Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-HABITAT / Le programme de construction de 100.000 logements fera l’objet d’une ‘’restructuration’’

    SENEGAL-HABITAT / Le programme de construction de 100.000 logements fera l’objet d’une ‘’restructuration’’

    Dakar, 3 sept (APS) – Le programme public de construction de 100.000 logements sociaux a été élaboré avec ‘’beaucoup d’ambition’’ par l’ex-président de la République et son gouvernement, a reconnu le secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, tout en envisageant de procéder à sa ‘’restructuration’’.

    ‘’Dès notre prise de fonctions, nous avons organisé un atelier de réorientation et de restructuration de ce projet, pour lui donner une nouvelle dynamique et un nouveau souffle’’, a dit M. Ndao dans une interview donnée à l’APS.

    Avec un objectif de 100.000 logements sociaux, l’ex-président de la République, Macky Sall, et son gouvernement avaient ‘’beaucoup d’ambition’’, a-t-il reconnu.

    ‘’Il (Macky Sall) avait mis en place un ensemble de dispositifs qui allaient permettre d’arriver à [de bons] résultats. Malheureusement, avec l’évaluation que nous avons faite, nous constatons que les résultats escomptés n’ont pas été obtenus’’, a affirmé Momath Talla Ndao.

    Macky Sall et son gouvernement mettaient en œuvre ce programme social depuis quelques années. Son délai d’exécution n’avait pas expiré lorsqu’ils quittaient le pouvoir en mars dernier.

    De ‘’nouvelles orientations’’ seront données à cette initiative de l’État destinée à trouver un logement à 100.000 ménages, selon son objectif initial, a assuré Momath Talla Ndao.

    Le gouvernement actuel envisage d’augmenter le nombre de logements sociaux à construire, a-t-il dit.

    M. Ndao laisse entendre que l’objectif peut même être fixé à 500.000 logements, soit le quintuple de ce qu’envisageait de faire le précédent gouvernement. ‘’Je peux vous dire que nous ne parlerons pas de 100.000 logements. C’est clair, les ambitions ne vont pas être ramenées à la baisse.’’

    ‘’Nous allons discuter avec les acteurs concernés, les promoteurs immobiliers, la SNHLM (Société nationale des habitations à loyer modéré) et la SICAP (Société immobilière du Cap-Vert)’’, a assuré M. Ndao, ajoutant : ‘’Nous nous sommes engagés à renforcer la SNHLM et la SICAP.’’

    ‘’On ne peut pas parler d’habitat social sans la présence de l’État’’, estime le secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, ajoutant que les pouvoirs publics mettront ‘’les subventions nécessaires’’ à la disposition de la SNHLM et de la SICAP.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-URBANISME / Momath Talla Ndao veut doter les villes de documents de planification urbaine 

    SENEGAL-URBANISME / Momath Talla Ndao veut doter les villes de documents de planification urbaine 

    Dakar, 3 sept (APS) – L’une des priorités du gouvernement en matière d’urbanisme est de doter les villes de documents de planification urbaine, a assuré le secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, dans une interview donnée mardi à l’APS.

    ‘’Nous voulons faire en sorte que le défi de la planification urbaine soit relevé, en termes d’harmonisation des outils et de fourniture de documents de planification urbaine aux villes’’, a promis M. Ndao.

    ‘’Qui parle des villes parle nécessairement de la planification urbaine’’, a-t-il ajouté, estimant que ‘’la planification est un aspect important de la modernisation des villes’’.

    Le secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement signale que la ‘’restructuration’’ du programme public de construction de 100.000 logements, hérité de l’ex-président de la République, Macky Sall, fait partie des priorités du gouvernement.

    ‘’C’est un programme que nous avons trouvé sur place, qui n’a pas donné les résultats escomptés’’, a-t-il dit en parlant du programme de construction de 100.000 logements sociaux.

    Momath Talla Ndao dit travailler en même temps à la ‘’rénovation du cadre urbain, du cadre de vie et des dispositifs règlementaires [prévus] contre les déchets et les encombrements’’.

    Le secrétariat d’État à l’Urbanisme et au Logement va créer un ordre national des urbanistes, selon M. Ndao. ‘’Un processus a été enclenché dans ce sens […] Nous avons reçu une demande d’audience des urbanistes. Le projet va suivre son cours, et nous allons porter ce dossier’’, a-t-il assuré.

    Momath Talla Ndao juge nécessaire, par ailleurs, d’‘’harmoniser’’ et de ‘’faire respecter la règlementation’’ qui encadre l’urbanisme.

    De même faut-il, à son avis, ‘’outiller’’ les services de contrôle en mettant à leur disposition les moyens humains, logistiques et financiers dont ils ont besoin.

    M. Ndao préconise le renforcement de l’inspection générale des bâtiments pour garantir la sécurité des constructions.

    Les services de cette structure publique doivent être présents dans toutes les 14 régions du pays, a-t-il dit.

    SMD/MK/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »prend acte » du rejet du projet de dissolution du HCCT et du CESE

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »prend acte » du rejet du projet de dissolution du HCCT et du CESE

    Dakar, 3 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré avoir pris acte du rejet par l’Assemblée nationale du projet de dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a indiqué mercredi la présidence.

    ‘’Le président de la République prend acte de la décision des députés de la majorité et réaffirme son engagement à œuvrer pour l’expression des positions politiques plurielles, essentielles au jeu démocratique et à l’équilibre des pouvoirs’’, souligne le Palais de la République dans un communiqué.

    Le document rend notamment compte de la réaction du chef l’Etat au lendemain du rejet par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la constitution visant à dissoudre le HCCT et le CESE.

    Au total, 83 députés ont voté contre la modification de la Constitution souhaitée par le pouvoir. 80 l’ont approuvé à l’issue d’une plénière ayant duré lundi jusque tard dans la soirée.

    Pour la présidence sénégalaise, ‘’le rejet de ce projet de loi renseigne sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier’’.

    Elle insiste sur le fait que la suppression déjà actée de la Commission nationale du dialogue des territoires et le projet de dissolution du HCCT et du CESE s’ajoutent aux différentes directives présidentielles sur la rationalisation des dépenses publiques que le gouvernement entend mettre en œuvre.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    Dakar, 3 sept (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale. 

    L’Assemblée nationale « dit niet à Diomaye » en rejetant ce texte, rapporte Sud Quotidien. Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe de l’opposition, « bloque Diomaye », affiche le quotidien Enquête.

    « Malgré les divisions internes, écrit ce journal, la coalition BBY a su faire front commun et voter majoritairement » contre le projet de loi portant suppression du HCCT et du Conseil économique social et environnemental.

    Un « camouflet » pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, juge Le Mandat. « A l’issue d’une plénière marathon de plus de 12 heures de discussions émaillées d’incidents, le groupe parlementaire BBY a dit niet » à ce projet de loi, rapporte-t-il.

    « La douche froide pour Diomaye », souligne L’info, précisant que « ce sont 83 députés qui ont voté pour le rejet de ce projet contre 80 voix qui se sont prononcées en faveur » du texte.  

    « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT »

    « Sans surprise, le texte rejeté par 83 voix contre 40 », indique de son côté Vox Populi. Les débats ont été « très chauds de 11h à 22h. Les députés des deux camps se sont farouchement confrontés », ajoute le journal selon lequel « le bruyant public » qui assistait à cette plénière a été « évacué » sur ordre du président de l’Assemblée nationale.

    En dépit de sa défaite à la présidentielle du 24 mars passé, l’Alliance pour la République (APR), au pouvoir jusqu’à cette date, « a imposé son diktat au président Diomaye Faye et à ses [soutiens] en réussissant à faire échouer le projet de loi portant suppression » du HCCT et du CESE, relève Walfquotidien. Un « camouflet pour Diomaye », estime ce journal. « Gifle offensante à [Bassirou Diomaye Faye », renchérit Source A.  

    Le Soleil constate que « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT », à l’issue d’une plénière tenue « dans une ambiance tendue ».  « Les parlementaires ont infligé un nouveau camouflet au président de la République, Bassirou Diomaye Faye », le texte qui leu a été soumis ayant été déjà rejeté en commission des lois, samedi dernier, note L’Observateur.

    « Baroud d’honneur », dit cette publication, le quotidien Yoor-Yoor laissant entendre que le groupe Benno Bokk Yaakaar « a creusé sa propre tombe » en rejetant ce texte. « Il n’y a pas eu de surprise à l’Assemblée nationale », note-t-il, ajoutant cependant : « C’est le baroud d’honneur des parlementaires APR-BBY avant la mise à mort de la XVIe législature réclamée par des milliers de citoyens Sénégalais ».

    Se projeter dans « le temps nouveau de l’action politique »

    Kritik’ s’inscrit dans une perspective plus globale, en soutenant que le haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental « ne sont pas les seules niches financières qui grèvent le budget national ». Les fonds politiques « sont aussi épinglés comme des gouffres financiers qui ne peuvent échapper à la correction des dépenses publiques », note Kritik.

    Plusieurs autres journaux rapportent qu’une des répercussions politiques du rejet de ce projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE, c’est que le groupe Benno Bokk Yaakaar veut désormais « faire tomber Sonko ».

    Le député Abdou Mbow, président dudit groupe, « va déposer ce [mardi] matin une motion de censure » contre le gouvernement, annonce le quotidien Les Echos.

    « Prolongeant la ‘guerre’ entre l’opposition et le pouvoir, le président du groupe Benno, Abdou Mbow, annonce le dépôt, dès aujourd’hui, d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko », indique Le Quotidien.

    Le quotidien L’As s’intéresse à un autre sujet politique et annonce que l’ancien président Macky Sall a acté « la mort de BBY », la coalition qui l’a accompagné au cours de ses 12 ans d’exercice du pouvoir. « La puissante machine électorale Benno Bokk Yaakaar (BBY), après avoir atteint ses limites lors de la dernière présidentielle, est mise à mort par son patron […] », fait savoir le journal.

    Dans une note adressée aux membres de ladite coalition, le leader de l’Alliance pour la République (APR) évoque la nécessité d’aller au-delà de BBY et invite ses alliés à se « projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », informe le quotidien L’As.

    BK/ADL

      

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le groupe BBY annonce le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le groupe BBY annonce le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement

    Dakar, 3 sept (APS) – Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, opposition), majoritaire à l’Assemblée nationale, a, par la voix de son président, Abdou Mbow, annoncé vouloir déposer dès mardi une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

    ‘’Demain (mardi), à la première heure, je vais déposer avec mon groupe une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Un gouvernement dirigé par un incompétent ne peut plus continuer dans ce pays’’, a-t-il notamment déclaré.

    Intervenant lors de l’examen lundi soir d’un projet de loi dont l’adoption devait entrainer la dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), M. Mbow a notamment déploré ce qu’il considère comme une violation de la Constitution par le Premier ministre.

    Le Premier ministre n’a pas voulu faire sa déclaration de politique générale. Il n’a pas voulu que les institutions que nous incarnons soient respectées’’, a martelé le président du groupe parlementaire BBY.

    Le projet de loi portant modification de la Constitution en vue de supprimer le HCCT et le CESE a été rejeté par l’Assemblée nationale par 83 voix contre 80.

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, un cadre innovant de coopération sud-sud (Bassirou Diomaye Faye)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, un cadre innovant de coopération sud-sud (Bassirou Diomaye Faye)

    Dakar, 2 sept (APS) – Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) devant s’ouvrir mercredi dans la capitale chinoise constitue un cadre innovant de coopération sud-sud, a souligné le chef de l’Etat sénégalais lors d’une interview diffusée lundi sur la chaine de télévision publique sénégalaise, la RTS.

    ‘’Le FOCAC (prévu du 4 au 6 septembre) représente un cadre innovant de coopération Sud-Sud qui a déjà fait ses preuves’’, a-t-il déclaré dans l’entretien accordé à la chaîne de télévision d’information internationale en continu chinoise, CGTN.

    Le président Bassirou Diomaye Faye arrivé dimanche en Chine pour une visite d’Etat de deux jours et une participation au  FOCAC que le Sénégal co-préside.

     »Le FOCAC est plateforme d’échanges fructueux et de partenariat dynamique pour répondre aux défis sino-africains. Il a depuis sa création en 2000 permis de consolider les relations entre nos deux régions ‘’, a-t-il dit, ajoutant que le FOCAC favorise également la mise en place de mécanismes concrets pour promouvoir le développement économique et social

    ‘’Le FOCAC, en ce sens, permet l’adoption d’initiatives et de plans d’actions, de mobiliser des ressources pour financer des projets structurants en Afrique en s’inspirant du modèle chinois’’, a fait savoir le président sénégalais.  

    Il n’a pas manqué d’insister sur l’importance de promouvoir un ‘’multilatéralisme’’ et une ‘’gouvernance mondiale inclusive’’, assurant en même temps que le forum permet de renforcer les voix de l’Afrique et de la Chine sur la scène internationale, en ce qu’il prône ‘’l’égalité, la confiance mutuelle, la coopération gagnant-gagnant, la solidarité et l’assistance mutuelle’’.

    Le président de la République a également rappelé les diverses initiatives économiques de la Chine en Afrique, notamment la construction d’infrastructures et la mise en œuvre d’initiatives de développement par la Chine sur le continent.  

    ‘’En tant que co-président et hôte de la 8e conférence ministérielle du FOCAC, en 2023, le Sénégal est témoin des importantes réalisations de ce partenariat, en particulier, dans les domaines des infrastructures avec l’initiative +Ceinture et route+’’, un projet stratégique chinois conçu en 2013 et visant à relier économiquement la Chine à ses partenaires, a reconnu le chef de l’État.

    ‘’Certes les défis restent immenses, mais le suivi des initiatives et programmés lancés par le président Xi Jinping montre l’engagement du leader chinois au côté de l’Afrique qui augure d’un partenariat plus fort et plus élevé’’, a ajouté le président Faye.

    La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Sénégal, premier pays d’Afrique de l’Ouest à rejoindre l’initiative Ceinture et Route.  

    ABB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale rejette le projet de loi portant suppression du CESE et du HCCT

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale rejette le projet de loi portant suppression du CESE et du HCCT

    Dakar, 2 sept (APS) – L’Assemblée nationale, dominée par la coalition Benoo Bokk Yakaar (opposition)  a rejeté lundi soir le projet de loi portant suppression du Conseil économique social et environnementale (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), a constaté l’APS.

    Le texte a été rejeté par 83 députés. 80 parlementaires ont voté pour la suppression de ces deux institutions.

    Samedi, la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale avait rejeté le projet de loi portant une modification de la Constitution en vue supprimer le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique social et environnemental (CESE).

    Cette initiative émane du président de la République qui a convoqué les députés en session extraordinaire en s’appuyant sur l’article 63 de la Constitution.

    La réforme constitutionnelle devant supprimer ces deux organes consultatifs devait s’inscrire dans une optique de transformation de la gouvernance publique et de rationalisation des dépenses.

    “Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET” de changement systémique porté par le nouveau pouvoir, a-t-il défendu.

    FD/AMN/OID/AKS

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Des professionnels de la panification plaident pour l’intégration des céréales locales dans la fabrication du pain

    SENEGAL-CONSOMMATION / Des professionnels de la panification plaident pour l’intégration des céréales locales dans la fabrication du pain

    Dakar, 2 sept (APS) – Des professionnels de la panification ont plaidé, lundi, pour l’intégration des céréales locales, le mil notamment, dans la fabrication du pain.

    Ils ont fait ce plaidoyer lors d’une visite effectuée par les dirigeants de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FBNS) dans des boulangeries de Dakar et de Thiès (ouest), en prélude de la Semaine nationale du pain aux céréales locales, qui sera célébrée de jeudi à samedi au CICES.

    La tournée a démarré par une unité de transformation de céréales locales, Lala-Faral Djigueen, qui produit de la farine boulangère et des céréales.

    Lala Fall Diouf (au milieu), la présidente du réseau Faral djiguen Sénégal 

    ‘’Le mil est désormais incorporé dans le pain, de même que le couscous, le maïs, le sorgho, le niébé, le moringa et la poudre d’arachide’’, a expliqué Lala Fall Diouf, la présidente du réseau Faral djiguen Sénégal.

    La Semaine nationale du pain aux céréales est une initiative de la FNBS visant à promouvoir l’intégration des céréales locales dans la production du pain.

    ‘’Je rêve de voir les populations consommer ce qu’on cultive chez nous, je rêve d’une autosuffisance alimentaire, avec la consommation des produits de nos terroirs’’, a dit Mme Diouf, ajoutant qu’elle soutient ‘’totalement’’ l’initiative de la FNBS.

    Amadou Gaye, le président de la FNBS

    La Fédération nationale des boulangers du Sénégal a fait visiter aux journalistes l’École de formation des élites de la boulangerie (EFEBP), implantée à Pikine, dans la région de Dakar.

    ‘’Nous voulons former beaucoup de jeunes au métier de boulanger. Nous souhaitons que l’État soutienne la formation’’, a dit Amadou Gaye, le président de la FNBS et directeur général de l’EFEBP.

    Il a promis de ‘’changer la donne’’ en apprenant aux élèves boulangers à intégrer les céréales locales, dont le mil et le maïs, dans la fabrication du pain.

    ‘’Au lieu de nous limiter à 15 % d’incorporation des produits locaux dans la fabrication du pain, on peut aller jusqu’à 40 %’’, a assuré M. Gaye.

    Papa Diop, propriétaire d’une boulangerie à Thiès, dit intégrer les céréales locales dans la panification depuis 2014.

    Le président de la FNBS et des élèves de l’École de formation des élites de la boulangerie

    M. Diop affirme que le pain et les viennoiseries exposés dans les vitrines de sa boulangerie ont été fabriqués avec du moringa, du fonio, du pain de singe (le fruit du baobab), du maïs et du mil.

    Cette innovation découle de sa volonté de donner de la valeur aux céréales et aux fruits locaux, a-t-il expliqué, estimant qu’ils peuvent contribuer à la bonne santé des consommateurs.

    ‘’Avant les indépendances, les Sénégalais ne consommaient pas les produits importés’’, a soutenu Pierre Ndiaye, le directeur général de Mamelles Jaboot, une entreprise spécialisée dans la production des yaourts.

    ‘’Nous voulons que notre pays mise sur le mil pour atteindre la souveraineté alimentaire’’, a dit M. Ndiaye en accueillant les dirigeants de la FNBS dans son usine de production de farine de mil.

    La Semaine nationale du pain aux céréales locales est soutenue par le Projet d’appui aux politiques agricoles et l’initiative ‘’Feed the Future’’, que met en œuvre, au Sénégal, l’Agence des États-Unis pour le développement international. 

    L’un des objectifs de la Semaine nationale du pain aux céréales locales est de réduire les importations de blé vers le Sénégal, selon la FNBS.

    Des employées d’une unité de fabrication de la farine de mil 

    Il est l’un des plus grands fournisseurs de farine de mil destinée à la fabrication du pain.  »Nous voulons que notre pays inculque le mil pour sa quête de la souveraineté alimentaire », a plaidé Pierre Ndiaye.

    La semaine du pain aux céréales locales est organisée en partenariat avec l’initiative américaine  »Feed the future au Sénégal », à travers le projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles. L’un des objectifs est de réduire la dépendance aux importations de blé mais aussi soutenir l’économie locale en favorisant les chaines de valeurs locales.

    MFD/OID/AKS/ESF 

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Gamou de Tivaoune : Jean Baptiste Tine invite les services de l’État à respecter les engagements pris

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Gamou de Tivaoune : Jean Baptiste Tine invite les services de l’État à respecter les engagements pris

    Dakar, 2 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a invité, lundi, tous les services de l’État intervenant dans l’organisation du Gamou de Tivaouane, événement religieux commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet (PSL), à respecter les engagements pris.

     »Je demande aux représentants des différentes structures de l’Etat qui sont impliquées dans l’organisation du Gamou de Tivaouane de veiller au respect des engagements pris », a-t-il déclaré à l’issue de la réunion nationale consacrée aux préparatifs de cet événement religieux.

    Les demandes formulées par le comité d’organisation dirigé par Serigne Mansour Sy Djiamil ont porté principalement sur la sécurité, la santé et l’assainissement.

    A ce sujet, le ministre de l’Intérieur a assuré que les différents services interpelés feront tout leur possible pour que le Gamou se déroule dans les meilleures conditions.

    Aussi, a-t-il instruit le gouverneur de la région de Thiès d’assurer le suivi des décisions arrêtées à l’occasion de cette réunion nationale.

     »Au directeur général de l’administration territoriale, je vous demande d’assurer le suivi au quotidien de la mise en œuvre des décisions arrêtées au niveau central et territorial, de m’en rendre compte régulièrement en mettant l’accent sur les difficultés éventuelles, et cela jusqu’à la fin du Gamou », a-t-il déclaré.

     

    Le gamou ou Mawlid, évènement commémorant l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, sera célébrée dans la nuit du 15 au 16 septembre.

     

    La cellule zawiya tidjane de Tivaouane va organiser le ‘’gamou’’ sur le thème : ‘’J’ai été envoyé pour parfaire les nobles valeurs’’, en référence à un hadith prophétique, a annoncé, dimanche, son coordonnateur, Abdoul Hamid Sy Al Amine.

     »Tivaouane compte, sous l’autorisation et la bénédiction du khalife général des tidjanes, revisiter l’ensemble des valeurs du prophète de l’islam afin d’en faire une large diffusion’’, a dit Abdoul Hamid Sy Al Amine en parlant du thème choisi, lors d’un point de presse.

    ‘’Ce thème vient à son heure, dans une société désincarnée, dominée par les passions et les pulsions, où le substrat moral du vicariat est relégué au second plan, s’il n’est pas tout simplement annihilé’’, a-t-il affirmé en présence de dignitaires de la tidjaniya, dont Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy Dabakh, le représentant du khalife général des tidjiane.

    Abdoul Hamid Sy Al Amine a ajouté que ‘’le khalife veut, avec ce thème, nous rappeler nos responsabilités, pour que soit réaffirmé le message de l’islam’’.

    Un atelier consacré aux ‘’leçons et lumières de Ndiarndé’’ se tiendra aussi à Tivaouane, en plus des traditionnels ‘’bourd populaires’’, qui sont des séances de récitation de poèmes dédiés au prophète Mohamed  et de vulgarisation des enseignements d’El Hadji Malick Sy (1855-1922), qui a largement contribué à l’expansion de l’Islam et de la tidjaniya au Sénégal.

    MK/OID/SKS/AKS

  • SENEGAL-INDUSTRIE-PERSPECTIVES / Lancement des travaux préparatoires des ‘’Etats généraux’’ de l’industrie et des PME

    SENEGAL-INDUSTRIE-PERSPECTIVES / Lancement des travaux préparatoires des ‘’Etats généraux’’ de l’industrie et des PME

    Dakar, 2 sept (APS) – Le ministre de l’Industrie et du commerce, Serigne Guèye Diop, a lancé, lundi, à Dakar, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux préparatoires des Etats généraux de l’industrie et des petites et moyennes entreprises (PME).

    ‘’Nous nous sommes dits qu’il est temps de faire les Etats généraux pour réfléchir d’abord sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et surtout sur les solutions à trouver de façon inclusive, mettre une nouvelle feuille de route sur 25 ans de ce qui va être le développement industriel du Sénégal’’, a-t-il expliqué.

     »L’objectif, selon lui, est d’attirer, pendant deux mois l’attention sur la nécessité d’industrialiser ce pays’’.

    S’exprimant en présence des représentants des différents secteurs d’activités, Serigne Guèye Diop a indiqué que  »ces Etats généraux ont convoqué aujourd’hui toutes les forces vives de la nation, les industriels, les femmes mais aussi le secteur de l’artisanat, le secteur public, pour réfléchir sur les raisons de retard mais surtout sur ce qu’on attend de chacun ».

    Les restitutions des travaux se tiendront les 18 et 19 novembre prochain à Diamniadio.

    Les organisateurs vont recueillir les avis des maires, des gouverneurs, des membres des chambres de commerce sur les raisons du retard industriel des localités.

    Le ministre a indiqué qu’un programme sous forme de livre blanc, sera remis au président de la République. Ce sera, à son avis, ‘’le programme de 25 ans de développement industriel avec un plan sur 25 ans, mais aussi un plan quinquennal sur les 5 prochaines années’’.

    M. Diop a fait savoir que l’industrie du Sénégal  »est encore balbutiante’’, et ne représente que près 25% du PIB national.

    Toutes choses, selon lui, qui font que ‘’nous importons encore l’équivalent de 6 000 milliards de francs CFA de produits et 250 produits industriels’’.

    CS/OID/ASB/SKS