj 2025 ont été apportées ‘’conformément aux instructions fortes des plus hautes autorités de la République, en vue d’organiser le Hajj dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les pèlerins’’ sénégalais, a-t-elle notamment souligné.

    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a ainsi procédé à une ‘’réorganisation des voyagistes privés en 10 regroupements d’environ 1000 pèlerins chacun, conformément aux exigences de la partie saoudienne’’.

    A ce titre, a fait savoir Yassine Fall, une charte de regroupement a été élaborée par la Délégation générale au pèlerinage (DGP) et signée par tous les voyagistes.

    Un taux de 168 francs CFA pour un riyal saoudien est également fixé par le ministère des Finances et du Budget, contre 162 francs CFA l’année dernière.

    ‘’Il convient de souligner que les crises au Moyen-Orient, ainsi que la tendance haussière du dollar sont parmi les facteurs pouvant expliquer cette hausse’’, a justifié la ministre des Affaires étrangères.

    Les inscriptions se déroulent du 30 janvier au 7 mars

    Elle est également revenue sur la mise en place de guichets uniques dans quatre autres pôles régionaux (Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor), en plus de celui de Dakar, où les inscriptions ont débuté le 30 janvier pour s’achever le 7 mars.

    Les opérations d’enrôlement des futurs pèlerins sont organisées avec la collaboration des services des gouvernances, de la police, des directions régionales de la santé, du service d’hygiène et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    ‘’Le Hajj est une opération qui nécessite une contribution multisectorielle où beaucoup de départements ministériels interviennent, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et du Transport aérien, le ministère de la Santé et de l’Actions sociale’’, a précisé la ministre.

    Yassine Fall s’est également félicité de la première visite en Afrique de l’Ouest de son homologue saoudien en charge du Hajj et de la Oumra, Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, arrivé jeudi à Dakar, pour, dit-il,  ‘’apporter des facilités’’ aux futurs pèlerins sénégalais.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Cette année, le Sénégal est attributaire d’un quota de 12 mille 860 pèlerins, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai, et les retours se feront du 12 juin au 24 juin.

    ABB/OID/ASG