Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE / Niaguiss : les Forces armées au chevet des populations déplacées de Soukouta 

    SENEGAL-SOCIETE / Niaguiss : les Forces armées au chevet des populations déplacées de Soukouta 

    Soukouta (Niaguis), 29 août (APS) – Les Forces armées sénégalaises ont organisé une journée de consultation médicale gratuite suivie d’une remise de kits alimentaires, jeudi, à Soukouta, un village de la région de Ziguinchor (sud), en vue d’accompagner le retour des populations déplacées en raison de la crise casamançaise, a constaté l’APS.

    Cette journée de consultation médicale gratuite s’est déroulée sous la houlette du chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), le général de corps d’armée Mbaye Cissé.

     »Cette activité est centrée sur une remise de dons alimentaires et une consultation médicale au profit des populations » de Soukouta, un village situé dans l’arrondissement de Niaguis, qui avait été abandonné par ses habitants à cause du conflit en Casamance.

    « Elle s’inscrit dans le cadre des efforts que les armées déploient pour accompagner concrètement et efficacement le retour des populations », a expliqué le général Mbaye Cissé.

    La remise de ces kits alimentaires comprenant de l’huile, du riz, du sucre et des produits d’hygiène, a enregistré la présence du sous-préfet de Niaguis, Maguette Ndiaye, des chefs de village, élus territoriaux et des populations bénéficiaires.

     »Il y a un élan très fort et un désir ardent des populations de rejoindre leurs localités », étant entendu que « les conditions de sécurité sont réunies grâce à l’action vigilante des forces armées déployées dans la zone », a fait valoir le général Cissé.

    Selon lui,  »la solution, ce n’est pas de vous apporter chaque année des dons, mais c’est de créer des conditions de sécurité pour que vous puissiez reprendre convenablement vos activités et travailler à gagner honnêtement votre vie ».

    Le retour au bercail  »est toujours difficile », a lancé le chef d’état-major des armées sénégalaises aux populations déplacées.

     »Quand vous abandonnez votre village pendant dix ou quinze ans, il y a des problèmes liés à l’occupation de l’espace et des problèmes liés au foncier », a-t-il reconnu.

     »Sur toutes ces questions, je vous demande de vous référer aux autorités administratives qui, dans le calme, dans la paix et dans la concertation, vont trouver des solutions à toutes ces difficultés », a-t-il lancé aux populations de retour au bercail.

    Le général Mbaye Cissé a réaffirmé la disponibilité de ses unités déployées aux côtés des populations déplacées et qui restent là pour les accompagner.

     »L’objectif ultime, c’est que dans quelques mois, ce retour des populations soit accompagné. L’État prendra les dispositions utiles pour accompagner les populations. Il y aura des mesures fortes pour accompagner les populations de retour dans le domaine de l’accès et du désenclavement et dans le domaine des infrastructures de base », a assuré le général Mbaye Cissé.

    « Grâce à l’engagement sans faille de nos forces armées, ces populations peuvent revenir sur leurs terres avec l’espoir de reconstruire leur vie dans la paix et dans la dignité », a réagi le sous-préfet de Niaguis, Maguette Ndiaye, soulignant que grâce aux efforts continus des forces armées sénégalaises, il y a un retour progressif à la paix et à la sécurité.

     »Votre visite revêt un caractère hautement symbolique. Elle est signe d’une solidarité et d’un soutien indéfectible envers ces populations qui, malgré les difficultés, n’ont jamais perdu espoir. En plus de la sécurité que vous apportez, vous êtes venus avec des gestes concrets de solidarité », a salué le sous-préfet de Niaguis.

    Le conflit casamançais, opposant l’État du Sénégal aux rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), a continuellement baissé en intensité ces dernières années, après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de la région, à partir du début des années 1980.

    Il y a deux ans environ, l’armée sénégalaise avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    Dans cet esprit, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance ont déposé leurs armes il y a quelques mois, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona ayant abrité par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID/BK/ASG

  • SENEGAL-ESPAGNE-DIPLOMATIE / Dakar et Madrid veulent renforcer leur coopération

    SENEGAL-ESPAGNE-DIPLOMATIE / Dakar et Madrid veulent renforcer leur coopération

    Dakar, 29 août (APS) – Le Sénégal et l’Espagne vont  »explorer des voies » pour renforcer leur coopération, a déclaré, mardi, à Dakar, le président de la République Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Nous avons convenu d’explorer des voies de renforcement de la coopération [entre le Sénégal et l’Espagne] dans les domaines tels que l’agriculture, la formation professionnelle et technique, l’industrialisation et la digitalisation qui sont des priorités pour notre pays’’, a dit le chef de l’État.

    Il s’exprimait lors d’une déclaration de presse en compagnie du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, qui a entamé mercredi une visite de deux jours au Sénégal, dans le cadre d’une tournée l’ayant respectivement mené en Mauritanie et en Gambie.

    ‘’Cette visite témoigne des liens d’amitié et de coopération cordiale entre le Sénégal et l’Espagne ‘’, a ajouté le président Faye.

    C’est le sens, a-t-il dit de l’accord-cadre signé entre les deux pays et ‘’qui couvre des domaines de coopération variés tels que l’agriculture, les infrastructures hotellières, l’environnement, la défense et la sécurité, ainsi que, bien sûr, la lutte contre la migration irrégulière’’.

    Le chef de l’Etat sénégalais a dans le même temps indiqué que son pays ‘’ continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne’’.

    ‘’Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du Premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins’’, a assuré Bassirou Diomaye Faye.

    Il n’a pas manqué de rappeler que la collaboration entre Dakar et Madrid reposait sur des ‘’valeurs partagées d’attachement à la démocratie et à la promotion et au respect des droits de l’homme et d’engagement pour la paix au niveau mondiale et pour la sécurité internationale’’.

    Bassirou Diomaye Faye a déclaré soutenir l’initiative espagnole d’appui au multilatéralisme pour adresser ensemble les défis globaux.

    Le Sénégal qui préside le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, depuis sa création en 1975, le Sénégal ‘’salue la décision espagnole de reconnaître la Palestine non sans appeler à un cessez-le-feu immédiat et à la création de deux Etats’’, palestinien et israélien.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale lance le processus devant déboucher sur l’examen du projet de dissolution du CESE et du HCCT

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale lance le processus devant déboucher sur l’examen du projet de dissolution du CESE et du HCCT

    Dakar, 29 août (APS) – L’Assemblée nationale a lancé, jeudi, à travers l’ouverture de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2024, le processus devant déboucher sur l’examen du projet de loi portant dissolution du Conseil économique social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), a constaté l’APS.

    Après avoir déclaré ouverte la deuxième session extraordinaire de l’année 2024, convoquée par le chef de l’Etat, par décret, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fait savoir que les présidents des groupes parlementaires allaient se réunir dans la foulée pour déterminer la suite de la procédure.

    Ils devront en principe s’entendre sur les dates de l’examen du projet de loi en commission technique et en plénière.

    Au total, 98 députés étaient présents à l’ouverture de la session extraordinaire convoquée par le président de la République conformément à l’article 63 de la Constitution.

    Le « texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution », a expliqué, mercredi, le chef de l’Etat en Conseil des ministres.

    Cette réforme constitutionnelle supprimant ces deux organes consultatifs entre dans le cadre d’une transformation de la gouvernance publique et de rationalisation des dépenses.

     »Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET », a-t-il défendu.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le projet de suppression du HCCT et du CESE et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le projet de suppression du HCCT et du CESE et d’autres sujets au menu

    Dakar, 29 août (APS) – L’ouverture, ce jeudi, de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et la rationalisation du train de vie de l’Etat sont au menu des quotidiens reçus à l’APS.

    Vox Populi annonce de ‘’chaudes empoignades’’ ce jeudi à l’Assemblée nationale où les députés doivent plancher sur le projet de loi portant suppression de ces deux institutions.

    WalfQuotidien explique que ‘’la cérémonie d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une ouverture de cette deuxième session extraordinaire’’. ‘’Après la séance, la conférence des présidents de groupes parlementaires sera tenue. Elle sera suivie de la réunion de la commission des lois. C’est après tout cela que la commission technique sera convoquée pour retenir une date pour la séance plénière’’, dit Walf.

    Le Quotidien note qu’après la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le parlement a validé la date fixée par le président de la République pour la tenue de cette session extraordinaire.

    Pour le journal, cette confirmation de la date ‘’éloigne les risques de confrontation annoncés par certains qui redoutaient un bras de fer entre les pouvoirs Exécutif et Législatif sur un éventuel rejet du décret qui convoque les députés en session extraordinaire’’.

    Et Le Quotidien de poser une série d’interrogations : ‘’Quelle serait la suite? Vont-ils voter les propositions de loi ? Vont- ils différer la date de la plénière ? Autant de questions qui seront élucidées ce jeudi par l’hémicycle’’.

    Le journal souligne qu’en Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a expliqué que ‘’cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET’’.

    Selon L’Info, ‘’les députés de BBY, pris au piège du chef de l’Etat qui sort le grand jeu politique, n’ont d’autre choix que d’abdiquer ou de se rebeller et lui donner ainsi toutes les raisons de dissoudre l’institution parlementaire et convoquer des élections législatives anticipées. Les intentions qui lui prêtées de vouloir convoquer des élections législatives anticipées, semblent bien fondées au vu de sa conduite actuelle et celle de son Premier ministre Ousmane Sonko qui rechigne à aller faire sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale’’.

    Pour Sud Quotidien, ‘’c’est une véritable patate chaude que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a mis entre les mains des députés de la majorité avec la modification envisagée de la constitution portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE)’’.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la réduction du train de vie de l’Etat annoncée par le Premier ministre en Conseil des ministres. ‘’Des institutions budgétivores en passant par les dépenses de l’Administration aux détournements de certains biens de l’Etat, le Premier ministre a déployé, hier, son plan d’austérité. En Conseil des ministres, Ousmane Sonko a exposé les termes de sa missive aux fonctionnaires portant sur une nouvelle réglementation des commandes publiques’’, écrit le journal qui s’exclame : ‘’Austérité !’’.

     »Serrer la ceinture de l’Etat et faire le maximum d’économie afin de pouvoir réinjecter l’argent dans des secteurs et programmes prioritaires. C’est la volonté affichée du gouvernement réitérée en Conseil des ministres par son chef’’, souligne L’Info.

    Le Soleil met en exergue le ‘’taaba’’, un aphrodisiaque pour femmes. ‘’ L’introduction de tabac dans l’appareil génital féminin est un phénomène pas nouveau mais en vogue dans certaines parties du pays notamment à Ziguinchor. Si des utilisatrices vantent ses bienfaits thérapeutiques, des professionnels de santé parlent d’addiction et de pratique destructrice de la flore vaginale’’, écrit le journal, qui affiche à la Une : ‘’le taaba, un danger intime’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 28 août 2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 28 août 2024

    Dakar, 28 aout (APS) – Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, ce mercredi, au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres.

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 28 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur l’organisation de la 130ème édition du Grand Magal de Touba et l’importance stratégique du développement maitrisé des cités religieuses. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à la communauté mouride.

    Le Chef de l’Etat a également félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de Défense et de Sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Il a indiqué au Premier Ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable. Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, il a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) sur l’étendue du territoire national.

    Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET.

    Evoquant la question du renforcement de la place de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la dynamique du PROJET, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’accélérer, sous la supervision du Premier Ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Il a signalé la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur d’août 2013. Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité.

    Le Chef de l’Etat a abordé les questions liées aux enjeux, défis et besoins économiques et sociaux majeurs auxquels fait face notre Nation, ainsi que l’urgence de professionnaliser les formations afin d’adapter notre système d’enseignement supérieur au monde de l’emploi. Ainsi, a-t-il demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager sans délai avec les ministères et acteurs concernés, l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en intégrant fondamentalement la montée en puissance du Numérique et de l’Intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d’actualiser la loi n° 2015- 02 du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal afin d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux.

    A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de réfléchir sur un modèle économique pour les universités publiques et pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général. Dans cet esprit de transformation, il a souligné l’impératif d’une optimisation des dépenses en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service. A cet égard, il a indiqué la nécessité de renforcer les missions et les moyens d’action de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup), entité qui doit mieux superviser les formations et les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur notamment privés. Dans le même élan, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’un Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ainsi que la gestion juste du cas préoccupant des vacataires en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Enfin, il a demandé au Gouvernement de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les Universités.

    Revenant sur le lancement historique réussi du premier satellite du Sénégal GAINDESAT 1A le 16 août 2024, aux Etats-Unis, le Président de la République a adressé ses vives félicitations au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et à l’ensemble de l’équipe du projet pour le travail exceptionnel accompli et l’engagement collectif exemplaire qui ont permis cette innovation majeure dans la politique spatiale du Sénégal. Il a demandé au Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales (ASES) et toute l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain.

    Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités du Sénégal, le Chef de l’Etat a indiqué que malgré les actions menées, elles restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.

    Abordant son agenda diplomatique, le Président de la République a informé qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.

    Dans sa communication, le Premier Ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines. Le Premier Ministre a ensuite invité les Ministres et Secrétaires d’Etat à assurer le suivi étroit de l’exécution des plans sectoriels du second semestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs, à l’aune des directives présidentielles, des orientations ressorties des rencontres interministérielles ainsi que des préoccupations des populations et des acteurs économiques. Revenant sur les décisions et mesures ressorties des réunions, comités et Conseils interministériels organisés depuis la mise en place du Gouvernement, le Premier Ministre a engagé les Ministres à rendre compte de leur prise en charge satisfaisante.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil qu’il a procédé à l’installation, respectivement les 16 et 19 août 2024, du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années. Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs. Cette mesure, combinée à la suppression du budget 2024 de tout programme jugé non essentiel et aux initiatives en cours ou projetées généreront des économies substantielles à réorienter vers des dépenses plus stratégiques. Ces actions portent notamment sur la récupération des biens soustraits du patrimoine bâti de l’Etat et du parc automobile, le déploiement de l’énergie solaire au niveau des édifices administratifs et techniques, le polissage de la masse salariale, la rationalisation des subventions et de missions à l’étranger des agents de l’Etat, la dissolution d’institutions non essentielles et le projet de mise en place d’un dispositif de centralisation des achats de matériels et mobiliers de l’Administration.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
    • Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce. 

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-INDUSTRIE / L’APIX relève les « manquements » des entreprises de la ZES de Sandiara en matière de sécurité et d’environnement

    SENEGAL-INDUSTRIE / L’APIX relève les « manquements » des entreprises de la ZES de Sandiara en matière de sécurité et d’environnement

    Dakar, 28 août (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, a déclaré, mercredi, avoir relevé des « manquements » dans les conditions de travail et les normes en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement des entreprises installées dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara (ouest).

    « Nous avons constaté des manquements dans les entreprises installées dans la zone économique spéciale de Sandiara, concernant les conditions de travail, d’hygiène, de sécurité et d’environnement », a dit M. Bathily.

    Il a fait part de son constat à la presse, à la fin d’une visite effectuée dans les ZES de Diass (ouest) et de Sandiara, en compagnie du directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye.

    « Ce sont des points sur lesquels nous veillerons davantage. Nous leur avons accordé (aux entreprises installées dans les ZES) des avantages. En contrepartie, elles sont tenues de se conformer à la loi », a ajouté le directeur général de l’APIX.

    « Nous allons continuer à vous aider »

    L’APIX, chargée également de la promotion des zones économiques spéciales, va effectuer des « missions d’évaluation » des entreprises installées dans ces espaces industriels. « Nous allons effectuer des missions d’évaluation auprès de ces entreprises, tout en les rassurant, parce que notre vocation est aussi d’instaurer la confiance », a assuré Bakary Séga Bathily.

    « Comme l’a rappelé le directeur général des douanes, l’État du Sénégal fait beaucoup d’efforts en termes d’avantages fiscaux et douaniers. Les entreprises ne doivent pas profiter de ces avantages sans respecter la législation nationale. À l’APIX, nous veillerons sur cela », a-t-il soutenu.

    « Il y a des activités qui se développent, et des emplois ont été créés. La règlementation douanière est généralement respectée mais il y a des choses à améliorer. Tout n’est pas rose, en ce qui concerne les normes environnementales », a réagi le directeur général des douanes.

    Mbaye Ndiaye déduit de la visite des entreprises de la ZES de Sandiara que « les conditions de travail » de leurs employés « ne sont pas conformes aux normes internationales ».

    « C’est bien de créer des emplois », a-t-il dit, tout en relevant que leur impact sur l’environnement n’est pas négligeable.

    « Que les travailleurs soient dans de bonnes conditions de travail, que les normes environnementales et sécuritaires soient respectées. Nous avons suffoqué là-bas ! Ce n’est pas bon d’y travailler pendant [plusieurs] heures », s’est écrié M. Ndiaye après la visite de l’une des entreprises de la ZES de Sandiara.

    Bakary Séga Bathily a eu une réaction similaire lors de la visite d’une autre entreprise. « C’est un bon projet, que nous apprécions. Nous allons continuer à vous aider. Par contre, nous avons relevé de grands écarts, concernant les conditions de travail, les normes environnementales, etc. Elles font partie des critères d’évaluation sur la base desquels nous vous avons octroyé un agrément », a dit M. Bathily à un chef d’entreprise, en présence de ses employés.

    « Nous allons vous envoyer une mission, qui sera chargée de vous assister, concernant les normes environnementales. Après cela, nous allons procéder à une évaluation », a-t-il ajouté en s’adressant au même entrepreneur.

    « Nous allons mettre en place une procédure d’évaluation de toutes les entreprises installées » dans les ZES, a insisté le directeur général de l’APIX, ajoutant : « Nous allons procéder à des évaluations, pas pour sanctionner [négativement] mais pour apporter des améliorations et permettre à ces entreprises de se développer. »

    Solance Industries et Hercules Global Sarl, deux entreprises de la ZES de Sandiara, ont reçu la visite des directeurs généraux de l’APIX et des douanes.

    « Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais »

    Mame Cheikh Diop, le responsable administratif et directeur commercial de Solance Industries, spécialisée dans la fabrication des batteries auto et solaires, a dénoncé la « concurrence déloyale » de certains fabricants et vendeurs de batteries.

    « L’administration douanière est en train de faire de son mieux pour vous aider. Vous bénéficiez d’exonérations… Mais en raison du principe de la liberté de commerce, nous ne pouvons pas bloquer les importations de batteries », lui a répondu le directeur général des douanes.

    « Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais », a poursuivi Mbaye Ndiaye en s’adressant au directeur administratif de Solance Industries.

    Selon son directeur commercial, cette entreprise emploie environ 200 personnes et écoule ses batteries dans plusieurs pays ouest-africains, dont la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali.

    La société Hercules Global Sarl fabrique de l’huile moteur, des pneus et des emballages.

    ESF/MTN/BK

  • SENEGAL-INONDATIONS-REPORTAGE / Kidira : les sinistrés tentent de reprendre une vie normale avec le retrait progressif des eaux

    SENEGAL-INONDATIONS-REPORTAGE / Kidira : les sinistrés tentent de reprendre une vie normale avec le retrait progressif des eaux

    Kidira, 28 août (APS) – Les habitants  de Kidira, une ville de la région de Tambacounda, à l’Est du Sénégal, tentent de reprendre une vie normale avec le retrait progressif des eaux de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, dont le débordement, la semaine dernière, a inondé plusieurs maisons ainsi que des champs en cette période d’hivernage, plongeant les sinistrés dans la détresse.

    En ce début de matinée du mardi, le tronçon routier de la route nationale reliant Tamba à Kidira a repris son trafic. Les véhicules, charrettes et piétons circulent normalement. Par contre, au quartier Pont, l’un des endroits impactés par les inondations, difficile d’y trouver un interlocuteur. Les maisons sont vides . « Les occupants sont tous partis », nous signale un vendeur de téléphones installé prés de la route nationale.

    Des maisons sont encore inondées. Dans d’autres sites les stigmates de la furie des eaux sont toujours visibles.

    « A chaque fois que la pluie est abondante, nous sommes confrontés à cette situation. On l’a vécu en 2011 et en 2018 », dit Amadou Bathily, délégué du quartier Pont.

    Trouvé dans son périmètre maraîcher au sud de Kidira, Bathily est toujours peiné par la situation dans son quartier où plusieurs maisons sont inondées.

    « Il y a une trentaine de maisons qui sont inondées au quartier Pont », confie t-il, soulignant avoir hébergé chez lui deux familles touchées par le débordement de la Falémé.

    Selon lui, malgré la gravité de la situation, les impactés n’ont jusqu’à présent reçu ni aide ni appui de la part des autorités.  »Les sinistrés se débrouillent pour réparer les dégâts », dit Amadou Bathily tout en plaidant pour la désinfection des maisons inondées en vue de faciliter le retour des occupants et les protéger ainsi contre les maladies.

    Vêtu d’une chemise jaune, chapeau marron sur la tête, Amadou Sy tient un atelier de lavage sous un hangar en bois au bord de la route nationale au quartier Allahina.

    Trouvé assis sur un banc, le regard impuissant, il vient chaque matin constater les dégâts sur son lieu de travail.

    « Depuis jeudi on n’a pas travaillé. J’avais deux machines pour le lavage l’une est gâtée par l’eau. Mon hangar aussi a été emporté par l’eau », se désole M. Sy, appelant les autorités à l’aide.

    Des périmètres maraîchers engloutis par les eaux

    Au champ maraîcher situé à environ un kilomètre de Kidira, plusieurs périmètres sont engloutis par les eaux. Les semis de piment, gombo, aubergines qui étaient en période de floraison sont tous détruits.

    « Pour mon périmètre, une cinquantaine de planches de piment et d’aubergine qui commençaient à produire sont détruits », informe Amadou Bathily.

    « Le maraîchage, c’est de l’argent avec des crédits au niveau des banques. Depuis le début j’ai dépensé environ un million, et il n’y aura pas de récoltes. C’est pratiquement fini cette partie », dit-il.

    À quelques mètres de lui, le périmètre de Ibrahima Guissé est aussi sens dessus dessous à cause de l’eau. Venu avec son fils, il tient entre ses mains une calebasse remplie de grains de maïs pour, dit-il, remplacer le piment.

    « Nos productions de piment en état de floraison sont envahies par les eaux. Avec le retrait partiel des eaux, je suis revenu semer le maïs sur les périmètres inondés pour espérer avoir quelque chose », explique Ibrahima Guissé, précisant avoir loué le périmètre.

    Le Secrétaire municipal de la mairie de Kidira, Ibrahima Fadé, a pour sa part appelé les autorités à venir en aide aux sinistrés.

    « Il y a que des jeunes qui s’activent dans la culture du piment actuellement à Kidira. Ils ont décidé de rester au pays et participer au développement du Sénégal. Nous demandons à l’État de les soutenir », a t-il plaidé.

    AND/ABD/MK/OID/AKS

  • SENEGAL-NAUFRAGE-SECOURS / Chavirement à Thioubalel : les corps des quatre personnes disparues retrouvés

    SENEGAL-NAUFRAGE-SECOURS / Chavirement à Thioubalel : les corps des quatre personnes disparues retrouvés

    Nabadji Civol (Matam), 28 août (APS) – Les corps des quatre personnes portées disparues dans le chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji, dans le département de Matam (nord) ont été retrouvés, ce mercredi, vers 8h, a-t-on appris auprès des secouristes.

    Les corps des victimes âgées entre 10 et 41 ans ont été retrouvés à Thiarngal, un village situé au bord du bras du fleuve, à deux kilomètres de Nabadji Civol.

    Mardi après-midi, un premier corps a été retrouvé à Towndé, une localité située non loin de Bokisaboundou, un village de la commune de Nabadji Civol. La victime, âgée de neuf ans, faisait partie des plus jeunes personnes portées disparues dans ce naufrage.

    Treize personnes avaient embarqué dans la pirogue qui a chaviré lundi. Elles se rendaient dans des champs de riz situés sur l’autre rive du bras du fleuve Diamel, à Thioubalel Nabadji.

    Seules huit d’entre elles ont réussi à se sauver lors de ce chavirement.

    D’après les témoignages des rescapés, la pirogue aurait heurté l’une des poutres d’un pont en construction. L’édifice doit notamment relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji.

    AT/SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Boutoupa-Camaracounda : des producteurs formés aux techniques d’amélioration de la productivité et la qualité des noix de cajou

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Boutoupa-Camaracounda : des producteurs formés aux techniques d’amélioration de la productivité et la qualité des noix de cajou

    Boutoupa-Camaracounda, 28 août (APS) – Des producteurs d’anacarde de la commune de Boutoupa-Camaracounda, regroupés au sein de l’Association des jeunes agriculteurs de la Casamance  »Lukal » (plantons des arbres, en joola) ont été formés, mardi, aux techniques de plantation en vue d’améliorer la productivité et la qualité des noix de cajou dans cette collectivité du département de Ziguinchor (sud).

    Cette session de formation organisée dans une parcelle de démonstration de cinq hectares, à Boutoupa- Camaracounda, est à l’initiative de l’ONG United States departement of agriculture (USDA), à travers son projet LIFFT- Cashew, mis en œuvre par Shelter for life.

     »Aujourd’hui, nous accompagnons cette association pour montrer quelles sont les techniques qu’il faut utiliser pour mettre en place une nouvelle plantation en respectant les standards, c’est-à-dire les dix mètres entre les plants et les dix mètres entre les lignes », a expliqué le manager du département agriculture de l’ONG Shelter for life, Mamadou Ndiaye.

    Il a ajouté que dans le cadre de la mise en place du projet LIFFT- Cashew, le département de l’Agriculture est en train de renforcer les capacités des producteurs mais également les accompagner afin d’améliorer la productivité et la qualité des noix de cajou.

     »C’est dans ce contexte que nous avons octroyé des subventions de 40 hectares à des producteurs du Sénégal, partenaires dans ce programme. Et nous leur avons livré 50.000 plants greffés », a fait savoir M. Ndiaye.

    Il a rappelé que le projet LIFFT- Cashew intervient dans la chaîne de valeur anacarde avec un appui et un accompagnement conséquent pour les producteurs et transformateurs afin d’accroître la production et le pouvoir de négociation en ajoutant de la valeur à l’amande de cajou en Afrique de l’Ouest( Sénégal, Gambie et Guinée Bissau).

     »Nous encadrons 11. 000 producteurs de Sédhiou, Kolda, Fatick et Ziguinchor, pour renforcer leurs capacités et améliorer leur production », a relevé Mamadou Ndiaye.

    Plus de 500 plants et des sacs d’engrais organiques ont été distribués ce mardi aux producteurs de Boutoupa-Camaracounda, signale M. Ndiaye.

    « Notre commune était très éprouvée par le conflit casamançais. Sur ce, nous avions un défi de retour des populations et un défi de la reconstitution des communautés. Notre source de revenu, c’est l’anacarde. Donc, si Shelter for life revient pour nous enseigner des techniques culturales pour booster notre production en qualité et en quantité, nous ne pouvons que nous en réjouir », a salué le maire de la commune de Boutoupa Camaracounda, Ousmane Sandé.

     »Aujourd’hui, Shelter for life est en train de nous montrer que ce n’est pas le nombre d’arbres qui compte, mais c’est la qualité et les techniques culturales qui permettent d’accroître nos rendements », s’est réjoui le président de l’association des jeunes agriculteurs de la Casamance  »Lukal », Aliou Djiba.

    Selon lui, « avec cette technique de plantation, la commune de Boutoupa-Camaracounda pourra dans quelques années avoir de la matière première pour alimenter les usines et les unités de transformation ».

    MNF/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    Dakar, 28 août (APS) – L’institut français de Dakar entame, à partir du 5 septembre, la projection de neufs films consacrés à la capitale sénégalaise, dans le cadre d’un cycle intitulé ‘’Dakar mon amour’’, a appris l’APS.

    Prévu jusqu’au 26 septembre, ce cycle, inscrit dans le programme mensuel de l’institut, allie des fictions et des documentaires, des regards croisés de cinéastes sénégalais qui présentent la ville des années 90 à nos jours.

    ‘’Le cycle, disent les organisateurs, va permettre d’en comprendre l’essence poétique, la complexité sociale, la mixité culturelle, et la formidable créativité qui irrigue ses rues, console et adoucit le quotidien si rude pour beaucoup’’.

    ‘‘C’est une ode à cette ville que notre regretté Oumar Ndao (dramaturge et écrivain sénégalais) qualifia d’ineffable’’, ajoutent-ils.

    Les films ‘’Mbeubeuss’’ (2014) de Nicholas Sawalo Cissé sur la décharge du même nom et ‘’Tang Jër’’ (2020) dévoilant la face cachée de Dakar de la styliste Raby Selly Kane démarrent ce cycle le 5 septembre à 20 heures.

    Ils seront suivis, le 12 septembre, de ‘’Même le vent’’ (1999) de Laurence Attali avec Isseu Niang et ‘’Ngor, l’esprit des lieux’’ (1994) de Samba Félix Ndiaye.

    Le documentaire ‘’Rebeus chambre 11’’ (2022) de la journaliste Mame Woury Thioubou sur la vie carcérale et les fictions ‘’Une place dans l’avion’’ (2016) de Khardiatou Sow et ‘’Dem dem’’ (2017) de Pape Bounama Lopy, Christophe Rollin et Marc Recchia sur l’émigration seront à l’affiche le 19 septembre.

    Les cinéastes Laurence Attali et Pape Alioune Dieng, avec respectivement les films ‘’Moustapha Dimé (1999) portrait d’un plasticien » et ‘’Bukki Teuf’’ (2023), une plongée sur le mouvement artistique Agit’art, vont clôturer ce cycle le 26 septembre.

    Ces projections seront suivis de débats en présence des réalisateurs, les vendredis, sur différents thématiques abordés dans les films, précisent les initiateurs.

    FKS/OID