Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-CHINE-COOPERATION / Bassirou Diomaye Faye est arrivé lundi à Beijing

    SENEGAL-CHINE-COOPERATION / Bassirou Diomaye Faye est arrivé lundi à Beijing

    Dakar, 2 sept (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé ce lundi à Beijing, en Chine, pour une visite d’État et pour participer à la quatrième édition du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), prévue du 4 au 6 septembre 2024, a appris l’APS de source officielle.

    Bassirou Diomaye Faye, qui a quitté Dakar  dimanche, est en Chine à l’invitation du président chinois Xi Jinping.  Il co-présidera le Forum sur la coopération Chine-Afrique.

    ‘’Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé dans la journée du lundi 2 septembre à Beijing, en Chine, pour une visite d’État et pour participer à la neuvième édition du Forum sur la coopération Chine-Afrique, qui se tiendra du 4 au 6 septembre 2024’’, a notamment fait savoir la Présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    Le chef de l’Etat a été accueilli à son arrivée à Beijing  »avec les honneurs » par les autorités chinoises, accompagnées de représentants diplomatiques sénégalais basés en Chine.

    ABB/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INNOVATION / Des Lycées Nation-Armée annoncés pour former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte »

    SENEGAL-EDUCATION-INNOVATION / Des Lycées Nation-Armée annoncés pour former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte »

    Dakar, 2 sept (APS) – Le ministère de l’Education nationale et celui des Forces armées ont annoncé la création des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE), lesquels accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale, sélectionnés par voie de concours.

    Les premiers établissements à ouvrir leurs portes seront ceux de Sédhiou et de Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, précisent-ils dans communiqué conjoint transmis à l’APS.

    Les appels d’offres pour le recrutement des personnels enseignants et supports, ainsi que les concours d’entrée des élèves, seront lancés dès le début du mois de septembre. L’objectif est d’assurer la sélection des meilleurs profils pour ces lycées d’excellence, précise le texte.

    ‘’Cette initiative ambitieuse dont le socle est l’éducation aux valeurs, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la société éducative, visant à renforcer l’excellence académique et civique des jeunes Sénégalais’’, soulignent les deux ministères.

    À terme, ce modèle sera étendu à travers le Sénégal, avec l’ouverture d’un LYNAQE dans chacun des 46 départements du pays selon les orientations du Premier ministre.

    Le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées appellent tous les acteurs de l’éducation, les parents et la société entière à soutenir ce projet novateur, qui contribuera à former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte, responsable et engagée au service de la nation’’.

    Cette ‘’option stratégique de mutualisation des valeurs, des ressources humaines, financières, matérielles et immatérielles’’ répond, selon le communiqué, à ‘’la volonté du Gouvernement de rebâtir l’école sénégalaise face aux défis du civisme, de la discipline, de la rigueur, de la citoyenneté, du patriotisme, du travail, du don de soi et de la cohésion nationale’’.

    La nouvelle école à bâtir sera donc non seulement ‘’inclusive’’ tout en éduquant au numérique, à l’intelligence artificielle et au développement durable, mais elle devra aussi être axée sur ‘’l’humain et permette au Sénégal de réussir sa transition citoyenne’’.

    Les Forces armées ‘’contribueront par leur savoir-faire en matière de discipline, de respect des règles et de promotion du civisme, notamment la rigueur, l’organisation et l’esprit d’équipe tandis que le Ministère de l’Éducation nationale garantira un encadrement pédagogique de haute qualité’’, précise le communiqué.

    Les LYNAQE seront, sous ce rapport, de ‘’véritables outils d’éducation et d’importants leviers de transformation citoyenne, d’accélération de la croissance et de valorisation des compétences des jeunes sénégalais, surtout dans le domaine des sciences, des technologies et du numérique’’.

    Les infrastructures comprendront un campus pédagogique avec des salles spécialisées, un campus social avec des dortoirs séparés pour filles et garçons, ainsi que des installations sportives et éducatives modernes.

    Les LYNAQE se caractériseront également par une ‘’architecture bioclimatique innovante. La conception en base de briques de terre crue, l’installation de panneaux solaires pour une gestion énergétique efficace, et la construction d’un château d’eau de 200 m3 ainsi qu’une bâche à eau contribuent à rendre ces infrastructures modernes et autonomes’’.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EMIGRATION / Mbour : plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess portés disparus en mer

    SENEGAL-EMIGRATION / Mbour : plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess portés disparus en mer

    Mbour, 2 sept (APS) – Plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess de Mbour (Ouest), qui tentaient d’émigrer de manière irrégulière en Espagne, sont portés disparus depuis plusieurs jours, a appris l’APS de leurs proches.

    ‘’Cela fait aujourd’hui 19 jours, nous n’avons aucune nouvelle de nos enfants. Ce sont des pêcheurs pour la plupart, qui partaient en Espagne. Mais depuis lors, nous n’avons plus de leurs nouvelles’, a confié, samedi, Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus.

    ‘’ Nous sommes très inquiets, car nous ne savons plus à quel saint nous vouer’’, a ajouté Oumar Ciss, un père de famille dont les enfants se trouvaient dans la pirogue.

    L’inquiétude est partagée par plusieurs concessions de ce quartier de la capitale de la Petite Côte.

    ‘’Dans la pirogue, il y a mon fils et mes cinq petits-fils’’, a précisé Bilo Diop, une mère de famille qui dit être partagée entre la tristesse et l’inquiétude.

    ‘’Nous sommes tristes et inquiets (…). Cela fait plusieurs jours que nous ne sentons plus le goût des aliments pour ceux qui arrivent à en avaler encore’’, soupire-t-elle.

    Selon elle, personne n’a été informé du projet de voyage des jeunes pêcheurs. ‘’Ce n’est que quelques jours après leur départ qu’ils ont appelé, et depuis lors, nous n’avons plus de leur nouvelle’’, se désole Bilo Diop, qui lance un appel à l’aide aux autorités étatiques.

    DOB/ADI/FKS/

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de l’examen du projet de loi de dissolution du CESE et du HCCT

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de l’examen du projet de loi de dissolution du CESE et du HCCT

    Dakar, 2 sept (APS) – La séance consacrée à l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution en vue de la dissolution du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a démarré ce lundi matin à l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

    Plus de 90 députés sont inscrits pour la discussion générale.

    Onze élus ont fait des observations de formes sur le rapport de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains

    Son rapporteur, Abdoulaye Diagne, a assuré que les manquements seront corrigés de manière à produire un rapport fidèle.

    Le président de la République a convoqué par décret la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale conformément aux dispositions de l’article 63 de la Constitution.

    Le « texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution », a expliqué, mercredi, le Chef de l’Etat en Conseil des ministres.

    Cette réforme constitutionnelle supprimant ces deux organes consultatifs entre dans le cadre d’une transformation de la gouvernance publique et de la rationalisation des dépenses.

    « Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET », a-t-il justifié.

    Le texte a fait l’objet d’un rejet samedi en première lecture par la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains. Seize députés sont contre, tandis que 14 autres l’ont approuvé.

    Le gouvernement est représenté à cette séance plénière par le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé et le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    FD/ASG/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    Dakar, 2 sept (APS) – Le rejet du projet de loi en vue de la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE) par la commission des lois de l’Assemblée nationale est l’un des sujets les plus commentés par la presse de ce lundi.

    ‘’Premier barrage’’, titre le journal Le Quotidien en parlant du rejet du projet de loi de suppression du HCCT et du CESE par les députés membres de la commission des lois.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale, ‘’se dressent contre le projet de suppression’’ de ces deux institutions ‘’jugées budgétivores par les actuels tenants du pouvoir’’, écrit Le Quotidien.

    Le gouvernement ayant décidé de la poursuite du processus législatif, malgré ce rejet, une ‘’plénière décisive [se tiendra] aujourd’hui’’, souligne le journal.

    ‘’Revers samedi, déconvenue aujourd’hui’’, ajoute Le Quotidien en rappelant que le projet de suppression des deux institutions est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Si le rejet du texte par la commission des lois ‘’n’a pas de conséquence sur la plénière prévue ce lundi’’, il présage ‘’l’attitude que les députés de Benno adopteront’’, selon le quotidien EnQuête.

    L’Assemblée nationale ‘’en défiance ouverte contre l’exécutif’’

    ‘’En conséquence, écrit Bés Bi Le Jour, l’Assemblée [nationale] va renouer avec son ambiance’’ lors d’une plénière qui va coïncider avec ‘’le baptême du feu d’Ousmane Diagne’’, le nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Libération fait observer que ‘’les députés de BBY continuent de défier le président Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’Ça passe ou ça casse’’, titre Source A, affirmant que si ce projet de loi est rejeté par les députés, ‘’l’Assemblée nationale risque tout simplement d’être dissoute’’.

    ‘‘Le signal donné en commission des lois pour bloquer la procédure introduite par le président Bassirou Diomaye Faye afin de dissoudre le HCCT et le CESE n’est pas du goût du palais [de la République]. Déjà en sursis, les députés de BBY risquent de précipiter la dissolution de l’Assemblée nationale si simplement, en plénière, Abdou Mbow et Cie parvenaient à faire échec au plan politique déroulé par [l’exécutif]’’, analyse le quotidien Kritik’.

    L’info note que l’Assemblée nationale, ‘’dont les jours sont comptés, est en défiance ouverte contre l’exécutif, à travers les députés de Benno Bokk Yaakaar’’, d’où le rejet, par sa commission des lois, du projet de suppression du HCCT et du CESE.

    ‘’Une décision à laquelle il fallait s’attendre, vu le climat délétère entre l’exécutif et le législatif, et surtout les nombreux enjeux et défis qui se cachent derrière cette volonté du président Faye de rayer le CESE et le HCCT de la carte des institutions nationales’’, ajoute cette publication.

    De nombreux quotidiens reviennent sur le rassemblement organisé à Dakar en guise de soutien au peuple palestinien, une manifestation à laquelle le Premier ministre, Ousmane Sonko, a participé.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’

    Le chef du gouvernement a prôné, à cette occasion, ‘’un isolement politique de l’État d’Israël’’, rapporte Libération. ‘’Le Sénégal entend désormais adopter une position plus affirmée’’, assène Ousmane Sonko, cité par le même quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’, note le quotidien Le Soleil en rapportant d’autres propos du Premier ministre.

    ‘’Beaucoup de pays sont restés aphones sur cette crise’’, ajoute Le Soleil en parlant de la guerre à Gaza.

    D’intenses bombardements de l’armée israélienne, accompagnés de violents combats terrestres, ont fait plus de 40 000 morts, des civils pour la plupart, à la suite d’une attaque menée par un commando du Hamas dans le sud d’Israël en octobre dernier.

    Selon le quotidien L’As, le Premier ministre sénégalais ‘’a appelé toutes les forces qui luttent pour la libération du peuple palestinien à travailler à un ‘isolement politique’ de l’Etat d’Israël’’.

    Ousmane Sonko ‘’ne s’est pas embarrassé de formules diplomatiques pour dénoncer la politique d’‘extermination’ du peuple palestinien menée par Benjamin Netanyahu, qui ‘est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre’’, rapporte Le Quotidien.

    Et le journal de se demander si la présence du chef du gouvernement sénégalais à ce rassemblement de soutien à la Palestine et ses propos vont déteindre ou pas sur les relations sénégalo-israéliennes.

    BK/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour se rendre en Chine

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour se rendre en Chine

    Dakar, 1er sept (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce dimanche pour se rendre en Chine où il doit effectuer mardi et mercredi une visite d’Etat, a appris l’APS de source officielle.

     »A l’invitation de son Excellence Monsieur Xi Jinping, le président de la République populaire de Chine, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce dimanche pour une visite d’Etat en Chine prévue les 3 et 4 septembre », a notamment fait savoir la Présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    Elle indique qu’à la suite de cette visite d’Etat, le président de la République  va participer, en tant que co-président, au forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) prévu à Pékin du 4 au 6 septembre.

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Ousmane Sonko promet un renforcement du soutien sénégalais à la cause palestinienne

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Ousmane Sonko promet un renforcement du soutien sénégalais à la cause palestinienne

    Dakar, 1ᵉʳ sept (APS) – Le nouveau régime veut aller au-delà des déclarations et initiatives dans le conflit israélo-palestinien pour marquer sa présence  »à côté du peuple palestinien », et mener avec lui le « combat » pour l’aboutissement de sa cause, a annoncé, samedi, à Dakar, le Premier ministre, Ousmane Sonko. 

    « Le nouveau régime, sous la direction [du président Diomaye Faye], a décidé d’aller au-delà des déclarations et initiatives au niveau des Nations unies, mais d’être présent à côté de nos frères palestiniens pour mener ensemble ce combat », a-t-il déclaré.

    Le chef du gouvernement sénégalais prenait part à un rassemblement sur l’esplanade de la Grande mosquée de Dakar, à l’appel de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne. Cette manifestation a réuni des milliers de personnes arborant des drapelets palestiniens et portant des t-shirts avec l’inscription  »Palestine libre ».

    Le Sénégal, président du Comité pour la défense des droits inaliénables des peuples palestiniens depuis 1975, a porté énormément d’initiatives depuis l’indépendance, dont la plus récente a abouti au vote, en 2016, d’une résolution condamnant Israël relativement à l’extension de ses colonies sur les terres palestiniennes, a rappelé le Premier ministre.

    Ousmane Sonko a toutefois fait observer que les actions les plus visibles ont été initiées par l’Afrique du Sud et des pays d’Amérique latine qui sont allés jusqu’à rompre leurs relations diplomatiques avec l’État hébreu et à considérer les agissements d’Israël comme des crimes contre l’humanité.

    Sur cette base, il estime que la dimension politique de ce « combat » doit être privilégiée pour réunir tous ceux qui luttent pour la cause palestinienne.

    « Nous devons distinguer les aspects cultuels de ceux politiques pour créer des blocs qui nous permettent de nous défendre », a-t-il martelé, en soulignant que le monde fonctionne désormais sur la base de la puissance et des blocs.

    Le chef du gouvernement a également dénoncé « un monde du deux poids deux mesures, où tous ceux qui chantent la démocratie et les droits sont ceux aujourd’hui qui appuient Israël ».

    Le coordinateur de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne, Moustapha Ségnane, a appelé « tous les Sénégalais, toutes confessions confondues, à s’unir pour que la Palestine recouvre sa liberté ».

    L’ambassadeur de Palestine à Dakar, Nasser Jaddalah, a salué « le soutien constant du peuple sénégalais à la cause palestinienne, surtout dans ce contexte du blocus de la bande de Gaza par l’Etat d’Israël, sous le silence complice de la communauté internationale ».

    Le diplomate a aussi magnifié la présence du Premier ministre sénégalais à ce rassemblement, qui est, selon lui, « une première dans l’histoire du Sénégal ».

    BB/BK/MTN/ASG/AKS

  • SENEGAL-CINEMA-PATRIMOINE / Un nouveau film ambitionne de vulgariser la révolution du Fouta à travers la figure de Thierno Souleymane Baal

    SENEGAL-CINEMA-PATRIMOINE / Un nouveau film ambitionne de vulgariser la révolution du Fouta à travers la figure de Thierno Souleymane Baal

    Dakar, 31 août (APS) – Le film « 1776 : Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta », qui sera projeté mardi prochain en avant-première au cinéma Pathé, à Dakar, ambitionne de contribuer à vulgariser l’histoire du leader de la révolution du Fuuta-Tooro (1765-1776), considéré comme un précurseur de la démocratie sénégalaise, a dit son auteur, le cinéaste sénégalais Moe Sow.

    « […] Le but est de vulgariser notre histoire dans le monde, non seulement il va passer au cinéma, à la télévision et dans les festivals, mais on va vulgariser le film pour que le monde connaisse notre histoire » et celle de Thierno Souleymane Baal, a expliqué le cinéaste dans un entretien avec l’APS.

    « Si on peut permettre à des Sarkozy [Nicolas, ancien président français] de nous dire qu’on n’a pas d’histoire, c’est qu’ils ne connaissent pas l’histoire de l’Afrique », a souligné M. Sow qui a fait des études de designer industriel et de cinéma aux Etats-Unis.

    Dans un discours controversé prononcé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le 26 juillet 2007, devant des étudiants, enseignants et des personnalités politiques, l’ancien président français avait soutenu que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Des propos qui ont choqué et fait polémique, en raison des clichés et préjugés qu’il véhicule sur l’Afrique et son histoire.

    « La démocratie qu’ils [Les Occidentaux] prônent aujourd’hui, si vous regardez le film, ce sont les mêmes chartes et lignes à cette époque », affirme le réalisateur, selon lequel « il est important de montrer » que le continent africain « a participé à la bonne marche du monde ».

    « La démocratie n’est pas née d’hier pour nous, on l’a connue depuis longtemps et sous d’autres formes », dit-il, précisant avoir fait ce film sur commande de l’association « Ceerno Silymaani Baal »,  présidée par le général Ousmane Kane, avec lequel il a assuré la coproduction de cette oeuvre.

    Le film est inspiré du livre « Ceerno Silymaani Baal, le leader de la révolution du Fuuta-Tooro (1765-1776) » de Mamadou Youry Sall, chercheur-enseignant à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Le marabout Ceerno Silymaani Baal, décrit comme un fin politique, est l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de l’Afrique du XVIIIème siècle, lors duquel il a mené sur le plan chronologique et en contenu, la première révolution atlantique, souligne l’ouvrage publié en 2014.

    Moe Sow ajoute que cela se passait au même moment que la révolution américaine de 1776.

    Le choix du docu-fiction pour attirer les jeunes

    Le choix de faire ce film sous forme de docu-fiction n’est pas fortuit, selon Moe Sow, auteur également de « Kaw Cheikh le patriarche », un film rendant hommage à l’écrivain Cheikh Hamidou Kane.

    Le documentaire fiction est le genre indiqué pour vulgariser la révolution du Fouta auprès des jeunes qui ignorent cette histoire.

    Les jeunes « ne lisent plus, il faut qu’on puisse raconter ces histoires dans des formats qu’ils comprennent », dit-il, ajoutant que le recours à la fiction vise à amener les jeunes à avoir envie de découvrir Thierno Souleymane Baal.

    « Quand ils essaient de nous vendre la démocratie, il faut qu’on montre qu’on a eu la démocratie avant eux. Tout ce qu’on nous dit sur la gouvernance sobre et vertueuse, c’est de Thierno Souleymane Baal. On a eu beaucoup de résistants », dont « Maba Diakhou, Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, etc., mais Thierno Souleymane Baal n’a pas été juste un résistant, il a construit un Etat de l’intérieur », a-t-il insisté, avant d’inviter les jeunes à s’approprier ce legs.

    Le titre du film, à savoir « 1776: Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta », rend compte de son ambition de montrer que cette révolution n’a pas été seulement le fait de Torodo ou de Foutanké, ce qui peut être « très limitatif ». 

    Elle a aussi été marquée par la participation de wolofophones venant du Cayor avec l’université Khaly Amar Fall de Pire, du Fouta Djallon et des maures du Trarza dans l’actuelle Mauritanie, selon le cinéaste.

    Une centaine d’acteurs dont feu Mentor Ba ont participé à ce film avec dans le rôle principal l’acteur anglais Oris Erhuero, lequel compte déjà à son actif une cinquantaine de films parmi lesquels « Les aventures de Simbad » de George Mendeluk, « Moloch Tropical » et « Quelques jours en avril » du réalisateur haïtien Raoul Peck.

    Sa maîtrise du Coran a été prépondérant dans le choix, fait savoir M. Sow.

    Il révèle que la production a été entièrement assurée par des techniciens sénégalais, et le film a été tourné au Cayor à Pire, au Fouta et en Mauritanie avec beaucoup de fond vert pour reconstituer l’univers de l’époque.

    Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) a participé à hauteur de 75 % au budget du film, qui est de cent mille euros, environ 65 millions de francs CFA. L’association Cerno Sileymani Baal y a contribué à travers un financement participatif, selon le réalisateur.

    FKS/SBS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    Dakar, 31 août (APS) – La livraison de la presse quotidienne pour ce week-end traite de plusieurs sujets dont les nouvelles mesures édictées par le gouvernement en matière d’économie d’énergie.

    De nombreux quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur le conseil interministériel sur l’économie d’énergie, tenu vendredi à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    « Le gouvernement est déterminé à rationaliser l’utilisation de l’énergie dans les structures publiques », et dans cette perspective, il a retenu plusieurs mesures « pour une meilleure efficacité », écrit Le Soleil.

    Il a été par exemple décidé de mettre en place « un réseau national de gestionnaires de l’énergie, couvrant les 9000 police d’abonnement de l’Etat […] », de « résilier les abonnements dès le déménagement des services de l’Etat et autres organismes dont les factures sont payées sur les fonds publics », détaille Le Soleil.

    Le chef du gouvernement « préconise, dans l’immédiat, l’élaboration d’une note circulaire de la Primature aux ministres, afin de faciliter l’accès aux locaux administratifs ciblés pour la réalisation d’études préalables à l’installation de prises intelligentes et technologies d’efficacité énergétique et accompagnement pour les opérations ».

    Les Echos pointe des « mesures draconiennes de Sonko pour réduire la facture d’énergie de l’administration », L’As notant que le Premier ministre « veut réduire drastiquement » la facture d’électricité de l’Etat « estimée à 71 milliards par an ».

    Divers autres sujets font le menu du jour de la presse quotidienne, dont « la dissolution programmée de l’Assemblée nationale ». « Le mandat des députés de la 14e législature en ‘sursis’ après l’aval du Conseil constitutionnel », qui a donné « carte blanche » au présidant Bassirou Diomaye Faye pour mettre fin à ladite législature, renseigne Sud Quotidien.

    Le Sénégal « semble se diriger tout droit vers la suppression des mandats des députés de la 14e législature qui devrait expirer en 2027″ initialement, sauf que le Conseil constitutionnel a donné son aval pour sa dissolution, écrit Sud Quotidien. Il rappelle que depuis son élection à la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye « compose avec une majorité parlementaire dominée par l’opposition […] ».

    « La suppression de l’Assemblée nationale est en vue. Le président de la République, Diomaye Faye, a l’aval du Conseil constitutionnel qu’il a consulté », confirme le quotidien Enquête, avant de s’interroger : « Qu’en est-il du délai par rapport aux prochaines législatives ? »

    L’Observateur, pendant ce temps, se projette « sur la date annoncée pour le lancement » de la formation politique de l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à la dernière présidentielle du 24 mars dernier. « Pour le moment, précise le journal, il a choisi le 9e jour du 9e mois pour bâtir du neuf […] ».

    Enquête dénonce un « grand bazar » dans le secteur de la culture, où « les changements espérés se font attendre », près de cinq mois après la nomination des nouvelles autorités en charge de ce département. « Les récentes nominations politiquement motivées, souligne le journal, entraînent une stagnation du secteur culturel ».

    Le Quotidien s’affranchit un peu du poids de l’actualité politique pour s’intéresser à l’économie et aux relations du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), dont les représentants sont attendus à Dakar le 5 septembre, selon le journal.

    « Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du conseil d’administration du FMI qui devait étudier les progrès du programme IPCE qui devait se tenir en juillet dernier a été reportée », avance Le Quotidien, selon lequel entre-temps, « les questions qui avaient été laissées en suspense à cette période, n’ont pas été évoquées ».

    Ces dernières concernent notamment les eurobonds et la Loi de finances rectificative (LFR), sujets qui « se retrouvent sur la table » lors de cette visite. « On se demande comment le gouvernement va s’en sortir », commente Le Quotidien.

    BK/SBS

         

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’IGE va mener un audit du chantier du TER à cause d’un surcoût de 55 % sur le budget initial (APIX)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’IGE va mener un audit du chantier du TER à cause d’un surcoût de 55 % sur le budget initial (APIX)

    Dakar, 30 août (APS) – L’Inspection générale d’État (IGE) va procéder à un audit du chantier du Train express régional (TER), a déclaré, vendredi, à Sébikotane (ouest), le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, en signalant ‘’un surcoût de 55 % sur le budget initial’’ de l’infrastructure.

    ‘’Nous avons demandé à l’IGE de procéder à un audit du TER, pour qu’on sache combien il a coûté à l’État du Sénégal et aux Sénégalais’’, a dit M. Bathily en s’exprimant en wolof, lors d’une visite des travaux de la voie ferroviaire entre Diass et Diamniadio (ouest).

    ‘’En faisant l’évaluation de ce projet, on constate qu’on est passé d’un budget initial de 568 milliards de francs CFA à 788 milliards, soit un surcoût de 55 % du budget initial. Ça pose problème’’, a-t-il déclaré.

    Bakary Séga Bathily a ensuite apporté une précision relative au montant de 788 milliards de francs CFA. ‘’Je me suis trompé en parlant de 788 milliards au lieu de 883 milliards de francs CFA. Les 788 milliards représentent 39 % du surcoût sans les réclamations. Avec les réclamations, nous en sommes à 883 milliards, soit un surcoût de 55 %’’ du budget initialement prévu pour construire le TER, a-t-il précisé dans un message transmis à l’APS par la direction de la communication de l’APIX.

    Selon ladite direction, les réclamations dont parle M. Bathily ont été faites par des entreprises chargées de la construction du chemin de fer.

    La deuxième phase du TER, qui va de Diamniadio à Diass, soit 19 kilomètres, va coûter 253 milliards de francs CFA, selon M. Bathily, nommé directeur général de cette agence gouvernementale, le 24 juillet.

    Les entreprises chargées de la construction de cette phase du Train express régional ‘’sont dans un cadre de travail amélioré, qui leur permet de délivrer l’ouvrage à temps […] C’est à saluer’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur général de l’APIX annonce une ‘’mise en service commerciale’’ de l’axe Diass-Diamniadio du TER, ‘’à partir de juillet 2025’’.

    Pour construire cette voie ferroviaire, l’État du Sénégal, sous la houlette du président de la République de l’époque, Macky Sall, a sollicité Alstom, une société française spécialisée dans les chemins de fer.

    Le contrat signé par les deux parties en 2016 et le coût du TER ont fait l’objet d’une vive polémique au Sénégal, où certains adversaires politiques de M. Sall ont estimé que l’ouvrage était très coûteux et même surfacturé.

    Inauguré en décembre 2021, le Train express régional assure depuis lors le transport de milliers de passagers entre Dakar et Diamniadio, tous les jours.

    Le chantier visité par le directeur général de l’APIX est une extension de la voie ferroviaire, qui relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international de Diass.

    ESF/MTN