Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT

    Dakar, 28 août (APS) – Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mercredi, à l’APS.

    L’Info parle de ‘’tirs groupés sur le président Bassirou Diomaye Faye’’ après la convocation de l’Assemblée nationale pour l’examen d’un projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

    ‘’Une décision fortement critiquée et rejetée par des opposants et détracteurs du régime, aussi bien dans sa forme que dans son opportunité. De Thierno Bocoum à Moustapha Diakhaté, en passant par Bougane Guèye et Zahra Iyane Thiam, ils n’ont pas mis de gants pour fustiger la décision présidentielle’’, écrit L’Info.

    Selon WalfQuotidien, ‘’le projet de suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est parti pour créer une confrontation entre le pouvoir et Benno. Tout porte à le croire avec la sortie, hier, des députés de l’opposition qui annoncent leur refus de voter ledit texte’’.

    En convoquant l’Assemblée nationale pour la suppression du Hcct et du CESE, le président Bassirou Diomaye Faye ‘’met la majorité’’ parlementaire incarnée par le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’au défi’’, estime Sud Quotidien.

    ‘’Le décret du chef de l’Etat convoquant l’Assemblée nationale aux fins de dissoudre le Hcct et le Cese est vraisemblablement parti pour mettre la représentation parlementaire sens dessus dessous. Pour cause, alors qu’il ne détient pas encore la majorité parlementaire requise pour valider un quelconque projet de loi émanant de son camp, le nouveau régime semble vouloir titiller son opposition par une +mesure+ que certains pourraient assimiler à de la provocation. Ou simplement à un subterfuge pour dissoudre l’Assemblée nationale ? Du coup, la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar se trouve dans le gril’’, écrit Sud.

    L’As note que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’se braque’’. ‘’Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du Président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du +Gatsa-Gatsa+ (confrontation) avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’État de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo’’, rapporte le journal.

    Bës Bi, à propos de ‘’l’équation de Benno’’, estime qu’en ‘’prenant le risque de défier la majorité, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a choisi, au nom de la rationalisation des dépenses publiques et du respect des promesses de campagne, de couper les +vivres+ aux politiques de l’APR, du Ps ou de Benno. Le Hcct et le Cese étant de véritables machines de guerre en direction des Législatives anticipées’.

    Le Quotidien décèle dans la procédure ‘’une bataille de pouvoirs’’. ‘’La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale jeudi pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution, qui porte sur la suppression du Hcct et du Cese, est un excès de pouvoir présidentiel. S’il a les prérogatives de la convoquer, il n’a pas les pouvoirs constitutionnels d’imposer une date aux députés, selon les experts’’, écrit la publication.

    Le journal EnQuête souligne que ‘’derrière cette initiative se cache une ambition claire pour les sympathisants et militants du nouveau régime : construire des institutions en adéquation avec les idéaux du nouveau régime, des institutions qui seraient plus efficaces, moins coûteuses et mieux adaptées aux réalités socioéconomiques du pays. Cependant, cette volonté de réforme soulève de nombreuses questions sur les der véritables motivations du président Faye’’.

    Pour L’Observateur, ‘’en voulant supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le nouveau régime serait, au-delà du respect d’un engagement électoral, dans une stratégie pour affaiblir ses adversaires politiques en perspective des prochaines élections législatives’’.

    Le même journal signale que ‘’les choses se précisent dans l’affaire Aziz Dabala’’, du nom de ce danseur tué à Pikine.

    ‘’Après l’excellent travail des policiers enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le témoin est passé hier au procureur de la République, Saliou Dicko, pour son premier grand dossier. Les sept mis en cause dans cette affaire (…) ont été déférés au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les présumés meurtriers de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly ont été présentés, sous bonne escorte de la Brigade d’in- tervention polyvalente (Bip) (…)’’, selon L’Obs.

    Le quotidien EnQuête consacre un large dossier à l’addiction aux téléhones portables et titre : ‘’tyrannie de la technologie’’. ‘’Aujourd’hui, le téléphone portable est indispensable à la vie de chacun. Cependant, certaines personnes, en particulier les jeunes et les enfants, en font un usage excessif. Beaucoup ne peuvent plus se passer de cet outil, même pendant une seule heure. Ils deviennent totalement dépendants, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur leur santé’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue les 30 mesures annoncées à l’issue du Conseil interministériel sur la gestion de l’eau potable. ‘’Face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à cette ressource essentielle. Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, 30 décisions ont été prises pour répondre aux défis du secteur et les besoins en financement sont estimés á 1.627 milliards de FCfa’’, rapporte le quotidien.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-NOMINATION / Aminata Touré nommée Haut Représentant du président de la République

    SENEGAL-POLITIQUE-NOMINATION / Aminata Touré nommée Haut Représentant du président de la République

    Dakar, 27 août (APS) – L’ancienne Première ministre Aminata Touré a été nommée Haut Représentant du président de la République par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la RTS, mardi soir.

    Le décret par lequel elle est nommée à ces fonctions a été lu au journal de 20 heures de la chaîne de télévision publique.

    Aminata Touré est, après la magistrate Mame Madior Boye, la seule femme à avoir dirigé le gouvernement sénégalais.

    Ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental, cette ancienne ministre de la Justice a été fonctionnaire des Nations unies, avant d’exercer des fonctions ministérielles.

    Elle a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a fait élire l’actuel chef de l’État, le 24 mars dernier, après avoir quitté le groupe Benno Bokk Yaakaar de l’Assemblée nationale.

    Auparavant, Macky Sall l’avait nommée Envoyée spéciale du président de la République. Elle était membre de l’APR, le parti politique de l’ex-président de la République.

    Durant sa jeunesse, Aminata Touré était une militante de la gauche sénégalaise.

    ABB/MTN/ESF/BK

  • SENEGAL-EAU-CONSOMMATION / Eau potable : les besoins de financement de l’État évalués à 1.627 milliards de francs CFA

    SENEGAL-EAU-CONSOMMATION / Eau potable : les besoins de financement de l’État évalués à 1.627 milliards de francs CFA

    Dakar, 27 août (APS) – Le gouvernement a pris une trentaine de mesures en vue de l’approvisionnement du pays en eau potable, dont les besoins de financement ont été évalués à 1.627 milliards de francs CFA, lors d’un conseil interministériel tenu mardi à Dakar.

    Lors de cette rencontre gouvernementale présidée par le Premier ministre, Ousmane Sonko, il a été demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, d’organiser de ‘’larges concertations’’ sur l’eau et l’assainissement, au plus tard avant la fin d’octobre prochain.

    Les concertations permettront aux pouvoirs publics de ‘’disposer d’un diagnostic fiable et inclusif du secteur’’ de l’eau et de l’assainissement, de proposer aussi des ‘’stratégies appropriées pour la prise en charge durable des préoccupations’’ des consommateurs, a dit le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, en énumérant les décisions prises par le conseil interministériel.

    Une nouvelle lettre de politique sectorielle conforme au projet de développement économique et social des autorités gouvernementales sera élaborée, selon M. Lo.

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a été invité à faire des propositions au gouvernement, au plus tard à la fin du premier trimestre de 2025, en vue de la mise en œuvre du Programme national d’accès sécurisé à l’eau et à l’assainissement.

    Cheikh Tidiane Dièye est chargé d’‘’élaborer, de manière concertée et participative, un nouveau projet de code de l’eau’’, qu’il présentera au gouvernement au plus tard en décembre 2025.

    M. Dièye et Ahmadou Al Aminou Lo doivent aussi créer et faire fonctionner une haute autorité chargée de la régulation du secteur de l’eau, au plus tard en décembre prochain.

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye

    ‘’Le ministre l’Hydraulique et de l’Assainissement veillera, conformément au principe d’équité territoriale, à la desserte en eau potable de l’ensemble des localités riveraines du lac de Guiers’’ (nord), a dit M. Lo en présentant les mesures prises par le conseil interministériel.

    Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et son collègue chargé de l’Hydraulique et de l’Assainissement sont chargés de prendre ‘’des mesures de restauration de l’équilibre financier du sous-secteur de l’hydraulique urbaine’’.

    Le conseil interministériel a relevé de ‘’fortes disparités’’ entre les collectivités territoriales en matière d’accès à l’eau potable. ‘’En dépit d’un taux d’accès amélioré de 96,9 % à l’eau potable et d’investissement de près 200 milliards de francs CFA durant les dix dernières années, il est noté de fortes disparités entre les communes rurales, les départements et les régions, plus particulièrement dans les régions de Kolda, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor’’, a signalé le secrétaire général du gouvernement.

    Dans ces régions, ‘’le taux d’accès à l’eau potable est extrêmement faible. Il est également à relever que la qualité de l’eau pose de réels problèmes de santé publique dans le bassin arachidier et le sud-est du pays’’, rapporte M. Lo.

    Il a été demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder, d’ici à la fin de cette année, à une ‘’évaluation indépendante’’ de la réforme du service public de l’eau potable en milieu rural, dans le but de combler les insuffisances.

    Cheikh Tidiane Dièye et son collègue chargé des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors du conseil interministériel sur l’eau et l’assainissement  

    Cheikh Tidiane Dièye est appelé à proposer des mesures permettant d’impliquer davantage les collectivités territoriales et les populations dans la gestion de l’eau.

    Le conseil interministériel signale que le Sénégal a investi 776 milliards de francs CFA dans l’approvisionnement des villes en eau, de 1996 à 2023. Malgré cela, ‘’le système d’approvisionnement en eau potable, dans le triangle Dakar, Mbour et Thiès notamment, sera exposé à des déficits de 110.000 mètres cubes par jour en 2025, et de 290.000 mètres cubes par jour en 2030’’, si l’État n’investit pas suffisamment dans ce domaine, selon un document présenté au conseil interministériel.

    Il signale que la Société nationale des eaux du Sénégal fait l’objet d’un ‘’déséquilibre financier’’ aggravée par des factures d’eau non payées par l’Administration publique et des entités autonomes de l’État.

    Une ‘’dégradation sévère’’ de la situation financière de la SEN’EAU, la société Eau du Sénégal, a été relevée, de même qu’une dégradation de la qualité de l’eau du lac de Guiers.

    Le conseil interministériel sur l’eau et l’assainissement

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement est chargé d’assurer, avec l’aide de son collègue des Finances et du Budget, ‘’la mobilisation de financements’’ destinés à l’eau et à l’assainissement, d’‘’organiser une table ronde avec les partenaires techniques et financiers, pour assurer un financement efficient du programme national’’ dédié à ce secteur.

    ‘’Une priorité devra être accordée au bouclage rapide du financement de la première phase du Grand Transfert d’eau’’, un projet eau et assainissement dont le budget est estimé à 610 milliards de francs CFA, selon le document de travail du conseil interministériel.

    Les financements dont l’État a besoin pour dérouler sa politique hydraulique sont estimés à 1.627 milliards de francs CFA, selon le secrétaire général du gouvernement.

    Le Premier ministre dit attendre de recevoir du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dans ‘’un mois’’, ‘’un document parfait’’, qui donne ‘’une visibilité beaucoup plus nette’’ de ce que le gouvernement veut faire dans ce secteur.

    FD/ESF/MTN

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce des « mesures hardies » pour une réduction du train de vie de l’Etat

    SENEGAL-ADMINISTRATION-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce des « mesures hardies » pour une réduction du train de vie de l’Etat

    Dakar, 27 août (APS) – Les nouvelles autorités travaillent à la mise en place de mécanismes permettant une « réduction du train de vie de l’Etat », a annoncé, mardi le Premier ministre Ousmane Sonko qui dit noter « beaucoup de gabegies dans l’administration publique ».

    « Il y a énormément de gabegies dans toutes les consommations, qu’il s’agit de l’énergie, du matériel bureautique, de la consommation d’eau, du carburant, entre autres. Ce qui se passe dans les administrations dépasse l’entendement », a notamment relevé le Premier ministre

    En présidant, mardi, un Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable, Ousmane Sonko a souligné qu’il ne sera plus question de « laisser les commandes entre les mains de chacune des administrations ».

    Il a évoqué des programmes de contrôle et de réduction des consommations qui seront logés entre la Primature et le ministère des Finances.

    « Je pense ce sont des mesures hardies qu’il faudrait prendre et qui permettraient à l’Etat, selon nos projections, si l’ensemble des mesures sont appliquées, de faire des économies de plusieurs centaines de milliards FCFA par année. Et c’est important pour nous », a-t-il martelé.

    De l’avis du Premier ministre, « l’économie dans la consommation de l’eau doit faire l’objet d’un programme particulier ».

    Il a également insisté sur le fait que le gouvernement a pris un certain nombre de décisions allant dans le sens de mettre en place « des mécanismes pour arriver à une réduction du train de vie de l’Etat ».

    Ousmane Sonko a aussi parlé d’un projet de « solarisation des édifices publics » qui sera confié au ministère de l’Energie avec des partenaires.

    FD/SMD/MTN 

  • SENEGAL-ENERGIE / Électrification rurale : l’ASER va électrifier 1.740 villages au lieu de 1.500 seulement, grâce à un contrat renégocié

    SENEGAL-ENERGIE / Électrification rurale : l’ASER va électrifier 1.740 villages au lieu de 1.500 seulement, grâce à un contrat renégocié

    Dakar, 27 août (APS) – L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) et la société AEE Power EPC ont signé un contrat renégocié en vue de l’accès de 1.740 villages du Sénégal à l’électricité, tandis qu’un précédent contrat prévoyait l’électrification de seulement 1.500 villages avec le même coût, à savoir 91 milliards 833 millions 980 mille francs CFA.

    Le contrat a été signé à la suite d’une renégociation menée sous l’égide du nouveau directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, avec les dirigeants d’AEE Power EPC.

    Le précédent contrat, qui a fait l’objet d’une renégociation, avait été signé en février dernier par l’ASER et cette société spécialisée dans la fourniture d’énergie électrique et l’amélioration de l’accès à l’électricité en Afrique. Il était prévu d’électrifier 1.500 villages sénégalais.

    Au lieu d’électrifier 1.500 villages en contrepartie de 91 milliards 833 millions 980 mille francs CFA, AEE Power EPC et l’ASER se sont mises d’accord, au courant de ce mois, pour l’électrification de 1.740 villages, l’agence gouvernementale d’électrification rurale étant appelée à payer le même montant.

    « La signature de ce protocole d’accord est l’aboutissement d’un processus de renégociation d’un contrat de marché d’électrification […] entre l’ASER, l’autorité contractante, et AEE Power EPC, le titulaire du contrat de marché. Cette renégociation s’inscrit dans […] une logique de rationalisation des dépenses publiques », a expliqué M. Sène, précisant qu’il s’agit d’une démarche politique du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Des entreprises sénégalaises vont exécuter la moitié du projet d’électrification rurale 

    « Depuis notre installation à la direction générale de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, nous passons au peigne fin tous les contrats », a souligné le directeur général de l’ASER.

    La renégociation du contrat entre l’agence gouvernementale d’électrification rurale et AEE Power EPC « nous permet également de financer des transferts de compétences, avec une approche consistant à former des jeunes, élèves et étudiants […] Ce sont des étudiants d’écoles d’ingénierie, par exemple, qui vont poursuivre leurs études en travaillant en même temps dans des entreprises », a expliqué Jean Michel Sène.

    Le nouveau contrat intègre l’électrification de l’île de Carabane, située dans la région de Ziguinchor (sud). « C’est une île dont l’électrification est complexe’’, a signalé M. Sène.

    « Nous avons aussi tenu à ce que 50 % du projet soit exécuté par des entreprises sénégalaises », a-t-il déclaré, précisant que « 50 % est le taux maximal autorisé […] dans le cadre d’un financement crédit acheteur ».

    L’ASER, en exécutant le nouveau contrat, va veiller à une « réduction des disparités » entre les 14 régions du pays, selon son directeur général.

    La renégociation va servir en même temps à « faire jouer pleinement à l'[Agence sénégalaise d’électrification rurale] son rôle » de « maître d’ouvrage délégué » dans ce domaine, a-t-il dit.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Malick Ndiaye relève des ‘’points de consensus essentiels’’ dans les préparatifs des états généraux des transports publics

    SENEGAL-ECONOMIE / Malick Ndiaye relève des ‘’points de consensus essentiels’’ dans les préparatifs des états généraux des transports publics

    Diamniadio, 27 août (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, s’est réjoui, mardi, à Diamniadio (ouest), des ‘’points de consensus essentiels’’ obtenus lors du séminaire préparatoire des états généraux des transports publics.

    Il estime que ‘’les divergences’’ notées sur certaines questions doivent être perçues comme des opportunités pour approfondir la réflexion, afin de parvenir à des ‘’consensus durables’’.

    ‘’Vous avez su faire émerger des points de consensus essentiels pour la suite de notre démarche’’, a dit M. Ndiaye en présidant la cérémonie de clôture d’un séminaire de trois jours (19-21 août) consacré à la préparation des états généraux des transports publics prévus en septembre prochain.

    ‘’Durant ces trois jours, nous avons accueilli respectivement 330, 302 et 240 participants’’, a-t-il précisé, ajoutant que la mobilisation des professionnels des transports est un indicateur des ‘’enjeux’’ de la prochaine concertation et de l’‘’engagement de tous les acteurs’’.

    ‘’Les travaux ont été productifs. Persévérons dans les efforts pour arriver à des consensus durables’’, a poursuivi Malick Ndiaye en s’adressant aux représentants des syndicats des transports, au patronat, aux assureurs et aux militants de la société civile présents à cette rencontre.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, qui a relevé des ‘’divergences sur certaines questions’’, estime que ces dernières, loin d’être des obstacles, doivent être considérées comme des ‘’opportunités’’ pouvant permettre d’‘’approfondir notre réflexion’’.

    ‘’Cette diversité de [points de vue] est une richesse permettant de bâtir une vision globale et équilibrée’’, a argué M. Ndiaye. Il estime que le secteur des transports ‘’nécessite une réorganisation’’.

    Malick Ndiaye a évoqué le projet de rénovation du secteur ferroviaire. ‘’Il nous reste quelques semaines pour tenir les états généraux des transports publics. Je suis convaincu que nous arriverons, avec un dialogue constructif et une concertation continue, à des accords qui renforceront notre secteur et répondront aux attentes de nos concitoyens’’, a-t-il assuré.

    MFD/SMD/ASG/ESF 

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-SECURITE / Ousmane Sonko : « La Falémé est une question de sécurité nationale pour le gouvernement »

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-SECURITE / Ousmane Sonko : « La Falémé est une question de sécurité nationale pour le gouvernement »

    Dakar, 27 août (APS) – La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est  »une question de sécurité publique »,  »une préoccupation » que le gouvernement sénégalais essaie de gérer en collaboration avec les autorités maliennes à travers  »l’interdiction de toute exploitation », en particulier l’orpaillage, sur toute l’étendue de son bassin, a déclaré, mardi, à Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Je voudrai (…) clarifier que la question de la Falémé est une préoccupation pour le gouvernement qui a été soulevée régulièrement en Conseil des ministres mais également en conseil national de sécurité, puisque cela relève de la sécurité nationale’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre répondait à une interpellation de Cheikhna Camara, maire de la commune de Ballou, dans le département de Bakel (Tambacounda), lors d’un Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable.

    Selon le chef du gouvernement, ‘’des initiatives ont été prises, des instructions données par le ministre en charge des Mines, qui a pris un arrêté pour interdire toute exploitation tout au long de la Falémé sur une période de 2 ans’’.

    Les Forces armées sont chargées d’assurer une surveillance stricte des sites, entre autres mesures phares, prises par les autorités sénégalaises.

    Ousmane Sonko a fait remarquer que la situation de la Falémé est ‘’une question difficile’’ qui ‘’ne relève pas seulement du Sénégal ».  »Nous partageons le fleuve de part et d’autre avec nos voisins du Mali’’, a t-il souligné.

    Il a rappelé que lors de sa visite à Bamako, cette question a été soulevée dans les échanges avec les autorités maliennes, notamment l’utilisation des produits néfastes tels que le mercure dans les zones aurifères.

    M. Sonko estime que si le fleuve qui alimente le lac de Guiers est ‘’pollué’’, l’impact aussi [sera] aussi dommageable pour les populations de Dakar.

     Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a assuré que son département publie périodiquement des notes sur le niveau du fleuve Sénégal.

    ‘’Il y a quelques jours, malheureusement, la côte a dépassé les 10 mètres et l’eau a débordé dans les maisons et les champs. Mais toutes les équipes de l’administration sont à pied d’œuvre sur le terrain pour faire le travail’’, a-t-il déclaré. La situation est suivie régulièrement pour prendre les mesures idoines, a insisté le ministre, assurant que les populations ne sont pas laissées à elles-mêmes.

    ‘’Le fleuve Sénégal a dépassé sa cote d’alerte (….), qui est de 10 mètres. Nous sommes en pleine inondation, plus aucun champ n’est aujourd’hui cultivable’’, s’est alarmé  le maire de Ballou, Cheikhna Camara.

    Il a souligné que la Falémé constitue  »une préoccupation » en raison du fait que les animaux meurent à cause de l’utilisation du mercure qui rend détériore la qualité de l’eau. ‘’Il faut parler de la potabilité de l’eau du fleuve Sénégal (…) », a exhorté M. Camara, vice-président de l’Association des maires du Sénégal (AMS).

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-TRANSPORT / Chavirement à Thioubalel Nabadji : les recherches se poursuivent

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-TRANSPORT / Chavirement à Thioubalel Nabadji : les recherches se poursuivent

    Nabadji Civol (Matam), 27 août (APS) – Les pêcheurs de Thioubalel Nabadji, aidés d’habitants de localités voisines, poursuivent les recherches pour retrouver les cinq personnes portées disparues suite au chavirement d’une pirogue dans le Diamel, un défluent du fleuve Sénégal.

    Sur la berge se sont massés de nombreux habitants de Nabadji Civol. Les hommes, les femmes ainsi que les jeunes sont assis sous des arbres. Ils sont venus à bord de charrettes ou de voitures dans l’espoir de retrouver leurs proches toujours introuvables depuis plus de 24 heures.

    De l’autre côté du bras du fleuve, les habitants de Thioubalel Nabadji sont eux aussi réunis sous des arbres. Une pirogue de cinq places fait la navette entre les deux villages.

    Ciré Sall, un habitant de Thioubalel Nabadji, témoin du chavirement de la pirogue, participe depuis lundi aux recherches menées avec des moyens de pêche traditionnels aux côtés des équipes des sapeurs-pompiers.

     »Nous aidons les sapeurs-pompiers à retrouver les personnes portées disparues. Pour cela, nous utilisons des filets sur lesquels nous mettons de grosses pierres qui permettent de remonter tout ce qui entre dans le filet », explique-t-il.

    Selon lui, les populations sont sur la berge depuis huit heures, heure à laquelle les recherches ont démarré.

    Pour retrouver les naufragés, les pêcheurs comptent aussi sur leurs collègues des autres villages situés le long du bras du fleuve Diamel.

    M. Sall a souligné que des habitants du village de Mbakhna, dans la commune de Bokidiawé, sont également venus sur les lieux pour voir comment coordonner les recherches.

     »Ils ont promis de nous appuyer, car tout ce qui touche à Nabadji touche aussi toute la population de la région de Matam. A Thiarngal, dans la commune de Nabadji Civol, des recherches aussi s’organisent de même qu’à Ndouloumadji », signale-t-il.

    Cinq personnes ont été portées disparues après le chavirement d’une pirogue sur un bras du fleuve Sénégal survenu lundi entre sept heures et huit heures, à hauteur de Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol, dans la région de Matam.

    Huit passagers de l’embarcation ont réussi à rejoindre la rive après l’accident. Un détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, appuyé par des pêcheurs locaux du village de Thioubalel Nabadji, s’active à retrouver les cinq jeunes portés disparus.

    D’après les témoignages des rescapés, la pirogue qui avait à son bord treize personnes aurait heurté l’une des poutres d’un pont en construction. L’édifice doit notamment relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji.

    AT/OID/ASG

  • SENEGAL-DIVERS / Baux Maraîchers : sept blessés dans un accident sur l’autoroute à péage  (sapeurs-pompiers)

    SENEGAL-DIVERS / Baux Maraîchers : sept blessés dans un accident sur l’autoroute à péage (sapeurs-pompiers)

    Pikine, 27 août (APS) – Deux véhicules sont entrés en collision mardi sur l’autoroute à péage, à hauteur de la gare routière des Baux Maraîchers, faisant sept blessés dont un grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’Nous avons constaté un choc survenu après une collision entre deux véhicules ayant occasionné sept blessés, dont un grave sur l’autoroute à péage, à hauteur de la Gare Baux Maraîchers, dans le sens Rufisque-Dakar’’, a expliqué à l’APS, un responsable de la compagnie des Sapeurs-pompiers de Pikine.

    Il a précisé que c’est après 9 heures que les sapeurs-pompiers ont reçu l’alerte concernant cet accident. ‘’Sur place, nous avons constaté une collision entre un véhicule de type bus Tata et un autre de type 4X4. Le choc a occasionné sept blessés dont un grave’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que certains blessés ont été évacués vers l’hôpital de Pikine et d’autres vers l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff.

    Il a assuré que juste après l’évacuation des sept blessés, les sapeurs-pompiers ont dégagé les deux véhicules entrés en collision et nettoyé la chaussée pour permettre la reprise du trafic.

    La circulation était effectivement revenue à la normale peu avant 12 heures.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-MINES-MESURE / La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé suspendue jusqu’au 30 juin 2027 (officiel)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-MINES-MESURE / La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé suspendue jusqu’au 30 juin 2027 (officiel)

    Dakar, 27 août (APS) – La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé est suspendue jusqu’au 30 juin 2027, a annoncé le ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, invitant les populations riveraines à ‘’dénoncer auprès des autorités administratives ou des Forces de défense et de sécurité tout individu qui tentera d’enfreindre la présente mesure’’.

    Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère rappelle que gouvernement du Sénégal a examiné et adopté en Conseil des ministres, le 19 juillet 2024, le projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé.

    La même source souligne qu’en ‘’droite ligne des instructions’’ du chef de l’Etat, ‘’le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines porte à la connaissance des acteurs du secteur minier et de l’opinion nationale que la délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé est suspendue jusqu’au 30 juin 2027’’.

    Le ministère signale par conséquent que ‘’toutes opérations minières ou délivrance de titres miniers autour de la rive gauche du fleuve de la Falémé sont formellement interdites sur un rayon de cinq cent (500) mètres’’.

    Il invite ‘’les populations riveraines à dénoncer auprès des autorités administratives ou des Forces de défense et de sécurité tout individu qui tentera d’enfreindre la présente mesure’’.

    Selon le document une mission du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines les 26 et 27 mai 2024, conjointement avec les ministres en charge des Forces armées, de l’Environnement, du Travail et de l’Education nationale, ‘’a permis de constater l’ampleur des impacts négatifs de l’exploitation minière sur la Falémé, principal affluent du Fleuve Sénégal situé dans la zone frontalière’’.

    Le communiqué note qu’aujourd’hui, ‘’les abords du fleuve sont envahis par des activités minières sauvages engendrant ainsi d’innombrables conséquences environnementales, sanitaires et sécuritaires préjudiciables aux populations riveraines’’.

    Il ajoute que ‘’l’engagement de l’Etat en faveur de la sauvegarde de la paix, de la sécurité et de la politique de souveraineté nécessitent la mobilisation de stratégies et de dispositifs de préservation de la Falémé dans le sens de protéger l’environnement, de promouvoir le développement local et d’asseoir la stabilité sociale, l’ordre et la sécurité au bénéfice des populations riveraines’’.

    La Falémé, le principal affluent du fleuve Sénégal qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est menacée de disparition à cause des effets néfastes des produits chimiques, du lavage des roches par des cracheurs et autres engins utilisés par les exploitants aurifères.

    OID/AKS