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  • SENEGAL-MONDE-OYMPISME / JOJ Dakar 2026 :  le Comité d’organisation est dans les temps, selon Ibrahima Wade

    SENEGAL-MONDE-OYMPISME / JOJ Dakar 2026 :  le Comité d’organisation est dans les temps, selon Ibrahima Wade

    Dakar, 21 août (APS) – Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 (JOJ Dakar 2026) est dans les temps pour organiser cette manifestation, malgré les inquiétudes sur le niveau d’avancement des travaux de construction des sites de compétition, à plus de six mois de sa tenue, assure son coordonnateur général, Ibrahima Wade.

    ‘’Je voudrais rassurer les uns et les autres qu’il n’y a pas de retard. L’organisation des JOJ est sous contrôle. Nous avons une très grande anticipation pour les jeux’’, a déclaré M. Wade, lors de l’émission Sports2s sur la chaine privée 2STV.

    Le Sénégal va abriter du 30 octobre au 13 novembre 2026, les quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse, les premiers en Afrique. L’évènement sportif réunira des jeunes âgés entre 15 et 18 ans. Ils s’affronteront dans 35 disciplines sportives.

    Initialement prévu en 2022, puis reporté à 2026, il se déroulera dans trois villes : Dakar, Diamniadio et Saly dans le département Mbour (Thiès). Le slogan officiel de la compétition est ‘’l’Afrique accueille, Dakar célèbre’’.

    ‘’Le principe du Comité international olympique (CIO) est de confier les JOJ aux pays qui disposent de tous les prérequis pour qu’en l’état, ils puissent organiser les jeux. Et cela a été la base du cahier de charges de Dakar 2026. Il y a un principe de zéro construction nouvelle sur les JOJ de Dakar. Les seules options étaient d’aller vers la réhabilitation’’, a-t-il expliqué.

    Selon M. Wade, pour Dakar 2026, seuls deux sites font l’objet de travaux : il s’agit du stade Iba Mar Diop et de la Piscine olympique de Dakar.

    ‘’Pour le stade, les travaux ont réellement démarré. L’entreprise va commencer les constructions. La livraison de Iba Mar Diop est prévue pour décembre 2025. Pour la piscine olympique, l’entreprise a pris possession du site et va démarrer les travaux pour une durée de 14 mois’’, a-t-il rassuré.

    Ibrahima Wade a rappelé que les stades Demba Diop et Léopold Sédar Senghor, en réhabilitation, ne ‘’font pas partie de l’héritage des JOJ’’. ‘’Ce sont des infrastructures fédérales’’, a-t-il précisé.

    ‘’Les JOJ se dérouleront à Diamniadio au Centre des expositions pour les compétitions de combats, à l’Université Amadou Makhtar Mbow, qui va abriter le village olympique. Tout est pratiquement prêt dans ces sites de même qu’à l’arène nationale, à Pikine (Dakar).  Le 3e site est à Saly, où tout sera en installation temporaire’’, a-t-il  précisé.

    Il a assuré que le Comité d’organisation travaille actuellement sur ‘’d’autres points, comme le calibrage du programme des compétitions en relation avec le département sport du CIO’’.

    ‘’Nous travaillons avec l’aéroport international Blaise Diagne et avec les membres du Comité portuaire pour voir comment aménager le dispositif d’arrivée et de départ des délégations. C’est une activité complexe, mais le Sénégal est habitué à ces choses’’, a-t-il dit.

    Il signale qu’une planification des marchés par appel à concurrence pour la restauration, les installations temporaires et la sécurité, a été déjà faite. ‘’Toutes ces dimensions, de même que l’hébergement sont assurées’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Garantir la ferveur autour du premier évènement olympique en Afrique’’

    Selon M. Wade, ‘’la dimension importante, c’est comment garantir la ferveur autour de ces jeux. Le mandat fondamental du Comité d’organisation est de faire en sorte que le monde du Comité olympique vienne, soit accueilli et reparte dans des conditions sécuritaires’’.

    Pour cet objectif, dit-il, ‘’toutes les parties prenantes de la communauté nationale doivent se mobiliser’’.

    ‘’Parfois, je pense que nous ne mesurons pas l’envergure de ce dont on parle. Il s’agit du premier évènement olympique en Afrique. On disait avant que le sport est un soft power, mais maintenant, on parle de sport power. Je pense que notre pays doit pouvoir capitaliser sur l’organisation de ces jeux, pour se positionner comme un pays d’organisation de grands évènements’’, a-t-il suggéré.

    ‘’Nous sommes au cœur d’une dimension importante, celle de l’héritage. Comment garantir des retombées économiques positives pour le secteur privé local. Nous travaillons à permettre au secteur privé d’être compétitif. Le comité d’organisation a tous les partenariats qu’il faut’’, a-t-il soutenu.

    Selon Ibrahima Wade, celui-ci va d’ailleurs accentuer la communication. ‘’Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux, mais il nous reste la communication de masse que nous allons engager bientôt’’, a-t-il promis.

    Près de 500 athlètes sénégalais détectés

    Selon lui, sur les 35 sports en jeux, toutes les fédérations ont engagé un programme de détection de talents. ‘’Ce travail avait déjà été fait en perspectives de 2022, date initiale des JOJ, avant leur report à 2026. Les techniciens des fédérations ont été formés à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance de Paris’’, a-t-il informé.

    ‘’Aux dernières nouvelles, nous avions une liste de 500 athlètes. C’est la base de contribution des fédérations. Nous espérons sortir de cette liste, les athlètes qualifiés pour les JOJ 2026. Il y a un travail qu’il faut accélérer et organiser. Une chose est de bien organiser, mais c’est aussi important de gagner des médailles et mettre en avant les jeunes. Ce sera de bon augure pour les JO de 2028 et 2032’’, a-t-il dit.

    A cet effet, Ibrahima Wade préconise d’ores et déjà la mise en place de camps d’entraînement pour les athlètes scolarisés, avec un accompagnent psychologique afin de les préparer aux compétitions.

    SK/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    Dakar, 21 août (APS) – L’affaire du marché de curage passé par l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal continue de prendre de l’épaisseur dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS, ce sujet servant opportunément d’angle d’attaque de certaines figures de l’opposition contre le nouveau pouvoir.

    Le Soleil, par exemple, se fait l’écho des « éclairages et révélations » du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont certains responsables ont animé une conférence de presse, mardi, pour nier « toute implication » du ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, « dans le choix des attributaires dudit marché ».

    « La bataille médiatique entre l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement se poursuit », constate le journal, en revenant sur une conférence de presse animée par le directeur de l’assainissement, qui exerce « la tutelle directe » de cet établissement public en charge des projets d’assainissement de l’Etat.

    Toute cette affaire est partie des accusations de l’ancien directeur de l’ONAS, limogé environ trois mois après son arrivée à la tête de cette structure. Selon Cheikh Dieng, le ministère de tutelle aurait attribué des contrats de curage à deux sociétés sans procédure transparente.

    « L’Etat patauge » dans cette affaire, fait observer le journal Le Quotidien, après la conférence de presse convoquée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont les techniciens se sont livrés, à cette occasion, « à un exercice de clarification sur des marchés de gré à gré pour lesquels Cheikh Dieng a incriminé le ministre Cheikh Tidiane Dièye ».

    « A les en croire, ajoute Le Quotidien, le ministre Cheikh Tidiane Dièye n’a fait qu’exécuter les recommandations du groupe de travail technique qui, après avoir constaté des lenteurs et manquements dans l’exécution des marchés, a préconisé une procédure d’entente directe avec des entreprises dont la capacité est reconnue, afin de corriger les impairs ».

    Selon L’Observateur, le directeur de l’Assainissement, Oumar Sène,  »est monté au créneau pour apporter des précisions » et balayer d’un revers de main les accusations de Cheikh Dieng contre le ministre Cheikh Tidiane Dièye. 

    Sur la même affaire, Tribune titre : « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye esquive, Cheikh Dieng maintient ses accusations ». La réplique des services de Cheikh Tidiane Dièye est « loin de la réponse Bi Nu Beugg ! », celle attendue par l’opinion, note pour sa part le quotidien Bès Bi Le Jour. Le journal en profite pour faire de la dérision en faisant un clin d’œil à un slogan ayant fait la fortune de la plateforme politique du ministre, « Avenir Sénégal Bi Nu Begg », qui peut se traduire par « l’avenir que nous souhaitons pour le Sénégal’’.

    « L’ONAS lave le ministre à grande eau », résume L’As. Enquête parle  d’attaques et de contre-attaques, pendant que Le Mandat affiche que « Bougane Guèye Dany fustige la tentative de diversion de Sonko en pleine tourmente de l’ONAS ».  

    Kritik’ signale que le leader du mouvement « Geum Sa Bopp, les Jambaars », un des contempteurs les plus en vue du nouveau régime, interpelle le parquet financier, tout en accusant le Premier ministre Ousmane Sonko de détourner l’attention sur [ce] scandale majeur […] ».

    Suffisant pour exacerber les antagonismes politiques entre le pouvoir et certaines figures de l’opposition que le Premier ministre peint en « poule mouillée », note le quotidien L’info.  »Ousmane Sonko qui rencontrait hier des militants de Pastef, en a profité pour poser son viseur sur les opposants », les « traitant de tous les noms », rapporte le journal.

    Le chef du gouvernement, leader du parti Pastef au pouvoir,  »affirme que le régime n’a pas besoin d’état de grâce derrière lequel se cache ls opposants qu’il qualifie de peureux, d’insulteurs, tout en les invitant à descendre sur le terrain et s’opposer autant qu’ils peuvent, puisque cela n’ébranle nullement le régime », ajoute L’info.

     »Sonko reprend ‘le combat politique’ et les menaces » (Vox Populi). « Nous n’avons pas besoin d’état de grâce », répète-t-il dans des propos rapportés à sa une par le quotidien Libération.

     »Sonko nargue l’opposition », en déclarant  »ne pas être ébranlé par ‘une opposition sac à main’ et qui n’existe que par des insultes », relève le quotidien L’As, lequel annonce par ailleurs qu’en perspective des législatives, « une coalition XXXL » est en gestation, autour de Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et Amadou Ba.

    BK

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Accidents de la route : les porteurs de voix invités à s’impliquer dans la sensibilisation

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Accidents de la route : les porteurs de voix invités à s’impliquer dans la sensibilisation

    Touba, 20 août (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a appelé mardi, à Touba (centre), les porteurs de voix notamment les guides religieux et les leaders d’opinion à participer à la sensibilisation des usagers de la route pour limiter les accidents.

     »(…) je profite de cette occasion pour appeler les porteurs de voix notamment les autorités religieuses et les leaders d’opinion à nous aider à sensibiliser les usagers de la route sur la nécessité de faire attention pour limiter les accidents », a-t-il déclaré.

    Le ministre de l’Intérieur s’exprimait à l’occasion de la réunion nationale d’évaluation des préparatifs du Grand Tagal de Touba, un évènement religieux commémorant le départ en exil de cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927), fondateur du mouridisme, prévu vendredi.

    Le président du comité d’organisation du Magal, par ailleurs porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, des autorités religieuses administratives et des services techniques déconcentrés, ont pris part à cette rencontre.

    Jean-Baptiste Tine a déploré  »le trop plein d’accidents constatés sur nos routes aux conséquences désastreuses sur les vies humaines et la santé des populations ».

    Il a aussi appelé les journalistes à participer à l’élan de sensibilisation pour faire face à ce fléau mortel.

    M. Tine a souligné l’impérieuse nécessité de se mobiliser pour préserver la sécurité et la vie des usagers de la route. Il a appelé les conducteurs à plus de vigilance, de discipline et surtout de respect du code de la route.

    « Il faut qu’il y ait plus de prudence, de discipline et de respect du code de la route pour limiter drastiquement les accidents de la route », a insisté le ministre de l’Intérieur.

    MS/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Casamance : le Fogny redevient une place forte de la culture arachidière

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Casamance : le Fogny redevient une place forte de la culture arachidière

    Par Ibou Mané

    Bignona, 20 août – (APS) – La culture de l’arachide a pris le pas sur celle du cannabis dans le Fogny, la partie nord du département de Bignona, dans la région de  Ziguinchor (sud), à la faveur de la pacification de la zone, jadis chasse gardée des membres du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC).

    Dans les champs, où jusqu’à une récente date le cannabis était cultivé, l’arachide est en train de supplanter la culture de cette plante prohibée, a constaté un reporter de l’APS.

    Un juste retour à la normale dans le Fogny qui avait été toujours considéré comme une zone de culture de l’arachide avant que le conflit armée ayant secoué la Casamance ne gagna en ampleur. En raison de cette crise, cette partie du département de Bignona était devenue la chasse gardée de combattants du MFDC, un mouvement irrédentiste  qui a aujourd’hui quasiment été militairement vaincue.

    Au plus fort de la crise, les populations locales, composées majoritairement de producteurs agricoles, avaient fui la localité gagnée par l’insécurité.

    Le Fogny, vidé de ses agriculteurs arachidiers, la culture du cannabis, auparavant timide, s’était alors intensifiée du fait de l’insécurité. La localité avait fini par devenir une zone de non-droit.

    Des revenus ‘’importants et licites’’

    ‘’Des champs de cannabis s’étendaient sur plusieurs hectares et étaient exploités par des éléments de la rébellion ou des groupes affiliés aux combattants du MFDC dans cette partie sud du pays’’, se souvient un interlocuteur.

    Un autre ayant accepté de témoigner dans l’anonymat a souligné que les nombreuses opérations de ratissage effectuées par l’armée, combinées à l’installation de cantonnements militaires dans plusieurs parties du Fogny, ont eu raison de la culture du cannabis’’.

    Aujourd’hui, à Djibidione, par exemple, des champs d’arachide ornent à perte de vue le décor dans plusieurs localités de cette commune située dans l’arrondissement de Sindian. De même que tout le département de Bignona.

    Sur le choix de se consacrer dorénavant à la culture de l’arachide, les populations locales interrogées par l’APS, insistent sur l’importance et le caractère licite des revenus tirés de la commercialisation de la légumineuse par les paysans.

    ‘’Changement de mentalité’’

    ‘’C’est un changement de comportement qui est en train aujourd’hui de s’opérer au niveau du Fogny par rapport aux pratiques illicites’’, croit savoir le maire de Djibidione, Lamine Diémé.

    Selon lui, cette prise de conscience des communautés locales est favorisée, non seulement par la présence de l’armée dans la zone, mais également par des campagnes de sensibilisation menées par les équipes municipales, de concert avec les chefs de villages et les groupements de jeunesse.

    ‘’En effet, beaucoup de gens dans la population locale ignoraient que la culture et la vente de cannabis étaient illicites. En plus, disaient-elles, c’est plus rentable que la culture de l’arachide’’, fait savoir M. Diémé.

    Aujourd’hui, l’édile de Djibidione se dit heureux de voir que cette tendance s’est inversée considérablement au niveau de plusieurs localités de sa commune, où la culture de l’arachide devient à nouveau attractive.

    Plaidoyer pour du matériel agricole

    ‘’Pour montrer l’exemple, j’ai moi-même cultivé 5 hectares d’arachide cette année’’, s’est-il réjoui.

    Toutefois, M. Diémé invite l’État à davantage mettre les moyens pour éradiquer définitivement le peu qui reste de la culture du cannabis dans cette zone.

    ‘’Il y a certes quelques résistances par rapport à cette pratique illicite, mais nous sommes déterminés à changer les mentalités et le visage de notre commune avec zéro culture de cannabis’’, assure-t-il.

    Il plaide également pour la dotation par l’État de tracteurs et de matériels agricoles.

    ‘’Pour davantage encourager les gens à arrêter les pratiques illicites, il faudra les doter de moyens, de matériels agricoles pour leurs activités de culture de l’arachide’’, dit-il, reconnaissant toutefois avoir reçu suffisamment d’engrais pour la présente campagne agricole.

    ‘’Beaucoup de moyens sont mis à la disposition de l’armée pour la destruction des champs de cannabis. Nous en attendons de même concernant le domaine agricole’’, souhaite le maire de Djibidione.

    IM/ MNF/ABB/AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / RDC : des dizaines de personnes portées disparues après le naufrage d’une baleinière (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / RDC : des dizaines de personnes portées disparues après le naufrage d’une baleinière (médias)

    Dakar, 20 août (APS) – Plusieurs dizaines de  personnes ont été portées disparues après le naufrage d’une baleinière (navire équipé pour la pêche à la baleine), survenu dans la nuit de dimanche dans la province de Maï-Ndombe, au sud-ouest de la République Démocratique du Congo, ont rapporté des médias locaux.

    ‘Sur les 300 passagers, on a retrouvé deux femmes, deux hommes et un enfant de neuf mois », a déclaré Jacques Nzenza Mongie, administrateur du territoire de Kutu, cité par ces médias.

    L’autorité administrative a signalé qu’il était, à ce stade, ‘’difficile de dresser un bilan précis’’ de cet accident sur la rivière Lukenie entre les localités de Madjoko et Mautangeri, non loin de la commune rurale de Tolo, à Kutu.  ‘’Quelques rescapés ont pu être secourus’’, a-t-il indiqué.

    Le président de la société civile de Nioki, Fidèle Lizorongo, a de son côté fait état de 43 rescapés et de trois corps sans vie retrouvés alors que l’embarcation transportait 300 passagers.

    Il a soutenu que la baleinière aurait heurté des morceaux de bois sous l’eau avant de chavirer.

    La navigation nocturne interdite et le surcharge de ces embarcations sont souvent à l’origine de ces drames devenus fréquents dans cette partie de la RDC, a-t-il déploré.

    En juin dernier, la navigation nocturne avait causé la mort de près de 86 personnes, dont 21 enfants, sur la rivière Kwa, l’un des affluents du fleuve Congo, dans la province du Maï-Ndombe.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le Premier ministre ordonne l’achèvement à temps des ports en chantier et annonce la construction de 23 ports secondaires

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le Premier ministre ordonne l’achèvement à temps des ports en chantier et annonce la construction de 23 ports secondaires

    Dakar, 20 aoû (APS) – Le gouvernement a pris plusieurs mesures visant à développer les infrastructures portuaires du pays, dont l’achèvement, dans les délais fixés, de la construction du port de Bargny-Sendou et du terminal à conteneurs du port de Ndayane (ouest), ainsi que ‘’la réalisation du programme de développement de 23 ports modernes pour la pêche artisanale’’.

    Lors d’un conseil interministériel consacré aux ports, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé aux ministres concernés de s’atteler à la mise en œuvre de 28 meures au total.

    La ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, son collègue chargé des Finances et du Budget, celui de l’Économie, du Plan et de la Coopération sont chargés de mettre en œuvre les décisions prises.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, celui de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, et leur collègue de l’Environnement et de la Transition énergétique sont également concernés, en même temps que d’autres membres du gouvernement.

    Concernant le port de Ndayane, le gouvernement a décidé d’‘’achever les travaux de construction du terminal à conteneurs dans les délais contractuels’’.

    Il a également été demandé aux ministres concernés de ‘’structurer et lever les financements nécessaires pour la réalisation des autres composantes du projet du port […] de Ndayane’’. Ils doivent aussi ‘’évaluer le contrat de concession’’ dudit port en tenant compte de ‘’la nouvelle vision’’ et des ‘’ambitions de notre pays’’.

    ‘’Faire évoluer les ports secondaires vers des pôles portuaires’’

    Concernant le port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou, le conseil interministériel a décidé d’‘’assurer la finalisation, dans les délais [indiqués], des travaux de construction et d’équipement dudit port’’.

    L’objectif des autorités est d’entamer l’exploitation de cette infrastructure portuaire ‘’avant la fin de l’année 2024, conformément aux engagements du concessionnaire’’.

    Ousmane Sonko a chargé les ministres concernés de ‘’veiller à la structuration, au financement et à la réalisation du programme de développement de 23 ports modernes pour la pêche artisanale’’.

    Des zones industrielles de transformation des produits halieutiques seront aménagées autour de ces ports.

    L’une des mesures prises consiste à ‘’accélérer la réalisation des nouveaux ports de pêche modernes de Cap-Skiring et de Fass-Boye, ainsi que la réhabilitation du quai de pêche de Ouakam’’.

    Le gouvernement va ‘’veiller à l’implication active des collectivités territoriales dans la gestion des quais de pêche’’.

    Concernant le port de Dakar, un plan de restructuration et de reconfiguration sera élaboré. Ce plan prendra en compte le développement des ports de Bargny-Sendou et de Ndayane, ‘’dans une logique de complémentarité et de synergie’’.

    Il sera procédé au renforcement des espaces de stockage et à la réhabilitation de la voie ferrée du port de Dakar.

    Le Premier ministre et les membres du gouvernement vont ‘’rechercher les financements nécessaires pour faire évoluer les ports secondaires vers des pôles portuaires’’.

    Ousmane Sonko a demandé aux ministres d’organiser des concertations avec les chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, sur la gestion des ports secondaires.

    Le conseil interministériel a décidé de ‘’veiller à la structuration, à la recherche de financements et à la réalisation du programme de développement des ports de plaisance, auxquels seront adossées des zones touristiques’’.

    Le gouvernement dit ‘’envisager […] des mesures fiscales incitatives et des tarifs compétitifs pour attirer les opérateurs économiques et les investissements privés’’, concernant les ports.

    De même a-t-il prévu de ‘’prendre les mesures nécessaires pour poursuivre la digitalisation de toutes les procédures, dans les services maritimes, portuaires et de la logistique, afin d’améliorer leurs performances’’. 

    Le conseil interministériel a pris la décision de ‘’veiller à la mise en place d’un programme de développement des corridors’’.

    La construction de ports secs, d’entrepôts de stockage, d’aires de stationnement, de postes de contrôle juxtaposés fait partie de ce programme.

    La création de nouvelles liaisons maritimes prenant en compte le désenclavement des îles du Saloum (ouest) et de la Casamance (sud) est également prévue, de même que le transport par la mer entre Dakar et Praia, la capitale du Cap-Vert.

    Il a été demandé aux ministres concernés de ‘’renforcer’’ l’École nationale de formation maritime, le centre Trainmar et le Centre de formation aux métiers portuaires et de la logistique.

    ‘’Assurer une prise en charge exhaustive des risques environnementaux’’

    Le Premier ministre leur a recommandé de ‘’veiller à l’adoption et à la mise en œuvre d’une politique de massification des emplois maritimes, portuaires et de la logistique’’, de prendre ‘’des mesures incitatives favorisant la participation du secteur privé national à la mise en place et à l’exploitation des infrastructures maritimes et portuaires’’.

    Le cadre réglementaire nécessaire au développement, à l’amélioration de la gestion, de l’exploitation et de la maintenance des ports secondaires, des ports de pêche artisanale et des ports de plaisance sera mis en place.

    Les contrats de concession des infrastructures maritimes et portuaires seront réévalués.

    Le gouvernement va en même temps ‘’assurer une prise en charge exhaustive des risques environnementaux [liés à] l’exploitation du pétrole et du gaz’’.

    Il envisage d’‘’organiser une table ronde des bailleurs pour la mobilisation de ressources financières nécessaires à la réalisation de la stratégie de développement des infrastructures maritimes et portuaires’’.

    CS/AB/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Touba : le défi de la mobilité à trois jours de la célébration du grand Magal

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Touba : le défi de la mobilité à trois jours de la célébration du grand Magal

    Touba, 20 août (APS) – L’arrivée en nombre de pèlerins à Touba pour les besoins du grand Magal commence à poser un problème de mobilité occasionnant des embouteillages sur les axes menant à la cité religieuse à moins de trois jours de l’évènement commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride, a constaté un reporter de l’APS.

    ‘’Depuis le week-end dernier, circuler dans la ville est devenu difficile avec l’arrivée des premiers pèlerins. Cette difficulté va s’accentuer à mesure que l’on s’approche du Magal’’, témoigne Modou Diop qui s’active dans le commerce dans le quartier de Darou Manane.

    ‘’Il est clair que mercredi au plus tard, la ville va déborder de monde. Le flux de pèlerins va augmenter dans les prochaines heures, comme c’est le cas à chaque Magal’’, souligne-t-il.

    ‘’Les pèlerins ont commencé à arriver depuis le week-end dernier, mais le flux ne cesse d’augmenter depuis ce mardi’’, explique Mame Diarra Thiam, venue au marché de l’ancien garage pour effectuer les derniers achats de sa famille en prévision du Grand Magal.

    La gare routière, les routes menant à la cité religieuse, surtout au sens giratoire séparant Mbacké et Touba, sont congestionnées par un nombre impressionnant de véhicules, allant des voitures particulières aux bus de transport en commun. Il en est de même pour les charrettes à traction animale venant de certains villages environnants.

    Cet engorgement, particulièrement sensible à Mbacké, rend les déplacements difficiles pour les pèlerins, qui doivent parfois passer de longues heures dans les embouteillages avant d’atteindre leur destination.

    ‘’Il est malheureux de constater que les tarifs ont déjà doublé sur ce trajet. Ils pourraient même être multipliés par cinq, comme l’année dernière’’, déplore une cliente installée de façon inconfortable dans un ‘’Mbacké-Touba’’, un ancien véhicule de marque 504 ou 505 avec une cabine arrière.

    Certains jeunes acceptent même de monter sur les porte-bagages de ces types de véhicules pour rallier Touba. Les prix ont triplé et pourraient quintupler dans les prochaines heures, selon des clients qui se lamentent à bord, sans compter la surcharge à l’intérieur.

    Du côté des chauffeurs, le temps perdu, la consommation excessive de carburant, ainsi que les déviations fréquentes, justifient l’augmentation des prix, qui avoisinent au moins les 1 000 francs CFA à l’aller comme au retour.

    Des solutions réclamées pour rendre fluide la circulation

    Face à ces défis de circulation, de nombreux habitants et visiteurs plaident pour la construction de ponts et d’autres infrastructures qui pourraient aider à désengorger les routes durant le Magal.

    ‘’Cette situation se présente chaque année. Les routes sont complètement saturées. Il faudrait vraiment penser à des solutions comme des ponts et des routes secondaires bitumées aux différentes entrées de la ville de Touba pour fluidifier la circulation’’, plaide Khadim Thiam, un habitant de Mbacké.

    ‘’Serigne Touba en vaut le coup pour le service qu’il a rendu à l’Islam et à la oummah islamique’’, fait-il valoir en indiquant que l’érection de ponts et d’autres aménagements pourraient permettre de mieux répartir le trafic et de faciliter l’accès à la ville pour les pèlerins.

    Les motos “Jakarta” : une solution rapide mais risquée à Touba

    Dans ce contexte d’affluence, les motos-taxis, communément appelées ‘’Jakarta’’, font office de moyen le plus rapide pour rallier les différents quartiers de Touba.

    ‘’Vous vous rendez compte, c’est vraiment exagéré. En temps normal, le tarif de ces +Jakarta+ est de 300 à 500 francs CFA entre l’ancien garage et les parages du marché Ocass’’, assure Idrissa Diop.

    Cependant, leur utilisation n’est pas sans risques, notamment en raison de la circulation dense et parfois chaotique.

    ‘’Les motos +Jakarta+ sont vraiment pratiques, surtout quand on est bloqué dans les embouteillages, mais il faut être prudent car la circulation est très intense. Et la plupart de leurs conducteurs sont des enfants’’, avertit Idrissa Diop, un usager régulier.

    Les autorités locales rappellent aux conducteurs de ces motos et à leurs passagers l’importance de respecter les règles de sécurité pour éviter les accidents.

    Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, par la voix de son porte-parole, a appelé lundi soir les conducteurs et usagers de la route à faire preuve de prudence à l’occasion du Grand Magal de Touba,

    Le Magal de Touba, un grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme, attire chaque année des milliers de pèlerins.

    Lors de la 129e édition du Grand Magal, en 2023, plus de cinq millions de pèlerins et dix-sept délégations étrangères y avaient pris part, selon président de la commission culture et communication du comité d’organisation dudit évènement, Serigne Abdoul Ahad Mbacké.

    AN/ASB/AKS/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre crée une commission chargée de réexaminer les accords signés par l’État avec des partenaires

    SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre crée une commission chargée de réexaminer les accords signés par l’État avec des partenaires

    Dakar, 20 août (APS) – Le Premier ministre a constitué une commission chargée de ‘’réexaminer’’ les contrats signés par l’État du Sénégal avec des partenaires dans des secteurs jugés stratégiques, dans le but de défendre les intérêts du pays.

    La constitution de ladite commission matérialise une promesse faite au peuple sénégalais par l’actuel parti au pouvoir, a rappelé Ousmane Sonko.

    ‘’La création de cette commission découle de la volonté […] du président de la République de respecter l’engagement qui a été le nôtre pendant longtemps, en tant que parti d’opposition’’, a-t-il dit en s’exprimant sur la RTS à l’occasion de la prise de fonctions des membres de cette instance.  

    ‘’Nous avons regretté et dénoncé vigoureusement la manière dont les accords et les conventions ont été signés, le plus souvent au détriment des intérêts stratégiques du Sénégal et de son peuple’’, a ajouté M. Sonko.

    La révision des contrats signés par l’État dans les domaines minier, pétrolier et fiscal est un ‘’engagement ferme’’ de Pastef, l’actuel parti au pouvoir, a-t-il dit.

    ‘’Nous avions pris l’engagement ferme de revenir sur ces accords, de les réexaminer et de les rééquilibrer pour l’intérêt de la nation. Nous tenons à respecter les engagements que nous prenons avec le peuple. C’est extrêmement important’’, a soutenu Ousmane Sonko.

    Il a tenu à préciser que la mission de la commission chargée de la révision des contrats n’est pas de remettre en cause tout ce que l’ex-majorité présidentielle au pouvoir pendant douze ans a signé avec les partenaires de l’État. ‘’Contrairement à ce que certains ont dit, notre logique n’a jamais été de venir tout raser, tout remettre à plat et nationaliser, comme le disent certains. Ce n’est pas cela notre logique. La logique est de travailler de manière scientifique, rigoureuse et méthodique sur tous les aspects de ces conventions, le premier étant l’aspect juridique’’, a déclaré M. Sonko.

    ‘’Le premier exercice consistera à passer en revue ces conventions à l’aune de leurs bases juridiques et de vérifier leur conformité avec les textes qui les fondent’’, a expliqué le Premier ministre.

    Les accords à réviser portent essentiellement sur le pétrole, les mines et la fiscalité, selon lui.

    ‘’Vous avez réussi, en mettant en place cette instance, à faire se rencontrer des cadres de la haute administration aux parcours et états de service remarquables’’, a dit El Hadji Ibrahima Diop, un inspecteur des impôts et des domaines à la retraite, nommé président de la commission chargée de réexaminer les contrats.

    M. Diop, s’exprimant également sur la RTS, assure que l’instance qu’il dirige va s’y employer ‘’avec méthode et efficacité, pour mettre en évidence l’urgence de réviser les contrats’’.

    Des avocats sont membres de la commission, qui réunit des experts de nombreux domaines.

    D’importantes multinationales exercent des activités au Sénégal sur la base de contrats signés avec l’État dans divers secteurs, dont les mines et le pétrole, une ressource dont le pays est devenu producteur.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    Dakar, 20 août (APS) – La visite effectuée lundi par le président de la République à Touba (centre), en prélude au Magal annuel commémoré dans cette cité religieuse, capitale du mouridisme, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

    Dans le cadre des préparatifs de cet évènement dont l’édition 2024 sera célébrée vendredi, Bassirou Diomaye Faye a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Devant le guide religieux, le chef de l’Etat « s’est engagé […] à résoudre définitivement le problème de l’eau potable et de l’assainissement dans la ville sainte de Touba. Pour lui, c’est une priorité », rapporte Le Soleil.

    « A Touba, le projet prioritaire du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye consiste à résoudre les problèmes liés à l’assainissement et à l’eau. C’est le chef de l’Etat, lui-même, qui l’a annoncé hier lundi au khalife », Serigne Mountakha Mbacké, « en prélude à la célébration du grand Magal de Touba prévu vendredi […] », écrit L’As.

    L’Observateur note que lors de cette visite, le président de la République « a réitéré […] sa volonté de régler les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement [à Touba] ». Bassirou Diomaye Faye « s’attaque à l’assainissement et à l’eau potable » à Touba, insiste le quotidien 24 Heures.

    « Le Magal de Touba est prévu dans 72 heures. Cette 130e édition va se dérouler dans un contexte marqué par les inondations et l’insuffisance du liquide précieux notée au niveau de certains quartiers. Le président Faye, en déplacement dans la cité religieuse, compte régler définitivement ces deux questions au cours de son mandat : eau et assainissement ».

    Walfquotidien relève que « Diomaye promet de ‘faire de son mieux’ pour Touba ». Vox Populi souligne que de son côté, la cité religieuse « déroule le tapis rouge au chef de l’Etat ». « Vos deux visites ont coïncidé avec la pluie. C’est un bon signe », a dit le khalife s’adressant au président Faye dans des propos rapportés par Vox Populi.

    Serigne Mountakha Mbacké a par ailleurs « exhorté [le président de la République] à faire preuve d’indulgence et à toujours travailler pour la paix et la concorde nationale », signale le quotidien Enquête. « Le premier Ndigueul », affiche à ce sujet Bès Bi Le Jour, en mettant en exergue une autre recommandation du guide religieux au chef de l’Etat.

    « Ouvrez vos portes à tous, y compris à ceux qui n’ont pas voté pour vous et à la famille de Serigne Touba », peut-on lire à la une de ce journal, citant Serigne Mountakha Mbacké s’adressant au président Faye. « Je t’estime beaucoup et je vais t’accompagner », a aussi assuré le marabout au président de la République, selon d’autres déclarations rapportées par le quotidien Libération.

    L’info résume en une formule cette visite du président de la République.  « Touba adoube Bassirou Diomaye Faye qui s’engage à nouveau » pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement de la capitale du mouridisme.

    Pour le reste, divers sujets sont en exergue dans les quotidiens. Walfquotidien, s’intéressant au climat des affaires au Sénégal, titre :  »Le spleen des chefs d’entreprises ».

     »Les hommes d’affaires ont le spleen. Ils ont le moral dans les chaussettes », écrit le journal, citant une étude de la direction générale de la planification et des politiques économiques faisant état d’une dégradation de l’opinion de cette catégorie professionnelle.

    Selon le journal, le  »pessimisme des chefs d’entreprises » est à lier à des problèmes tels que  »le recouvrement des créances, la fiscalité, la concurrence supposée déloyale, l’insuffisance de la demande ».

    Enquête évoque la perspective de la renégociation de certains contrats que l’Etat a signés avec des compagnies pétrolières.  »Incertitudes sur le pétrole et le gaz », affiche le journal à sa une. Yoor-Yoor parle de l’aide à la presse et titre sur un « +Tong-Tong+ scandaleux et honteux de l’argent du contribuable ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Touba: le chef de l’État réitère au khalife sa volonté de régler le problème de l’eau et de l’assainissement

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Touba: le chef de l’État réitère au khalife sa volonté de régler le problème de l’eau et de l’assainissement

    Touba, 19 août (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré, lundi, au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, sa volonté de régler les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement à Touba.

     »Mon premier projet pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement de la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré.

    Le chef de l’État s’exprimait à l’occasion de sa visite de courtoisie auprès du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, en prélude du grand Magal de Touba, prévu ce vendredi

     »Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’a déjà dit. Mais, je tenais à le réitérer ici devant vous pour que vous sachiez que le problème de l’assainissement et celui de l’accès à l’eau dans la ville de Touba constituent l’un de mes projets prioritaires », a-t-il insisté.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a indiqué que les services techniques de son gouvernement travaillent déjà pour mettre en œuvre ce projet qui  »tient à cœur » le khalife général des mourides.

    Selon lui, ce projet de transfert d’eau qui va au-delà de Touba, permettra de régler le problème de l’accès à l’eau dans les localités traversées comme Thiès, Mbour et Dakar.

    L’objectif, a indiqué le président de la République, est de soulager les populations de Touba qui depuis plusieurs années sont confrontés à des inondations et à un manque criant d’eau.

    Concernant la 130 ème édition du grand Magal de Touba, Bassirou Diomaye Faye a souligné que le gouvernement a dans la mesure du possible respecté les engagements pris pour une bonne organisation de cet événement religieux annuel qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride.

    Le président de la république a prié longue vie et bonne santé pour le khalife général des mourides.

    MS/MK/ASB/OID